Catégorie : Un Service

  • Transport de produits pharmaceutiques : Turkish Airlines lance trois solutions innovantes

    Transport de produits pharmaceutiques : Turkish Airlines lance trois solutions innovantes

    Dans un contexte où l’industrie mondiale de la santé et pharmaceutique observe une croissance exponentielle, le segment fret de la compagnie aérienne Turkish Airlines vient d’intégrer de nouvelles solutions innovantes pour le transport de médicaments et de produit de la santé, à travers le lancement de trois nouveaux produits, qui sont TK Pharma Standard, TK Pharma Extra et TK Pharma Advanced.

    Soulignant son engagement à élever « les standards de qualité en termes de logistique pour les produits pharmaceutiques et médicaux », Turkish Cargo lance « TK Pharma Standard, TK Pharma Extra et TK Pharma Advanced, qui répondront aux attentes des clients au plus haut niveau en développant des solutions flexibles pour les envois de produits pharmaceutiques et médicaux dans diverses catégories », a annoncé la compagnie dans un communiqué rendu public ce mardi.

    Dans la présentation de ces trois nouvelles solutions dans le transport de produits pharmaceutiques, Turkish Cargo précise que « TK Pharma Standard permet l’expédition de cargaisons sensibles à une température conforme aux exigences de l’industrie (de la santé, ndlr) », tandis qu’avec TK Pharma Extra, «les produits pharmaceutiques et médicaux ayant une sensibilité plus élevée à la température et au temps sont expédiés en utilisant des méthodes d’emballage passives et nécessitant une protection supplémentaire pendant le transport sur l’aire de trafic», et «TK Pharma Advanced offre la possibilité d’expédier avec un risque quasi nul de déviation de température en utilisant des conteneurs actifs contrôlés en température ou hybrides/avancés passifs », est il expliqué dans le communiqué de la compagnie.

    A l’occasion du lancement de ces nouvelles solutions, le directeur du fret de Turkish Airlines, Ali Türk, a déclaré que ces innovations permettront à la compagnie d’ « atteindre une part de marché de 7% dans le transport aérien mondial de produits pharmaceutiques et médicaux », avant de noter que Turkish Cargo fait «des investissements innovants dans le but, non seulement, de consolider cette confiance, mais aussi de nous adapter aux dynamiques de l’industrie de la santé en pleine croissance ». C’est ainsi qu’ «avec ces nouvelles offres, Turkish Cargo s’engage à offrir à ses partenaires commerciaux plus d’assurance, de transparence et une meilleure visibilité pour une qualité améliorée et une gamme de services élargie », a ajouté le même responsable, selon le communiqué.

    R. N.

  • Innovation dans le secteur des télécommunications Ooredoo et Algérie Télécom scellent un partenariat

    Innovation dans le secteur des télécommunications Ooredoo et Algérie Télécom scellent un partenariat

    Dans la poursuite de leur marche vers l’excellence et la consolidation de leurs positions sur le marché national des technologies numériques, l’opérateur de la téléphonie mobile Ooredoo et Algérie Télécom ont conclu ce mardi un protocole d’accord portant sur l’échange de services innovants entre les deux entités.

    Pour l’opérateur Oooredo, selon un communiqué qu’il a rendu public à l’issue de la cérémonie de signature de cet accord par, respectivement, le PDG d’Algérie Télécom, Adel Bentoumi, et le DG d’Ooredoo Algérie, Roni Tohme, en présence des cadres managériaux des deux entreprises, «et accord qui vient renforcer la coopération entre les deux parties dans le cadre du partenariat public-privé, vise à développer une approche collaborative solide et bénéfique, avec notamment l’intérêt commun de faire valoir l’expertise de chacune des deux parties afin d’enrichir les solutions et services technologiques innovants proposés sur le marché algérien».

    Ainsi, aux termes de ce protocole d’accord, les deux géants de la téléphonie et des services mobiles, Ooredoo et Algérie Télécom en l’occurrence, procéderont à la mise en place de partenariats qui permettront une exploitation collective de leurs technologies et actifs dans le but d’améliorer les services fournis à leurs abonnés respectifs et en développer d’autres.

    Ce nouvel accord, selon ses termes, vise en effet à renforcer davantage la coopération entre les deux opérateurs et ouvre, en conséquence, la voie vers la concrétisation de futurs projets, tout en consolidant leurs expertises dans le secteur des télécommunications.

    « A la faveur de ce protocole d’accord, Algérie Télécom et Ooredoo s’engagent à mettre en œuvre un programme de partenariats fixant les termes et conditions de l’intervention de chacune des parties, notamment en termes de partage des prestations et des infrastructures entre les deux parties », est-il souligné dans le communiqué en question à ce propos.

    Dans une déclaration qu’il a faite à l’issue de la cérémonie de signature de ce protocole d’accord, le PDG d’Algérie Télécom a affirmé que « cette alliance stratégique avec Ooredoo marque un jalon essentiel pour Algérie Télécom. Notre engagement à consolider nos atouts et exploiter nos compétences respectives vise à offrir des services novateurs en phase avec les besoins du marché algérien ».

    Un partenariat gagnant-gagnant

    Le premier responsable de l’opérateur public de la téléphonie a tenu également à préciser que « cette collaboration (avec Ooredoo, ndlr) s’inscrit pleinement dans la stratégie globale d’Algérie Télécom, qui met l’accent sur l’innovation technologique et l’amélioration continue de la qualité de service. Elle illustre notre engagement commun à répondre de manière efficace aux attentes de nos clients dans un environnement de (télécommunications) en évolution constante ».

    De son côté, le directeur général d’Ooredoo a exprimé sa satisfaction de parvenir à tisser ce nouveau partenariat, en déclarant que « nous sommes très honorés de conclure cet accord avec Algérie Télécom, leader historique du secteur des télécommunications en Algérie », avant de préciser que « cette démarche s’inscrit en droite ligne avec notre vision quant au développement et la modernisation du marché algérien des télécoms en perpétuelle évolution ».

    «Je suis persuadé que cet accord gagnant-gagnant constituera un réel tremplin vers une coopération solide, pérenne et fructueuse avec Algérie Télécom avec qui nous partageons une vision futuriste commune et renforcera certainement notre contribution continue au développement du secteur des télécoms en Algérie », a conclu le premier responsable de cet opérateur.

    Misant sur le partenariat avec d’autres entités activant sur le marché national, Ooredoo a conclu auparavant un accord de partenariat avec Algérie Poste, aux termes d’une convention-cadre signée en mai dernier, portant sur « des services et solutions digitales innovants », dans le cadre d’une démarche qui s’inscrit en droite ligne avec les orientations de la politique de développement mise en œuvre par le gouvernement et qui vise à stimuler l’économie numérique et la digitalisation des services financiers, avec notamment la généralisation de l’utilisation des paiements électroniques.

    R. N.

  • Djazagro 2023 : forte participation des entreprises et producteurs algériens

    Djazagro 2023 : forte participation des entreprises et producteurs algériens

    Le salon de l’industrie agroalimentaire Djazagro 2023 qui verra la célébration du 20e anniversaire du Djazagro , connaitra cette année une forte participation des entreprises algérienne, a indiqué ce mardi Nabil Bey Boumezrag, directeur de Promosalons et coorganisateur de cet événement, lors d’un point de presse organisé à Alger.

    Le Djazagro 2023 est prévu du 5 au 8 juin prochain au Palais des expositions de la Safex à Alger.

    «Nous avons cette année un retour des exposants internationaux et surtout des entreprises algériennes qui sont venues en force. D’ailleurs, nous avons un problème d’espace et nous continuons à recevoir des demandes de participation », s’est réjoui M. Bey Boumezrag, regrettant de ne pas avoir pu répondre à certaines demandes mais promettant de faire mieux l’année prochaine.

    En effet, environ 150 entreprises algériennes devront être présentes au Djazagro 2023, parmi quelques 600 participants issus de 27 pays, a ajouté M. Bey Boumezrag.

    «Tous types d’entreprises seront présents, à commencer par les producteurs d’ingrédients et d’arômes, ainsi que celles qui produisent des équipements. En résumé, il y aura toute la chaîne de production », a-t-il précisé, soulignant que le secteur dominant est celui des produits finis et de l’emballage.

    «D’année en année, nous constatons une nette amélioration de la qualité des produits des entreprises algériennes qui augmentent aussi le taux d’intégration concernant les producteurs d’équipements destinés à cette industrie », a noté par ailleurs M. Boumezrag.

    Pour rappel, l’industrie agro-alimentaire a enregistré une croissance de 15,1% en 2021, selon l’Office National des Statistiques (ONS). «Un redressement appréciable caractérise les Industries Agroalimentaires dont la variation de la production passe de -0,9% en 2020 à +15,1% en 2021 », note le rapport de l’ONS.

    Concernant les entreprises participantes à Djazagro, « elles sont réparties sur six secteurs : Process pour l’industrie agro-alimentaire, conditionnement et emballage alimentaire, matières premières, ingrédients et additifs, produits alimentaires et boissons, boulangerie et pâtisserie, et, froid industriel et restauration », a expliqué madame Chantal de Lamotte, directrice du salon, précisant que «28% des entreprises participantes activent dans le conditionnement et l’emballage, 40% dans la fabrication du matériel et des équipements pour le process agro-alimentaire, 11% dans les matières premières, les produits semi-finis, les ingrédients et les additifs, 17% dans le secteur de produits alimentaires et des boissons ».

    Lancé l’année dernière, le concours de l’innovation «Djaz’innov » qui récompense les innovations présentées par les exposants est reconduit pour cette édition 2023, a affirmé Mme de Lamotte. Ce concours distingue aussi bien les équipements que les produits et services innovants dans le secteur agro-alimentaire, expliquent encore les organisateurs de cet événement auquel sont attendus quelques 22000 visiteurs professionnels.

    Rendez-vous incontournable de Djazagro, l’Agora des experts sera aussi une occasion pour les participants et les professionnels du secteur pour débattre et échanger sur l’actualité et l’avenir de l’industrie agro-alimentaire durant quatre jours. Plusieurs thématiques liées entre autres à la sécurité sanitaire des aliments, à la végétalisation de l’alimentation, au développement des emballages alimentaires, à la production des fromages et à la tendance nutrition-santé en Algérie seront au cœur des débats de l’Agora des experts, selon le programme fournis par les organisateurs de Djazagro.

    Lyès Menacer

  • Le code-barres obligatoire pour les producteurs dès janvier 2022

    Le code-barres obligatoire pour les producteurs dès janvier 2022

    Il était temps ! La décision du ministère du Commerce N°87 du 7 juin dernier portant habilitation de l’organisation chargée de délivrer le numéro du code-barres habilitant l’Association algérienne de codifications des articles (GS 1 Algeria), pour délivrer le numéro du code-barres, va entrer en vigueur dès le mois de janvier 2022 et fera l’objet d’un suivi rigoureux quant à son application tant par les producteurs que par les exportateurs.

    Fruit d’un travail de longue haleine et de conclusions de la réunion du Comité national de codification en code-barres des produits qui s’est tenue au ministère du Commerce au mois de mai dernier, cette décision fera parler d’elle en 2022 au vu des producteurs réfractaires qui inondent le marché avec toutes sortes de produits douteux et, souvent, dangereux pour la santé publique.

    Aujourd’hui, le ministère du Commerce a, dans un communiqué rendu public, réaffirmé sa volonté d’appliquer immédiatement cette décision après la publication, le 16 février dernier, d’un arrêté interministériel portant règlement technique fixant les conditions et les modalités applicables à l’apposition du code-barres sur les produits destinés à la consommation humaine.

    Toutefois, précise la même source, « les produits importés faisant l’objet d’une domiciliation bancaire avant cette date ne sont pas concernés », appelant les importateurs concernés à se rapprocher des directions régionales et de wilayas du Commerce, de la Chambre algérienne du commerce et d’industrie (Caci), les Chambres de commerce et d’industrie ou le site électronique du ministère pour obtenir plus d’informations sur les conditions d’entrée en vigueur du texte.

    Pour rappel, l’Algérie a enregistré, à fin 2019, seulement 400 000 produits locaux algériens, tous manufacturés par 9 000 entreprises nationales, qui portent un code-barres qui permettent aux consommateurs et aux services de contrôle de connaitre leur provenance, c’est-à-dire leur traçabilité depuis leur production jusqu’à leur commercialisation.

    Avec la dernière décision du gouvernement, le code-barres permettra, sans doute, de faire barrage aux fraudeurs et aux contrefacteurs, mais surtout de constituer une banque de données qui facilitent la mise en œuvre des projets et de faire la promotion des produits algériens aux plans national et international, mais surtout d’accéder à de nouveaux marchés.

    Rabah Nadri

  • CarOpti : La digitalisation automobile à portée des Algériens

    CarOpti : La digitalisation automobile à portée des Algériens

    Deux années de travail pour la mettre au monde, dont la première était consacrée à l’étude du marché et la prospection et la seconde à sa mise en place. La première application exclusivement dédiée aux automobilistes, en l’occurrence CarOpti, vient de voir le jour.

    Cette application dont le lancement officiel interviendra en début d’année 2022 se veut un véritable carnet de santé complètement digitalisée qui offre une visibilité sur la vie du véhicule, la traçabilité de l’ensemble de ses données tant techniques (documents) que matériels (pièce de rechange), mais surtout qui permet aux automobilistes de localiser les points de vente, de l’après-vente, de dépannage, des assurances, des garagistes et des ateliers spécialisés, des vulcanisateurs, des lavages et graissages de véhicules, pour ne citer que ces aspects auxquels les automobilistes accordent une importance capitale et qui revêtent un caractère salvateur dans un marché à la recherche de solutions professionnelles, à l’instar de CarOpti.

    Hind Benghanem, de la société Gyrus Technologie, conceptrice de cette application, a, lors d’une rencontre avec la presse, déclaré que «CarOpti est dédiée à l’entretien des véhicules, certes, mais constitue une banque de données tant pour les automobilistes, les assureurs, les professionnels du secteur automobile qu’aux acteurs qui sont engagés dans la prévention et la sécurité routière».

    Pour Mme Benghanem qui pour rappel est également présidente du Symposium international sur la trans-logistique de transit et l’entreposage des marchandises (Sittem), cette application révolutionnaire permettra également à l’automobiliste de s’adapter au monde digital, de faire un suivi en temps réel de son véhicule, de ses dépenses, des prises de rendez-vous chez le garagiste du coin, chez un concessionnaire ou tout autre intervenant dans ce secteur.

    En outre, CarOpti se veut une valeur ajoutée pour les automobilistes nonchalants qui butent souvent sur de lourdes contraventions à cause du non-renouvellement d’une police d’assurance, de la vignette automobile et du contrôle technique de leurs véhicules.

    CarOpti optimisera certainement les efforts des automobilistes qui, au demeurant, gagneront du temps, de l’argent et, cerise sur le gâteau, la gratuité de cette application.

    Uberiser les métiers au service de l’automobiliste

    Comme l’a expliqué Mme Benghanem lors de sa présentation devant les médias spécialisés, il suffit de télécharger et de s’inscrire (gratuitement), d’introduire les coordonnées de son véhicule et de fournir les renseignements de chaque opération, et ce, selon les actes opérés sur le véhicule, comme les réparations, les vidanges, le crédit bancaire, le plein de carburant, etc.

    Très intelligible et facile à utiliser sur son portable, sa tablette ou sur le Web, CarOpti offre une multitude de services et se veut aussi un «pense-bête» pour les automobilistes qui n’auront plus à chercher ces bouts de papier qui disparaissent dans l’habitable du véhicule ou encore dans son portefeuille.

    «Grâce à CarOpti, nous allons constituer une banque de données. Nos équipes vont sillonner les ateliers pour sensibiliser leurs propriétaires à télécharger cette application et les motiver pour l’utiliser sur tel ou tel produit. Nous allons même dédier un espace pour la prise des rendez-vous pour éviter les déplacements inutiles, notamment pour ceux qui travaillent à plein temps. Nous allons Uberiser tous les métiers au service de l’automobiliste. J’estime, en toute modestie, qu’il s’agit d’une solution exportable à bien des égards au vu de la richesse des contenus de sa plateforme», a indiqué Mme Benghanem.

    A la question de savoir si des acteurs des métiers automobiles ont déjà adhéré à cette application, Mme Benghanem a affirmé que «tous les garagistes que nous avons visités ont favorablement accueilli CarOpti. C’est extraordinaire, ils ont réagi positivement à l’application, car ils estiment que, eux aussi seront gagnants du fait CarOpti permettra de fidéliser la clientèle».

    Si pour le moment CarOpti n’est disponible que sur Android et la version Web, Mme Benghanem a révélé qu’elle le sera, très bientôt, sur IPhone.

    Par ailleurs, elle a révélé que Gyrus s’attelait à lancer une autre application pour gérer les flottes d’entreprises. Déclinée sous le même format, cette dernière sera exclusivement dédiée au parc roulant des entreprises soucieuses d’assurer, elles aussi, un retour sur investissement.

    A noter que la société Gyrus organisera, à longueur d’année, des compagnes de sensibilisation en direction des conducteurs sur la nécessité d’accorder une importance capitale à l’entretien des véhicules, notamment le consommable, et la sécurité routière.

    Lancée à titre expérimental, mais ouverte aux inscriptions, CarOpti sera opérationnelle et fera parler d’elle dès le début de l’année 2022. On y reviendra…

    Yanis Aït Lamara

  • Transport maritime: ouverture d’une ligne entre Alger et Nouakchott

    Transport maritime: ouverture d’une ligne entre Alger et Nouakchott

    Une ligne maritime Alger-Nouakchott a été ouverte, lundi 12 avril 2021. La traversée à destination de la capitale mauritanienne a eu lieu en présence de représentants des ministères des Affaires étrangères, du Commerce, de l’Industrie et d’autres de la Direction générale des Douanes.

    C’est une première dans le transport maritime algérien, à la grande satisfaction des opérateurs économiques algériens qui n’ont eu de cesse d’appeler à l’ouverture de nouvelles lignes pour l’exportation de leurs produits vers les pays d’Afrique de l’ouest. L’opération a été supervisée par la filiale algérienne de la société Anisfer, spécialisée dans le transport maritime, en l’occurrence « Anisfer Line». Aussi, c’est à bord du navire « Imedghassen» de la compagnie algérienne GMA que la marchandise a été transportée. Le navire est d’une capacité d’expédition de 1000 conteneurs.

    La marchandise envoyée est constituée exclusivement de matériaux de construction produits en Algérie, en attendant les produits alimentaires, l’électroménager  et autres dont les producteurs sont d’ores et déjà prêts à livrer, encouragés par l’engagement des hautes autorités du pays à promouvoir l’exportation vers les pays d’Afrique. Selon le directeur général de la socialité Anisfer Line, M. Mustapha Hamadou, l’entreprise assure les meilleures conditions de transport des marchandises. Chaque vingt jours, elle organise une traversée.

    Ali Ourak, le premier responsable de la compagnie GMA, indique que l’ouverture de cette ligne d’exportation permettra de générer des fonds importants en devises qui, autrefois, étaient dépensés dans l’affrètement des navires appartenant à des compagnies étrangères.

    M. Ourak soutient qu’il est nécessaire aujourd’hui de faciliter l’ouverture d’autres lignes de transport maritime pas seulement vers les pays d’Afrique mais aussi d’autres continents. De même, suggère-t-il, il est important que les banques pensent à accorder des crédits aux compagnies algériennes spécialisées dans le transport maritime afin de «renforcer leurs potentialités d’exportation».

    Karima Mokrani

  • Des tarifs internet plus attractifs pour les start-up, selon Brahim Boumzar

    Des tarifs internet plus attractifs pour les start-up, selon Brahim Boumzar

    Les tarifs internet seront prochainement très accessibles aux entreprises économiques qui utilisent des débits de 20 et 100 Mo. Ils seront nettement plus attractifs, a assuré, dimanche 14 mars 2021, le ministre de la Poste et des Télécommunications, Brahim Boumzar. Les start-up aussi en seront bénéficiaires.

    «Il y a une offre en cours de validation au niveau du régulateur. Il va y avoir des tarifs plus attractifs pour les entreprises qui utilisent un débit de 20 mégas ou 100 mégas. Il y aura aussi une offre spéciale pour les start-up. On doit les encourager à passer à des paliers supérieurs» a affirme M. Boumzar, invité de la rédaction de la chaine 3 de la radio algérienne, reconnaissant l’excessivité des tarifs appliqués actuellement. A souligner, à ce propos, qu’une connexion professionnelle coûte l’équivalent de 300 000 DA par mois, ce qui représente environ 25% des charges fixes de l’entreprise.

    De même, rappelant que plus de deux millions de foyers ont vu leur débit internet passer de 2 Mo à 4 Mo, le ministre de la Poste et des Télécommunications a indiqué que les usagers des 8Mo vont aussi passer à 10 Mo sans incidence tarifaire.

    Commentant le lancement effectif de la certification électronique pour la branche gouvernementale et économique, ce dernier ayant lieu samedi 13 mars 2021, au Centre international des conférences (CIC) à Alger, en présence du Premier ministre, Abdelaziz Djerad et d’autres membres du gouvernement, ainsi que de représentants d’institutions publiques, M. Boumzar a déclaré qu’il s’agit là «d’un évènement majeur pour la nation. Cela va bouleverser les usages. C’est un acquis majeur pour la nation».

    Lors de cette cérémonie de lancement officiel de la certification électronique, le ministre de la Poste et des Télécommunications a déclaré que «la CACI a été pionnière dans l’utilisation des services de certification et de signature électroniques à la faveur de la délivrance à distance d’un certificat d’origine à un exportateur algérien, une opération auparavant effectuée au niveau central », ajoutant que ces services « fiables et sûrs, raccourcissent les distances et sont disponibles 24h/24».

    Sur un autre plan, Brahim Boumzar a mis l’accent sur la nécessité d’inciter les opérateurs à investir dans le secteur du Cloud : «On doit donner toutes les garanties nécessaires à nos opérateurs économiques. Il faudrait qu’il y ait un investissement de masse dans la partie hébergement. On a déjà reçu des opérateurs dans ce domaine et on veut les voir investir dans la partie hébergement. Il n’est pas normal que les gens continuent à héberger leurs données à l’étranger» a-t-il dit.

    Karima Mokrani

  • Indice mondial du e-commerce: l’Algérie progresse de 29 places

    Indice mondial du e-commerce: l’Algérie progresse de 29 places

    Le commerce électronique en Algérie avance à un rythme satisfaisant. Une nette amélioration est enregistrée en 2020, en comparaison avec l’année 2019. C’est l’indice mondial du commerce électronique, publié le 17 février 2021 par la Conférence des nations unies sur le commerce et le développement (CNUCED) qui le confirme.

    Le rapport de l’indice mondial indique que notre pays a progressé de 29 places au niveau mondial, en passant de la 109ème place en 2019 à la 80ème en 2020, se positionnant ainsi à la quatrième place en Afrique.

    En tête du classement mondial, c’est la Suisse qui se distingue cette année, prenant ainsi la place des Pays-Bas qui passe en deuxième position. LebDanemark est à la troisième place. Inversement, le Niger arrive à la 152ème place, soit la dernière, devancée par le Tchad et avant lui le Burundi. 

    C’est l’Ile Maurice qui est la première dans le continent africain et 69ème au niveau mondial, suivie de l’Afrique du Sud (73ème) et la Tunisie qui est à la 77ème position au niveau mondial. Après l’Algérie, le Ghana arrive à la 81ème place mondiale. Le Maroc se trouve à la 95ème place mondiale et 9ème en Afrique.

    L’indice mondial la CNUCED note que «l’Algérie figure parmi les 4 pays ayant réalisé la plus grande progression au niveau mondiale, aux côtés du Brésil (10 places), du Ghana (20 places) et de la République du Laos (11 places)».

    Le ministère de la Poste et des Télécommunication note que la progression nette de 29 places a été possible à la faveur de la généralisation de l’accès à internet, la sécurité du réseau, la fiabilité des services postaux et l’intégration financière que la progression de 29 places a été possible.

    Pour rappel, en  octobre dernier, le directeur général du World Trade Center d’Alger (WTC Algiers), Ahmed Tibaoui, a assuré que le marché algérien recèle un énorme potentiel de croissance en matière de commerce électronique. M. Tibaoui cite le déploiement des nouvelles technologies au niveau national et «la forte volonté politique» pour réaliser des résultats encore meilleurs dans le domaine.

    L’indice mondiale évalue 152 pays en fonction de leur degré de préparation au commerce en ligne, dont la valeur est estimée à 4 400 milliards de dollars pour 2018, soit en hausse de 7 % par rapport à 2017.

    L’indice mondial note les pays en fonction des capacités d’accès à des serveurs internet sécurisés, de la fiabilité des services et infrastructures postaux, et de la part de leur population qui utilise l’internet et possède un compte auprès d’une institution financière ou d’un fournisseur de services d’argent mobile.

    Karima Mokrani

  • Sécurité portuaire: Collision entre trois navires au port de Bejaia

    Sécurité portuaire: Collision entre trois navires au port de Bejaia

    La sécurité portuaire revient au-devant de la scène avec ce grave incident qui s’est produit, hier soir au niveau du port de Bejaia, un sinistre qui aurait pu coûter la vie de centaines d’employés.

    En effet, trois navires, dont deux porte-conteneurs et un vraquier, sont entrés en collision au port de Bejaia blessant un ouvrier et occasionnant d’importants dégâts.

    Selon l’Entreprise portuaire de Bejaia (EPB), l’accident est survenu à cause d’une fausse manœuvre de l’un des porte-conteneurs le MV Vega-Sugma, battant pavillon Libérien.

    Ce dernier, après avoir achevé ses formalités au poste 22, a appareillé de façon inattendu, entraîné visiblement, par une avarie machine d’origine électrique.

    Au cours de cette fausse manœuvre, il a heurté le M/V Atlantic North, en plein opération de déchargement au poste 24, renversant une grosse grue de 64 tonnes à son bord et sur le quai et provoquant un bruit d’une ampleur telle qu’il a réveillé et mis en panique tous les  quartiers riverains au port.

    Dans sa chute fracassante, l’engin n’a, heureusement, pas fait de victime, mais a occasionné des blessures à son conducteur qui a dû être évacué sur le champ à l’hôpital où il reçoit les soins nécessaires en urgence.

    Dans un effet de chaîne, ce 2ème porte-conteneurs a heurté un 3ème bâtiment, un vraquier transportant du sucre au profit d’une entreprise locale.

    Le choc, cependant, selon la même source, n’a pas provoqué de grands dégâts, mais a tout de même fendu sa coque arrière contrairement au M/V Atlantic North, qui va devoir être immobilisé à cause d’une forte brèche survenu sur le bâtiment et qu’il va falloir colmater avant de reprendre la mer.

    L’incident survenu au port de Bejaia aurait pu être plus grave si ce n’était la réactivité du grutier et son sang-froid.

    Y.O

  • Fret maritime: l’ENMTV lance une ligne régulière entre Oran et Alicante

    Fret maritime: l’ENMTV lance une ligne régulière entre Oran et Alicante

    L’Entreprise Nationale de Transport Maritime de Voyageurs  ( ENMTV ) a annoncé ce dimanche 8 novembre le lancement  prochain d’une ligne de fret maritime régulière entre le port d’Oran et celui d’Alicante.

    La date de la première traversée n’a pas été précisée par le communiqué de l’entreprise qui rend publique cette information.

    Par ailleurs, cette même source invite les opérateurs économiques, les exportateurs, et les particuliers intéressés par le transport maritime du fret roulant « de se rapprocher des services de l’Entreprise Nationale de Transport Maritime afin de réserver les places et engager les procédures nécessaires à cet effet.»

    Pour rappel, l’ENMTV avait, le 03 novembre dernier ouvert une ligne régulière de transport maritime du fret entre le port d’Alger et celui de Marseille.

    L’ouverture de ses lignes de fret maritime par l’ENMTV, intervient quelques jours après l’examen par le conseil du gouvernement de la nouvelle stratégie du développement du transport maritime.

    Ce plan « prévoit la réorganisation des compagnies publiques de transport maritime de voyageurs et de marchandises ainsi que des mesures visant la sécurisation des importations des produits stratégiques, d’une part, et le renforcement de la compagnie de transport de passagers pour une meilleure prise en charge de la demande et la diversification de ses activités, d’autre part ». Avait indiqué le communiqué du conseil du gouvernement à l’issue de ses travaux.

    Cette même source avait précisé que ce plan  qui se décline en sept axes  vise à  « Sécuriser les approvisionnements du pays en produits stratégiques, à participer de manière substantielle au transport des marchandises de et vers l’Algérie et à réduire les transferts de devises à l’étranger au titre des services. »

    A propos de l’ENMTV

    L’ENTMV (Entreprise Nationale de Transport Maritime de Voyageurs) a été créée par décret (N°87-155) le 14 juillet 1987. Le 7 avril 1990, l’ENTMV prend le statut d’Entreprise Publique Economique, sous l’égide de la Holding Services.

    L’activité de l’ENTMV s’articule autour de trois axes :

    Le transport maritime de passagers et de véhicules
    Le transport du fret
    Les activités annexes au transport maritime, et notamment :
    – La consignation des navires de transport de passagers
    – La représentation générale
    – La vente de billetterie

    L’ENTMV dispose en propriété de 03 navires et procède à l’affrètement d’un navire en saison estivale pour renforcer sa flotte, un réseau d’agences de billetterie, réparties sur le territoire algérien et en Europe ainsi qu’une structure de consignation dans les ports algériens et dans le port de Marseille.