Catégorie : Economie

  • Emprunt national pour la croissance: 251 milliards de DA de souscriptions

    Emprunt national pour la croissance: 251 milliards de DA de souscriptions

    Plus de 251 milliards de dinars ont été souscrits depuis le lancement en avril dernier de l’Emprunt national pour la croissance économique, rapporte l’aps qui cite une source financière.

    L’Emprunt national pour la croissance économique (ENCE) a été lancé le 17 avril dernier pour une durée de souscription de six mois.

    Les obligations étaient fixées au début de l’opération à 50.000 dinars avant l’introduction en mai dernier de deux nouvelles formules de souscription, l’une d’une valeur de 10.000 da destinée aux particuliers et l’autre d’une valeur de 1 million de dinars pour les grands déposants .

    Les obligations sont assorties de deux taux d’intérêt fixés en fonction du délai de remboursement : les obligations de trois (3) ans avec un taux d’intérêt de 5 % et celles de cinq (5) ans avec un taux d’intérêt de 5,75 %.

    Le remboursement par anticipation des titres souscrits est possible, mais seulement après écoulement de la moitié de la durée globale du titre et après avis du Directeur général du Trésor.

  • Flux d’investissements étrangers: Net recul des (IDE) en 2015

    Flux d’investissements étrangers: Net recul des (IDE) en 2015

    L’année 2015 a enregistré un recul en termes de flux d’investissements étrangers (IDE) en Algérie à -587 millions de dollars contre 1,5 milliard de dollars en 2014, rapporte l’APS qui cite le rapport 2016 de la Conférence des Nations unies pour le commerce et l’investissement (Cnuced) sur l’investissement dans le monde publié par les Nations  unies.

    Ce même rapport indique qu’en dépit de cette régression sur l’année 2015, le stock des IDE en Algérie a progressé à 26,2 milliards de dollars (mds usd) à fin 2015 contre 19,5 mds usd à fin 2010.

    Ce même rapport précise que le stock  des flux d’investissements étrangers entrants captés par l’Algérie, a connu une certaine progression,  passant de 3,3 mds usd à fin 2000 à 19,5 mds usd à fin 2010 et à 26,2 mds usds en 2015.

    Le stock des IDE sortants représentant les investissements de Sonatrach  à l’étranger est évalué  à 1,8 milliard usd à fin 2015 contre 1,5 milliard usd en 2010.

  • Boubtina Hocine SG ALGEX: « Nous comptons 07 consortiums à l’export»

    Boubtina Hocine SG ALGEX: « Nous comptons 07 consortiums à l’export»

    Après une absence de trois années,  le salon « Djazair Export »  revient avec une  cinquième édition qui se tient  au palais des expositions des pins maritimes, en marge de la foire internationale d’Alger,  et prendra fin jeudi 02 juin.

    L’organisation  de cette édition  s’inspire des orientations des pouvoirs publics pour « booster » les exportations hors hydrocarbures.

    Une délégation de 80 hommes d’affaires, représentant 10 pays,  est présente pour des rencontres B to B.

    « La nouveauté présentée dans  le salon , cette année réside dans le fait  que nous comptons beaucoup d’entreprises désireuses d’aller sur l’international. Nous comptons 07 consortiums à l’export ainsi qu’un cluster boissons d’Algérie. C’est un cluster intégré qui comprend plusieurs acteurs dans plusieurs activités comme la production, la logistique…enfin tous les acteurs à même de faciliter l’opération d’exporter. Nous constatons aussi une présence importante des entreprises du secteur pharmaceutique, d’autant que c’est un secteur porteur à l’export. A titre d’exemple, Saidal va  exporter dans 13 pays Africains »  nous explique Boubtina Hocine, secrétaire général de l’agence nationale de promotion du commerce extérieur, organisatrice de l’événement en partenariat  avec la société  Algérienne des foires et   expositions.

    L’autre nouveauté qui caractérise cette édition c’est l’engagement de la Banque Arabe pour le Développement économique en Afrique à financer les exportations des entreprises Algériennes vers les pays de l’Afrique Subsaharienne.

    Ce salon, dont l’objectif est de faire connaître les produits « Made in Algeria », ne cesse de prendre de l’ampleur au fil des années.

    En effet,  81 participants étaient présents lors de la première édition de 2009. en 2016, le nombre de ces  participants a atteint les 180. « Ce sont maintenant les entreprises qui s’engagent pour exporter. Elles ont compris que le manque de devises a des conséquences sur leur devenir, surtout celles qui importent des intrants »

    Yasmine Meddah

  • LE MIDEST, une opportunité pour le marché Algérien

    LE MIDEST, une opportunité pour le marché Algérien

    C’est au siège de l’agence Algérienne de promotion du commerce extérieur (ALGEX) que s’est tenue une journée d’information et de sensibilisation sur le salon international de la sous-traitance  industrielle MIDEST qui aura lieu du 6 au 9 novembre 2012 à Paris .

    Cette journée était dédiée à la sous-traitance Algérienne.

    L’intervenant, M Thierry Carmen, directeur des ventes internationales du MIDEST, a fait une évaluation des chiffres d’affaires  des marchés européens de la sous-traitance, en particulier le marché français qu’il qualifie d’opportun avec un chiffre d’affaires de 72 milliards d’euros.
    Il est le deuxième marché après l’Allemagne. Il a aussi donné des statistiques concernant l’édition de 2011 du MIDEST qui avait accueilli 1724 exposants et 42769 visiteurs.

    «Le salon est calibré pour répondre aux besoins des entreprises» a, entre autres, déclaré M. Carment qui a également insisté sur la participation Algérienne au MIDEST 2012.

    Pour la 6eme fois, l’Algérie prendra donc part au MIDEST. «Une participation timide», selon M. Abderrahmane Bouali directeur de la bourse de sous-traitance et de partenariat de l’ouest.

    M.Bouali s’est longuement penché sur les avantages du salon et les opportunités offertes aux entreprises Algérienne pour se faire connaitre à l’international.

    «Cette initiative permet de faire connaitre la sous-traitance Algérienne, réduire l’importation, et crée de l’emploi» insistera-t-il. Il incite vivement  les opérateurs nationaux du secteur industriel à participer au MIDEST 2012 et s’inscrire au plus tôt. Il mettra en outre l’accent sur les différents outils de communications tels que le catalogue du MIDEST qui sert à référencer les entreprises exposantes, une manière d’optimiser la prise de contact.

    Lors du débat qui a eu lieu avant la clôture de cette rencontre, M. Laib Aziouez  , président de la bourse Algérienne de sous-traitance et de partenariat du centre (BASTP) a évoqué les principaux facteurs qui entravent le développement industriel, à savoir les crédits bancaires et les fonciers industriels.

    A la fin de cette  rencontre, M Mohamed Bennini, directeur général d’ALGEX, prendra la parole pour rappeler qu’ALGEX reste à la disposition des futurs participants pour tout complément d’informations.

    Pour rappel, le MIDEST est le plus grand salon dédié exclusivement à la sous-traitance industrielle. Il existe depuis 1971 et tient cette année sa 42eme édition. Ce salon représente un rendez-vous international entre les grands donneurs d’ordre européens et les sous-traitants industriels venus de plusieurs pays.

    Le MIDEST était un salon itinérant en Europe. Il s’est fixé à Paris durant l’année 1990. Cette manifestation économique internationale accueille chaque année des donneurs d’ordres de tous les secteurs de l’industrie à la recherche d’entreprises clientes.

    Par Latifa Abada   

  • Production industrielle hors hydrocarbures

    En hausse de 1,3% dans le public et de 2% dans le privé au premier trimestre 2012

    Les prix à la production industrielle hors hydrocarbures ont poursuivi leur tendance haussière entamée l’année dernière, durant le premier trimestre 2012 avec +3,9% pour le secteur public et 3,2% pour le privé par rapport au premier trimestre de l’année 2011 rapporte l’APS qui cite la dernière publication sur l’évolution des prix à la production industrielle de l’office national des statistiques ONS.

    Les prix des industries manufacturières, ont enregistré une évolution de 1,4% dans le secteur public.

    La performance du secteur privé est meilleure puisqu’il a connu durant cette période une hausse est plus prononcée 3,3%.

    La hausse des prix à la production (sortie usine) du secteur public est due essentiellement à une augmentation des coûts de production de 74% du secteur des mines et carrières et de celui des industries sidérurgiques, métalliques, mécaniques, électriques et électroniques ISMMEE, 3,6% durant le premier trimestre 2012.        
     
    Les secteurs du bois, liège et papier ont progressé de 1,5%, celui du textile de 0,9%, 0,6 pour l’agroalimentaire et 0,2 pour le secteur des, cuirs et chaussures Les autres secteurs ont connu une stagnation des prix à l’exception  des secteurs de l’énergie et des matériaux de construction qui ont enregistré  de légères hausses, respectivement avec 0,2% et 0,1%.

    En revanche chez le privé la plus importante hausse (11,9%) a été enregistrée  par le secteur des bois, liège et papier, suivie par les industries diverses  avec 5,3%. D’autres secteurs ont connu des hausses, mais de moindre importance, il s’agit des textiles (3,2%), agroalimentaire (2,1%), et des ISMMEE (1,8%).
      
    Par ailleurs l’office a indiqué que les prix à la production de trois secteurs (chimie et caoutchouc, matériaux de construction et cuirs et chaussures) ont connu une stagnation, alors que ceux des mines et carrières ont chuté de 10,6%.

    Selon l’ONS, les indices relatifs au secteur privé sont donnés à titre indicatif car le taux de réponse reste faible. Les prix à la production industrielle hors hydrocarbures au  premier trimestre 2012 et par rapport au 4e trimestre 2011 ont augmenté de 1,3% dans le public et de 2% dans le privé.

    Par Rabah Nadri   

  • Accord d’association ALGÉRIE-UNION EUROPÉENNE

    Accord d’association ALGÉRIE-UNION EUROPÉENNE

    Alger obtient le report du démantèlement tarifaire.
    Selon le ministre de l’industrie Mohame Benmeradi, l’Algérie aurait perdu 8,5 milliards de dollars de recettes de Trésor d’ici à 2017 si elle avait maintenu en vigueur le démantèlement tarifaire des produits importés de l’UE.

    L’accord d’association Algérie-UE, qui devait fin 2010 ouvrir la voie au démantèlement tarifaire, va être revu. Du moins au niveau de la date butoir prévu par cet accord.

    Après plusieurs rounds de négociations, les deux parties, l’Algérie et l’Union européenne, ont annoncé mi-juillet dernier qu’un accord a été conclu et devait être signé dans les prochaines semaines.
    En fait, l’Algérie aurait mal perçu les effets de l’ouverture de son marché aux produits de la Zone euro, plus compétitifs. D’où ce saut en arrière d’Alger qui veut mieux préparer son agriculture et son industrie à la rude concurrence du marché international.

    Selon le ministre de l’industrie Mohame Benmeradi, l’Algérie aurait perdu 8,5 milliards de dollars de recettes de Trésor d’ici à 2017 si elle avait maintenu en vigueur le démantèlement tarifaire des produits importés de l’UE.

    Le démantèlement tarifaire avec l’Union européenne a déjà eu pour conséquence une perte de recettes pour le Trésor algérien équivalente à 3 mds de dollars.
    Le démantèlement tarifaire équivaudrait en réalité, en termes de commerce extérieur, à une perte additionnelle de 8,5 mds de dollars sur la période allant de 2010, date du gel du démantèlement par l’Algérie, à 2017, qui est la date butoir prévue par l’accord d’association pour la création de la zone de libre échange algéro-européenne. En fait, à Alger, on s’est aperçu un peu trop tard que ni l’industrie algérienne, ni l’agriculture, ne sont aptes à faire le poids aux produits européens, d’autant que les produits algériens ont des difficultés énormes à s’exporter sur le marché communautaire.

    Autant par des qualités en deçà des normes, que des entraves administratives des directives européennes sur certains produits notamment agroalimentaires. C’est en 2010 que l’Algérie avait demandé de décaler de trois années le calendrier de démantèlement tarifaire des produits importés de la communauté, motivant sa requête par le besoin d’accorder une période supplémentaire aux entreprises algériennes afin de se préparer à la concurrence accrue qui sera imposée avec la création de la zone de libre échange algéro-européenne.

    L’accord d’association, mis en œuvre en 2005, prévoit à cet effet le démantèlement graduel de deux listes de produits européens à l’importation en Algérie,dont l’une sera complètement démantelée en 2012 et l’autre en 2017, année de l’entrée en vigueur de la zone de libre échange.
    Mais le même document accorde en parallèle aux deux parties la possibilité de geler de trois années l’application de ce démantèlement si les échanges commerciaux sont déséquilibrés et profitent seulement à une seule partie.

    Les deux parties sont parvenues après plusieurs rounds à aplanir les différends sur les volets agricole et industriel avec en toile de fond la protection des produits de sidérurgie, de textile, de l’électronique, ainsi que ceux relatifs à l’industrie de l’automobile. Mais, la demande algérienne avait quelque peu surpris à Bruxelles.
    D’où une certaine crispation de l’UE, qui aurait voulu en contrepartie faire sauter le principe du 51/49%.

    Cinq années après l’entrée en vigueur de l’accord d’association, l’Algérie avait demandé, sur la base de la clause dite de ‘’Rendez-vous’’, une révision du calendrier du démantèlement de certaines positions tarifaires et douanières de l’accord d’association, qui devait ouvrir la voie en 2017 à une zone de libre échange. L’Algérie est le seul pays maghrébin, et méditerranéen, à avoir demandé une révision du calendrier du démantèlement tarifaire avec l’UE.

    Par Sabrina Mouloud   

  • M. DJOUDI, Préconise des dépenses moins ostentatoires

    La loi de finances 2013 annonce le retour à la rigueur budgétaire.

    En maturation, la loi de Finances 2013 subira une sérieuse cure d’amaigrissement. Les premiers échos de ce projet de loi annoncent des mesures d’austérité extrêmes au niveau du budget de fonctionnement, mais avec un budget d’investissement en rapport avec les besoins de l’économie nationale. Certes, ce projet de loi est élaboré dans des conditions macroéconomiques externes contraignantes pour l’Algérie.

    En maturation, la loi de Finances 2013 subira une sérieuse cure d’amaigrissement.
    Les premiers échos de ce projet de loi annoncent des mesures d’austérité extrêmes au niveau du budget de fonctionnement, mais avec un budget d’investissement en rapport avec les besoins de l’économie nationale. Certes, ce projet de loi est élaboré dans des conditions macroéconomiques externes contraignantes pour l’Algérie.

    Il y a d’abord cette baisse progressive et insidieuse des cours de pétrole depuis le début de 2012, synonyme de chute des recettes d’hydrocarbures pour l’Algérie. Déjà, au début de l’été, le ministre de l’énergie et des mines Youcef Yousfi avait tiré la sonnette d’alarme en affirmant que l’Algérie risque de voir ses recettes d’exportation d’hydrocarbures se réduire de 20 milliards de dollars sur un an si la chute drastique des prix du brut persistait.

    Ce «Warning» du ministre de l’énergie a été corroboré par le gouverneur de la banque d’Algérie Mohamed Laksaci qui a mis en gare contre le danger d’une insoutenabilité des finances publiques avec un baril à moins de 100 dollars. Ensuite, il y a cette crise financière dans la zone Euro qui risque de tout balayer sur son passage.

    L’Algérie, et les experts l’ont souligné, n’est pas à l’abri des effets collatéraux de cette crise, puisque une grande partie de son commerce extérieur s’effectue dans cette zone. C’est dans ce contexte morose que le projet de loi de finances 2013 est élaboré. Et, le premier argentier du pays, M. Karim Djoudi, ne cache pas qu’il faut aller vers des dépenses moins ostentatoires, et une plus grande rigueur budgétaire.

    Beaucoup de postes ou d’affectations budgétaires vont sauter, Lesquels? On n’en sait rien pour le moment sauf que le ministre des finances a annoncé qu’au moins 80% des projets inscrits dans le cadre du programme quinquennal de développement 2010-2014 ont été budgétisés. Le reste, sera géré au cas par cas, et selon les disponibilités financières du gouvernement. Pour autant, le projet de loi de finances 2013 ne devrait pas toucher directement aux investissements, sous peine d’étouffer la croissance et de provoquer un tsunami social.

    «Si vous touchez à cette dépense d’investissement, qui tire la croissance économique en Algérie, vous aurez une situation extrêmement difficile sur le plan économique», avait-il prévenu. Pour lui, «il est difficile d’envisager de réduire cette dépense d’investissements car elle génère de la croissance, de l’emploi et des revenus».
    Mais, cette situation est Kafkaïenne: comment réduire les dépenses, même celles des investissements publics, tout en maintenant un certain niveau de croissance économique, elle même créatrice de richesse, d’emplois stables et au bout de la ligne de paix sociale.

    Le verrou qui devrait sauter est situé au niveau des dépenses de fonctionnement, qui seront plafonnées pour ne pas trop rogner sur le budget global. En outre, le gouvernement ne devrait pas puiser dans les réserves de changes pour pallier à la baisse des revenus, car il y a les mécanismes connexes comme le Fonds de régulation des recettes (FRR) pour aider le gouvernement à gérer les situations de crise.

    Pour la loi de finances 2013, ce sera toujours la même tactique: un baril de pétrole à 37 dollars comme prix de référence fiscale et à 75 dollars pour le prix sur le marché.
    Le différentiel entre les deux prix du baril servira à alimenter le Fonds de régulation des recettes.
    Le projet de loi de finances 2013 sera austère et marquera le retour vers conduite plus prudentielle du budget de l’Etat.
    Les grandes lignes de cette loi de finances seront connues en principe vers le mois de septembre, mais, déjà, les grands gardes fous se dessinent: le gouvernement n’aura pas une grande marge de manœuvre avec un prix du brut à moins de 100 dollars le baril, une hausse des prix à l’international des matières premières, notamment pour les intrants de production, et une crise financière qui fait tomber les économies de la zone euro comme un château de cartes. L

    a loi de finances pour 2012 a prévu un budget de 7.428,7 milliards de Da dont 4.608,3 milliards pour les dépenses de fonctionnement et 2.820,4 milliards pour les dépenses d’équipement, une croissance de 4,7% et une inflation de 4%.

    Par Ali Sassi   

  • Réserves de changes à l’Etranger

    Rendement en baisse en 2011

    Les placements des réserves de change à l’étranger ont rapporté à l’Algérie 4,45 milliards de dollars en 2011, un montant en légère baisse par rapport au rendement enregistré en 2010, selon un rapport rendu public début juillet par la Banque d’Algérie (BA) et repris par l’APS.

    Ces réserves, estimées à 182,22 milliards de dollars (MDS USD) à fin décembre 2011, avaient rapporté à la BA 4,6 MDS USD en 2010, lorsqu’elles n’étaient que de 162,22 MDS USD, contre un rendement de 4,74 milliards de dollars en 2009.

    Ce rendement, mentionné sous l’appellation «Revenus des facteurs nets : Crédits» au chapitre relatif à la balance des paiements dans le rapport 2011 sur «l’évolution économique et monétaire de l’Algérie», présenté par des cadres de la BA, était de 5,13 milliards de dollars (mds USD) en 2008, de 3,81 mds USD en 2007 et de 2,42 mds USD en 2006.

    La quasi-totalité de ces placements, répartis entre les Etats-Unis et l’Europe, sont effectués en portefeuille de titres souverains (valeurs d’Etat) que l’Algérie avait achetés entre les années 2004 et 2007, lorsque les taux d’intérêt mondiaux étaient relativement élevés.

    Ces titres sont soumis à un taux d’intérêt moyen fixe de 3%.

    Les cadres de la BA ont rappelé les principaux indicateurs macroéconomiques du pays, tous au vert, mais ont averti contre la dépense qui se consacre davantage vis-à-vis des recettes des hydrocarbures.

    A fin 2011, les réserves de changes étaient de 182,22 MDS USD (38 mois d’importation), la dette extérieure a été réduite à 4,4 MDS USD, la croissance a atteint 2,4% et 5,2% hors hydrocarbures, l’inflation était de 5,7% (4% en 2010), alors que le taux de change effectif réel du Dinar restait proche de son taux de change d’équilibre.

  • Importation de véhicules : 1er semestre 2012

    Importation de véhicules : 1er semestre 2012

    L’Algérie a importé près de 264 mille véhicules durant le  1er semestre de 2012

    La quarantaine de concessionnaires présents sur le marché algérien  ont importé 248.833 véhicules durant les six premiers mois 2012 contre 164.138 véhicules, en hausse de 51,6%, pour une valeur de 209,74 milliards de DA (+52,12%), contre 137,8 milliards de DA à la même période de 2011.

    Les importations de véhicules par les particuliers ont également connu  une hausse en termes de nombre et de valeur.
    Elles sont passées de 12.763 unités le 1er semestre 2011 à 14.954 véhicules, soit une hausse de 17,2%.
    En somme   plus de 263 mille véhicules ont été importé durant le  1er semestre de 2012 contre près de 177 mille à la même période de 2011, soit  une hausse de 49,12%.

    La facture des importations des véhicules a aussi augmenté de 48,15%, passant de 157,16 milliards de DA au 1er semestre 2011 à 233,55 milliards de  DA au même semestre de 2012, soit plus de 3,15 milliards de dollars au taux  de change fixé par la loi de finances de 2012.
            
    Quant à la valeur des importations des véhicules de tourisme, elle a atteint 1,68 milliard de dollars durant les six premiers mois 2012, souligne l’APS qui cite le Centre  national de l’informatique et des statistiques des Douanes Cnis Le montant a également évolué en hausse passant de 19,27 milliards de DA à 23,80 milliards DA, en hausse de 23,49%, ajoute le centre des Douanes. En 2011, l’Algérie a importé 390.140 véhicules, en hausse de 36,73%, pour une valeur de 354 milliards de DA, également en augmentation de 30,85% par rapport à 2010.

    Les voitures françaises occupent toujours la première place des importations  de l’Algérie durant le premier semestre 2012. Renault a vendu 63.221 véhicules pour une valeur de 49,54 mds DA contre 39.659 unités (29,05 mds DA) à la même  période de 2011, soit une hausse de 59,41% en terme de nombre.   

    La marque Peugeot a occupé la 2e place avec 26.781 unités importées  (23,98 mds DA) contre 13.635 véhicules (12,31 mds DA) durant le premier semestre  de l’année écoulée, en hausse en volume de 96,41%. La troisième position revient à la marque coréenne Hyundai avec 22.842 véhicules  (15,12 mds DA), contre 22.813 unités (13,24 mds DA) à la même période de 2011, enregistrant ainsi une légère hausse de seulement 0,13% .

    Par Sarah Chabi   

  • Exportations algériennes hors hydrocarbures vers la zone arabe de libre-échange

    En baisse de 62% au premier trimestre 2012

    Selon une analyse de conjoncture réalisée l’agence algérienne de promotion des exportations Algex, les exportations algériennes hors hydrocarbures vers la zone arabe de libre-échange ZALE, bénéficiant de l’avantage préférentiel, ont enregistré 9 millions USD au premier trimestre 2012, contre 24 millions USD au premier trimestre 2011.

    Soit une baisse de près 62% Durant le premier trimestre de l’année en cours, le volume des échanges hors hydrocarbures entre les pays de la ZALE et l’Algérie s’élevait de 571 millions de dollars.

    538 millions de dollars pour les produits importés, contre seulement 33 millions de dollars d’exportations hors hydrocarbures.

    Au cours de la même période 2011, l’Algérie à exporté hors hydrocarbures vers les pays de la région ZALE 65 millions de dollars Le marché de l’Algérie avec les pays de la Zale est à 80% dominé par la Syrie, la Tunisie, l’Arabie Saoudite, le Liban, le Maroc et la Jordanie Les produits industriels exportés vers la zone, d’une valeur de 14 millions USD, représentent 43  % des exportations.

    Les produits agricoles et agroalimentaires sont d’une valeur de 19 millions (57%), et les produits de la pêche 0,18 million de dollars (0,5  %). Il en résulte une régression de 8% des importations et de 48  % des exportations. Pour ces derniers, il s’agit des produits laminés plats, des déchets et rebuts de papier, et de l’ammoniac qui totalisent une baisse de 29 millions de dollars au 1er trimestre 2012.

    S’agissant des produits importés qui ne bénéficient pas de l’avantage préférentiel, ils totalisent 175 millions USD, soit 33% des importations depuis cette zone, et sont représentés principalement par les médicaments, les préparations pour lessives, les polymères de l’éthylène, et les remorques et semi-remorques.

    Le marché des fournisseurs de l’Algérie au sein de la Zale est, à 82%, dominé par l’Arabie Saoudite, la Tunisie, l’Egypte, le Maroc et les Emirates Arabes Unis. Les produits industriels importés depuis la ZALE, d’une valeur de 500 millions de dollars, représentent 93% des importations depuis cette zone alors que les produits agricoles et agricoles transformés totalisant 36 millions dollars.

    Selon données des Douanes algériennes, les produits qu’importe l’Algérie des pays de la Zale dépassent les 5 900 positions tarifaires dont plus de 4 200 figurent dans la liste bénéficiant des avantages douaniers. L’Algérie a été amenée à soumettre, en juin 2012, à ses partenaires une nouvelle liste de produits négatifs, soit 1 260 produits, qui ne seront plus admis en régime préférentiel.