Catégorie : Finances

  • Abderrahmane Raouya: 70 milliards de DA pour la lutte contre le coronavirus

    Abderrahmane Raouya: 70 milliards de DA pour la lutte contre le coronavirus

    Plus de 70 Mds de dinars sont dédiés à la prévention et la lutte contre la pandémie du Coronavirus en Algérie, a fait savoir le ministre des finances, Abderrahmane Raouya, lors d’une séance d’audition devant la commission des finances et du budget de l’Assemblée populaire nationale.

    Selon le ministre des finances, 20 Mds de dinars de la somme globale ont été alloués aux catégories professionnelles les plus touchées par les mesures du confinement et ayant perdu de ce fait, leur source de revenus. Dans cette catégorie, l’on retrouve également les pères de familles qui se retrouvent au chômage.

    Ces affectations financières prévoient également des allocations supplémentaires de 3,7 MDS de dinars, destinés à couvrir les besoins du secteur de la santé. Ces allocations ont permis l’achat de produits pharmaceutiques, ainsi que des appareils médicaux, des produits de consommation et des matériels de protection pour un montant de 3,5 Mds. Sans oublier les réactifs et les caméras thermiques, qui ont coûté 100 millions de dinars chacun.

    Abderrahmane Raouya: Une affectation de l’ordre de 16,5 Mds

    Abderrahmane Raouya affirme qu’une affectation de l’ordre de 16,5 Mds de dinars, sera mise en place pour couvrir la prime exceptionnelle allouée aux fonctionnaires de la santé, dans le cadre de la lutte contre le Covid-19, comme le stipule le  décret présidentiel 79-30. Un autre montant de 8,9 Mds est également dédié au ministère de la santé pour renforcer la stratégie de lutte contre la pandémie.

    Le ministère de l’intérieur a pour sa part, bénéficié d’une rallonge de 11,5 Mds de dinars. Grâce à cette rallonge, la prime de 6.000 DA, destinée aux nécessiteux, a été augmentée à 10.000 dinars. Elle concerne 2,2 millions de personnes nécessiteuses.

    D’autres affectations financières concerneront plusieurs secteurs comme la sûreté nationale, les douanes et la protection civile. Elles versent également dans le cadre de la prévention et la lutte contre la pandémie du coronavirus.

    Le ministre des finances Abderrahmane Raouya affirmé qu’un montant de 106 Mds est alloué à l’achat de médicaments.

    R.N

  • Finance islamique: Le règlement publié au journal officiel

    Finance islamique: Le règlement publié au journal officiel

    Le règlement définissant les opérations de la finance islamique en Algérie est enfin publié par le Journal officiel n°16, en date du 24 mars 2020. Le texte  02/02 commence d’abord par la définition de la finance islamique, puis les conditions exigées des banques et établissements  financiers pour  l’exercice de cette finance.

    Par finance islamique, il faut comprendre, selon la définition du texte de loi, toutes les opérations bancaires où il n’est pas question de perception ou de versement d’intérêts. Six produits de banque sont concernés par cette définition.

    Il s’agit de : la mourabaha, la moucharaka, la moudaraba, l’ijara, le salam et  enfin l’istisnaa.

    Chaque banque ou établissement financier désireux de mettre en place ces produits selon le règlement 02/02, doivent « disposer des ratios prudentiels conformes aux normes réglementaires et satisfaire au strict respect des exigences en matière d’élaboration et de délais de transmission des reporting réglementaire ».

    Les conditions de la mise en place de la finance islamique

    Pour mettre sur le marché ces produits une autorisation est exigée par la Banque d’Algérie. L’établissement financier doit également détenir une certification de conformité aux préceptes de la Charia Islamique, que délivre l’Autorité nationale de la fatwa  pour l’industrie de la finance islamique.

    En plus de cette certification la banque ou l’établissement financier doit créer un compte de contrôle conformément à la charia islamique, composé d’au moins trois membres désignés par l’Assemblée générale. Le rôle que doit jouer ce comité consiste en un contrôle régulier de l’établissement relevant de la finance islamique.

    L’obtention de l’autorisation de la Banque d’Algérie est conditionnée par la procédure suivie par l’établissement financier pour assurer l’indépendance administrative et financière du « Guichet de la finance islamique », et le séparer des autres opérations bancaires.

    Ainsi, il est expliqué dans le texte de loi que: « le guichet de la finance, doit être financièrement indépendant des autres structures de la banque ou de l’établissement financier.

    La comptabilité du guichet de finance islamique doit être totalement séparée de la comptabilité des autres structures de la Banque ou de l’établissement financier».

    Une autre exigence du règlement est l’obligation faite aux banques d’informer leur clientèle quant aux barèmes et conditions minimales et maximales  applicables.

    Pour rappel, de nombreux colloques et rencontres nationales et internationales traitant du sujet ont été organisés en Algérie.

    Rania Derouiche

  • Mohamed Loukal: « L’intégration d’administrateurs indépendants dans les banques publiques est éminente »

    Mohamed Loukal: « L’intégration d’administrateurs indépendants dans les banques publiques est éminente »

    Selon le ministre des Finances, Mohamed Loukal, des administrateurs indépendants seront intégrés, à partir du 15 décembre, au sein des Conseils d’administration des banques publiques.

    Il s’agit d’un début de la mise en œuvre effective des réformes dans les banques publiques.«Ces administrateurs indépendants qui détiennent une vaste expérience dans les domaines bancaire, financier et économique ainsi que dans le domaine de la numérisation du système bancaire, intégreront le Conseil d’administration de chaque banque», a affirmé Mohamed Loukal.

    Lors de son intervention à l’ouverture des travaux du troisième atelier technique sur «la Conformité dans le secteur des finances», Mohamed Loukal a précisé que «la séparation du Conseil d’administration de l’appareil exécutif s’inscrivait parmi les premières réformes destinées au secteur des banques».

    En ce sens, le premier argentier du pays a révélé que «l’appel à candidature sera annoncé ultérieurement par le ministère, sachant que les administrateurs indépendants seront choisis par la commission de sélection qui sera installée et sera composée de cadres du ministère des Finances et d’universitaires».
    Selon le ministre, il sera également procédé à «l’intégration effective des nouveaux membres indépendants du Conseil d’administration, lors de l’Assemblée générale annuelle prévue en juin 2020».

    En outre, il annoncera l’élargissement de ces mesures de réformes au profit des institutions du secteur des Finances et des entreprises affiliées au secteur.

    A ce propos, Mohamed Loukal a souligné que «la réalisation réelle de la séparation des pouvoirs permettra d’imprimer davantage de transparence et de communication dans le secteur».

    Du reste, et en matière de conformité, le ministre a insisté sur l’importance de la mise en place d’une vision aux contours clairs sur les modalités liées au respect des engagements inhérents à la conformité pris par les institutions financières, en renforçant le débat entre les opérateurs et les banques et en assurant davantage de professionnalisme dans le secteur bancaire.

    Yanis Oumakhlouf

  • Projet LF 2020: Les orientations de Slimane Chenine

    Projet LF 2020: Les orientations de Slimane Chenine

    Le président de l’APN , Slimane Chenine, n’a pas manqué de faire quelques remarques suite à l’annonce du ministre des finances relatives à la loi de finances 2020.

    Le ministre des Finances, Mohamed Loukal, a annoncé, hier, en marge de l’ouverture de la session ordinaire de l’Assemblée populaire nationale (APN), que l’avant-projet de loi de  Finances 2020 sera soumis au gouvernement la semaine prochaine.

    Et si le ministre n’a donné aucun détail sur l’avant-projet de loi en question, se contant de dire que «les détails seront connus le moment opportun», il n’en demeure pas moins que, dans son allocution, le président de l’APN, Slimane Chenine, a estimé «important que la prochaine loi de Finances ne comporte pas de hausses impactant le pouvoir d’achat des citoyens, tout en préservant les grands équilibres de l’Etat».

    Slimane Chenine, a, par ailleurs, averti que «la situation économique du pays était de plus en plus tendue. Aujourd’hui, la prudence est requise quant à la situation économique de plus en plus tendue suite aux politiques inopérantes suivies par le passé, et qui étaient basées sur le monopole et l’économie de rente profitant à une clique au détriment du reste des citoyens».

    Slimane Chenine, le président de l’APN s’adressait au Premier ministre, Noureddine Bedoui et les membres de son gouvernement. Il dira clairement que «la situation économique est aggravée encore par l’attentisme, l’absence d’esprit d’initiative et la frilosité excessive», non sans souligner «l’accompagnement des entreprises économiques pour la reprise de leurs activités et le traitement de tout ce qui est susceptible de les entraver à travers des solutions économiques et non seulement administratives (…) On doit tenir compte de la situation sociale difficile que connaît le pays avec le régression du pouvoir d’achat et le recul de certains indicateurs économiques».

    Exercice difficile pour le gouvernement, la prochaine loi de Finance suscite d’ores et déjà de profondes appréhensions au plus haut niveau de l’Etat. En ce sens, le chef de l’Etat, Abdelkader Bensalah, a donné un avant-goût du contenu de cette loi en instruisant le gouvernement à la rigueur et à la rationalité dans l’élaboration de ce document sans que cela ne se fasse au détriment de la politique sociale de l’Etat.

    M. Bensalah ira jusqu’à signifier au Premier ministre, Noureddine Bedoui, que cette rigueur devra se faire ressentir particulièrement en terme de dépenses liées au fonctionnement des administrations et des entreprises publiques, insistant sur l’impératif d’éviter les dépenses, économiquement et socialement injustifiées.

    «La rigueur et la rationalité, au titre de la loi de finances 2020, quand bien même sont-elles une nécessité impérieuse dictée par la conjoncture difficile au double plan interne et externe, ne doivent pas se faire au détriment de la politique sociale de l’Etat, qui sera maintenue en ciblant les catégories démunies».

    A l’épreuve d’un exercice aussi délicat que celui de l’avant-projet de loi de  Finances 2020 tant attendu par les Algériens, le gouvernement devra faire preuve de beaucoup de diligence pour maintenir le rythme de la dépense publique pour satisfaire les besoins des populations et de régir les équilibres financiers à la lumière d’une rente pétrolière qui s’amenuise au fil des mois.

    Salim Oukaci

  • Blanchiment d’argent: La COSOB signe un accord avec l’OICV

    Blanchiment d’argent: La COSOB signe un accord avec l’OICV

    Grâce à un accord récemment signé entre la Commission d’organisation et de surveillance des opérations de Bourse (COSOB)  et l’organisation internationale des commissions de valeur (OICV), l’Algérie peut désormais accéder aux marchés financiers internationaux, a indiqué le président de la Commission Abdelhakim Berrah, dans un entretien accordé à l’APS.

    Le président de la COSOB explique que l’Algérie, avant la signature de cet accord intitulé « le multilateral mémorandum of understanding » (MMoU),  n’avait aucune possibilité d’accéder aux marchés des capitaux étrangers car, elle ne faisait pas partie de la communauté internationale des pays réunis pour coopérer contre le blanchiment d’argent et les infractions boursière internationales.

    Le responsable a expliqué que même si l’Algérie ne coopérait pas avec l’organisation internationale des commissions de valeur, ceci s’expliquait par l’existence d’un  cadre juridique qui ne lui permettait pas d’échanger ces informations.

    En effet, il a fallu que la loi de finances pour l’année 20128 soit enfin promulguée pour que la Commission d’organisation et de surveillance des opérateurs de bourse, puisse enfin procéder à l’échange d’informations avec les 122 pays signataires de cet accord avec  l’OICV.

    Importance de l’accord COSOB/ OICV

    La signature de cet accord  est d’une importance certaine, dans la mesure où elle permet à l’Algérie de de se mettre aux normes internationales. Elle vient également pour compléter les mécanismes d’entraide judiciaires qui existaient déjà et concernaient la lutte contre le blanchiment d’argent,  la corruption et la fraude transfrontalière et, sans oublier la lutte contre le terrorisme.

    Grâce à cette signature, la Bourse Algérienne peut accueillir les investissements étrangers d’une manière serine, explique en substance le responsable de la COSOB. Cette ouverture de la bourse permettra d’attirer plus d’investisseurs étrangers car, il lui sera plus facile d’avoir les renseignements nécessaires sur l’origine des fonds investis, des informations détaillées sur les investisseurs et les bénéficiaires.

    Pour expliquer tous les bienfaits découlant de la signature du memorandum multilateral  of understanding (MMoU), la COSOB prévoit l’organisation en septembre prochain d’un atelier technique, qui réunira les parties concernées, et expliquera  le fonctionnement pratique de cet accord.

    Rania Derouiche

  • Transfert des devises: A quoi obéirait un Comité de veille et de suivi ?

    Transfert des devises: A quoi obéirait un Comité de veille et de suivi ?

    Un comité de veille et de suivi, chargé de suivre l’évolution du transfert des devises vers l’étranger a été mis en place dans le souci de renforcer la vigilance en matière de transactions financières avec le reste du monde.

    Si, jusqu’ici, le ministère des Finances estime que ce comité, composé de hauts fonctionnaires du ministère des Finances, de représentants de la Banque d’Algérie (BA) et de représentants de la Communauté bancaire (ABEF), vise à «s’assurer que les opérations de transferts en devises par les banques, en tant qu’intermédiaires agréés, sont exécutées dans le strict respect de la réglementation des changes édictée par la Banque d’Algérie», il n’en demeure pas moins que cette structure, la première du genre, suscite moult interrogations

    En effet, l’installation du comité chargé de la veille et du suivi du du transfert des devises intervient une semaine après que la direction générale des impôts eut instruit de ses services à effectuer des contrôles sur les entreprises demanderesses des devises et s’assurer de leur traçabilité.

    D’autant plus que le ministère des Finances précise que ces opérations de du transfert des devises sont classées en trois catégories, dont la première concerne le règlement des opérations d’importation de biens et services, conformément à la législation et à la réglementation régissant le commerce extérieur et des changes en vigueur.

    Il affirmera que la seconde catégorie concerne les transferts dans le cadre d’investissements à l’étranger effectués par un opérateur résident en Algérie et que celles-ci ne peuvent être effectuées qu’après autorisation du Conseil de la monnaie et du crédit (CMC).

    Quant à la troisième catégorie, elle porte sur les transferts des dividendes liés à des investissements directs en Algérie. Ces transferts sont exécutés conformément aux dispositions légales et réglementaires, sur la base d’un dossier constitué dans le strict respect de la réglementation des changes, régissant ce volet.

    Le ministère des Finances développera, par ailleurs, que, s’agissant de du transfert des devises cash, relatifs à des exportations physiques de billets de banques, celles-ci sont encadrées rigoureusement par la réglementation en vigueur et font l’objet d’un contrôle strict au niveau des postes frontaliers par les services compétents.

    Du coup, la création d’un comité de cette nature dévoile des failles à plusieurs niveaux quant au bon usage des devises, sachant que les Douanes algériennes font partie de l’organisation mondiale des banques avec laquelle elle échange des informations à chaque fois que la situation financière l’exigeait sur tel ou tel opérateur.

    Mieux, ce comité s’inscrit en porte-à-faux avec une structure institué au niveau du ministère des Finances et qui mène et contrôle ce genre d’opérations. Car, au demeurant, toute opération bancaire transite par la mère des banques, à savoir la Banque d’Algérie, qui remonte systématiquement l’information à ladite structure chargée du suivi de toutes les opérations au niveau du ministère des Finances.

    A moins que des failles avérées et non dénoncées étaient constatées, ce comité se veut, ainsi, un nouvel mécanisme pour mettre fin aux pratiques douteuses dans les dépenses des devises qui, par ailleurs, ont toujours été soumises à des contrôles très rigoureux.

    Salim Oukaci

  • Emballement des transferts de capitaux: La Banque d’Algérie dément

    Emballement des transferts de capitaux: La Banque d’Algérie dément

    La Banque d’Algérie a apporté un démenti formel aux informations faisant état d’un prétendu emballement des transferts de capitaux, par le canal bancaire.

    En effet, la mère des banques explique, que «l’octroi de crédits bancaires aux opérateurs relève des seules prérogatives des banques commerciales et obéit à des procédures et règles établies par ces banques, conformément aux lois et réglementations en vigueur».

    Aussi, précise la Banque d’Algérie , «le dinar étant l’unique monnaie qui a cours légal en Algérie, aucune banque, et en aucun cas, ne peut octroyer et n’a octroyé un crédit en dollars ou en toute autre monnaie que le dinar. C’est le cadre légal» et que «toute autre assertion est infondée».

    En ce sens, la Banque d’Algérie soutient que «les opérations de transfert de capitaux s’effectuent dans le cadre des relations financières du pays avec le reste du monde dans trois cas  principalement».

    Le premier cas concerne la couverture des opérations d’importation de biens et services, conformément à la législation et à la réglementation régissant le commerce extérieur et les changes en vigueur et selon des procédures établies.

    A ce propos, «toutes les banques sont tenues de veiller au respect de cette réglementation et de ces procédures, le contrôle des changes étant délégué à ces institutions», d’une part, et que «toute opération d’importation doit être préalablement domiciliée auprès d’une banque.»

    Du coup, le transfert, au titre du paiement de l’importation concernée, intervient à la réception, par la banque, des documents attestant la bonne exécution de l’opération.

    La Banque d’Algérie exerce régulièrement des contrôles à posteriori et établit, le cas échéant, des procès-verbaux d’infraction qui sont transmis aux juridictions compétentes.

    Le deuxième cas de transfert de capitaux est la couverture d’un investissement à l’étranger effectué par un opérateur résident en Algérie. De tels transferts ne peuvent avoir lieu que s’ils sont autorisés par le Conseil de la monnaie et du crédit (CMC).

    La Banque d’Algérie cite à titre indicatif,que sur les trois dernières années et à ce jour, le CMC n’a autorisé que le transfert en couverture des opérations de Sonatrach.

    Quant au troisième cas de transfert de capitaux, il intervient dans le cadre du transfert des dividendes liés à des investissements directs en Algérie, sachant que ces opérations obéissent également à une législation et à une réglementation des plus strictes.

    Ainsi, au cours des deux premiers mois de 2019, «il n’a été constaté aucune augmentation significative des transferts en devises par rapport aux mêmes mois des trois années précédentes», précise encore la Banque d’Algérie . En conséquence, le prétendu emballement des transferts de capitaux, par le canal bancaire, est dénué de tout fondement.

    Rabah Nadri 

  • Finance islamique: un colloque international à Alger en janvier 2019

    Finance islamique: un colloque international à Alger en janvier 2019

    C’est sous le signe de « inclusion financière, stabilité monétaire, innovation et contrôle » que se tiendra le premier colloque international sur les modes opératoires de la finance islamique les 7 et 8 janvier 2019. L’événement est organisé par le Centre des études et de veille  informationnelle en technologies de l’information et de la communication(CEVITIC).

    Le colloque international  s’inscrit en droite ligne dans le sillage des efforts consentis par les pouvoirs publics pour mettre en place les mécanismes juridiques, financiers et informationnels  ayant pour objectif de permettre l’inclusion financière aussi bien pour les citoyens que pour les opérateurs économiques, ce qui aboutira à une meilleure dynamisation de l’épargne et de la croissance économique.

    Ce premier colloque se veut être , selon le communiqué publié par le Centre des études et de veille informationnelle en technologies de l’information et la communication, en parfaite synchronisation avec  tout ce qui s’accomplit pour assurer la modernisation du système bancaire visant à une meilleure réforme des banques et établissements financiers et leur donner une plus grande compétitivité.

    06 ateliers  spécialement consacrés à l’inclusion financière à savoir, bancarisation, Sukuks, Zakat, épargne et Wakf,  mais aussi l’assurance et réassurance islamiques, y seront animés par des panels d’experts, à la fois nationaux et internationaux. D’autres sujets y seront abordés comme la formation, la communication, la digitalisation et le marketing.

    A travers la réalisation de ce premier colloque, les organisateurs comptent contribuer à plus de stabilité monétaire,  et plus de croissance économique ainsi qu’une plus grande disponibilité de financement pour les micro- entreprise et les PME. Car, les modes opératoires de la finance islamique tendent à faire participer le citoyen et les opérateurs économiques dans la généralisation de la bancarisation.

    Pour rappel,  les pouvoirs publics tendent à adapter le cadre législatif et réglementaire régissant l’activité bancaire surtout pour la finance islamique. Cela s’est traduit par l’approbation  du  Conseil de la monnaie et du crédit de la Banque d’Algérie, en novembre 2018,  d’un règlement qui définit les règles applicables aux produits  de la finance islamique, sans oublier la fetwa émise par le Haut Conseil Islamique en 2017, autorisant le recours à la finance islamique.

    K.M.B

     

  • L’opérateur économique agrée,un label douanier

    L’opérateur économique agrée,un label douanier

    L’opérateur économique agrée, est une mesure décidée par les douanes Algériennes depuis l’année 2012, et ce afin de se rapprocher le plus de l’entreprise.«Ce statut offre des facilitations pour les entreprises ayant ce statut pour tout ce qui touche aux opérations d’importations et d’exportations.» Explique Mme Ghazli Amira, chef de bureau à la direction générale des douanes, dans une conférence consacrée à ce sujet, lors du 3ème salon internationale du transport et de la logistique qui s’est tenu du 26 au 29 novembre 2018 à la Safex.

    Le statut d’opérateur économique agrée, peut être accordé à n’importe quelle entreprise qu’elle soit personne morale ou physique, activant dans le cadre de la production de biens et services, dont la situation financière est saine et, qui réalise des opérations d’import et d’export.

    Les facilitations accordées à l’opérateur économique agrée concernent « les procédures de dédouanement pour les opérations d’import et d’export, et l’opérateur est automatiquement orienté vers le circuit  vert sans subir un contrôle physique ou documentaire, tout comme il lui est possible de faire ses déclarations en douane à distance ».

    L’opérateur économique agrée bénéficie d’autres facilitations comme la déclaration simplifiée de marchandises et la dispense de la pesée systématique, cette dispense est accordée même aux cargaisons homogènes.

    La conférencière  détaille les autres avantages concédés à l’opérateur économique agrée : «Des facilitations administratives  lui sont accordées comme la  simplification du dossier de dédouanement, la dispense du dépôt du mandat pour chaque opération de dédouanement ; la dispense des autorisations préalables pour les opérations s’inscrivant dans le cadre des régimes douaniers économiques; la dispense des autorisations  pour les demandes de main levée ainsi que des facilitations liées au contrôle comme le passage par le scanner ».

    Pour rappel, détenir l’autorisation OEA, revient à obtenir un label de confiance douanier.Il  est le meilleur moyen pour sécuriser les échanges à l’international. L’agrément est accordé pour une durée de trois ans et, est renouvelé à la demande de l’opérateur. Il est des cas où l’agrément peut être retiré lorsque l’opérateur n’est pas établi en Algérie  ou lorsqu’il  est en faillite.

    Rania Derouiche

  • Le symposium Algérien de l’Assurance et de la finance islamique, les 24 et 25 novembre

    La première édition du  Symposium Algérien de l’Assurance et de la Finance  islamiques qui se tiendra les 24 et 25 novembre 2018 au Palais de la culture Moufdi Zakaria,  sous le haut patronage du Haut Conseil Islamique, se veut un point de rencontre  des différents  acteurs nationaux et internationaux,  intervenant dans la finance islamique ;  deux jours durant, ces derniers auront l’occasion d’échanger leur expertise respective  en la matière.

    Grâce à ces échanges multiples  durant ce Symposium Algérien de l’Assurance et de la Finance  islamiques il sera possible d’identifier les meilleures pratiques qu’offre la finance islamique, d’intégrer les solutions  qu’elle propose et enfin de permettre une prise de conscience de tous les aspects positifs induits par la finance islamique ainsi que l’Assurance Takaful dans le développement économique de l’Algérie.

    Le Symposium Algérien de l’Assurance et de la Finance  islamiques  c’est aussi des Stands d’exposition, conférences, rencontre B to B, networking, les organisateurs du symposium optent pour une organisation au format dynamique et un concept  encourageant toutes les rencontres entre les intervenants dans le secteur de la finance islamique.

    Le Symposium Algérien de l’Assurance et de la Finance  islamiques est organisé par l’agence Med Voyages en partenariat avec le SAAFI  cabinet conseil spécialiste de la distribution et de la conception de solutions Takaful  et de finance islamique, dont la direction scientifique est assurée par Mohamed Boudjelal, professeur  d’économie à l’université de M’sila, et membre du Haut Conseil Islamique. Mohamed Boudjelal est également spécialiste en finance islamique et membre fondateur du Fonds National  de la Zakat en Algérie. Ce n’est pas tout, puisque sa  renommée s’étend au niveau international  et, il est considéré comme étant l’un des  premiers chercheurs intéressés par le domaine de la finance islamique et ce, à travers son ouvrage «  le système bancaire islamique ».

    Pour rappel, cette première édition du Symposium Algérien de l’Assurance et de la Finance  islamiques   se donne comme objectif est de participer à l’intégration de la finance islamique dans le système financier national  avec pour but d’élargir la bancarisation et l’inclusion des toutes les ressources financières disponibles.

    Y.M.