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  • Thon rouge: onze navires retenus pour la campagne 2016

    Thon rouge: onze navires retenus pour la campagne 2016

    La commission nationale de pêche de thon rouge a retenu 11 thoniers sur les 14 demandes de participation à la campagne 2016, qui se déroulera du 26 mai au 24 juin, a appris l’APS auprès du ministère de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche.

    La liste des thoniers retenus a été notifiée, mercredi dernier, à la Commission internationale de la conservation des thonidés de l’Atlantique (Cicta), précise le chef de cabinet chargé de la pêche auprès de ce ministère, Kamel Neghli.

    Le rejet des demandes de trois thoniers s’explique par des risques pour la campagne du fait que ces trois navires en question présentent des problèmes de conformité avec les prescriptions techniques édictées par la réglementation nationale ou internationale et/ou au niveau de la justice.

    C’est qu’en 2015, l’Algérie avait couru le sérieux risque de se voir annuler sa campagne de pêche au thon rouge en raison de deux navires qui avaient été retenus parmi les 12 navires notifiés à la Cicta, fait savoir M. Neghli.

    En effet, l’un des deux navires, rattrapé par la justice, avait fait l’objet d’une saisie conservatoire, tandis que le second avait été interdit de sortir de son port d’attache pour non respect des prescriptions techniques édictées par la réglementation nationale.

    L’administration algérienne s’est retrouvée donc devant un choix cornélien après avoir appris ces faits: Soit les notifier à la Cicta avec le risque de perdre le tiers de la campagne de pêche, soit ne pas lui notifier ces changements et courir le risque de se voir annuler totalement la campagne par le comité d’application de la commission internationale.

    Selon les règles appliquées par la Cicta, cette dernière ne répond aux changements notifiés qu’après dix jours. Par conséquent, tous les autres navires seront contraints de rester à quai pendant cette période.

    A ce propos, M. Neghli explique que la pêche du thon rouge est une opération de pêche conjointe, c’est-à-dire qu’elle est effectuée par des navires organisés en groupes de pêche.

    Dans ce cas de figure, si un bateau est interdit de participer à la campagne, ce sont tous les navires engagés qui sont pénalisés.

    Pour cette année 2016, « la commission nationale de pêche du thon rouge a décidé de ne tolérer aucun risque de ce genre. Désormais, s’il y a une enquête judiciaire avancée et/ou un problème de conformité technique, le navire concerné est exclu d’office de la liste des navires notifiée à la Cicta », note M. Neghli.

    La saisie des deux bateaux en 2015 a constitué une « alerte sérieuse » pour le pays qui aspire non seulement à pêcher la totalité de son quota du thon rouge cette année, mais à récupérer sa quote-part historique perdue en 2010.

    En 2014, l’Algérie a bénéficié d’une augmentation graduelle de son quota qui est passé de 243 tonnes en 2014 à 370 tonnes en 2015 puis à 460 tonnes en 2016 avant d’arriver à 543 tonnes en 2017, soit environ 2% du Total admissible de captures (Tac) contre 1% en 2010.

  • Djezzy :chiffre d’affaire en baisse et déclin de l’investissement

    Djezzy :chiffre d’affaire en baisse et déclin de l’investissement

    Le groupe russe Vimpelcom (VIP), maison mère de l’opérateur de téléphonie mobile Djezzy, a publié, ce jeudi 12 mai, ses résultats pour le premier trimestre de 2016. Pour l’Algérie, les chiffres reflètent une poursuite du déclin de l’opérateur Djezzy.

    Le chiffre d’affaires de Djezzy est en baisse sensible de 14% au premier trimestre 2016, par rapport à la même période de 2015, selon les chiffres de Vimpelcom. Il passe ainsi de 320 millions de dollars à 276 millions. Au trimestre dernier (fin 2015), le chiffre d’affaires s’élevait à 292 millions de dollars. Ainsi, le déclin se confirme. À titre de comparaison, au premier trimestre 2012, l’opérateur réalisait 457,08 millions de dollars de chiffre d’affaires. C’est presque le double de ce qu’il a réalisé au premier trimestre de cette année.

    En termes de bénéfices, les chiffres reflètent également une baisse des résultats. L’Ebitda (résultat avant impôt, amortissements…) passe de 169 millions à 158 millions de dollars entre 2015 et 2016, soit une baisse de 6%, indique le document de Vimpelcom qui estime, dans son communiqué, avoir été affecté négativement par la baisse de certaines monnaies dans les pays où l’entreprise est présente. C’est le cas de l’Algérie, où le dinar a baissé de 15%, selon Vimpelcom.

    Les investissements (Capex) de Djezzy sont en forte baisse : de 4,2 milliards de dinars en 2015, les investissements ont atteint 2,9 milliards DA au 1er trimestre de cette année, soit une chute de 31%. Cette baisse fait suite à la baisse de 38% déjà enregistrée au trimestre dernier.

    Une réduction de l’investissement assez paradoxale. En effet, Djezzy accuse, de son propre aveu, du retard dans le déploiement de la 3G et le processus de lancement de la 4G est prévu pour la fin de l’année en cours, rappelle le communiqué.

    Par ailleurs, la branche données (internet) semble être la seule satisfaction. Le nombre d’abonnés internet a augmenté de 134%, pour atteindre 4,3 millions de personnes, avec une hausse de 42% du volume de données consommées, indique le communiqué.

    Cela dit, le nombre global d’abonnés de Djezzy est toujours en baisse. Il recule de 2% en glissement annuel à 16,7 millions d’utilisateurs, selon la même source. Par rapport au trimestre dernier, Djezzy perd tout de même 300 000 abonnés.

  • Ooredoo annonce avoir réussi ses tests de la 4G

    Ooredoo annonce avoir réussi ses tests de la 4G

    Oreedoo a passé avec succès les tests de la 4G mobile, et ce, en présence des représentants  l’Autorité de Régulation de la Poste et des Télécommunications (ARPT), indique l’opérateur de téléphonie mobile dans un communiqué, précisant que ces tests, réalisés en partenariat avec Nokia, ont la vitesse maximale de 75Mb/s.

    Cette opération intervient après les soumissions effectuées le 11 avril dernier par Ooreddo (Watania Télécom Algérie) ainsi que les deux autres opérateurs Algérie Télécom Mobile (ATM) et Optimum Télécom Algérie (OTA) pour l’octroi des licences d’établissement et d’exploitation du réseau public de télécommunications mobiles 4G.

    Pou rappel, a date d’attribution provisoire des licences 4G et leur classement est fixé pour le 23 mai en cours. En attendant, « Ooredoo s’engage à renforcer son leadership technologique afin d’offrir aux clients le meilleur réseau, une couverture réseau optimale, et des services à haute valeur ajoutée pour l’économie nationale », indique le même communiqué.

    Lors de l’élaboration du cahier des charges pour le lancement de la 4G, les opérateurs de téléphonie mobile ont été invités à assurer un seuil minimum de couverture de 10% au cours des quatre premières années dans les wilayas de leur choix et à élargir ce service aux régions du Sud dans un délai de trois ans, selon les explications de l’ARPT.

  • Limogeage de Saad Damma, ex DG de Mobilis: la ministre livre les raisons

    Limogeage de Saad Damma, ex DG de Mobilis: la ministre livre les raisons

    La ministre de la Poste et des Technologies de l’information et de la communication, Houda-Imane Faraoun, est revenue sur l’affaire du limogeage il y a quelques mois du directeur général de Mobilis, Saad Damma, pour expliquer que  » le ministère n’a aucun moment été impliqué dans la décision de signer la convention  entre Mobilis et l’opérateur français  Orange ». « Moi -même, je l’ai appris par la presse ».

    Et d’ajouter « Néanmoins, une fois l’annonce faite, nous avons demandé à l’ex PDG de Mobilis des explications sur l’opportunité et le contenu de cette convention. Ce qui est dommage, c’est qu’en aucun cas, il n’a négocié des communications gratuites pour le client algérien alors que le groupe français a obtenu une gratuité totale des appels vers l’Algérie », a-t-elle regretté.

    « J’ai des données chiffrées que je communiquerai prochainement à la Commission des finances de l’APN », a-t-elle encore ajouté. La ministre a indiqué que « la convention, effective depuis octobre 2015, prévoit neuf mois de test », ajoutant qu’ »au bout de ces neuf mois, nous déciderons de la maintenir ou non ».

     

     

  • Licences d’importation des véhicules: le quota réduit à 83 000 unités

    Licences d’importation des véhicules: le quota réduit à 83 000 unités

    Le contingent quantitatif d’importation des véhicules a été, finalement, réduit à 83 000 unités pour l’année 2016 dans le cadre des licences d’importation, a fait savoir, lundi à Alger, le ministre du Commerce, Bakhti Belaïb.

    « 83.000 c’est moins que le contingent annoncé (initialement). Nous avions annoncé un contingent de 152 000 unités que nous avons réduit à 83 000 unités. Et nous verrons l’évolution et l’impact des mesures qui ont été prises. Par la suite, on peut éventuellement reprendre le contingent », a précisé le ministre à l’APS.

     

    Le ministre, qui s’exprimait en marge des travaux de la commission mixte de suivi des échanges commerciaux avec la Tunisie, a fait savoir que le Comité interministériel chargé de l’examen des demandes de ces licences a réparti ce quota des 83 000 véhicules entre les concessionnaires retenus, et dont la facture d’importation ne dépassera pas un (1) milliard de dollars pour l’année en cours contre plus de trois (3) milliards de dollars en 2015.

    « Nous avons fait l’effort de réduction du fait qu’il faudrait rationaliser nos importations et qu’on n’importe plus de véhicules pour les stocker. Et qu’on importe essentiellement les véhicules dont les acheteurs sont déjà connus puisqu’ils paient des avances avant de recevoir leur véhicule », a-t-il ajouté.

    A travers le dispositif des licences d’importation, a poursuivi le ministre, « nous avons exigé un certain nombre d’engagements d’investissements dans le domaine des véhicules, qu’il s’agisse de production de pièces détachées ou de participation à la production de ces véhicules sur notre marché ».

     

  • Un projet pour la promotion de l’entrepreneuriat féminin

    Un projet pour la promotion de l’entrepreneuriat féminin

    La ministre de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition de la femme, Mounia Meslem a annoncé dimanche à Alger qu’un plan d’action relatif aux mécanismes de promotion de l’entrepreneuriat féminin sera lancé afin de renforcer la contribution de la femme au développement économique.

    La ministre qui s’exprimait à l’occasion d’une rencontre sur l’emploi et l’entrepreneuriat féminin organisée par le conseil national de la famille et de la femme a expliqué que ce programme se proposait d’encourager l’entrepreneuriat lié aux activités de la femme, en milieu rural notamment.

    L’entrepreneuriat figure parmi les solutions privilégiées face au chômage et compte parmi les mécanismes d’intégration de la femme, rurale notamment, le but étant de renforcer sa contribution au développement économique, a soutenu Mme Meslem.

    La ministre a insisté à cet égard sur l’importance de créer, au niveau des universités, des maisons de l’Entrepreneuriat pour inculquer cette culture aux diplômés.

    Elle a évoqué le projet de Charte de la femme travailleuse initié par son département ministériel ajoutant que certaines propositions de ce texte étaient soumises à examen et enrichissement au niveau du ministère du Travail.

    Cette charte recommande de concilier entre les obligations familiales de la femme et ses activités professionnelles et appuie l’idée d’augmentation du taux d’accès de l’élément féminin aux postes de responsabilités dans le monde du travail, a-t-elle rappelé.

    Mme Meslem a mis en avant l’impératif de développer l’économie collective et solidaire pour promouvoir les petites coopératives qui permettent à la femme d’exercer une activité qui lui assure un revenu d’une part, et favorise sa contribution directe ou indirecte au développement, d’une autre part.

    Pour sa part, Malika Moussaoui, du ministère, a fait savoir que les recommandations prévues dans le cadre de la charte de la femme travailleuse portaient sur la possibilité d’adopter un système de quotas au profit de la femme dans le domaine professionnel.

    Il s’agit notamment de consacrer aux femmes 30% des postes de responsabilité dans les institutions publiques et administratives et les établissements publics et privés et de prévoir des mesures incitatives.

    Le projet de charte prévoit également la possibilité pour les femmes travailleuses de prolonger le congé de maternité avant et après l’accouchement et les heures d’allaitement pour celles qui ont des jumeaux.

    Le texte propose de faire bénéficier les femmes atteintes de maladies chroniques de postes adaptés, a ajouté Mme Moussaoui.

    La présidente du Conseil national de la famille et de la femme, Fatma-Zohra Sbaa, a, pour sa part, précisé que cette rencontre visait à sortir avec un document de travail qui permette de contribuer à la promotion de l’entrepreneuriat féminin et de cerner des difficultés que pourraient rencontrer les femmes dans le milieu professionnel et les mécanismes pour y remédier.

    Selon elle, certaines entraves rencontrées par les femmes travailleuses et entrepreneurs sont dues à des « mentalités » ancrées dans la société.

    La responsable a, par ailleurs, évoqué les efforts déployés par les pouvoirs publics pour la promotion du travail des femmes en général et des femmes entrepreneurs en particulier par la mise en place de politiques et de stratégies pour la scolarisation des filles et des jeunes femmes, lesquelles politiques leur ont permis de se distinguer et de démontrer leurs compétences dans tous les domaines.

    La présidente du Conseil national de la famille et de la femme a estimé que l’emploi féminin demeurait faible au regard de ces efforts, appelant à une meilleure information et sensibilisation sur toutes les dispositions législatives et réglementaires ainsi que sur les programmes spécifiques mis en place pour renforcer et promouvoir l’emploi et l’entrepreneuriat féminins.

  • Bouchouareb annonce une révision prochaine de la loi sur les mines

    Bouchouareb annonce une révision prochaine de la loi sur les mines

    Le gouvernement va réviser prochainement la loi  sur les mines afin de mieux valoriser les sites miniers à travers le pays, et faciliter leur exploitation via les projets d’investissement, a annoncé samedi à Alger le ministre de l’Industrie et des mines Abdessalam Bouchouareb.

    « Nous avons décidé de revoir ce texte par ce qu’il ne répond plus aux exigences de l’investissement », a-t-il indiqué lors d’une rencontre avec les cadres du secteur qui a réuni les directeurs de l’Industrie de wilaya et l’ensemble des organismes et institutions sous tutelle.

    L’objectif de cette modification, a poursuivi le ministre, est de donner à cet texte plus d’efficacité, précisant néanmoins qu’il était « encore tôt » d’avancer une date de présentation de cette loi.

    La loi minière actuelle (qui date de 2001) dont la dernière révision remonte à 2014, ne permet qu’une exploitation très « limitée » des sites miniers, souligne M. Bouchouareb dans une déclaration à la presse.

    « A travers la loi actuelle, on crée de la rareté, et qui crée la rareté, crée tous les problèmes à l’investissement », a-t-il encore déploré, indiquant que les délais d’attribution de certaines mines atteignent parfois une année, voire deux.

    A ce propos, le ministre a dit que ce n’était pas normal que l’attribution d’un site d’argile pour une briqueterie met deux ans, » alors que tout le territoire algérien est fait d’argile ».

    « Il y a donc quelque chose qui ne va pas », a insisté M. Bouchouareb qui promet qu’avec la nouvelle loi, « toutes les contraintes seront levées » pour permettre, d’une part, aux opérateurs économiques d’investir, et d’autre part à l’industrie de jouer son rôle dans la diversification de l’économie.

    Un nouvel élan au secteur minier

    Ainsi, la nouvelle loi donnera un nouvel élan au secteur minier à même d’atteindre l’autosuffisance en produits miniers et exporter, a souligné M. Bouchouareb réitérant que « l’Année 2016 sera l’année des mines ».

    Dans ce contexte, il avance que son secteur ambitionne d’atteindre un taux de croissance de 7% à l’horizon 2019.

    En 2015, a-t-il rappelé, le secteur a réalisé une croissance de 4%, un taux non atteint depuis des années, selon lui.

    Par ailleurs, le ministre a indiqué que la nouvelle loi relative à la promotion de la PME serait présentée au prochain Conseil des ministres pour adoption.

    Ce texte, a-t-il souligné, va permettre non seulement l’émergence des petites et moyennes entreprises mais aussi de donner une nouvelle dynamique à la sous-traitance industrielle à travers une nouvelle organisation et des mesures de soutien.

  • Le  déficit du Trésor en hausse et la fiscalité pétrolière en baisse sur les 2 premiers mois 2016

    Le déficit du Trésor en hausse et la fiscalité pétrolière en baisse sur les 2 premiers mois 2016

    Le déficit du Trésor s’est creusé durant les deux premiers mois de l’année 2016 pour atteindre près de 1.404 milliards de dinars (mds DA) à fin février 2016 (contre près de 413 mds DA à fin février 2015), soit une hausse de près de 240%, indiquent des statistiques fournies par le ministère des Finances.

    Quant à la fiscalité pétrolière recouvrée en janvier et février 2016, elle s’est établie à 321,67 mds DA contre 405,7 mds DA durant la même période de 2015 (-20,7%), selon les données provisoires du ministère.

    A rappeler que la loi de finances 2016 (LF 2016) table sur une fiscalité pétrolière budgétisée (basée sur un prix du baril à 37 dollars) de 1.682,55 mds DA pour toute l’année en cours.

    Concernant les ressources ordinaires du Trésor, elles ont reculé à 391,91 mds DA à fin février 2016 (contre 488,73 mds DA à fin février 2015).

    Les recettes budgétaires effectivement recouvrées (pétrolières et ordinaires) ont baissé à 713,6 mds DA contre 894,43 mds DA sur les deux périodes de comparaison (-20,2%), sachant que la LF 2016 table sur des recettes de 4.747,43 mds DA sur l’année en cours.

    Quant aux dépenses budgétaires, elles ont augmenté en passant à près de 2.040 mds DA sur les 2 premiers mois 2016, contre 1.222,6 mds DA sur la même période 2015, soit une hausse de 66,85% (la LF 2016 prévoit des dépenses globales de 7.984,1 mds DA sur l’année en cours).

    Ainsi, les dépenses de fonctionnement ont grimpé à 1.256,5 mds DA contre 937,64 mds DA (+34%), alors que celles d’équipement sont montées à 783,5 mds DA contre 284,96 mds DA (+175%). Ce qui a donné un solde budgétaire déficitaire de 1.326,36 mds DA sur les 2 premiers mois contre 328,17 mds DA à la même période de 2015 (+304,2%).

    Le solde des comptes d’affectation spéciale s’est affiché en baisse à 22 mds DA (-25,3%) alors que le solde des autres opérations du Trésor a enregistré un recul de 12,8% pour s’établir à 99,5 mds DA à fin février 2016.

    Le déficit global du Trésor (solde budgétaire+solde des comptes d’affectation+solde des opérations du Trésor) a ainsi atteint 1.403,86 mds DA à fin février 2016 (la LF 2016 table sur un déficit du Trésor de 2.452 mds de DA sur toute l’année en cours).

    Sur les deux premiers mois de 2016, les prélèvements sur le Fonds de régulation des recettes (FRR) se sont établis à 665,67 mds DA, précise la même source.

    Sur l’année 2015, les prélèvements sur le FRR ont atteint 2.886,5 mds DA (contre 2.965,67 mds DA en 2014).

     

    Hausse de 6% du déficit du Trésor en 2015

    Pour ce qui est de l’année 2015, le déficit global effectif du Trésor a été de 3.375,1 mds DA contre 3.186 mds DA en 2014 (+6%).

    Parallèlement à une fiscalité pétrolière budgétisée de 1.722,94 mds DA en 2015, les ressources ordinaires du Trésor ont augmenté à 2.757,26 mds DA en 2015 (contre 2.350 mds DA en 2014), selon les données provisoires du ministère.

    Les recettes budgétaires effectivement recouvrées en 2015 ont atteint 4.480,2 mds DA (contre 3.927,74 mds DA en 2014).

    Quant aux dépenses budgétaires, elle ont augmenté en passant à 7.746,2 mds DA en 2015 (contre 6.995,76 mds DA).

    Les dépenses de fonctionnements ont légèrement augmenté en 2015  à 4.591,92 mds DA (contre 4.494,32 mds DA) alors que celles d’équipement ont augmenté à 3.154,28 mds DA (contre 2.501,44 mds DA).

    La loi de finances complémentaire 2015 avait tablé sur des recettes de 4.953 mds DA et des dépenses de 7.588 mds DA, rappelle-t-on.

  • Pêche du corail: Le programme et les périmètres d’exploitation publiés au JO

    Pêche du corail: Le programme et les périmètres d’exploitation publiés au JO

    Les conditions et modalités d’élaboration du programme ainsi que d’ouverture des périmètres d’exploitation du corail, rouverte après 16 ans de fermeture, ont été fixées par deux arrêtés ministériels publiés au Journal officiel no 23.

    Pour le quota annuel maximum autorisé par concession, il est au prorata du nombre de concessionnaires admis, sans toutefois dépasser 3.000 kilogrammes par périmètre d’exploitation.

    La pêche au corail est ouverte successivement par un système de rotation dans deux zones (Est et Ouest), organisées en deux périmètres à raison de 30 concessionnaires par périmètre au maximum.

    La zone Est se situe dans la wilaya d’El Tarf, entre la frontière algéro-tunisienne et le port d’El Kala. Quant à la zone Ouest, elle comprend les wilayas de Skikda et de Jijel, soit 15 concessionnaires pour chaque wilaya.

    Le nouveau texte règlementaire note que la pêche du corail est ouverte durant toute l’année pendant cinq (5) ans maximum, au bout desquelles les périmètres d’exploitation seront fermés et mis en jachère pour une période minimum de 20 ans.

    Le débarquement du corail pêché dans le périmètre d’exploitation de la zone Est doit s’effectuer exclusivement au niveau du port d’El Kala.

    Concernant le débarquement du corail pêché dans le périmètre d’exploitation de la zone Ouest, il doit s’effectuer au niveau du port de Boudis pour la wilaya de Jijel et du port de Stora pour la wilaya de Skikda.

    La campagne de pêche du corail sera précédée par un processus d’adjudication pour permettre aux opérateurs de déposer leurs soumissions, rappelle-t-on.

    Le wali procèdera, par la suite, à l’examen des dossiers des soumissionnaires dont ceux retenus pourront participer aux enchères pour l’obtention de concessions d’exploitation de cette ressource.

    Après 16 ans de suspension suite à une surexploitation de la ressource, les pouvoirs publics ont décidé de rouvrir cette activité pour permettre à l’économie nationale d’en tirer profit mais tout en mettant fin au braconnage.

    Les conditions de la reprise de cette activité, à forte valeur marchande, ont été définies par la nouvelle loi sur la pêche et l’aquaculture, promulguée en 2015, qui a durci les sanctions contre les personnes qui pêchent le corail sans document de concession ou celles qui ne tiennent pas de registre de plongée, ou qui dépassent le quota annuel autorisé ou quiconque exporte le corail à l’état brut ou semi fini. Ces peines vont d’un emprisonnement de 6 mois à 5 ans et d’une amende oscillant entre 10 millions et 20 millions de DA.

  • Marché de la publicité en Algérie: les investissements en baisse

    Marché de la publicité en Algérie: les investissements en baisse