Catégorie : Automobile

  • Renault Production Algérie: Djamila Tamazirt reçoit André Aboud

    Renault Production Algérie: Djamila Tamazirt reçoit André Aboud

    La ministre de l’Industrie et des Mines, Djamila Tamazirt, a reçu les responsables du groupe Renault production Algérie pour examiner la situation qui prévaut au niveau de l’usine Renault Production Algérie, sise à Oued Tlelat, à Oran.

    En effet, une délégation de Renault production Algérie menée par son directeur général, André Abboud, a exposé les difficultés auxquelles fait face de cette d’assemblage lancée en novembre 2014.

    Selon un communiqué du ministère de l’Industrie, André Abboud a présenté un bilan exhaustif de la première phase (SKD) de ce projet qui a atteint ses cinq ans au cours desquels cette unité de Montage avait bénéficié des avantages fiscaux et parafiscaux.

    Entre autres, André Abboud a abordé le taux d’intégration de cette usine et la création de postes d’emplois, mais aussi les perspectives prometteuses concernant l’exportation d’un volume défini par le cahier des charges.

    Abordant la deuxième phase (CKD) du projet et qui devra démarrer dès l’année 2020, la ministre a fait savoir aux responsables de Renault Algérie et de Renault Production Algérie qu’«après les réajustements opérés en 2019 relatifs au quota de kits SKD, attribué par le gouvernement, l’activité de l’usine reprendra son cours en 2020», insistant particulièrement sur les aspects liés au développement de la sous-traitance et l’exportation, conformément aux textes réglementaires régissant cette activité.

    Cela étant dit, les responsables de Renault Algérie ont relevé qu’après cinq ans de production, l’usine n’a assemblé que la Dacia Sander Stepway, la Clio Symbol et la Clio 4, alors que des modèles, en attente d’homologation, sont dans les bagages de Renault Production Algérie.

    A J-15 de l’épuisement de ses stocks de kits CKD/SKD, c’est-à-dire à compter du mois de novembre prochain, Renault Algérie était contraint de faire appel au ministère de tutelle pour trouver des solutions à même de maintenir le cap de production pour éviter la suspension de la chaîne de production en raison de l’indisponibilité des kits destinés au montage des véhicules touristiques.

    Et si cela ne signifie nullement la fermeture de l’usine d’Oued Tlelat, cette suspension provisoire des activités de montage met en difficulté Renault Algérie qui tentent de faire fonctionner l’usine à des rythmes moins intenses pour essayer d’éviter l’arrêt total de sa chaîne de production.

    Et si le cap de 2020 annoncé par la ministre sera maintenu, ce qui est évident pour le moment au vu de la situation économique du pays, Renault devra inévitablement recourir aux congés forcés de ses employés pour parer au spectre des licenciements.

    Du reste, André Abboud a rassuré que toutes commandes validées seront honorées et les clients seront livrés selon le calendrier arrêté entre les deux parties.

    Yanis Oumakhlouf

  • Usine de Suzuki: Ce que Djamila Tamazirt a dit aux Japonais

    Usine de Suzuki: Ce que Djamila Tamazirt a dit aux Japonais

    La ministre de l’Industrie et des Mines, Djamila Tamazirt, a rassuré, au cours d’une audience qu’elle accordé à une délégation conduite par l’ambassadeur du Japon en Algérie, accompagné des représentants du ministère des Affaires étrangères du Japon, les représentants et les responsables de la société Suzuki quant au dénouement de leur projet qui devait démarrer dans la wilaya de Saida.

    D’emblée, Djamila Tamazirt a indiqué que le projet de Suzuki implanté à Saida demeure en attente d’une validation par le Conseil national d’investissement ( CN I).

    Elle affirmera que son ministère s’est toujours félicité de l’engagement porté par ce constructeur pour la réalisation d’un projet d’envergure, le développement de l’intégration et de tirer profit de l’expérience et du savoir-faire japonais dans ces domaines pour aller vers le cap de l’exportation.

    En ce sens, Djamila Tamazirt a souligné les principaux éléments du cadre juridique, les procédures y découlant ainsi que les mesures prises par le gouvernement dans l’industrie automobile, notamment le strict respect du cahier des charges.

    «Les relations industrielles et diplomatiques entre l’Algérie et le Japon sont intenses et bonnes», a souligné la ministre qui exprimera, par ailleurs, son souhait et sa volonté pour les renforcer notamment dans le domaine de l’industrie automobile au regard de la renommée et de la forte implication du constructeur Suzuki dans le projet.

    De son côté, la délégation diplomatique a saisi cette occasion pour évoquer la participation du Premier ministre, Noureddine Bedoui, aux travaux de la 7e Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (TICAD-7) qui s’était déroulée, à Yokohama, et au cours de laquelle les Japonais ont réitéré leur attachement au  projet de Suzuki en Algérie .

    A ce propos, la partie japonaise a exprimé sa volonté «de développer des projets d’investissement en Algérie, dans plusieurs secteurs d’activité, y compris celui de l’industrie automobile avec une intégration soutenue et une orientation vers l’exportation».

    Ainsi, la société Suzuki a expliqué que «ce projet retient l’attention de la communauté des entrepreneurs japonais», réitérant son intérêt pour le projet, dont l’étendue est régionale avec un impact important en matière de création d’emplois, de transfert de technologies, de promotion de la sous-traitance industrielle et d’exportation.

    Durant cette audience, les deux parties se sont étalés sur les éclairages fournis sur ce projet et sa viabilité, alors que Djamila Tamazirt a manifesté sa disponibilité pour poursuivre la collaboration avec les services concernés du ministère de l’Industrie et des Mines pour accompagner tout projet qui pourrait apporter une valeur-ajoutée.

    En revanche, note-t-on, le communiqué final qui a sanctionné cette rencontre n’a pas fait mention du partenaire des Japonais dans ce projet, sachant que le groupe Tahkout a toujours signifié qu’il était engagé avec Suzuki pour installer une usine d’assemblage en Algérie, et ce, après que le groupe Elsecom, appartenant à l’homme d’affaires Abderrahmane Achaibou, eut été écarté par l’ex-ministre de l’Industrie et des Mines, Abdeslam Bouchouareb.

    Yanis Oumakhlouf

  • Sovac Production: Djamila Tamazirt rassure les partenaires étrangers

    Sovac Production: Djamila Tamazirt rassure les partenaires étrangers

    La ministre de l’Industrie et des Mines, Djamila Tamazirt, a reçu, hier lundi en audience, les ambassadeurs d’Allemagne, d’Espagne et de Tchéquie accompagnés des représentants de Volkswagen et ses filiales, Seat et Skoda.

    Les discussions ont porté, essentiellement, sur le projet du constructeur allemand automobile Volkswagenen en Algérie et de deux de ses filiales, Skoda et Seat.

    D’emblée, la ministre Djamila Tamazirt, a présenté l’état d’avancement de ce projet à la lumière des décisions prises par les pouvoirs publics, à savoir la désignation d’un administrateur judiciaire et la levée des obstacles par la libéralisation des Kits et le déblocage du compte bancaire de l’entreprise Sovac que dirige Mourad Oulmi.

    Selon un communiqué rendu public par son département, «la ministre a fait remarquer qu’après les réajustements opérés en 2019, l’activité du groupe Sovac reprendra son cours normal en 2020, selon le dossier présenté et approuvé par le Conseil national de l’investissement (CNI).

    Lors de cette rencontre avec la ministre de l’industrie, les représentants de Volkswagen et ses filiales, Seat et Skoda ont présenté un plan de développement de la sous-traitance impliquant des équipementiers a été présenté dans l’objectif de renforcer l’activité industrielle du groupe Sovac, l’intégration et de s’orienter vers l’exportation des pièces, composants et véhicules dans le strict respect de la réglementation.

    Pour la ministre, l’engagement du groupe Volkswagen à développer l’intégration, la sous-traitance et l’exportation constitue l’objectif assigné à cette deuxième phase de l’industrie automobile en Algérie.

    Ella a, à cet effet, suggéré «la mise en place d’un groupe de travail composé de techniciens du Ministère de l’industrie et de l’entreprise Sovac et du constructeur automobile qui sera chargé de se pencher sur ces aspects».

    Enfin, elle a rassuré les partenaires de l’Algérie sur leur projet industriel et a marqué la disponibilité du ministère à les accompagner. Elle a, aussi, réitéré le potentiel du marché algérien et les opportunités qu’il offre pour exporter des voitures et des pièces vers les marchés de la région.

    Il faut noter que cette audience intervient moins d’un mois après la nomination d’un administrateur judiciaire pour permettre à l’entreprise de poursuivre ses activités, maintenir les emplois et débloquer les comptes bancaires.

    Cette mesure a suscité l’inquiétude du groupe allemand, d’autant que ce dernier avait engagé des capitaux dans cette usine située à Relizane.

    Du reste, le groupe Sovac continuait à fonctionner après la mise en détention préventive, il y a six mois, de son P-DG, Mourad Oulmi.

    Sovac réagit au communiqué du ministère de l’Industrie

    Hier, Sovac a réagi au communiqué du ministère de l’Industrie. Pour ce groupe, qui se dit par ailleurs rassuré de la tenue de cette importante réunion entre le ministère de l’industrie et les représentants du groupe Volkswagen, en présence des ambassadeurs, «le gouvernement a encore une fois réitéré son engagement à faire aboutir la 2ème phase du projet du développement industriel de Sovac Production».

    Sovac affirmera que ce grand projet est composé de deux volets : le premier est relatif à l’installation des équipementiers en Algérie pour la production de la pièce de première monte, qui sera, dans sa majorité, destinée à l’exportation et le 2ème volet consiste à développer les Process de Production à l’usine de Relizane.

    «Nous saluons particulièrement la mise en place par la ministre de l’Industrie et des Mines, d’un groupe de travail composé de techniciens du ministère de l’industrie, du groupe Volkswagen et de Sovac.

    Ce groupe de travail va ainsi permettre l’accélération de ces projets et permettre à Sovac d’être conforme aux délais fixés dans le cahier de charge qui régit l’activité automobile, notamment sur le volet relatif à l’intégration locale», conclut la même source.

    Yanis Oumakhlouf

  • Renault Trucks: Une caravane pour tester la gamme C

    Renault Trucks: Une caravane pour tester la gamme C

    Renault Trucks a lancé, hier, et ce jusqu’au 29 octobre prochain une caravane à travers 11 wilayas.

    Intitulée «Dzair Renault Trucks Tour» cette caravane va à la rencontre des clients. Elle  permettra de tester la gamme Renault Trucks C.

    «Parce qu’un test grandeur nature vaut mieux qu’un long discours, Renault propose à ses clients de venir essayer la gamme Renault Trucks C avec son empreinte algérienne.

    le Tour fera escale au niveau de 11 wilayas pour rencontrer les professionnels du transport et leur offrir découvrir les camions Renault produits en Algérie». Indique un communiqué de la filiale française en Algérie.

    A cet effet, trois véhicules de démonstration seront mis à disposition pour des tests de conduite en grandeur nature.

    A commencer par la série spéciale «Start&Drive» qui sera dévoilée avec Renault Trucks C Road tracteur 4X2 à 500 chevaux, particulièrement apprécié des conducteurs opérant sur de longues distances.

    Dans le but d’optimiser l’entretien du véhicule, Renault Trucks Algérie propose aujourd’hui une série spéciale baptisée Renault Trucks C «Start&Drive» comprenant une année d’entretien grâce à l’offre «Start&Drive» et, plus précisément, au contrat de maintenance Référence.

    Les contrats d’entretien et de réparation «Start&Drive» permettent, entre autres, de planifier les maintenances essentielles du véhicule.

    Dzair Renault Trucks Tour

    Sur la route, le Renault Trucks C «Start&Drive» se démarque par son élégante peinture métallisée nacrée, sa cabine haute avec déflecteur de pavillon, ses déflecteurs latéraux, ses carénages latéraux et ses jantes en aluminium brillantes.

    A l’intérieur, le conducteur retrouve une planche de bord enveloppante qui lui permet d’atteindre facilement toutes les commandes utiles.

    En outre, il est doté d’un afficheur principal de 7 pouces, le plus grand sur le marché, qui présente des informations sur l’état du véhicule de manière intuitive.

    Quant au volant, ergonomique et réglable en trois dimensions, il offre une parfaite position de conduite.

    De plus, pour des performances optimales en termes de consommation de carburant, il est équipé de la boîte de vitesse robotisée Optidriver qui permet de sélectionner le bon rapport adapté à la vitesse et à la conduite, au bon moment, garantissant une meilleure mobilité et plus de confort.

    La boîte de vitesse Optidriver offre, ainsi, de nombreux avantages en matière de performances, de confort, de sécurité et de rentabilité.

    Yanis Oumakhlouf

  • Renault Algérie dément la fermeture de son usine à Oran

    Renault Algérie dément la fermeture de son usine à Oran

    Renault Algérie exclut la fermeture de son usine de montage de véhicules touristiques de Oued Tlelat (Oran), en dépit du risque d’épuisement de ses stocks de kits CKD/SKD, à compter du mois de novembre prochain.

    Selon une source proche du groupe, Renault est en train d’épuiser les stocks des kits CKD/SKD et la chaîne de production risque d’être suspendue éventuellement à partir du mois de novembre prochain, en raison de l’indisponibilité des kits destinés au montage des véhicules touristiques après épuisement des quotas qui lui sont autorisés ».

    Toutefois, la même source a exclu la fermeture de l’usine d’Oued Tlelat (Oran), comme le laissaient entendre des rumeurs sur le sujet, rassurant que « la production devrait reprendre avec l’arrivée des nouveaux quotas, probablement au début de l’année 2020 ».

    A cet effet, en cas de « suspension provisoire » de ses activités de montage, Renault Algérie « exclut tout licenciement de son personnel », en misant sur « un redéploiement ».

    Mieux encore, les responsables de Renault Algérie « tentent actuellement de faire fonctionner l’usine à des rythmes moins intenses pour essayer d’éviter l’arrêt total de sa chaîne de production ».

    « Nous tentons d’éviter la suspension de l’activité. Plusieurs éventualités sont possibles, et ce, en tenant compte du redéploiement des effectifs pour une période de maintenance des installations de l’usine, ainsi que le recours à des congés forcés en mois de décembre. Cependant nous excluons carrément l’éventualité de licencier notre personnel », a rassuré la même source.

    S’agissant de sa clientèle, Renault Algérie affirme que « tous les gens qui disposent d’une commande validée recevront leurs véhicules dans les délais prévus », expliquant que « la société s’est procurée les commandes en fonction de la disponibilité des stocks ».

    A cet effet, le document indique que le montant alloué à la SPA Renault-Algérie Production (RAP), pour cette année, est de 660 millions de dollars, dont 50% sont destinés aux véhicules d’une cylindrée inférieure à  2.000 CM3.

    Concernant les modèles validés de ce concessionnaire franco-algérien, la correspondance cite la Renault symbole, la Clio 4 et la Dacia Sandero Stepway.

    Yanis Oumakhlouf

  • Importation des véhicules de moins de 3 ans: Tout ce qu’il faut savoir

    Importation des véhicules de moins de 3 ans: Tout ce qu’il faut savoir

    L’importation des véhicules de moins de trois ans ne concerne pas uniquement les voitures qui déclinent des blocs moteurs en essence.

    En effet, le gouvernement a introduit une disposition dans le projet de loi de finances (PLF-2020) pour permettre aux citoyens l’importation des voitures roulant au gasoil.

    Ainsi, il a été décidé de revoir l’article relatif à l’importation des véhicules de moins de trois ans qui était limitée exclusivement aux voitures à motorisation essence et GPL.

    Cette disposition précisera dans sa nouvelle mouture l’importation des voitures en essence qui déclinent une cylindrée égale ou supérieure à 1,8 litre.

    Pour les voitures à motorisation diesel, seuls les cylindres égaux ou supérieurs à 2,0 litres sont autorisés.

    Il faut rappeler que l’avant-projet de loi de finances ( PLF2020 ) autorise les citoyens à importer des véhicules touristiques d’occasion de moins de trois ans, à leurs propres frais et paiement des droits et taxes afférents, non sans se fier au respect des normes et standards internationaux, notamment la protection de l’environnement.

    Pour le gouvernement, ce retour de l’importation des voitures d’occasion, permettrait de faire pression sur le marché des véhicules assemblés localement.

    L’approche en cours d’élaboration par les ministères des Finances et du Commerce inclut le passage par la voie bancaire pour le paiement des voitures importés ainsi que les tarifs douaniers à fixer pour ce genre de transaction.

    Cette nouvelle mesure s’inscrit dans le cadre d’une vision globale sur l’industrie automobile, en cours de préparation, qui prendra en charge notamment la problématique de l’assemblage CKD/SKD.

    Durant le premier semestre de l’année 2019, l’Algérie a importé plus de 1,76 milliard de dollars de collections CKD destinées à cette filière.

    Importation de véhicules d’occasion et législation

    A noter que l’importation des véhicules d’occasion de moins de 3 ans a été interdite en vertu de la loi de Finances complémentaire 2005, et ce, après que les concessionnaires aient exercé une pression sur le gouvernement pour, disaient-ils, «arrêter le massacre sur nos routes» et «le trafic du millésime des voitures» qui profitaient aux réseaux européens.

    En 2016, l’importation des véhicules neufs a été soumise au système des quotas, avant d’être suspendue à partir de l’année 2018.

    Yanis Oumakhlouf

  • Noureddine Seriak: « Baic Algérie vise l’exportation vers l’Afrique et l’Europe»

    Noureddine Seriak: « Baic Algérie vise l’exportation vers l’Afrique et l’Europe»

    Le P-DG de Baic Algérie, Noureddine Seriak, a révélé, aujourd’hui lors d’une conférence de presse animée à Alger, que son entreprise vise l’exportation vers la Libye, la Tunisie, la Mauritanie, mais aussi vers l’Espagne, l’Allemagne et l’Italie.

    «Notre usine est tout à fait conforme à la réglementation sur plusieurs plans. D’un point de vue technique, l’usine, avec la certification du partenaire chinois, est conforme également aux standards internationaux, et produit des véhicules qui répondent aux normes du constructeur», a déclaré Noureddine Seriak.

    En ce sens, Noureddine Seriak dira que l’entreprise a renforcé ses activités d’assemblage automobile au niveau de son usine de Batna et que «ce projet a démontré davantage de persévérance et insistance dans la réalisation de ce projet, et qui annonce aujourd’hui le renforcement des activités de l’usine, afin d’entamer une étape très importante pour tout le pays, l’exportation vers 3 pays d’Afrique, mais aussi, dans un futur proche, vers des pays d’Europe, avec l’autorisation du partenaire Chinois».

    Noureddine Seriak expliquera que son usine répond  à toutes les exigences du gouvernement algérien, en affichant un taux d’intégration de 26 %, qui atteindra 34 à 36 % dès le lancement des nouvelles unités de soudure et peinture, dont les travaux d’installation vont démarrer bientôt, et 55 % dans une troisième phase lors de l’entame de la fabrication des moteurs et boîte de vitesse.

    Notamment après le récent déblocage des kits d’assemblage CKD/SKD où l’usine s’est engagé à se mettre en conformité avec la réglementation et compte assembler 8 000 unités d’ici la fin de l’année 2019, sachant que cette unité affiche une capacité de production de 150 véhicules/jour.

    Baic Algérie a également procédé à la livraison de la Baic D-20 assemblée en Algérie, à quelques-uns de ses clients.

    La Baic est animée d’un bloc moteur essence livré par Mitsubishi, 1.3l de 100 Ch et embarque entre autres de 2 airbags, régulateur de vitesse, climatisation manuelle à affichage digital, des commandes au volant, une radio MP3, le tout au prix de 1 530 000 DA.

    Rabah Nadri

  • Automobile: Le groupe Gruau inaugure ses ateliers à Alger

    Automobile: Le groupe Gruau inaugure ses ateliers à Alger

    Le groupe Gruau, leader français de la carrosserie industrielle a, officiellement, inauguré ses ateliers à Alger en présence de l’ambassadeur de France en Algérie, Xavier Driencourt. C’est ce dernier qui, dans un twit a donné cette information.

    Situés dans la localité de Dergana, ces ateliers du groupe Gruau seront dédiés aux aménagements en transport des personnes à mobilité réduite, le frigo, l’atelier SAV, l’ambulance de transfert et autres bennes, mais aussi aux panneaux en polyester.

    «Heureux d’avoir inauguré les ateliers du Groupe Gruau à Alger, leader français de la carrosserie industrielle. Gruau mise sur l’avenir industriel de l’Algérie, crée des emplois et exporte des panneaux en polyester produits en Algérie. Un bel exemple de réussite FR-DZ». a annoncé, le week-end dernier, l’ambassadeur de France en Algérie.

    Installé en Algérie en 2008 avec une société de droit algérien, le groupe Gruau s’était impliqué avec Peugeot Algérie avec une unité semi-industrielle de transformation des véhicules utilitaires légers à Oued Semmar quand le gouvernement exigeait aux concessionnaires automobiles de développer une activité industrielle ou semi-industrielle pour pouvoir prétendre à l’obtention d’une licence d’importation des véhicules.

    Sur sa lancée, le groupe Gruaua, ensuite, assuré la prise en charge des différents véhicules commercialisés à destination de l’Algérie avant de lancer le service Gruau Minute à Dergana.

    Présent en Algérie depuis 2008 avec une entreprise de droit algérien, le Groupe Gruau a décidé de donner plus d’ampleur à sa filiale algérienne.

    Il faut savoir que ce groupe était lié à l’Algérie depuis 30 ans, avec comme objectifs d’assurer le suivi du parc livré, le service après-vente, l’assistance, la coordination et les conseils aux clients, la transformation locale de véhicules et d’autres services du SAV.

    Le groupe diversifiera très vite ses activités avant de lancer Gruau Minute dans son atelier de où les clients pouvaient solliciter d’autres prestations, les interventions dans les entretiens mécaniques, la carrosserie et l’électricité automobile.

    Yanis Oumakhlouf

  • Industrie automobile : Tamazirt exige un taux d’intégration de 15%

    Industrie automobile : Tamazirt exige un taux d’intégration de 15%

    A partir de Bordj Bou Arreridj, où elle se trouvait aujourd’hui pour l’ouverture de l’année scolaire 2019/2020, Djamila Tamazirt, ministre de l’Industrie et des Mines n’a pas manqué, comme à chacune de ses sorties sur le terrain, d’aborder la situation de l’industrie automobile en Algérie.

    En effet, après avoir rappelé que les constructeurs automobiles en Algérie entamaient leur 3éme année de production, la ministre a fait remarquer que le taux d’intégration dans l’industrie automobile, devait être de l’ordre de 15%.

    Pour  Djamila Tamazirt, le fait que les entreprises soient « toutes à leur troisième année de production permet l’émergence d’un tissu industriel de PME, de développer cette activité et de s’orienter vers l’exportation ».

    Pour rappel, le  ministère  de l’Industrie et des Mines avait annoncé, en début de l’année en cours, par la voix de son secrétaire général que les entreprises de montages automobiles en Algérie avaient 24 mois pour atteindre un taux d’intégration de 40%  en vue de réduire la facture d’importation des CKD/SKD destinés à l’assemblage de véhicule.

    Les opérateurs exerçant les activités de montage de véhicules ont conformément au cahier de charges jusqu’à la fin de l’année en cours pour atteindre 10% avait rappelé à ce moment le SG du ministère de  l’Industrie et des Mines.

    Le Décret Exécutif n° 17-344 du 28 Novembre 2017 qui fixe  les conditions et les modalités d’exercice de l’activité de production et de montage de véhicules est quelques peu mis entre parenthèses, par des décisions comme celle prise en mai dernier concernant  la limitation des importations des kits SKD et CKD destinés au montage automobile.

    Notons enfin que le Taux d’intégration exigé à court terme par les pouvoirs publics, pour l’industrie automobile, parait impossible à atteindre dans l’immédiat du fait de l’absence d’un tissu industriel de sous –traitance et du climat morose  qui caractérise l’économie nationale impactée par la situation politique du pays.

    Pour rappel de nombreux chefs d’entreprises, ayant investit dans l’industrie automobile sont poursuivis pour atteinte à l’économie nationale sont incarcérés dont deux propriétaire d’Unité de montage véhicule.

    R.N

  • SOPROVI : Le premier camion Volvo attendu pour 2020

    SOPROVI : Le premier camion Volvo attendu pour 2020

    Après la sortie en mars 2019 du premier camion « Renault Trucks » et la mise sur le marché national de 130 camions de cette gamme, l’usine de montage de véhicules industriels SOPROVI de Meftah, prévoit la sortie de son premier camion de la gamme « Volvo » dés le début de l’année 2020.

    Cette démarche, les responsables de l’usine l’expliquent, comme étant une stratégie pour l’élargissement de la chaine de production.

    L’usine, qui intègre les standards de fabrication de la marque VOLVO,  a récemment réussi à obtenir son agrément définitif dans cette branche d’activité. 

    Ce qui est en soi un gage de garantie car, à ce jour, elle est la première à avoir l’agrément certifiant le respect de la législation régissant cette industrie.

    A propos de l’usine SOPROVI

    Pour rappel, l’usine SOPROVI qui est située à Meftah dans la wilaya de Blida, s’étend sur une superficie de 24 000 m2, dont une surface couverte de 7500 m2.

    Elle est réalisée dans la cadre d’un partenariat  Algéro-français  et, est spécialement dédiée à l’assemblage des gammes Renault Truck C et K.  Les responsables de cette usine prévoient de passer, dans une autre étape, à l’assemblage des camions de gammes Volvo Trucks FH, FM et FMX puis Renault Trucks D.

    La capacité de production actuelle est de 1000 véhicules/an , elle passera à 2000 par an  véhicules en 2020.

    Depuis son inauguration en février 2019, l’usine dispose d’une cadence de production  de 4 camions/jour. Avant la fin de l’année, cette cadence atteindra 10 unités par jour.

    Employant 150 personnes, l’usine compte dans une prochaine phase de son développement créer pas moins de 500 emplois, dont 200 emplois directs et 300 emplois indirects.

    L’usine SOPROVI  totalise un taux d’intégration de l’ordre de 8%. Elle devrait la part des composants locaux dans la production de sa gamme de véhicules industriels progressivement, jusqu’à atteindre 15% en trois ans puis 40%, et enfin 60%  dans un délai de cinq années.

    K.M.B