Catégorie : Finances

  • FGAR : Vulgariser les nouveaux dispositifs de la garantie financière

    FGAR : Vulgariser les nouveaux dispositifs de la garantie financière

    Dans un objectif clair d’assurer le meilleur accompagnement des PME mais aussi des TPE et des micro-entreprises, le Fonds de garantie des crédits à la PME (FGAR) s’emploie à améliorer ses services et à créer de nouveaux dispositifs de façon à répondre aux attentes nombreuses des porteurs de projets. Son tout dernier produit est la garantie du crédit à l’exploitation, développé spécialement suite aux demandes nombreuses des investisseurs.

    Se voulant plus proche aussi bien des investisseurs que des banques, ces dernières appelées à jouer un rôle de médiation pour la vulgarisation des nouveaux produits, le FGAR a organisé aujourd’hui, à Alger, une conférence nationale sous le thème : «la garantie financière, un mécanisme d’appui aux PME». L’évènement est parrainé par le ministère de l’Industrie.

    Prenant la parole à l’ouverture de cette rencontre, le ministre de l’Industrie, Ahmed Zeghdar, a mis en exergue les avantages du nouveau code d’investissement, entre autres la création d’un guichet unique pour une prise en charge complète du dossier de l’investisseur. A cela s’ajoutent les facilités pour l’acquisition de crédits auprès des banques, avec l’implication du FGAR et d’autres fonds de garantie des crédits.

    A l’occasion, M. Zeghdar a annoncé le début de couverture par le FGAR des crédits d’exploitation. Un nouveau service qui s’ajoute aux précédents, principalement les prêts à l’investissement et le leasing.

    De son côté, un représentant du ministère des Finances, en l’occurrence, le directeur général du Trésor et de la Gestion des comptes de l’Etat, a soutenu que «la garantie financière est la clé de voûte de la relation entre les banques et leurs clients».

    Pour le directeur général du FGAR, El Hadi Temam, il y a nécessité absolue d’assainir l’environnement de la PME, lui faciliter l’accès aux différentes institutions et agir de façon à réduire le délai de prise en charge de ses problèmes. Aussi, en sa qualité de premier représentant du FGAR, «nous devons afficher notre présence en tant que partenaire». Avec les banques, via notamment l’ABEF, «nous devons travailler davantage ensemble».

    Selon le même responsable, l’objectif de l’organisation de cette rencontre est d’établir une vision commune avec les différents acteurs qui activent dans ce secteur et travailler à intensifier la coopération avec les institutions financières. Le tout pour le développement des PME, conformément aux recommandations de la conférence nationale sur la relance industrielle, organisée dernièrement par le ministère de l’Industrie.

    A travers cette conférence, le FGAR vise aussi à mettre en lumière «le rôle de la garantie financière comme un mécanisme co-preneur de risque».

    Mesure de sauvegarde des entreprises

    Pour Mme Haddi Djouher, directrice générale de la promotion des investissements au ministère de l’Industrie, la garantie financière est une mesure de sauvegarde des entreprises. Elle est destinée aux entreprises qui souffrent de difficultés financières. Il ne s’agit pas que des PME mais aussi et surtout des TPE et des micro-entreprises.

    Mme Haddi souligne la nécessité d’aller vers plus d’agressivité pour faire connaître l’ensemble des dispositifs de la garantie financière : «Vulgariser les nouveaux produits pour s’inscrire en droite ligne de l’action du gouvernement. Il y a énormément de produits financiers que ces acteurs doivent intégrer dans leur mission pour assurer le développement économique durable. Réussir la résilience économique».

    Interrogée sur la relation entre les trois partenaires (FGAR, banques et PME), la représentante du ministère de l’Industrie affirme : «La relation entre les trois partenaires doit être fluide et harmonieuse. Il est vrai que les banques ne prêtent qu’aux riches mais la richesse des PME n’est pas immédiate et directe. On doit travailler sur tout l’écosystème. Préparer les acteurs à répondre, avec diligence, aux demandes des PME, leur permettre de réaliser leurs investissements dans les délais et entrer rapidement en exploitation».

    La banque Al-Baraka : le leasing à la rescousse

    Mme Lila Yahia est directrice centrale du leasing à la banque Al-Baraka. Elle évoque, avec satisfaction, la bonne relation avec le FGAR mais aussi avec beaucoup d’investisseurs. «Nous sommes partenaires du FGAR depuis une douzaine d’années. Nous avons financé plusieurs projets y compris ceux de startups. Pourvu que le demandeur de crédit justifie la rentabilité et la faisabilité de son projet. Parfois, nous finançons même pour le démarrage d’un projet».

    La représentante de la banque Al-Baraka souligne que la garantie financière est notamment intéressante pour les clients qui ne peuvent pas bénéficier de crédits classiques, à savoir les crédits à moyen terme (CMT). Le leasing montre alors toute son importance. C’est l’un des produits phares de cette banque islamique qui, rappelons-le, assure des crédits de la finance islamique. Le client en bénéficie même en cas de fonds de roulement négatif. La banque répond par l’affirmative à la demande de ses clients à condition que le projet soit bien clair et sa rentabilité confirmée.

    La directrice centrale du leasing assure qu’avec cette forme de contrat, la banque a assuré le financement de plusieurs projets d’équipement de cliniques. Et son partenaire, le FGAR, était là pour la garantie financière.

    Karima Mokrani

  • Mourad El Besseghi, «La finance islamique peut rendre disponible les liquidités nécessaires à la relance économique»

    Mourad El Besseghi, «La finance islamique peut rendre disponible les liquidités nécessaires à la relance économique»

    Dans cet entretien, Mourad El Besseghi, expert financier, estime que la finance islamique peut constituer une alternative pour absorber les épargnants potentiels et les utilisateurs éventuels de produits islamiques. Mieux encore, elle peut être un moyen de juguler les effets néfastes de la crise de liquidité.

    Plus de 50 pays dont certains non musulmans ont adopté la finance islamique, alors que l’Algérie s’inscrit avec beaucoup de retard dans cette tendance mondiale. Pouvez-vous nous expliquer les raisons ?

    Il faut rappeler, tout d’abord, que la finance islamique touche l’ensemble des transactions et produits financiers conformes aux principes de la charia, qui présupposent l’interdiction de l’intérêt, de l’incertitude, de la spéculation et l’investissement dans des secteurs considérés comme illicites (alcool, tabac, paris sur les jeux, etc.).

    Par ailleurs, la finance islamique va au-delà d’une finance classique puisqu’elle présente la singularité du partage des pertes et profits qui résulteraient des transactions qu’elle engendre et donc l’association dans les risques d’exposition avec le partenaire.

    En Algérie, certaines banques ont depuis longtemps commencé à proposer les produits de la finance islamique, notamment El Baraka Bank, qui a été leader dans ce domaine, et plus récemment Essalem Bank. Actuellement, les banques publiques ont été instruites pour développer les produits islamiques et œuvrent pour les promouvoir comme alternative au financement de l’investissement dans une conjoncture de crise financière.

    Pour le moment, les banques sur le marché financier national interviennent avec les produits tels que el mourabaha, el moucharaka, el moudharaba, el sannad et el sukuk, conformes à la charia et aux préceptes de la religion, avec notamment la prohibition de la riba. Avant la fin de l’année, il est prévu  l’ouverture de l’assurance el takaful pour drainer les fonds non bancarisés.

    Avec la crise financière actuelle, il y a une forte volonté des pouvoirs publics de promouvoir ces produits afin de ramasser la masse monétaire qui circule dans l’informel, qui est estimé à 5.000 milliards de dinars, selon diverses sources.

    Cette masse monétaire thésaurisée échappe totalement au circuit bancaire et constitue le foyer par excellence du blanchiment des capitaux. La finance islamique peut être une alternative à la finance conventionnelle pour attirer les détenteurs de cette masse monétaire thésaurisée vers le circuit bancaire. D’autant que les dépôts semblent procurer plus de rémunération que la finance classique.

    Quels sont, selon vous, les avantages et les inconvénients de la finance islamique ?

    Dans un environnement social fondé sur l’Islam, l’absence de taux d’intérêt constitue un avantage considérable puisque en lieu et place de l’intérêt, les banques islamiques optent pour un partage des profits mais aussi des pertes. Dans le financement classique, les intérêts sont dus dans tous les cas de figure et quels que soient les résultats obtenus, ce qui n’est pas le cas des produits islamiques où la banque est impliquée avec l’entrepreneur, en assumant tous les risques, sauf en cas de faute de gestion avérée de l’entrepreneur. Il y a donc un accompagnement automatique et un suivi de la part du banquier qui devient partie prenante.


    Les sûretés sont exigées, mais l’appréciation du client, son historique, sa crédibilité en tant qu’entrepreneur pèsent dans la décision finale. Sur le plan fiscal, certains avantages sont accordés pour les opérations de leasing qui ne sont pas négligeables. Parmi les inconvénients que l’on peut citer, les banques islamiques doivent s’assurer de la licéité des activités créées, qu’elles soient directes ou indirectes, avant de s’engager.

    En effet, avant de se prononcer, le comité en charge du dossier examine toutes les activités en aval générées par le financement en question, qui doivent être obligatoirement licites. Le risque d’ingérence est également à citer parmi les inconvénients, du fait que la banque concourt au financement et par moment se trouve dans l’obligation de regarder de près les actes de gestion.

    Pour préserver ses intérêts, elle aura tendance à s’immiscer, ce qui réduit la marge de manœuvre de l’entrepreneur. Enfin, l’inconvénient majeur à retenir est le coût du loyer qui est souvent plus élevé dans les produits islamiques que dans les produits financiers conventionnels.

    Beaucoup de banques, notamment publiques, ont lancé récemment des produits islamiques, pensez-vous qu’elles sont suffisamment dotées des mécanismes nécessaires ?

    La finance islamique se caractérise principalement par l’implication plus forte du client, grâce à un intéressement plus attractif que les produits financiers conventionnels ou classiques. Elle repose principalement sur la participation aux pertes et aux profits entre l’établissement bancaire et son client. Avec la crise et afin de redynamiser le marché financier, les banques ont été invitées à entrer en lice rapidement pour dynamiser les produits financiers islamiques comme moyen de juguler les effets néfastes induits par cette crise de liquidités.


    Plusieurs banques ont rapidement engagé des actions en vue d’ouvrir des espaces et des guichets spécialisés dans la finance islamique. C’est le cas du Crédit populaire d’Algérie de la Banque de développement local, de la Banque nationale d’Algérie, de la Banque de l’agriculture et du développement rural et la Banque extérieure d’Algérie.
    Toutes les banques doivent ouvrir un maximum d’espaces avant la fin de 2022. Les banques ont formé le personnel et organisé toute la logistique nécessaire, mais il reste encore à faire dans ce domaine

    Quel est le rôle de la finance islamique dans la relance de l’économie et de l’investissement en particulier ?

    Après le passage de la crise, on s’attend à une reprise de l’investissement et une forte demande des crédits bancaires. Les perspectives de relance de la machine économique doivent être adossées à des prévisions en matière de financement de cette relance. Les produits financiers islamiques peuvent constituer une véritable alternative et un soutien appréciable dans le système financier en rendant disponibles les liquidités nécessaires.

    Il existe toujours une sorte d’hésitation, notamment chez les chefs d’entreprise, au sujet de la finance islamique. A quoi l’attribuez-vous ?

    D’abord parce que c’est nouveau. En dehors de quelques expériences à petite échelle, les produits financiers islamiques sont généralement méconnus. Il y a une méfiance naturelle en somme qui s’installe et qui ne motive pas l’investisseur pour se hasarder ou s’aventurer dans des produits non éprouvés, d’autant qu’il n’y a pas de bons exemples de succès ou d’échec qui pourraient rassurer et entraîner les demandeurs potentiels.

    Par ailleurs, les banques publiques n’ont pas beaucoup d’expérience dans ces produits, ce qui pourrait justifier une attitude répulsive de la part des investisseurs, probablement désenchantés par les services de ces mêmes  banques pour les produits financiers conventionnels. 

    Ensuite, il est possible de penser que les banques qui offrent ces produits financiers islamiques n’ont pas suffisamment promu les produits financiers considérés ou que les mesures incitatives ne sont attractives. Par ailleurs, ceux qui ont tenté une expérience avec les produits islamiques en Algérie avec les banques pensent que les coûts, les marges, les rémunérations et autres pour l’intermédiation sont trop élevés.

    En comparant les coûts d’un financement conventionnel et ceux d’un financement islamique, ils estiment que les produits islamiques sont largement plus onéreux. Il est vrai qu’ils permettent de résorber une entrave idéologique et de se conformer aux préceptes de l’Islam, selon certains utilisateurs, mais l’écart de coût à supporter est largement dissuasif.


    Ce coût est certainement lié aux charges de fonctionnement de ces banques, mais il est évident qu’un encadrement plus soutenu par la Banque d’Algérie avec une stabilité réglementaire seraient de nature à permettre, à terme, une réduction de ces coûts et un développement graduel de ces produits financiers. Mais, selon certains experts, en dépit de la crise sanitaire qui sévit, globalement la demande devrait connaître au cours de cette année et certainement les années qui vont suivre une tendance ascendante.  Nous sommes au début de cette expérience, on verra dans quelques mois ce qui pourrait en advenir.     

    Pouvez-vous nous dresser l’état des lieux de la finance islamique dans le monde ?

    La finance islamique dans le monde est à ses premiers balbutiements, avec un encours marginal de 1% par rapport à l’encours total. Cette pratique de la finance est surtout observée dans les pays du Moyen-Orient, en Malaisie, en Iran et en Turquie qui représentent presque l’essentiel de l’encours total de la finance islamique, avec un taux de croissance significatif et une perspective de 4.000 milliards de dollars à l’horizon 2025.

    Par ailleurs, on note depuis cinq ans une accélération de la croissance de ce segment de marché dans certains pays en Europe qui ont commencé à investir dans ce créneau pour drainer les fonds des pays musulmans et s’introduire en offreur de produits conformes à la charia. L’Angleterre, qui en est l’exemple type, se présente comme leader avec une technicité avérée et un savoir-faire certain dans le domaine bancaire d’une manière générale, mais aussi en raison des garanties de transparence et des critères de régulation.

    Quelle est la place de la finance islamique au Maghreb ?

    La finance islamique au Maghreb est marginale par rapport à la finance conventionnelle. Les contraintes économiques, financières, culturelles et institutionnelles sont à l’origine de cette situation. Au Maroc par exemple, la Banque centrale a donné le coup d’envoi le 2 janvier 2017, et cinq banques candidates ont obtenu leur agrément et le feu vert des autorités religieuses et ont monté leur filiale islamique. Depuis, certains produits islamiques sont proposés aux clients, mais en dehors des crédits à la consommation, les premiers pas restent timides par rapport aux potentialités.

    Il en est de même pour la Tunisie qui a ignoré la finance islamique jusqu’à la montée des partis islamiques. Avec le printemps arabe, la finance islamique est revenue au devant de la scène. Il existe trois banques qui proposent des produits conformes à la charia  en Tunisie, dont deux qui interviennent sur le marché tunisien en tant qu’institutions, à savoir El Baraka Bank Tunisia (filiale du groupe Al Baraka Banking Group orientée principalement vers les non-résidents) et la Noor Islamic Bank qui est un simple bureau de représentation sans installation permanente en Tunisie. En revanche, une seule banque de détail existe, la Zitouna Bank qui propose des produits islamiques depuis 2010, mais qui bat de l’aile pour des raisons politiques.

    Interview réalisée par Nacima Benarab (In DZEntreprise n° 50)

  • Entreprises en difficulté : prorogation du délai de paiement des intérêts

    Entreprises en difficulté : prorogation du délai de paiement des intérêts

    Les entreprises impactées par la pandémie du Covid-19 et qui se trouvent en situation de difficultés financières vont pourvoir souffler après la dernière décision salvatrice du Trésor public qui a opté pour la prorogation du délai du paiement des intérêts.

    En effet, des mesures de bonification viennent d’être prises à titre exceptionnel par le Trésor public, ainsi les taux d’intérêts des crédits accordés par les banques et les établissements financiers accordés pour les entreprises et les particuliers, et ce, jusqu’au 31 mars. 

    C’est ce qui ressort du dernier décret exécutif publié au journal officiel N° 22-66 du 10 février 2022 modifiant le décret exécutif N° 20-239 du 31 août 2020, signé par le Premier ministre, Aïmene Benaderrahmane.

    Ainsi, les mesures prises au mois d’août 2020 « sont prorogées jusqu’au 31 mars 2022 » et ce qui de fait reporte le paiements des intérêts sur les crédits octroyés.

    Il convient de souligner que le gouvernement avait accordé des apports budgétaires, au titre de l’exercice 2021, de 530 milliards de dinars dans le cadre pour atténuer l’impact dévastateur de la crise sanitaire.

    Ces dotations étaient notamment orientées pour venir au secours des entreprises, soutenir les pertes de revenus des ménages et la baisse de l’activité des entreprises et des professions libérales.

    Toutes ces mesures avaient été décrétées pour reporter les paiements des arrivés à échéance pour les remboursements des crédits et des intérêts, mais aussi les paiements fiscaux.

    Ces dispositions sont également valables pour les entreprises économiques et commerciales qui, en plus des mesures fiscales dont elles avaient bénéficié, ont été caractérisés par une mobilisation des institutions et des établissements financiers pour apporter assistance aux opérateurs économiques, exploitants, investisseurs et industriels mis à rude épreuve par le Covid-19.

    Il faut rappeler que ces mesures salvatrices portent sur la prorogation des échéances de 6 à 12 mois sur les crédits d’investissement et les crédits d’exploitation avec maintien des avantages liés à la bonification du taux d’intérêt pris en charge par le Trésor, la prorogation des différés de paiement sur l’investissement de 12 mois, des délais supplémentaires d’utilisation des crédits de 12 mois, le renouvellement des crédits d’exploitation, le rééchelonnement ou la consolidation des échéances échues et l’exonération de la clientèle du paiement des pénalités de retards.

    Rabah Nadri

  • Leasing : MLA Algérie a mobilisé plus de 8 milliards DA en 2021

    Leasing : MLA Algérie a mobilisé plus de 8 milliards DA en 2021

    La société de crédit-bail Maghreb Leasing Algérie (MLA) a mobilisé 8.2 milliards de financements au profit des entreprises à travers le territoire national  au cours de l’exercice 2021, ce qui le positionne au premier rang des financements leasing en Algérie, a indiqué cet établissement financier sur les réseaux sociaux.


    D’après les derniers indicateurs financiers établis entre 2019 et 2020 par l’association des établissements bancaires et financiers (ABEF), ce secteur traverse depuis 2016 une période difficile impactée par la crise du bâtiment et travaux publics, à laquelle s’ajoutent la conjoncture économique et la crise sanitaire Covid-19. En effet, le montant des approbations s’élève à 65 milliards DA contre 88 milliards DA en 2019, soit une diminution de 26%


    De même en matière de mise en force qui enregistre une baisse de 39%, passant de 64.4 milliards DA en 2019 à 39.2 milliards DA en 2020. L’encours a connu une augmentation de 12% en 2020 pour un montant globale de 151.6 milliards DA. Sachant que le taux de pénétration du marché de la location avec option d’achat reste faible, représentant 2% du financement de l’économie nationale.


    La même source a estimé que le secteur compte actuellement 15 institutions réparties en deux groupes distincts. D’un côté, les établissements financiers spécialisés dans location avec option d’achat et de l’autre, les banques ou établissements financiers ayant une direction de crédit-bail.

    Neuf banques, Al Baraka, BNP Paribas, Société générale, Al Salam Bank, Gulf Bank, Cnep, Housing Bank for Trade & Finances et Trust Bank Algeria, offrent des services de leasing et détiennent une part de marché de 71% en 2020 avec un encours global de 115 milliards de dinars.

    Et Six établissements financiers, Société nationale de leasing, Maghreb Leasing Algeria, Arab Leasing Corporation, Ijar Leasing Corporation, Sofinance et El Djazaïr Ijar, détiennent une part de marché de 29% en 2020 avec un encours global de 47 milliards de dinars.

    Durant la même période, les parts de marché des principaux intervenants sont Al Baraka 29,57 %, Société Générale Algérie 12,70%, Maghreb Leasing Algérie 9,52 %, BNP Paribas 8,32 %, Al Salam Bank 7,29 %, Housing Bank 7,11 %, Sofinance 6,63 %, Arab Leasing Corporation 5,11 %, Société nationale de leasing 5,03 %, Natixis 2,96 %, Algeria Gulf Bank 1,74 %.


    Selon certains observateurs, plusieurs facteurs expliquent la baisse sensible du marché de la location avec option d’achat en Algérie dont principalement la crise sanitaire liée à l’épidémie de Covid-19, l’augmentation sensible du coût de refinancement des sociétés de leasing et la rareté des projets d’investissements impactés par la hausse du taux de change, dépréciation du dinar et taux d’inflation élevé.


    Ainsi que l’environnement de marché caractérisé par l’instabilité réglementaire et l’indisponibilité du matériel roulant sur le marché local et la lenteur dans la réalisation des opérations d’importation, et surtout l’instauration du taux effectif global (TEG) par la Banque d’Algérie qui  fait préjudice à l’activité du fait qu’elle soit basée sur le principe de marge et non pas du taux d’intérêt qui impose aux sociétés spécialisées de transcrire ces taux sur les contrats de crédit-bail

    Nacima Benarab

  • Les banques autorisées à ouvrir des comptes devises sur les livres de la Banque d’Algérie

    Les banques autorisées à ouvrir des comptes devises sur les livres de la Banque d’Algérie

    Les banques commerciales sont désormais autorisées à ouvrir des comptes de trésorerie devise sur les livres de la Banque d’Algérie, indique une note de la Banque d’Algérie, portant le N°02-2022, signée hier par le directeur général des changes, Louai Zidi. Elle annonce une avancée importante pour la libération du marché de change en Algérie et le développement de la liquidité en devises.

    «En application de l’article 4 du règlement n° 2020-04 du 15 mars 2020, relatif au marché interbancaire des changes, des opérations de trésorerie devise et aux instruments de couverture du risque de change, nous informons les banques qu’elles peuvent ouvrir des comptes de trésorerie devise sur les livres de la Banque d’Algérie» lit-on dans cette note.

    Ces comptes seront dédiés au traitement des opérations de trésorerie devise conclues entre banques pour leur compte ou pour le compte de leur clientèle, et sont soumis aux mêmes règles de fonctionnement et d’habilitation que celles régissant le compte trésorerie dinar» poursuit la même source, précisant que «ces comptes fonctionnent de façon créditrice et ne doivent en aucun cas afficher une position débitrice». Le compte devise fonds propres continuera à être dédié à toutes les opérations propres à la banque».

    Les banques sont tenues de transmettre à la Banque centrale, plus précisément sa direction générale chargée des relations financières extérieures, «la liste des personnes habilitées à le mouvementer». Selon la même source, les mécanismes de fonctionnement des comptes devises trésorerie seront détaillés par une note de cette même direction générale chargée des relations financières extérieures.

    Cette note vient de lever beaucoup d’entraves à la gestion des opérations de change sur le marché interbancaires, soutient Mohamed Haichour, membre du club d’Alger du Centre algérien de diplomatie économique. Il affirme qu’avec ces comptes de trésorerie devises, les banques intermédiaires pourront vendre et acheter librement les devises auprès de leurs clients et contreparties bancaires.

    Les banques commerciales pourront vendre des devises en SPOT directement à leurs clients pour les paiements de leurs fournisseurs. La balle est désormais chez les banques intermédiaires pour upgrader leurs process internes des opérations de change.

    Samia Hanifi

  • Paiement des impôts : Prolongation du délai au 27 janvier

    Paiement des impôts : Prolongation du délai au 27 janvier

    La direction générale des Impôts (DGI) a, dans un communiqué publié sur son site en ligne, indiqué que les contribuables n’ayant pas pu accomplir leurs obligations déclaratives et de paiement, arrivées à échéance le 20 janvier de l’année en cours, en raison des exigences liées au respect des règles sanitaires de distanciation aux fins de prévention et de lutte contre les risques de propagation du coronavirus, que l’échéance en question est prorogée exceptionnellement jusqu’au 27 janvier prochain.

    Ce n’est pas la première fois que la DGI a prorogé les délais de souscription des déclarations fiscales pour les opérateurs économiques.

    Durant les trois premières vagues du Covid-19 l’administration fiscale a fourni des efforts incommensurables en direction des contribuables pour parer à la propagation du Covid-19.

    Il faut rappeler que l’administration fiscale a mis en place des mesures de facilitations au profit des contribuables présentant des difficultés financières avérées pour s’acquitter de leurs impôts.

    Ces facilitations portent notamment sur la possibilité d’octroi d’un calendrier de paiement, tenant compte des capacités financières des contribuables, la faculté de souscrire au dispositif de rééchelonnement de la dette fiscale, pour les entreprises confrontées à des difficultés financières.

    Aussi, ces mesures englobent la remise gracieuse des pénalités de recouvrement, pour les contribuables procédant au paiement de la totalité de leur dette fiscale et parafiscale en un seul versement, un dispositif qui a pris fin le 31 décembre dernier.

    Du reste, DGI a toujours insisté sur le fait que « ses services fiscaux demeurent disponibles pour le traitement et la prise en charge diligente des sollicitations, d’ordre fiscal, susceptibles d’être formulées par les contribuables ».

    Rappelons aussi qu’à l’appel du Syndicat autonome des fonctionnaires des impôts (Safi), une grève diversement suivie a été lancé pour le 18 du mois en cours.

    Nadine.S

  • Natixis Algérie : Ouverture de compte bancaire à distance, en toute sécurité

    Natixis Algérie : Ouverture de compte bancaire à distance, en toute sécurité

    Natixis Algérie apporte des modifications à son application «Banxy» en ayant recours à l’intelligence artificielle, et offre à ses clients la possibilité d’ouvrir un compte bancaire, en toute sécurité, sans se déplacer.  Tout sur le smartphone, après le téléchargement de l’application «Banxy».

    Photo et documents nécessaires à l’ouverture du compte sont envoyés via cette application et sont vérifiés de façon à s’assurer qu’il s’agit bien de la personne concernée et de ses papiers. La photo prise en mode selfie et les documents scannés.

    C’est une première en Algérie, tout comme l’est l’application «Banxy» qui, plus qu’une application mobile, est la première banque 100% mobile dans notre pays. Lors d’une conférence de presse tenue à Alger, toute une équipe de la direction de Natixis Algérie, issue de la banque européenne Natixis, était présente pour exprimer sa grande satisfaction de l’aboutissement d’un projet innovant.

    Malek Ahmed, le directeur adjoint de Natixis Algérie, assure que c’est une application qui simplifie la vie, affirmant que ce sont là les propos mêmes d’une cliente, âgée, d’une wilaya de l’intérieur du pays : «Elle nous a dit merci de m’avoir simplifiée la vie».

    Nawel Belaïb, la directrice marketing et communication, explique les raisons du recours à l’application Banxy qui, rappelons-le, a été lancée en 2018. La prise de contact avec le client se faisait par visioconférence. Elle cite notamment les problèmes de la circulation automobile, les difficultés de stationnement, attentes dans les agences bancaires, stress et autres. L’expérience de la visioconférence n’a pas tardé à montrer ses limites en raison des perturbations récurrentes dans les  communications par internet.

    C’est de là qu’est venue l’idée de changer la manière d’opérer, en limitant l’échange avec le client à moins de cinq minutes. D’autant que les contrôles se font instantanément grâce à l’intelligence artificielle. Banquier, M. Malek considère qu’avec  l’intelligence artificielle, basée sur des algorithmes modèles, il y a plus de sécurité avec cette banque mobile : «je me sens plus en sécurité qu’avec les banques traditionnelles».

    C’est une application moderne, pratique et qui répond à toutes les exigences en matière de règlementation algérienne. «C’est une banque de droit algérienne. Nous nous conformons aux exigences de la règlementation algériennes. Nous sommes intransigeants sur le respect de la réglementation» affirme, de son côté, Julien Jolivet, responsable de l’exploitation commerciale.

    La banque mobile «Banxy» est aussi intransigeante en ce qui concerne la préservation des données de ses clients. «Les données sont stockées sans aucun risque de piratage. C’est la base, c’est essentiel, on ne peut pas se permettre qu’il y ait du piratage, de l’usurpation d’identité. La sécurité est à son maximum» affirme encore M. Jolivet.

    Banxy est avant tout un pari technologique. Toute l’infrastructure est hébergée en Algérie. Avec cette application, le client devient totalement autonome. Il ne se déplace dans une agence que pour signer la convention ou en cas de perte de son téléphone. Toutes les applications effectuées via cette application sont aussi gratuites. Le client ne paie ni pour les retraits ni pour les virements ni pour autres transactions. Le seul cas de paiement est celui de la carte visa, tient à souligner M. Jolivet.

    Mme Belaïb assure, de son côté, que toute la banque est en veille : «nous restons à l’écoute des doléances et des propositions de nos clients. Nous travaillons de façon à améliorer, en continu, cette application, de façon à satisfaire les exigences de notre clientèle. Dans notre stratégie de travail, nous sommes surtout attentifs à l’environnement technologique et règlementaire».

    Le recours aux services de la banque mobile est accessible pour tous à partir des 58 wilayas du pays. Actuellement, l’application est beaucoup plus utilisée dans les wilayas d’Alger, Oran et Tizi-Ouzou.

    Karima Mokrani

  • Finance islamique : la BDL lance produit «El Badil»

    Finance islamique : la BDL lance produit «El Badil»

    La Banque de développement local (BDL), qui lancé officiellement son premier guichet de commercialisation des produits de la finance islamique au niveau de son agence principale à Staouali, compte ouvrir au moins 50 guichets au cours de l’année en 2022 pour y commercialiser son nouveau produit« El Badil » .

    Mieux encore, cette banque publique envisage de capter entre 5 à 8 milliards de dinars.

    C’est ce qui a indiqué aujourd’hui son directeur général Youcef Lalmas, lors d’une conférence de presse organisée à cet événement, en présence du président du Haut Conseil islamique et ancien ministre des affaires religieuses, Bouabdellah Ghlamallah, ainsi que Mohammed Boudjelal, Professeur en finance islamique et membre du Haut Conseil Islamique.

    A travers « El Badil », la BDL compte contribuer davantage dans le développement de la finance islamique dans notre pays, a affirmé le premier responsable de cette banque publique, ajoutant que « nous avons pris de temps pour se lancer dans ce créneau, mais nos comptons doubler nos efforts pour attirer plus de clients et capter plus d’argent qui circule dans le marché informel ».

    Pour le même responsable : « Faire de l’inclusion financière sera une de nos priorité majeure », a t-il insisté.

    Pour sa phase pilote, « El Badil »  sera proposée sous forme de guichets au niveau de neuf agences de cette banque publique.
    Il s’agit de 5 agences à Alger, à savoir celles de Staouéli (158), Alger Centre (107), Sidi Yahia (114), Baraki (108) et Hussein Dey (104), en plus des agences de Constantine (318), Ghardaîa (185), Oran (420) et Sétif (374).  Ces neuf guichets islamiques seront opérationnels progressivement durant le mois de janvier en cours, a précisé Youcef Lalmas.

    Et d’ajouter qu’à moyen termes, «  nous avons fixé un objectif de couvrir l’ensemble des wilayas du pays, a travers notre réseau qui est assez étouffé ». l’objectif étant de mettre le produit « El Badil » à porté de tous les citoyens.

     
    El « Badil » prévoit neuf produits certifiés par l’Autorité Charaïque nationale de la Fetwa pour l’industrie de la finance islamique et le Comité de contrôle charaïque de la banque.
    Il s’agit des produits Ijara Mountahia Bitamlik, Mourabaha véhicule, Mourabaha consommation, Mourabaha investissement pour les entreprises, Mourabaha exploitation pour les entreprises, compte courant islamique, compte chèque islamique,compte d’épargne islamique et dépôt en compte d’investissement « Moudarabah.

    Pour sa part, Mohammed Boudjelal, Professeur en finance islamique et membre du Haut Conseil Islamique l’Algérie a tenu a préciser qu’à l’instar des pays musulmans, à des potentialités énormes pour le développement de la finance islamique.


    Il s’agit pour lui d’un gisement de croissance qu’il faut toutefois prendre le temps pour l’exploiter et faire naitre l’esprit de la compétition entres les banques afin d’avoir des produits de qualité à des prix compétitifs.
    Il a précisé que, dans notre pays, les opérateurs économiques et les ménages ont toujours manifesté leur désir de voir les produits bancaires charia compliant généralisés aux banques de la place, particulièrement les banques publiques qui s’accaparent 86% du marché bancaire.

    « Bien que nous sommes au début du lancement des guichets islamiques.  Le rythme d’ouverture de guichets atteignant près de 140 agences et de comptes bancaires est lui aussi un indicateur de la contribution de la FI à mobiliser une épargne qui attendait justement une offre charia compliant », a-t-il encore expliqué.

    Nacima Benarab

  • Les subventions s’appuieront sur un système déclaratif contrôlé

    Les subventions s’appuieront sur un système déclaratif contrôlé

    « Le futur programme de subventions ciblées s’appuiera sur un système déclaratif permettant aux ménages de déclarer leurs moyens éligibles à la compensation monétaire ».

    C’est ce qu’a déclaré le directeur général du Budget au ministère des Finances, Abdelaziz Faîd, lors d’une journée d’information sur « les nouvelles dispositions de la Loi de finances 2022 (LF2022 », organisée par la Chambre algérienne de commerce et d’industrie (Caci).

    En ce sens, M. Faîd dira que « la loi de Finances 2022 a introduit les mesures de ciblage des subventions et le consensus sur la nécessité de la réforme de ce secteur concerne trois familles de produits englobant 12 produits.

    Abordant la réforme des subventions généralisées, ce responsable a indiqué que son département « travaille sur le système d’information avec l’appui de modèles de ciblage calculables ajouté à un grand fichier au niveau du ministère de l’Intérieur et des Collectivités locales et l’Aménagement du Territoire, lié à l’état civil et au revenu ».

    Ainsi, explique-t-il, des contrôles rigoureux, en aval, seront opérés au niveau local et national pour parer à la fraude et aux fausses déclarations.

    « Cela va se faire de manière progressive,  de manière à avoir une adhésion de la population », précise M. Faîd.

    Du reste, il rappellera que le coût de ces subventions, dites « universelles » est de l’ordre de 1 942 milliards de dinars, dont 80 % concernent les produits énergétiques, soit près de 1 530 milliards de dinars.

    Pour réussir un tel pari, M. Faîd a révélé que « le système national actuel de subventions connaîtra bientôt un changement via des outils numériques statistiques et techniques ».

    Concernant la flambée des prix des produits de première nécessité et autres produits de consommation enregistrée ces derniers jours, ce responsable a indiqué que« cette hausse est notamment liée à l’inflation des prix des produits et matières premières au niveau mondial de 30 à 40 % en moyenne », affirmant  que « le budget de l’Etat a sensiblement contribué à absorber cette cherté ».

    Nadine.S

  • La Caisse nationale du logement (CNL)devient Banque de l’habitat

    La Caisse nationale du logement (CNL)devient Banque de l’habitat

    La Caisse nationale du logement (CNL) sera très prochainement convertie en banque de l’habitat pour financer le logement sur d’autres ressources que celles du budget de l’Etat.

    C’est ce qu’a révélé son directeur général, Ahmed Belayat, soulignant que la prochaine étape pour cet organisme coïncidera avec sa transformation en un établissement financier dans le cadre d’une nouvelle philosophie de production du logement ».

    Consignée dans la loi de Finances 2022 sur insistance du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, qui avait ordonné, le 2 mai dernier lors du Conseil des ministres, l’accélération du lancement de la Banque de l’habitat en Algérie, cette décision mettra fin aux ponctions sur les Fonds du Trésor public pour financer la réalisation des logements.

    Ainsi, la CNL, va se placer au centre d’une équation «épargne-accès logement» et se doit, d’ores et déjà, selon son DG, «de réfléchir à la mise en place de nouveaux produits pour collecter cette épargne et à financer le logement sur d’autres ressources que celles du budget de l’Etat».

    En revanche, explique M. Belayat, cette nouvelle philosophie n’empêchera pas la CNL de mettre de nouveaux produits financiers sur le marché et/ou de diversifier ses activités financières.

    En ce sens, il indique que « la CNL n’a pas la prétention d’être une banque à guichet, ni une banque commerciale classique (…) Je considère que sa mission principale, en tant qu’établissement financier, est d’organiser la collecte de l’épargne des ménages à travers les réseaux bancaires, les agences d’Algérie poste pour permettre à l’Etat de financer le logement sur d’autres ressources que celle du Trésor public ».

    Un schéma directeur qui sera accompagné par une « évaluation plus fine de la demande» et «un dispositif d’octroi des aides mieux ciblé » pour les différents segments de logements.

    Pour M. Belayat, «l’épargne est devenue un produit commercial sur lequel se concurrencent toutes les banques depuis que l’on a supprimé ce lien entre l’épargne et accès au logement».

    Or, explique-t-il, l’épargne est « ressource stable » qui permet de financer le logement.

    « L’équation « épargne-accès au logement » n’est pas une innovation en soi-même, encore moins un renoncement à des acquis (…) C’est à partir de 1998 que la règle de l’épargne a été abandonnée, alors que l’épargne-logement était la règle dans les années 70 » a affirmé Ahmed Belayat.

    A l’époque, le statut d’épargnant permettait, en effet, d’accéder au logement, et ce, quelle que soit sa formule.

    Rabah Nadri