Catégorie : Economie

  • Le projet de loi sur l’investissement adopté par l’APN

    Le projet de loi sur l’investissement adopté par l’APN

    Les députés de la chambre basse du parlement ont adopté aujourd’hui le projet de loi sur l’investissement.

    La séance consacrée au vote a eu lieu en présence du ministre de l’Industrie, Ahmed Zeghdar. Ce dernier a présenté, à nouveau, les différentes mesures incluses dans le nouveau projet de loi sur l’investissement qui, rappelons-le, a été approuvé en Conseil des ministres, le 20 mai dernier.

    Au cours de cette même session, apprend-on, la commission des affaires économiques, du développement, du commerce, de l’industrie et de la planification de l’Assemblée populaire nationale a présenté son rapport sur le projet. Elle a souligné «l’importance des procédures inscrites», lesquelles visent à «lever les obstacles aux investissements nationaux et étrangers».

    Au sortir de cette session, le ministre de l’Industrie a affirmé que «l’Algérie constituera un carrefour pour les investisseurs locaux et étrangers, à la faveur des mesures incitatives que prévoit la nouvelle loi sur l’investissement». Il a rappelé l’élargissement des prérogatives de l’Agence nationale de développement de l’investissement (ANDI) transformée en Invest Algeria, ainsi que la création d’un guichet unique et d’autres décentralisés.

    Le représentant du gouvernement a assuré que cette nouvelle loi sur l’investissement sera suivie d’autres pour l’appuyer, ainsi que des réformes des systèmes bancaire et financier.

    A rappeler aussi que le nouveau texte prévoit de réduire les délais de traitement des dossiers des visiteurs à moins d’un mois et de délivrer immédiatement l’attestation d’enregistrement du projet d’investissement. Nous y reviendrons.

    Samia Hanifi

  • Cnuced: le commerce mondial a augmenté de 25% en 2021

    Cnuced: le commerce mondial a augmenté de 25% en 2021

    Le commerce mondial a tiré son épingle de jeu en 2021 après une décrue quasiment chaotique enregistré en 2020 après l’apparition du Covid-19 en Chine et sa propagation à travers les quatre coins de la planète, mettant à genoux l’économie mondiale.

    C’est ce qui ressort du dernier rapport publié par la Conférence des Nations-Unies sur le commerce et le développement (Cnuced) qui révèle que le commerce mondial a augmenté de 25% en rythme annuel en 2021 « pour atteindre un record de 28 500 milliards de dollars, après avoir été malmené par la pandémie de Covid-19 ».

    Si la Cnuced indique que «ce niveau devrait toutefois rester modéré en 2022, soulignant que «ces tendances sont susceptibles de s’atténuer», il est clair, précise l’agence onusienne, que « les tendances du commerce international devraient se normaliser au cours de 2022 ».

    Les raisons d’une croissance

    Evoquant les facteurs majeurs qui ont propulsé l’activité commerciale en 2021, la Cnuced a précisé que «la hausse des prix des produits de base, la réduction des restrictions liées à la pandémie de Covid-19 et la forte reprise de la demande due aux plans de relance économique ont stimulé la croissance».

    Autrement dit, la valeur du commerce mondial a augmenté de 13 % par rapport à 2019 et « cette hausse se traduit par le niveau du volume des échanges dans les divisions des biens et des services, niveau qui a suivi des schémas de croissance similaires l’année dernière », indique la Cnuced, révélant qu’«au cours du quatrième trimestre de l’année dernière, le commerce des biens a atteint environ 5 800 milliards de dollars, un nouveau record trimestriel. Aussi, le commerce des services a augmenté de 50 milliards de dollars pour atteindre 1 600 milliards de dollars, soit un niveau légèrement supérieur à celui d’avant la pandémie».

    Par ailleurs, l’agence onusienne a expliqué que la régionalisation des flux commerciaux devrait également s’intensifier dans d’autres parties du monde, conformément à d’autres initiatives régionales, comme la zone de libre-échange continentale africaine, et en raison de la dépendance croissante à l’égard de fournisseurs géographiquement plus proches.

    « Les échanges de marchandises augmentent plus fortement dans le monde en développement que dans les pays développés », précise la Cnuced.

    En ce sens, le même rapport indique que les exportations des marchés en développement au cours du dernier trimestre ont augmenté de plus de 30 % sur une base annuelle, avec une croissance plus forte dans les régions exportatrices de produits de base, avec la hausse des prix de ces produits ».

    En outre, la croissance du commerce entre les pays en développement a dépassé le commerce mondial au quatrième trimestre, avec une augmentation annuelle d’environ 32 %. Dans les économies développées, les exportations étaient supérieures de 15 %, tout de même.

    Risque de ralentissement au premier trimestre de 2022

    Du reste, la Cnuced a estimé que le commerce mondial devrait être affecté par différents facteurs cette année, y compris une croissance économique plus lente que prévu, la poursuite des perturbations de la chaîne d’approvisionnement, des préoccupations croissantes concernant la viabilité de la dette, la transition vers une économie mondiale plus verte, les accords commerciaux et la régionalisation des échanges.

    « La structure du commerce mondial devrait refléter ces tendances macroéconomiques en 2022, avec une croissance du commerce plus faible que prévu. La croissance du commerce ralentira au cours du premier trimestre de 2022 ».

    Aussi, les niveaux record de la dette mondiale sont susceptibles de s’intensifier en raison des pressions inflationnistes croissantes qui touche tous les pays sans exclusif.

    A ce propos, la Cnuced note que « le Fonds monétaire international a revu ses prévisions de croissance économique mondiale à la baisse de 0,5 point, compte tenu de l’inflation persistante aux États-Unis et des préoccupations liées au secteur immobilier chinois ».

    Sur le même registre, le FMI relève les perturbations logistiques en cours et la hausse des prix de l’énergie, affirmant que « les efforts visant à raccourcir les chaînes d’approvisionnement et à diversifier les fournisseurs pourraient affecter la structure du commerce mondial en 2022 ».

    Nadine. S

  • CNESE : Le Pr. Bouchnak succède au Pr. Rédha Tir

    Le Conseil national économique, social et environnemental (CNESE) constitue un espace dédié à tous les acteurs impliqués dans le développement et la croissance économique du pays et un noyau de réflexion pour coordonner avec la politique générale de l’Etat, notamment aux 54 engagements du président de la République, Abdelmadjid Tebboune.

    C’est ce qu’a déclaré, aujourd’hui, le directeur de cabinet à la Présidence de la République, Abdelaziz Khellaf, lors de l’installation du professeur Khelladi Sidi Mohamed Bouchnak à la tête du CNESE, en remplacement du professeur Rédha Tir.

    « Le Conseil national économique, social et environnemental se veut un espace impliquant tous les acteurs de la société afin de réfléchir aux politiques économiques, sociales et environnementales et s’assurer qu’elles sont cohérentes avec la politique générale de l’Etat, notamment en ce qui a trait au programme du Président et à ses 54 engagements », a souligné, d’emblée, M. Khellaf.

    Pour le nouveau président du CNESE, « les missions du Conseil reposent principalement sur l’écoute. Son rôle consultatif réside dans la formulation de propositions et de recommandations prospectives en vue d’accompagner le programme du président Abdelmadjid Tebboune, et ce, grâce à la compétence de ses cadres et ses experts qui œuvrent à la concrétisation de ces objectifs ».

    Tout en exprimant sa reconnaissance au président de la République pour la confiance qu’il a placée en sa personne, non sans affirmer son vœu d’être à la hauteur de la responsabilité, le Pr. Bouchnak a mis en avant « l’importance du travail de terrain et son rôle dans la transmission des préoccupations de la société au Président de la République et au Premier ministre ».

    Du reste, M. Khellaf a insisté sur « la mission constitutionnelle du Conseil » et a rendu un vibrant hommage au Pr. Tir qui, rappelle-t-il, « a pris ses fonctions dans une période difficile, car il a dû commencer par tout reconstruire, du siège social aux politiques de travail ».

    En ce sens, M. Khellaf a évoqué les efforts du Pr. Tir pour l’édification de cette institution centrale et son placement dans le système consultatif dans les affaires sociales, économiques et environnementales, des questions, a-t-il souligné, sont « fondamentales et de grande importance ».

    Rabah Nadri

  • Benabderrahmane annonce le dégel de nombreux projets en 2022

    Benabderrahmane annonce le dégel de nombreux projets en 2022

    Moins d’une semaine après la signature par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, de la Loi de finances 2022, le Premier ministre, ministre des Finances, Aïmene Benabderrahmane, a réuni, aujourd’hui à Alger, les secrétaires généraux et les ordonnateurs des différents secteurs ministériels et des administrations publiques et les directeurs centraux pour passer à l’action en déclinant une feuille de route pour l’exercice de la nouvelle année.

    En effet, en marge de la cérémonie de remise des affectations budgétaires aux différents départements ministériels au titre de la loi de Finances 2022, M. Benabderrahmane, a, abordé, devant les médias, les décisions phares que prendra le Gouvernement, comme le respecter les délais d’exécution du budget, le dégel de tous les projets d’investissement, la réévaluation abusive des projets, le nouveau Code des marchés publics, l’entrée en vigueur du nouveau point indiciaire, la pénurie de certains produits de large consommation et, enfin, les transferts sociaux et les subventions de l’Etat.

    Obligation de respecter les délais d’exécution du budget

    En ce sens, et au premier plan, M. Benabderrahmane a affirmé que « les ministères ne seront plus autorisés à prolonger les délais d’exécution du budget au titre d’une année financière considérée à l’année suivante comme c’était le cas auparavant. Les donneurs d’ordre doivent faire preuve de fermeté, d’efficacité et de rationalité ».

    « Nous avons reçu, cette année comme c’était le cas l’année dernière, des demandes de plusieurs ministères concernant la prolongation des délais d’exécution des dépenses et ce en dépit des mesures prises à l’effet d’attribuer le budget de chaque secteur à la première semaine de janvier 2022, mais, désormais, aucune mesure exceptionnelle ne sera accordée ».

    Pour le Premier ministre « la prolongation des délais d’exécution des dépenses publiques et de clôture des ordres de paiement ou des mandats administratifs effectuée cette année en vertu de la circulaire du 28 décembre 2021 est une exception qui ne sera plus accordée à l’avenir car les dotations sont allouées dans des délais légaux suffisants pour les exécuter au cours de l’exercice ».

    Pour mettre les ministères devant leur responsabilité, il a appelé tous les départements et les entreprises publiques à prendre les mesures pour respecter l’exécution du budget dans les délais impartis, car, à ses yeux, « cette mesure était admissible, par le passé, lorsque le budget est établi en avril ou en mai ».

    « Maintenant que les enveloppes budgétaires sont remises dès la première semaine du mois de janvier, il faut rattraper les mécanismes de gestion dans certains départements ministériels pour leur permettre d’exécuter le budget lors de l’exercice financier qui s’étale de janvier à décembre et pour que les délais ne soient pas dépassés », précisera encore M. Benabderrahmane.

    Il insistera sur l’octroi, depuis l’année dernière, des documents budgétaires aux différents départements ministériels et aux différentes institutions nationales, dans les délais, soit à la première semaine du mois de janvier, pour consacrer les principes élémentaires de la finance publique que prévoit la nouvelle loi organique des lois de finances qui entrera en vigueur en 2023.

    Raison pour laquelle il a appelé les départements ministériels et les institutions nationales à se rapprocher du ministère des Finances « pour s’informer et étudier les différents mécanismes que prévoit cette loi avant juin prochain, date du lancement de l’élaboration des documents budgétaires sectoriels, pour mieux comprendre ses principes, ce qui permettra d’entamer l’année 2023 avec un nouveau système budgétaire basé sur les programmes ».

    « Dégel de tous les projets publics et privés créateurs de richesses et d’emplois »

    Au second plan, le M. Benabderrahmane a annoncé « le dégel de tous les projets publics et privés créateurs de richesses et d’emplois ».

    « Il a été décidé de lever le gel, en 2022, sur tous les projets publics et privés contribuant à la création de richesses et d’emplois et de remplacer les importations par des produits nationaux pour ne pas être impactés par les convulsions des marchés extérieurs », a déclaré le Premier ministre, affirmant que « le lancement des réformes économiques visent à conforter tous les indicateurs très positifs enregistrés en 2021 ».

    Emboîtant le pas au chef de l’Etat, M. Benabderrahmane dira que « 2022 sera l’année du véritable décollage économique de l’Algérie et de la poursuite des réformes structurelles relatives au système fiscal ».

    La réévaluation de plus de 10% des projets, c’est fini !

    En outre, le Premier ministre a clamé haut et fort que le Gouvernement rejettera systématiquement toute demande de réévaluation d’un projet de plus de 10% du montant alloué initialement.

    A ce propos, M. Benabderrahmane a mis l’accent sur la nécessité de prôner l’efficacité dans les dépenses publiques et la réalisation des projets et le strict contrôle de la maturation des études avant le lancement des projets pour éviter pareilles situations attentatoires au Trésor public et au budget de l’Etat.

    « Il faut veiller scrupuleusement à suivre la nouvelle méthode d’exécution des budgets et s’abstenir de signer des Ordres de service (ODS) avant de s’assurer de la disponibilité de tous les moyens dans le cahier des charges », non sans rappeler que « la réévaluation des projets avait coûté au Trésor 8 000 milliards de dinars en seulement douze ans (…) C’est un montant colossal qui aurait pu être servi à la réalisation de projets publics d’utilité pour la société ».

    Abordant le nouveau projet de loi sur la comptabilité publique soumis au secrétariat général du Gouvernement, M. Benabderrahmane a fait état de son parachèvement pour abroger la loi N° 90-21.

    Ceci, précisera le Premier ministre, pour réussir la réforme budgétaire qui entrera en vigueur à partir de 2023 pour, souligne-t-il, « pour promouvoir les investissements rentables à travers des mécanismes modernes, comme la nouvelle formule des rapports contractuels prévus dans le projet de loi sur le partenariat public-privé (PPP), lesquelles permettront d’instaurer une nouvelle culture du service public ».

    Un nouveau Code des marchés pour plus de transparence

    Dans le même sillage, M. Benabderrahmane a indiqué que la révision du code des marchés publics va constituer un virage décisif pour assurer plus de transparence et d’efficacité dans la gestion des finances publiques.

    Dans sa déclaration, il révèlera que « le projet de loi portant révision des dispositions générales du Code des marchés publics avait été soumis au secrétariat général du Gouvernement».

    Le Premier ministre estimé qu’« à l’ère du développement des technologique de la communication, le Gouvernement s’est orienté vers la numérisation des procédures de conclusion des marchés publics, à travers le lancement le 23 décembre dernier, d’un portail électronique dédié aux marchés publics pour garantir le libre accès à la commande publique, l’égalité des chances entre candidats et la transparence des procédures ».

    Il n’a pas manqué de souligner l’importance d’asseoir une concurrence loyale, un gain de temps et une économie des coûts, mais aussi pour lutter contre la corruption dans les marchés publics.

    A cet effet, il a été décidé la publication via ce portail électronique d’un programme prévisionnel des projets de marchés publics devant être lancés au titre de cette année, la procédure en question permettant d’informer les opérateurs pour se préparer à investir dans les domaines concernés.

    Le nouveau point indiciaire en vigueur avant fin avril

    Très attendue par les fonctionnaires, la révision du point indiciaire dans la Fonction publique entrera en vigueur avant fin avril prochain.

    M. Benabderrahmane a rappelé que cette mesure s’inscrit en droite ligne avec les instructions du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, précisant que « toutes les dispositions ont été prises en vue de concrétiser l’opération de révision du point indiciaire dans la fonction publique au mois de juillet prochain, mais le président de la République a ordonné au Gouvernement de procéder à la révision de ce point au mois d’avril prochain pour soutenir toutes les catégories sociales et augmenter les salaires et améliorer le pouvoir d’achat ».

    Pénuries des produits de consommation: bientôt un retour à la normale

    Sujet brûlant, la pénurie de certains produits alimentaires a été abordée par le Premier ministre qui a rassuré les consommateurs.

    « Ce dysfonctionnement résulte des procédures et formalités accomplies par certaines usines vers la fin de chaque année, telle que l’opération d’inventaire qui entraîne une baisse du rythme de distribution, mais les choses reviendront à la normale durant les prochains jours »

    S’agissant de l’huile de table, M. Benabderrahmane a révélé que les besoins du marché s’élèvent 1 600 tonnes/jour, alors que la production avait atteint plus de 2 000 tonnes/jour, avec une capacité supplémentaire dépassant les 400 tonnes/jour.

    En outre, le Premier ministre a mis en exergue sur le fait que « les prix des produits de consommation au niveau mondial ont connu une importante hausse en raison des conditions climatiques et de la hausse du coût du transport maritime de la Chine vers l’Europe et aussi de l’Europe vers l’Algérie qui a quadruplé ».

    Mais, assure-t-il, l’Etat algérien a maintenu ses subventions des produits de base qui se vendent encore au même prix et n’ont pas connu d’augmentation.

    Quid des transferts sociaux ?

    Sur sa lancée, M. Benabderrahmane a indiqué que « les niveaux de transferts sociaux s’élèvent cette année à 1 942 milliards de dinars et sont destinés à la subvention des produits alimentaires, de l’eau, de l’électricité et de tout ce qui est nécessaire au citoyen », non sans insister que « l’Algérie est le seul pays qui, en dépit de la difficulté des conjonctures économique et sanitaire, maintient ce genre de transferts, d’une part, et que ces mesures dénotent les efforts du pays pour la préservation du tissu social et du pouvoir d’achat des citoyens ».

    A noter que le cadrage macroéconomique pour l’année 2022 table sur un prix de référence du baril de pétrole à 45 dollars, une croissance économique de 3,3%, une croissance hors hydrocarbures de 3,9% et un taux d’inflation de 3,7%.

    Quant aux exportations des hydrocarbures, il est prévu 27,9 milliards de dollars et des importations à 31,8 milliards de dollars, alors que sur le plan budgétaire, la même loi prévoit des recettes de 5 683,22 milliards de dinars et des dépenses budgétaires de 9 858,4 milliards de dinars.

    Nadine. S

  • Transport aérien : Vers un partenariat entre l’Algérie et la Tunisie

    Transport aérien : Vers un partenariat entre l’Algérie et la Tunisie

    L’annonce par le ministère des Transports de l’augmentation du nombre des vols d’Air Algérie entre l’Algérie et la Tunisie à un vol quotidien au lieu de 3 vols hebdomadaires à partir de dimanche prochain ; sera, bientôt, suivi par la signature d’un important contrat de partenariat entre les compagnies des deux pays, notamment dans le domaine de l’expertise technique.

    Si la décision d’augmenter le nombre de vol vers notre voisin de l’Est se veut un premier pas dans la concrétisation de l’une des 27 conventions, mémorandums et protocoles de coopération ayant touché presque tous les domaines signés lors de la visite du président Tebboune, au mois de décembre 2020, en Tunisie, il est clair que le prochain contrat de partenariat s’inscrit dans le cadre des efforts des deux gouvernements pour asseoir une bonne entente sur tous les plans.

    En ce sens, la presse tunisienne a révélé que la signature de ce partenariat a longuement été évoquée par le directeur général par intérim d’Air Algérie, Amine Mesaroua, qui a récemment été reçu, à Tunis, par le ministre tunisien des Transports, Rabii Majidi, en présence du directeur général d’Air Algérie Technique, Mourad Hachelaf, du directeur général de l’aviation civile, Habib El-Mekki, et le P-DG de Tunisair, Khaled Chelli.

    Outre l’expertise technique, les deux compagnies ont également évoqué la l’expérience des deux pays dans la formation des pilotes et la nécessité d’exporter cette expertise vers les pays africains.

    A noter que cette rencontre a été une opportunité pour les Tunisiens d’aborder le retour des touristes algériens en Tunisie, avec la récente modernisation des postes frontaliers terrestres, la mise en place de protocoles sanitaires et de dispositifs qui permettront la fluidité du trafic des voyageurs.

    Rabah Nadri

  • Le code-barres obligatoire pour les producteurs dès janvier 2022

    Le code-barres obligatoire pour les producteurs dès janvier 2022

    Il était temps ! La décision du ministère du Commerce N°87 du 7 juin dernier portant habilitation de l’organisation chargée de délivrer le numéro du code-barres habilitant l’Association algérienne de codifications des articles (GS 1 Algeria), pour délivrer le numéro du code-barres, va entrer en vigueur dès le mois de janvier 2022 et fera l’objet d’un suivi rigoureux quant à son application tant par les producteurs que par les exportateurs.

    Fruit d’un travail de longue haleine et de conclusions de la réunion du Comité national de codification en code-barres des produits qui s’est tenue au ministère du Commerce au mois de mai dernier, cette décision fera parler d’elle en 2022 au vu des producteurs réfractaires qui inondent le marché avec toutes sortes de produits douteux et, souvent, dangereux pour la santé publique.

    Aujourd’hui, le ministère du Commerce a, dans un communiqué rendu public, réaffirmé sa volonté d’appliquer immédiatement cette décision après la publication, le 16 février dernier, d’un arrêté interministériel portant règlement technique fixant les conditions et les modalités applicables à l’apposition du code-barres sur les produits destinés à la consommation humaine.

    Toutefois, précise la même source, « les produits importés faisant l’objet d’une domiciliation bancaire avant cette date ne sont pas concernés », appelant les importateurs concernés à se rapprocher des directions régionales et de wilayas du Commerce, de la Chambre algérienne du commerce et d’industrie (Caci), les Chambres de commerce et d’industrie ou le site électronique du ministère pour obtenir plus d’informations sur les conditions d’entrée en vigueur du texte.

    Pour rappel, l’Algérie a enregistré, à fin 2019, seulement 400 000 produits locaux algériens, tous manufacturés par 9 000 entreprises nationales, qui portent un code-barres qui permettent aux consommateurs et aux services de contrôle de connaitre leur provenance, c’est-à-dire leur traçabilité depuis leur production jusqu’à leur commercialisation.

    Avec la dernière décision du gouvernement, le code-barres permettra, sans doute, de faire barrage aux fraudeurs et aux contrefacteurs, mais surtout de constituer une banque de données qui facilitent la mise en œuvre des projets et de faire la promotion des produits algériens aux plans national et international, mais surtout d’accéder à de nouveaux marchés.

    Rabah Nadri

  • Tebboune : «Entraver la réalisation de projets prêts au lancement pour des raisons bureaucratiques est un crime contre l’économie»

    Tebboune : «Entraver la réalisation de projets prêts au lancement pour des raisons bureaucratiques est un crime contre l’économie»

    Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a appelé, ce samedi à l’ouverture des travaux de la Conférence nationale sur la relance industrielle, les énergies du pays à faire face au défi de libérer les investissements et à instaurer un climat d’affaires à même de permettre la reprise des projets bloqués au niveau de l’Agence nationale de développement de l’investissement (ANDI) et du ministère de l’Industrie.

    Lors de son intervention inaugurale, le président Tebboune a révélé que l’ANDI a libéré, à fin novembre, 581 demandes pour bénéficier des avantages octroyés par l’Etat au profit des investisseurs.

    Un premier pas important pour l’économie nationale quand on sait que plus de 1 500 dossiers d’investissement sommeillaient dans les tiroirs de l’ANDI, notamment à cause du climat d’affaires qui prévaut depuis 2019, c’est-à-dire au lendemain de l’arrestation des hommes d’affaires et de hauts cadres de l’Etat.

    Promettant d’accélérer le processus, le Président Tebboune a affirmé que la même agence va procéder, dès cette semaine, à la levée du gel de 356 demandes supplémentaires. Cette mesure salvatrice permettra la création de plus de 75 000 postes d’emploi directs.

    Avec tous les dossiers libérés, cela donnera un total de 937 dossiers qui permettront la création de dizaines de milliers d’emplois directs dès la première phase d’exploitation.

    Par ailleurs, le premier magistrat du pays a révélé que 57 projets sur les 402 projets d’investissement suspendus pour des raisons administratives viennent de faire l’objet d’une mesure de dégel, affirmant que le blocage de ces projets, prêts au lancement, est intervenu en très peu de temps, ce qui suscite, selon M. Tebboune, des interrogations sur « les véritables raisons de ces obstacles ».

    « Entraver la réalisation de projets prêts au lancement pour des raisons bureaucratiques est un crime contre l’économie perpétré par des personnes qui défendent des intérêts douteux avec des calculs politiciens », a déploré le président de la République soulignant qu’« il est inconcevable de geler des projets faute d’autorisations administratives malgré la mobilisation de milliards pour leur réalisation, c’est là un comportement antipatriotique ».

    L’industrie ne représente que 5 à 6% du PIB

    Avec un discours franc, direct et sans complaisance, qui  semble susciter un grand espoir chez les opérateurs invités à cette conférence, M. Tebboune a mis le doigt sur la plaie.

    En ce sens, le président regrette que le secteur industriel ne représente actuellement qu’environ 5 à 6% du produit intérieur brut (PIB), ce qui « donne une idée de l’ampleur du défi que l’Algérie doit relever ».

    Pour lui, il est urgent d’augmenter cette contribution PIB de 10 à 15% pour un véritable décollage du secteur. « Il est possible d’atteindre le taux de 10% au PIB avec des efforts raisonnables, néanmoins si nous voulons opérer une révolution industrielle, il faut atteindre un taux de 15 % », a-t-il souligné encore, citant l’exemple de certains pays européens dont les industries contribuent avec 20 % au PIB.

    « Une augmentation de cette contribution réduira également les importations industrielles. Il faudra appliquer rigoureusement les instructions liées à l’interdiction d’importer des produits fabriqués localement afin de protéger la production nationale », dira encore M. Tebboune, relevant que « ce défi est à notre portée aujourd’hui. Nous sommes décidés à le relever par des démarches  concrètes et efficaces notamment en levant les obstacles rencontrés par les usines afin de leur permettre de participer, autant que possible, au revenu national, et de contribuer au parachèvement des projets en cours de réalisation ou gelés sur fond de calculs  politiciens ou d’intérêts suspects ».

    Mieux, le président de la République a donné des instructions destinées aux banques et qui prévoient un financement à hauteur de 90% de la valeur des projets dans les industries manufacturières.

    L’Agence du foncier industriel opérationnelle en 2022

    Abordant le foncier industriel, le président de la République a également annoncé que l’Agence nationale du foncier industriel (ANFI) sera opérationnelle au courant de l’année 2022.

    Cette agence spécialisée, souligne M. Tebboune, « facilitera aux investisseurs l’acquisition d’assiettes foncières dans un court délai avant de procéder au retrait du foncier industriel auprès des walis et des présidents des assemblées locales ».

    Aussi, cette entité, par ailleurs très attendue par les investisseurs, procédera à l’acquisition des assiettes foncières destinées à l’investissement relevant des zones industrielles qui, elles, resteront sous la tutelle de l’administration locale.

    Là aussi, le Président Tebboune a lancé un message à peine voilé aux autorités locales : « le bon responsable est celui qui facilite le développement local et non celui qui cherche des prétextes pour ne pas signer des autorisations prévues par la loi ».

    Sur sa lancée,  le président Tebboune s’est engagé à faire de l’année 2022 « une année consacrée exclusivement à l’économie en ce sens que tous les dossiers susceptibles de concourir au développement du pays seront pris en charge ».

    Tebboune menace de sévir contre les blocages et la corruption

    Menaçant de sévir contre ceux qui bloquent l’économie, M. Tebboune a indiqué que « là nous verrons qui des responsables suivront notre démarche et ceux qui l’entraveront ».

    Evoquant le cas de jeunes investisseurs, dont les projets ont été arrêtés ou gelés à cause de pratiques bureaucratiques ou en raison de la frilosité de certains responsables, M. Tebboune a dénoncé le blocage d’un jeune éleveur de vaches laitières dans la wilaya d’Oran dont le projet a fait l’objet d’une décision de démolition, puisque situé dans une zone industrielle et non agricole.

    Il aurait été plus judicieux de transférer l’activité de ce citoyen vers un autre lieu », a estimé le Président Tebboune.

    Relatant l’historique de l’industrie en Algérie, le chef de l’Etat regrette qu’« après l’aisance financière, le secteur a amorcé la phase de la fausse industrialisation, assimilée de façon caricaturale au gonflage des pneus et au détournement d’argent vers l’étranger sous plusieurs appellations, outre l’assemblage au lieu de la fabrication ».

    Pour le président, l’état actuel de l’industrie nationale n’est pas « une fatalité » mais « une réalité », même si, dit-il, « certains aspects sont difficiles à appréhender et à maîtriser. Cependant, il est possible de redresser la situation en prenant urgemment les mesures nécessaires pour éradiquer la corruption et mettre fin à la dilapidation de l’argent public ».

    Un plan d’action ambitieux pour les ateliers

    Pour revenir à l’événement organisé par le ministère de l’Industrie, dont les travaux des ateliers se déroulent, du 4 au 6 décembre au Centre international des conférences sous le thème « ensemble pour relever le défi », cette conférence vise l’examen des mécanismes de la relance économique avec l’ensemble des acteurs du secteur, les porteurs de projets, dont les startups, les instances activant dans le marché des marchandises industrielles, les entreprises concernées par le soutien et l’accompagnement dans le domaine industriel, les centres d’études ou de recherches dirigées et les experts.

    Pour atteindre cet objectif, un projet de plan d’action opérationnel sera présenté lors de cette conférence pour enrichissement et débat.

    Quatre thèmes ont été retenus, dont le soutien aux entreprises, la promotion de la production nationale et les exportations, l’amélioration de l’environnement de l’investissement et la disponibilité du foncier, la gouvernance des entreprises publiques économiques et le rôle de l’Etat en tant que contributeur, ainsi que l’intégration, la diversification et la promotion de la compétitivité.

    A noter que le président du Conseil national économique, social et environnemental (CNESE), Reda Tir, des cadres d’Etat, des patrons d’entreprises et de groupes industriels, publics et privés, des responsables d’administrations et d’institutions en lien avec le secteur de l’industrie et de l’investissement prennent part à cette conférence.

    Nadine S

  • Economie nationale: Une croissance de 6,4% du PIB au 2e trimestre 2021

    Economie nationale: Une croissance de 6,4% du PIB au 2e trimestre 2021

    Au 2e trimestre 2021, la croissance économique nationale a atteint 6,4% par rapport à la même période de l’année dernière, a indiqué le lundi 15 novembre 2021 l’Office national des statistiques (ONS).

    Après la baisse de l’activité économique qui a caractérisé l’année 2020, essentiellement expliquée par l’impact direct et indirect de la pandémie de la Covid-19, le produit intérieur brut (PIB) a rebondi au 2e trimestre 2021, enregistrant une hausse «remarquable» de 6,4% par rapport à la même période de l’année dernière.

    Une performance qui s’explique par la «forte reprise» des activités économiques dans les secteurs des hydrocarbures avec 11%, l’industrie avec 9,3%, le bâtiment, travaux publics et hydraulique (BTPH), y compris les services et travaux publics pétroliers (STPP) avec 13,7% et les services marchands (10,2%).

    Le taux de croissance du PIB hors hydrocarbures a été estimé de 6,1%  alors que celui hors agriculture, il affiche une hausse de 7,5% durant le second trimestre 2021 et par rapport à la même période de l’année dernière, selon les données de l’ONS reprises par l’APS.

    En valeurs courantes, le PIB du deuxième trimestre 2021 a enregistré une croissance de 27,3% contre une baisse de 17% durant la même période de l’année précédente suite à une évolution du niveau général des prix de 19,6% conjuguée à une croissance positive en volume de 6,4%.

    Pour ce qui est de la demande finale totale, elle a connu une hausse de 5,9% du fait, notamment, de l’augmentation du volume des exportations de biens et services de 10,2% et de la consommation finale des ménages qui a affiché une croissance «remarquable» de 7,1%.

    La demande intérieure (PIB+importations de biens et services- exportations de biens et services) en volume a évolué également à un rythme positif de 5,6% par rapport au deuxième trimestre 2020, selon les statistiques de l’ONS.

    A rappeler que la croissance économique de l’Algérie a atteint 0,8% en 2019 contre 1,4% en 2018. Quant au taux de croissance du produit intérieur brut (PIB) hors hydrocarbures, il a été de 2,4% en 2019 contre 3,3% en 2018.

    N. B.

  • Algérie: 44 milliards de dollars de réserves de change

    Algérie: 44 milliards de dollars de réserves de change

    Le niveau des réserves de changes se situe actuellement à 44 milliards de dollars, en légère augmentation par rapport au montant de 42 à 43 milliards de dollars, annoncé par le chef de l’Etat, en mars 2021.

    Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a présidé, dimanche 25 juillet 2021, une réunion du Conseil des ministres consacrée à la situation sanitaire du pays mais aussi celle financière. Un retour au confinement, de 20h à 6h, a été décidé, ainsi que d’autres mesures de lutte contre la propagation du virus de la Covid-19.

    Ajoutés à cela des actions d’augmenter la production de l’oxygène médical, à la charge des opérateurs publics et privés qui activent dans ce domaine, de même que l’acquisition de concentrateurs d’oxygène dont 1050 unités sont arrivés en Algérie et 9000 autres devront suivre dans les deux semaines à venir.

    A l’occasion de cette rencontre, l’on apprend que le niveau des réserves de changes se situe actuellement à 44 milliards de dollars, en légère augmentation par rapport au montant de 42 à 43 milliards de dollars, annoncé par le chef de l’Etat, en mars 2021, lors d’une entrevue accordée à des responsables de médias nationaux. Etant désormais sur une courbe ascendante, à la faveur notamment de l’augmentation des prix des hydrocarbures, ce niveau des réserves de changes ne doit pas susciter des inquiétudes, selon le président Tebboune, ce dernier considérant que la situation macroéconomique du pays est rassurante et que l’Algérie a les capacités d’acquérir «tous les moyens nécessaires pour faire face à tout imprévu».

    Le chef de l’Etat va encore loin en réitérant son engagement à ce qu’il n’y ait pas de recours à l’endettement extérieur, justifiant cette position par la nécessité de «consolider la souveraineté nationale».

    Par ailleurs, lors de cette réunion du Conseil des ministres, un exposé sur la situation hydrique du pays a été présenté par le ministre des Ressources en eau. Suite à quoi il a été décidé de déléguer un bureau d’études ou une commission composée de cadres du secteur pour recenser les opérations de distribution et de consommation de l’eau.

    De même, une instruction a été donnée de lancer au plus vite des projets de dessalement de l’eau de mer dans les wilayas de l’est, du centre et de l’ouest du pays. Cinq stations, d’une capacité de production de 300 000 m3 par jour, devront y être installées. Aussi, suite à cette réunion, quatre départements ministériels ont convenu de travailler ensemble pour la mise en place d’une stratégie de règlement définitive de la crise d’eau en Algérie. Il s’agit du ministère de la Défense nationale, celui de l’Energie, celui des Ressources en eau et le département de l’Agriculture.

    Samia Hanifi

  • Sonatrach-ANADE: Installation du comité paritaire de suivi de la convention

    Sonatrach-ANADE: Installation du comité paritaire de suivi de la convention

    Faisant suite à la signature, mardi 09 mars 2021, d’une convention de coopération avec l’Agence nationale d’appui et de développement de l’entreprenariat (ANADE, ex-ANSEJ), la compagnie nationale pétrolière Sonatrach a procédé, lundi 29 mars 2021, à l’installation du comité paritaire chargé du suivi de la mise en œuvre de ce partenariat. Un pas de plus pour concrétiser un plan de développement qui vise à intégrer les PME et les micro-entreprises dans les projets du groupe pétrolier. Le tout dans l’objectif de promouvoir la production nationale.

    Dans un communiqué rendu public ce jour, Sonatrach indique que cette convention avec l’ANADE s’inscrit dans le cadre d’une démarche commune visant à inciter à «la création et à l’émergence des micro-entreprises algériennes et faciliter leur accès aux marchés de Sonatrach». De la sorte, la compagnie pétrolière offre une réelle opportunité aux jeunes entrepreneurs pour «acquérir plus d’expérience et de maitrise technique et participer activement au développement du tissu industriel national».

    Pour rappel, la convention entre Sonatrach et l’ANADE a été signée en présence du ministre de l’Energie et des Mines, Mohamed Arkab, ainsi que le ministre délégué auprès du Premier ministre, chargé des micro-entreprises, Nassim Diafat. «Cette convention constitue un cadre d’échanges et de coopération entre les parties pour explorer les voies et moyens nécessaires pour travailler et conjuguer les efforts et les ressources en vue de participer au développement de notre économie et ce, à travers un soutien aux entreprises algériennes» avait indiqué Sonatrach dans un communiqué.

    Fin 2020, le P-DG de la compagnie pétrolière, Toufik Hakkar, a déclaré que Sonatrach a signé plus de 1100 contrats de projets avec des entreprises nationales. Ce chiffre, a-t-il soutenu, «reflète l’orientation du groupe vers l’intensification de ses transactions avec les opérateurs locaux, à travers l’ouverture de ses marchés».

    Karima Mokrani