Catégorie : Industrie

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  • industrie militaire: les IDE évalués à 1 milliard de dollars

    industrie militaire: les IDE évalués à 1 milliard de dollars

    Les investissements directs étrangers ( IDE) , sous forme de partenariat, dans le secteur industriel militaire, sont d’une importance certaine et sont évalués à 1 milliard de dollars, et visent dans leur majorité à assurer une intégration nationale. Ce chiffre a été communiqué lors de la journée parlementaire sur l’industrie militaire en Algérie.

    Différentes sociétés industrielles dans plusieurs domaines sont créées en partenariat selon la règle des 49/51. Nous citerons celle destinée à la fabrication de véhicules de marque  «  Mercedes-Benz », crée en juillet 2012, avec pour objectif d’atteindre 2000 véhicules Mercedes classe G, en réalisant un taux d’intégration de l’ordre de 30%, cinq ans après le démarrage de la production. Des camions poids lourds sont également produits sous la marque « Mercedes-Benz » et ce, depuis le mois de février 2012. Le potentiel de production actuel est de 15 000 camions et 15 000 bus, avec un taux d’intégration minimum de 30% pour les cinq premières années.

    Le responsable a également cité la société  algérienne de fabrication de véhicules particuliers, crée en mars 2012, et qui a pour mission de produire 120unités par an, ainsi que la société Algérienne de fabrication de véhicules blindés et la société algérienne de fabrication de de moteurs ayant pour objectif 25 000 unités de moteurs,  et vise un taux d’intégration de 50% les cinq premières années du lancement de la production.

    D’autres domaines sont également investis par l’industrie militaire comme par exemple, la fabrication de systèmes électroniques, fabrication de pistolets et d’armes légères, production d’explosifs,  construction d’hélicoptères et  le textile industriel.

    L’industrie militaire qui touche à plusieurs secteurs vise à satisfaire la demande du marché national en camions, voitures, et bus produits en Algérie, table sur la réalisation en 2019, d’un chiffre d’affaires de 100 milliards de dinars. Elle compte également créer 10 entreprises, à travers le territoire national, 12 autres sociétés par actions et, 40 usines et 30 000 postes d’emplois.

    R.D

  • Lakhdar Ouchich, nouveau Pdg du Groupe SIDER

    Lakhdar Ouchich, nouveau Pdg du Groupe SIDER

    Lakhdar Ouchich, ancien directeur des ressources humaines  de  SIDER d’Annaba  est désormais le nouveau président directeur général du groupe. C’est ce qu’a déclaré à l’APS, le responsable des relations publiques du complexe  SIDER. Les missions qui ont été confiées au nouveau président  sont précises. Il s’agit, entre autres, d’apporter le soutien qu’il faut aux filiales sidérurgiques, avec une attention particulière pour les filières sidérurgiques, notamment le complexe El Hadjar et ce, avec pour but d’atteindre les objectifs de production escomptés. C’est-à-dire dépasser le seuil de 1 200 000  de  tonnes d’acier commercialisable, par an, à l’horizon 2019.

    La nomination d’un ancien cadre spécialiste des activités des filiales de sidérurgie, répond au besoin exprimé par l’entreprise,  qui est d’assurer l’encadrement et  l’accompagnement par des personnes dont l’expérience dans le domaine de l’industrie sidérurgique n’est plus à faire.

    Pour rappel, en septembre dernier 2017, le complexe sidérurgique  El  Hadjar avait interrompu  sa production en raison du manque d’eau, ce qui a conduit à l’arrêt du haut  fourneau N2. Un arrêt qui a duré deux semaines, suite à quoi des mesures ont été prises pour approvisionner l’unité industrielle à raison de 1.600 m3 d’eau par jour.

    Le complexe sidérurgique El Hadjar, situé dans la commune de Sidi Ammar, regroupe cinq filiales d’activité. Il  représente 80% de l’activité industrielle du groupe et  emploie plus de 4500 travailleurs  pour une  capacité de production actuelle de 2800 tonnes d’acier commercialisable par jour. Pour l’année 2018, les prévisions tablent sur une production de 850 000 tonnes d’acier commercialisable. Le complexe a connu un nouvel élan depuis que des changements ont été opérés depuis qu’il a été récupéré le 1er janvier 2017 par le groupe SIDER et, est devenu l’une de ses filiales. Avant cette date, il appartenait au groupe IMETAL.

    Yasmine Meddah

  • CUISINOX,une entreprise qui s’impose

    CUISINOX,une entreprise qui s’impose

    L’entreprise CUISINOX, créé en 2006 à Tizi -Ouzou,  a été destinée dès le départ à la fabrication, la vente et l’installation  d’équipements en inox pour les secteurs de l’agroalimentaire, la restauration et les collectivités locales.

    C’est dans un site industriel d’une superficie de  4 000 m2 , situé à Azazga, équipé de tout ce qu’il faut comme machines de dernière génération à savoir, plieuses, cisailles, poinçonneuses numériques, enrouleuses, écorcheuses ainsi que tout le nécessaire pour la manutention et le transport, que sont fabriqués les citernes isothermes  pour la collecte de lait, des cuves mélangeurs, des cuves réfrigérées,  des cuves chauffantes, des cuves à huile, ainsi que des cuves à pression d’une contenance de 1000 litres et des cuves de stockage.

    Le choix, par l’entreprise,  de la matière première qui est l’inox, pour la fabrication des matériels en question, n’est pas anodin. Des cadres de l’entreprise nous expliquent que ce matériau qui ne s’altère pas au contact de l’air, dure plus longtemps que d’autres matériaux.  De plus, le savoir-faire  dont font preuve les ingénieurs, les techniciens et autres opérateurs, fait qu’il est possible de répondre aux besoins exprimés par les clients.

    « En plus des équipements standards, nous faisons aussi du  mesure pour des clients de plus en plus exigeants. Nous leur proposons aussi des solutions en rapport avec ce qu’ils expriment comme besoins» nous confie Yachir  Azouaou, cadre commercial à Cuisinox qui ajoute également que la matière première est importée d’Europe. « C’est de l’inox alimentaire, il faut qu’il soit de bonne qualité ».

    En plus des matériels destinés aux cuisines professionnelles et pour l’industrie agroalimentaire, CUISINOX propose également des équipements pour  divers secteurs comme l’industrie chimique, la distillerie, l’agroalimentaire, l’industrie cosmétique,  la santé  ainsi que la décoration et l’agencement immobilier.

    Présente dans plusieurs wilayas comme Alger, Sétif, Bejaïa, Oran, à travers des show-rooms, l’entreprise se fait un devoir de répondre  d’abord à la demande nationale qui est, nous dit –on,  très importante. « Quand nous arriverons à satisfaire cette demande, il est normal que nous penserons à aller vers le marché international. » Conclue Yachir Azouaou.

    K.M.B

     

     

     

  • Youcef Yousfi:« les véhicules montés en Algérie ne doivent pas être plus chers que ceux importés»

    Youcef Yousfi:« les véhicules montés en Algérie ne doivent pas être plus chers que ceux importés»

    Ce n’est pas au gouvernement de fixer les prix des véhicules montés en Algérie, même s’il est habilité à les contrôler a estimé Youcef Yousfi, ministre de l’Industrie et des mines, lors de la conférence de presse qu’il a animé ce lundi  en marge des premières Journées techniques de la sous-traitance véhicules.

    « Nous avons demandé à l’ensemble des constructeurs locaux de nous remettre les prix. Ces prix seront affichés et l’Etat veille à ce que les prix des véhicules montés localement ne soient pas supérieurs à ceux importés.» A affirmé le ministre avant  de rappeler que  les cahiers des charges précisent  déjà que les véhicules montés en Algérie ne doivent pas être plus chers que ceux importés.

    S’agissant de la sous-traitance , Youcef Yousfi qui soutient que l’industrie nationale,« qui s’est développée dans plusieurs spécialités, possède les moyens de mettre en place les activités de sous-traitance dans le domaine automobile. » Et par-delà  développer une industrie automobile qui peut couvrir les besoins nationaux et d’exporter.

    Le tout étant de permettre et de mettre en place tout un réseau de sous-traitant dans le domaine de l’automobile. Ce qui de l’avis du ministre ne peut se faire sans une organisation dans les entreprises, une main d’œuvre qualifiée, des efforts et le temps nécessaire pour ce faire.  Car pour Youcef  Yousfi « l’Algérie n’ambitionne pas seulement de produire 30.000 ou 40.000 produits intrants dans la construction automobile, mais des millions pour pouvoir couvrir les besoins du marché domestique et exporter. »

    Un objectif que les constructeurs peuvent contribuer à atteindre en faisant travailler un maximum de sous-traitants locaux qui, selon le ministre doivent s’adapter aux exigences des donneurs d’ordres.  S’agissant des équipementiers,  il  est formel, c’est aux constructeurs  de les amener à s’installer en Algérie ,« puisqu’ils ont l’habitude de travailler ensemble ».

    Le ministre de  l’Industrie et des mines qui a exhorté les sociétés de montage de véhicules à respecter strictement le cahier de charge , notamment en ce qui concerne le taux d’intégration , a rappelé que l’Etat accorde un intérêt particulier à la sous-traitance et son soutien à ce secteur  puisqu’il prévoit de le renforcer davantage  à travers diverses mesures  incitatives pour les fabricants des pièces et des composants de véhicule en les  faisant bénéficier d’avantages fiscaux et d’exonération de taxes.

    Notons  enfin, que  Youcef Yousfi a  tenu à rappeler qu’en matière d’industrie automobile, l’Algérie « ne part pas de rien » et en veut pour preuve l’exemple  de la SNVI  qui  depuis  50 ans produit des véhicules industriels avec un taux d’intégration supérieur à 80%.

    S.C.

     

     

  • Blocage de CEVITAL: les travailleurs s’en remettent au Président de la République

    Dans une lettre adressée au Président de la République,  comme dernière voie de recours, après tant d’actions restées sans réponse,  la coordination nationale des comités de soutien aux travailleurs de CEVITAL  et aux investissements  économiques par la voix de son porte parole ,  tient à dénoncer  les agissements du président directeur général de l’entreprise portuaire de Bejaïa qui,  d’après  ce qui a été écrit dans la lettre,  refoule systématiquement  et depuis  une année , des équipements industriels de dernière technologie, destinés à la réalisation d’une usine de trituration de graines oléagineuses, ce qui est considéré comme un blocage.

    Toujours selon les rédacteurs de la lettre, la raison invoquée par le PDG pour justifier son action, est la saturation du port. Une explication que la coordination  rejette  en bloc. « L’unique motif officiellement invoqué, à savoir l’état de saturation du port de Bejaïa, se trouve frappé de nullité dès lors que le groupe CEVITAL dispose d’une assiette de terrain, située dans une zone industrielle, extérieure au périmètre portuaire et destinée à accueillir le projet»  , lit –on dans la lettre.

    Le projet de trituration de graines oléagineuses, est –il expliqué dans la lettre, permettra de développer l’agriculture à travers le développement des cultures des graines oléagineuses, avec une garantie de débouchés pour les récoltes. Le projet offrira également 1000 emplois directs,  sans oublier les 100 000 emplois indirects dans le secteur agricole.

    L’usine en question « assurera les besoins de notre pays en matière d’huiles végétales brutes et de tourteaux de soja, entièrement importés aujourd’hui pour un coût de 1,5 milliards de dollars par an. Il contribuera ainsi grandement à la sécurité alimentaire de notre pays, un enjeu dont l’importance n’est plus à démontrer. Mieux encore, avec ce projet, l’Algérie pourra enfin prétendre au statut d’exportateur en dégageant un excédent de 1,5 millions de tonnes qui sera destiné aux marchés extérieurs et pour une valeur de 750 millions de dollars. Au total, la balance de paiement du pays bénéficiera chaque année de 2,25 milliards de dollars. » Soutiennent les rédacteurs de cette lettre qui en appellent à l’arbitrage du Président de la République.  « Nous nous adressons à vous, aujourd’hui  pour porter à votre connaissance un crime économique flagrant et vous demander d’user de votre autorité pour y mettre un terme dans le strict respect des lois de la République.»

    R.D.

  • Samsung Algérie se lance dans l’électroménager

    Samsung Algérie se lance dans l’électroménager

    Après son premier site de montage pour Smartphones, ouvert  en décembre 2017 dans la zone industrielle de  Rouïba,  un partenariat avec le distributeur Timecom, Samsung Algérie  a décidé de se lancer également dans l’électroménager, à travers l’usine qui sera prochainement  implantée à Annaba. L’ambition de la marque sud-coréenne, qui détient déjà 40% du marché algérien des Smartphones, est  de se positionner comme leader dans le segment de l’électroménager, un marché où la concurrence existe bel et bien.

    Cette usine, première  en Afrique,  permettra  à  la  marque  déjà bien présente en Algérie,  de faire croître ses parts de marché dans la région Moyen-Orient et Afrique du Nord (MENA). Dans cette perspective, 130 ingénieurs sont déjà formés par Samsung, d’autres profils seront formés dès que l’usine sera opérationnelle et que les besoins dans la production et  l’innovation se feront sentir.

    La future usine Samsung à Annaba, qui devrait entrer en production  partir du mois de mai prochain,  fabriquera  une gamme variée de produits électroménagers à savoir, téléviseurs, machines à laver et réfrigérateurs.

    L’idée pour les responsables de la marque est  de mettre sur le marché algérien  des produits dont la qualité et le prix motiveront immanquablement les achats et fidéliseront les clients. Ils ambitionnent également de devenir une valeur ajoutée dans l’économie du pays et ce, à travers la création d’emplois ainsi que le transfert du savoir-faire.

    L’investissement de Samsung  dans ce segment précis et dans cette conjoncture économique, est très bien étudié car, il intervient  au moment où les importations sont suspendues pour plusieurs produits. Il intervient également où moment  où les pouvoirs publics encouragent  l’investissement productif.

    Pour rappel, la capacité de production de l’unité de production des Smartphones de Samsung Algérie  est de 1,5 millions de portables pour l’année 2018. Elle passera à  2,5 millions d’unités en 2019. Le projet, basé sur une formule SKD et un taux d’intégration  minimum comme point de départ,  permettra aux équipes dans les chaines de montage d’acquérir de l’expertise nécessaire avant de passer à l’autre étape qui est le CKD.

    Implantée sur une superficie de d’environ deux hectares, l’usine est dotée d’une ligne d’assemblage et de production de 3600 m2  et a créé 220 emplois directs.

    Yasmine Meddah

  • Lancement de plusieurs projets dans l’industrie minière

    Lancement de plusieurs projets dans l’industrie minière

    Durant les dix prochaines années, l’industrie minière bénéficiera d’un intérêt sans précédent qui lui permettra de se développer au mieux,  et ce à travers le lancement de plusieurs projets, a récemment annoncé le ministre de l’industrie et des mines Youcef Yousfi.

    L’annonce est importante dans la mesure où cette industrie  tarde à prendre son envol malgré la richesse des ressources minières dont regorge notre pays et même si la loi sur les mines, la prospection, et l’exploitation des ressources minières  existe depuis mars 2014, et a apporté des modifications par rapport à celle de 2001 qui limitait l’exploitation des petites et moyennes mines à 300 mille tonnes,  il faut reconnaître que la contribution de ce secteur dans la vie économique est insignifiante puisqu’elle   représente moins de 1% dans le PIB.

    Pour assurer ce développement et donner plus de poids à ce secteur, une enveloppe financière d’un total de 9,4 milliards de dollars sera allouée pour la concrétisation du programme d’investissement qui prend effet dés l’année 2018 et se terminera en 2028, avec pour principal but d’accroître les efforts en matière d’exploration minière. Déjà, rien que pour l’année en cours,  la somme de 1,5 milliards de dinars qui servira  à développer la stratégie des nouveaux gisements comme le lancement du méga projet portant sur la mise en valeur du gisement de phosphate de Bled EL Hadba, dans la wilaya de Tébessa.

    Ce projet sera réalisé en joint-venture entre Sonatrach, Asmidal –Manal  spa (51%) et CITIC/WENGFU(49%).  Cet investissement vise à renforcer la production du phosphate à l’état brut. En effet, la production qui est actuellement de 2 millions de tonnes devrait atteindre plus tard  prés de 10 millions de tonnes. L’usine  de transformation de phosphate en acide sulfurique  sera mise en service en 2020, et devra générer prés  1 500 emplois. L’Algérie dispose d’une réserve de phosphate estimée à 02 milliards de tonnes est l’un des pays les plus importants en matière de production d’engrais dans le bassin méditerranéen, veut devenir un pôle mondial d’exportation de phosphate et ses dérivés. Pour ce qui est du gisement de fer de Gara Djebilet, le ministre affirme que études de faisabilité seront terminées durant le premier semestre de l’année 2018.

    D’autres projets sont évoqués par le ministre comme la mine de plomb-zinc de Chaâbet El Hamra à Sétif, rouverte en 2017 et dont la cadence de production sera augmentée. L’année 2018 sera marquée par le lancement de travaux comme les opérations de dénoyage du gisement de plomb-zinc de Kherzet Youcef, la mise en place de d’équipements de traitement du minerai d’une capacité de 30 000 à 40 000 tonnes/an pour le gisement de Baryte d’Ichmoul dans la wilaya de Batna, la réalisation d’une unité de traitement  de diatomites d’une capacité de 50 000 tonnes à Sig, et dont l’entrée en activité est prévue pour la fin de l’année en cours.

    Yasmine Meddah

  • Des sous-traitants invités par SOVAC Production

    Des sous-traitants invités par SOVAC Production

    Composée de différents acteurs de la filière pièce de rechange,  comme la plasturgie, l’électronique, les pièces thermoplastiques, une délégation de sous-traitants espagnols   a séjourné pendant deux jours à Relizane, et était séduite par les potentialités offertes. Résultat : des protocoles d’accord seront  prochainement signés par certains de ces sous-traitants avec SOVAC Production.

    Cette délégation était présidée par  Ziegler Klaus, vice -président de SEAT, chargé des achats, qui a déjà visité l’Algérie en compagnie du président de SEAT, pour assurer la promotion de la stratégie de Volkswagen  group en Algérie et son positionnement dans la région Afrique et MENA. Invités par SOVAC Production, en collaboration avec SEAT et Volkswagen   group, ces sous-traitants avaient pour mission de prospecter les futurs équipementiers qui s’installeront autour de l’usine de SOVAC  Production, et  répondront   aux exigences  du cahier de charges sur l’industrie automobile obligeant les producteurs nationaux dans l’industrie automobile d’avoir un taux d’intégration local  de l’ordre de 15% à partir de la troisième  année et 40% dès la cinquième année.

    Deux jours durant, ces équipementiers ont pu découvrir le  milieu industriel, administratif et  logistique  des entreprises en Algérie. Un programme préparé à leur intention leur a permis de visiter le port d’Oran  où ils ont pris connaissance  du processus d’importation, d’exportation, de dédouanement, de logistique ainsi que toutes les autres procédures en rapport avec l’activité industrielle.

    Ils ont également assisté à une série de conférences avec plusieurs intervenants dont le ministère de l’industrie et des mines, l’ANDI, la société générale et la wilaya de Relizane. Au cours de ces conférences, les avantages offerts par l’Algérie pour les investisseurs étrangers sont bien détaillés, tout comme a été développée à l’intention de ces équipementiers, la nouvelle stratégie adoptée par le gouvernement pour le développement de la filière sous-traitance dans le secteur de l’industrie automobile.

    Un terrain de 50 hectares sera mis à la disposition des premiers sous-traitants qui souhaitent s’installer en Algérie où un marché local de  100 000 véhicules  les attend. SOVAC  Production s’attelle déjà à l’aménagement  des espaces destinés à l’activité de sous-traitance.

    Pour rappel, depuis juin 2017, date de son installation en Algérie, SOVAC Production a assemblé 150 000 unités.  Avec un objectif initial de 12 000 unités pour le premier semestre, l’usine a finalement dépassé les  attentes en réalisant trois mille unités en plus en six mois. Le personnel de l’usine, recruté à 98% de la wilaya, a bénéficié de formation continue dispensée par les équipes de formation de Volkswagen  group.

    Les objectifs pour l’année 2018 se résument à l’augmentation des volumes qui atteindront entre 35 000 à 40 000 unités.  Aux côtés des modèles assemblés dès le départ, deux nouveaux modèles sont confirmés pour l’année 2018. Il s’agit de la nouvelle Volkswagen POLO et la Skoda Fabia.

    Rania Derouiche

  • IMGSA, envisage d’exporter 60% de sa production

    IMGSA, envisage d’exporter 60% de sa production

    Avec trois unités de production, IMGSA spécialisée dans la fabrication de gant  médico- chirurgical, et agrée en 2013 par le ministère de la santé en 2013, totalise une production de 200 000 paires de gants stériles et  1 000 000 paires de gants d’examen par jour, ce qui est un vrai défi.  Cette production arrive à couvrir le marché national à savoir l’hospitalier et l’officinal.

    L’entreprise s’est fixée comme objectif d’exporter 60% de sa production en gants d’examen en latex et 60% de gants en latex stériles. Une première exportation vers l’Espagne. Pour les gants en nitrile, l’exportation vers l’UE n’est pas loin de 80%. Pour pouvoir assurer toute  cette production, l’entreprise dispose de trois unités de production  dont la première est d’une surface de 5000 m2, avec 02 lignes de fabrication ; la deuxième également de 5 000 m2 et de deux lignes de fabrication.

    La troisième unité qui est encore en cours de montage  viendra à point nommé renforcer les capacités de production avec deux lignes dont la première dispose d’une capacité de production de 1 500 000 gants d’examen pat jour et la deuxième ligne  1 500 000 gants /jour.  La réception de cette troisième unité est prévue pour le courant de  l’année 2018 et permettra de dépasser les besoins nationaux et d’avoir de nouveaux débouchés pour ses produits comme l’Afrique et l’Union Européenne.  La rotation des équipes de production se fait selon le fonctionnement de 3x8h.

    L’usine est  également pourvue d’une zone d’emballage  qui, à son tour comprend une salle de séchage des gants avec 04 machines automatiques, une salle d’inspection des gants avec 03 machines de 18 places et enfin une salle d’emballage cartons avec 03 machines.  La salle blanche qui est destinée à l’emballage D, s’étend sur 1000 mètres carrés. Elle contient 06 machines  d’emballage et 03 machines de poches de surface. Pour procéder à la stérilisation des gants, l’usine dispose  d’une unité pourvue de 02 stérilisateurs dont la capacité du premier est de 20 mètres cube et le deuxième 12 mètres cube.

    La qualité, une exigence

    Produire des gants de qualité est le premier souci du groupe. Ainsi, l’ensemble des activités est  soumis à des exigences de qualité. En plus de l’agrément du ministère de la santé, le groupe dispose du certificat de bonnes pratiques de fabrication également délivré par le ministère de la santé ; l’homologation des gants et  une certification ISO  9001 et une certification marque CE.

    Le contrôle est également rigoureux et intervient à plusieurs niveaux comme la réception des intrants, le contrôle des opérations de production, la stérilisation des produits, le contrôle des flux matières et marchandises.  Fonctionner selon les normes nationales et internationales est un autre souci pour les responsables du groupe  IMGSA.  Ainsi, tout le processus est en conformité avec les normes exigées. En effet, le laboratoire du contrôle est validé par le LNCPP ; les salles blanches sont validées par le système HVAC ; le système de sécurité des autoclaves répond au système SCADA.

    Yasmine Meddah

     

     

  • Essalem Electronics – Starlight : Cap sur l’export

    Essalem Electronics – Starlight : Cap sur l’export

    C’est par la Tunisie qu’Essalem Electronics – Starlight envisage de pénétrer les marchés extérieurs avec  3 appareils électroménagers (le réfrigérateur, la machine à laver et le congélateur). « Nous avons commencé par ce pays voisin en raison des avantages qu’il offre » a précisé, lors d’une conférence de presse tenue en marge de la 26 Foire de la  Production Nationale,  Mohamed  Belbayad,  directeur de la recherche et du développement. Cette entreprise  vise les 10 millions de dollars d’exportations à fin 2018.« En plus du marché africain, nous prospectons le marché de l’Europe de l’Est » a-t-il précisé avant d’indiquer que la société travaille pour l’obtention de certifications européennes lui permettant d’accéder facilement  à l’espace.

    S’agissant des prix des produits de la marque, le conférencier a indiqué qu’ils sont maitrisés, à la portée du consommateur en raison du taux important d’intégration (plus de 85%). Taux  qui permet de maîtriser les coûts. La taxe énergétique dont l’entrée en vigueur est imminente  aura, selon directeur de la recherche et du développement très peu d’incidence sur le prix final du produit, puisque déjà classifié A+.

    Par ailleurs, l’entreprise a précisé dans un communiqué remis lors de cette conférence de presse que le «constitue une fierté pour toute l’Algérie, la Société  Essalem Electronics – Starlight est désormais prête pour l’exportation et compte investir les marchés extérieurs sans aucun complexe, car le réfrigérateur Starlight répond aux exigences des marchés les plus exigeants.  Essalem Electronics – Starlight, a investi plus de 6.000 millions de dinars  pour développer ses produits et de là répondre aux exigences de sa clientèle en alliant fiabilité et solidité ».

    Entre autres investissements, l’entreprise a débloqué 5.020 millions de dinars  pour la réalisation de la nouvelle usine de fabrication des réfrigérateurs,  située dans la zone industrielle de la Wilaya de Tébessa. Dotée d’équipements ultramodernes, cette unité peut atteindre une capacité de production annuelle de 250.000 unités.

    S.A.