Catégorie : International

  • Région MENA : Alwane pour soutenir l’entreprenariat des femmes

    Une nouvelle coalition internationale inédite des femmes leaders vient de voir le jour dans la région Moyen-Orient et Afrique du Nord (MENA). Cette coalition, lancée dernièrement à l’occasion de conférences sous-régionales en Tunisie, à Dubaï et à Amman, a présenté le programme «Alwane», défendant la participation pleine et entière des femmes dans la société.

    La Coalition Alawane, communément appelée, est un réseau de 17 pays MENA dont l’Algérie, réuni dans une coopération internationale sans précédent. Le programme est composé de militants dévoués à la promotion du statut des femmes et aura pour tâche la sensibilisation, l’ouverture de débat et de pousser le changement autour des principaux défis rencontrés par les femmes dans la société.

    Aïda Merabet, responsable du comité Alwane en Algérie, considère que cette coalition se présente comme étant une opportunité aux femmes algériennes pour se joindre «aux femmes à travers le monde arabe, nous pouvons accroître considérablement le potentiel de réussite» en expliquant que «le comité algérien travaillera sans relâche afin de créer des possibilités de changement positif et d’accroître les chances des femmes dans notre pays ».

    Alwane comprend des hommes et femmes issus de milieux universitaires, des militants, des experts, des entrepreneurs ainsi que des jeunes militant pour le changement social et l’égalité entre les sexes. Travaillant tant à un niveau national que régional, cette coalition aura pour objectif d’ouvrir le débat autour des défis ayant trait à la pleine participation des femmes dans la société, de partager des « success stories » intra-régionaux.

    Ce programme vise à sensibiliser l’opinion générale tout en créant une plate-forme de dialogue, à plaider pour le changement et à influencer les politiques nationales, régionales et internationales ayant un impact sur la participation des femmes dans la société.

    Notons que, lors des dernières réunions sous-régionales tenues en Tunisie, les comités marocains, algériens, libyens, et tunisiens ont réussi à construire une vision unie pour permettre la promotion des femmes dans la région MENA. Chaque pays a identifié les défis les plus importants auxquels font face les femmes et a élaboré un plan d’action pour mieux comprendre et contrer ces problèmes.

    Les membres du comité algérien sont issus de divers milieux, aussi bien des militants que des universitaires ou encore du secteur public. Ils ont mis l’accent sur les défis associés à la représentation politique des femmes ainsi que l’inégalité sociale en Algérie pour contribuer au développement
    du leadership féminin dans plusieurs domaines, y compris la société civile et les entreprises.

  • Algérie-Maroc : Prochain Forum des chefs d’entreprise en octobre à Marrakech

    Le prochain Forum des chefs d’entreprises algériennes et marocaines se tiendra en octobre prochain à Marrakech, a indiqué Mohand Saïd Naït-Abdelaziz, président de la Confédération nationale du patronat algérien (CNPA) à l’issue du premier Forum de partenariat Maroc-Algérie, qui a réuni récemment à Casablanca des représentants des secteurs privés algérien et marocain.

    «Le prochain forum aura lieu en octobre à Marrakech et regroupera quelque 1 200 opérateurs avec comme objectifs de l’élargir à l’ensemble des secteurs économique des deux pays», a précisé à l’APS M. Naït-Abdelaziz.
    Il a ajouté que le but de la prochaine rencontre est de «faire avancer les choses sur les plans économiques entre les deux pays ainsi qu’au sein de l’Union du Maghreb arabe (UMA) et de discuter des obstacles qui empêchent le rapprochement entre les deux parties».

    Pour rappel, le premier Forum de partenariat Maroc-Algérie s’est tenu à Casablanca avec comme objectif de créer les synergies nécessaires à un développement économiques fructueux et un accroissement du volume des échanges entre les deux pays.

  • L’Algérie, un marché potentiel pour les investisseurs britanniques

    Le PDG de HSBC Algérie, Rachid Sekak, l’a affirmé à Londres

    Présentant l’expérience de HSBC en Algérie dans le cadre de la rencontre sur les opportunités d’affaires dans l’Afrique du Nord, Rachid Sekak, PDG de HSBC Algérie, a indiqué que l’Algérie représente un marché potentiel pour les investisseurs britanniques. Des capacités très peu connues au Royaume, alors que l’expérience de la banque qu’il dirige en Algérie est des plus positives.

    « Notre expérience en Algérie est positive et nous permet de regarder l’avenir avec beaucoup d’optimisme », a-t-il soutenu devant un parterre d’hommes d’affaires et d’experts invités par la Middle East Association (MEA).

    L’Algérie possède de loin, le potentiel le « plus important » en Afrique du Nord et jouit d’une remarquable santé financière, a affirmé M. Sekak qui a mis en avant le programme d’investissements prévu dans le cadre du plan quinquennal, le degré d’ouverture dans le secteur des finances, et le besoin exprimé pour diversifier l’économie. Le représentant de HSBC, rapporte l’APS, a précisé que « tout ceci crée des opportunités d’affaires pour les investisseurs britanniques ».

    L’investissement en Algérie est toujours porteur sur le long terme, et s’agissant de notre compagnie, si c’était à refaire nous le referons sans hésitation vu le chemin parcouru par la banque depuis son investissement de 150 millions de dollars en 2008.

    Pour rappel, le Conseil de la monnaie et du crédit a, en mai 2007, autorisé l’installation par HSBC France d’une succursale de banque dénommée HSBC Algérie avec une dotation en capital de 2 500 000 000 dinars. En juin 2008, le gouverneur de la Banque d’Algérie a agréé la succursale de banque HSBC Algérie. Depuis, la banque a ouvert deux agences à Alger, l’ouverture d’une troisième agence à Oran est à l’ordre du jour.

  • «L’Europe, principal risque pour l’économie mondiale», selon Lagarde

    «L’Europe, principal risque pour l’économie mondiale», selon Lagarde

    Une barrière de protection financière renforcée est nécessaire au niveau mondial pour se prémunir contre un éventuel nouvel épisode de la crise de la dette en Europe, a récemment déclaré Christine Lagarde, directrice générale du Fonds monétaire international (FMI), ajoutant que le FMI avait besoin de davantage de ressources.
    christine Lagarde espère faire progresser le dossier des moyens du FMI lors des réunions entre le FMI et la Banque mondiale prévus la semaine prochaine.
    «Le risque le plus menaçant est le retour en force des turbulences sur les marchés obligataires et financiers en Europe.»

  • Bond des emprunts des banques espagnoles auprès de la BCE

    Bond des emprunts des banques espagnoles auprès de la BCE

    les banques espagnoles ont emprunté un montant record de 316,3 milliards d’euros auprès de la Banque centrale européenne (BCE) en mars

    Les établissements du pays étant de fait exclus des marchés de gros, vient d’annoncer la Banque d’Espagne. le total du mois dernier est presque deux fois supérieur à celui de février, qui, à 169,8 milliards d’euros, constituait déjà un record.
    a la suite de ces données, le rendement des obligations espagnoles est reparti à la hausse, de 11 points de base, à 5,93%, entraînant dans son sillage le rendement italien.
    « Des coûts de financement élevés et un accès inégal aux marchés risquent de poser de sérieux défis aux banques espagnoles pendant un certain temps, qui viennent s’ajouter à la pression que feront peser sur les bénéfices des charges de dépréciation plus sévères, des exigences en capital plus élevées et un environnement plus difficile», avait souligné Fitch dans une note publiée récemment.
    le gouvernement espagnol a demandé, début février, aux banques de lever 50 milliards d’euros supplémentaires afin de se protéger des conséquences de la crise immobilière.
    les banques espagnoles et celles d’autres pays dits périphériques ont pu résoudre leurs difficultés de financement à court terme grâce aux deux opérations de refinancement à trois ans lancées en décembre et en février par la BCE, pour un total de plus de 1 000 milliards d’euros.
    mais, l’effet de ces mesures semble s’estomper, et avec la décision de ne pas respecter son objectif de déficit budgétaire 2012, la situation des comptes de l’Eespagne revient sur le devant de la scène. Le rendement des obligations espagnoles à dix ans est remonté à un niveau proche de 6%, faisant craindre un nouvel épisode de la crise de la dette.

  • Euro 2012

    Euro 2012

    La finale à 260 000 euros les 30 secondes de pub

    Si la France dispute la finale de l’Euro, les annonceurs devront s’arracher le spot de 30 secondes à 260 000 euros à la mi-temps.
    La course à l’écran de pub est lancée ! Les régies publicitaires de TF1 et M6 ont dévoilé leurs tarifs pour l’Euro 2012. La finale, diffusée par la Une, est naturellement la plus convoitée par les annonceurs les plus puissants. Dans l’hypothèse où la France disputerait cette finale, le spot de 30 secondes est proposé, à la mi-temps, au prix de base de 260 000 euros hors taxe, soit 10 000 euros de plus qu’en 2008. Mais si l’annonceur souhaite faire partie des écrans les mieux placés, il y aura un surplus de 44 200 euros à payer. Sans la France, le prix de base redescend à 169 650 euros, en hausse de 41,4 % en quatre ans !
    France-Angleterre à 125 000 euros
    Si la France est qualifiée en demi-finale, c’est M6 qui diffusera la rencontre. La rivale de TF1 pratique des prix un peu moins élevés : 180 000 euros les 30 secondes. Le prix est divisé par deux si la France est absente de la demi-finale. TF1 diffuse l’autre demi-finale : le spot de 30 secondes vaut 100 000 euros à la mi-temps. La Une diffusera le match des Bleus s’ils se qualifient en quart de finale. Et dans ce cas, les prix flambent avec un spot de pub proposé à 175 000 euros à la mi-temps (204 750 euros pour les écrans les mieux exposés). Si la France n’est pas qualifiée en quart de finale, le tarif baisse à 98 000 euros (contre 90 000 euros lors de l’Eeuro 2008). Un quart de finale sur M6 se négocie entre 70 000 et 80 000 euros.
    Au sein des poules, M6 a obtenu deux matches des Bleus. Le Suède-France, du 19 juin à 20 h 45, est proposé à 150 000 euros. rencontre Ukraine-France, du 15 juin à 18 heures, vaut moins cher du fait de son horaire : 100 000 euros. Sur TF1, le match France-Angleterre (le 11 juin à 18 heures) vaudra 125 000 euros les 30 secondes.

  • L’OCDE recommande de réduire à 50% les ratios de dette sur PIB

    L’OCDE recommande de réduire à 50% les ratios de dette sur PIB

    L’OCDE recommande aux pays développés de couper leur ratio de dette sur PIB à 50% au cours des prochaines décennies pour faire face à d’éventuels chocs, dans une étude publiée dernièrement.
    la plupart de ces pays ont des ratios très supérieurs, nettement aggravés par les récentes crises, la moyenne OCDE dépassant 100% et le Japon 200%.
    a titre de comparaison, la dette publique française s’élevait à 1.717 milliards d’euros fin 2011, soit près de 86% du PIB.
    «Assainir les finances publiques pour faire face aux conséquences de la crise, aux faiblesses sous-jacentes ainsi qu’aux pressions futures sur les dépenses publiques représente un défi majeur pour bon nombre de pays», écrit l’Organisation de coopération et de développement économiques.
    «il semble qu’il faudra un resserrement budgétaire important et durable dans presque tous les pays pour ramener la dette à des niveaux prudents», poursuit-elle.
    Et d’ajouter : «Compte tenu de la faiblesse de l’économie mondiale, la mise en œuvre d’un vaste programme de restriction budgétaire pourrait être particulièrement coûteuse.»

  • L’ordre économique mondial est-il en train de changer ?

    L’ordre économique mondial est-il en train de changer ?

    il semblerait que oui !

    Selon l’étude HSBC «The World IN 2050», reprise par Reuters, les échanges sud-sud pourraient se multiplier par 10 d’ici à 2050.
    En effet, les échanges s’intensifient entre les pays d’Asie, du Moyen-Orient, d’Afrique et d’Amérique latine.
    Et le processus n’en est qu’à ses débuts. Les marchés asiatiques en expansion et les différents accords entre la Chine et les pays d’Amérique latine sont les signes annonciateurs de ce chamboulement. le yuan, la monnaie chinoise, a de fortes chances de devenir la monnaie de réserve internationale.
    Pour favoriser ces échanges, les pays du sud investissent de plus en plus dans les infrastructures lourdes.
    La Chine projette la construction d’une ligne de chemin de fer la reliant à la Turquie, et l’Inde prévoit de nouveaux ports.
    la crise aidant, les pays émergents pourraient bientôt exporter des biens de consommation vers l’Europe.
    Le prix des voitures chinoises et indiennes va certainement peser dans le choix du consommateur européen, plus intéressé, dorénavant, par les coûts que par le statut social. Tous ces éléments sont-ils les prémisses d’une mutation des échanges internationaux vers le Sud ?

  • Chine et Turquie

    Chine et Turquie

    Les banques centrales de Chine et de Turquie signent des accords d’échange de devises

    Le volume des échanges commerciaux entre la chine et la turquie est passé de 1 milliard de dollars, en 2000, à 19,5 milliards de dollars, en 2010.
    Les deux pays souhaitent porter ce chiffre à 50 milliards de dollars en 2015.
    en février dernier, des entreprises turques et chinoises ont conclu des accords commerciaux qui portent sur 1,38 milliard de dollars .
    En parallèle, plusieurs accords, dans les domaines de l’agriculture et des finances, ont été signés. Les banques chinoises pourraient s’installer en turquie et vice versa.
    A ce propos, les banques centrales des deux pays ont signé des accords d’échange de devises (swap) d’un montant de 10 milliards de yuans (1,58 milliard
    de dollars ) et d’une durée de trois ans.

  • Fonds Monétaire Asiatique ?

    Fonds Monétaire Asiatique ?

    Crise financière et ensembles régionaux

    La crise financière pousse les ensembles régionaux à renforcer leur protection contre les mouvements financiers incontrôlables. L’Union européenne vient de porter à 800 milliards d’euros la capacité d’intervention du mécanisme européen de stabilité, son principal outil, en faveur des pays européens en difficulté.
    En parallèle, l’Association des nations du sud-est de l’Asie (ASEAN), la Chine, le Japon et la Corée du Sud, réunis le 30 mars à Phnom Penh, au Cambodge, ont décidé de consolider leur fonds d’urgence créé pour faire face à la crise financière. Ce fonds doit leur permettre de résister aux attaques spéculatives contre leurs monnaies.
    Ce pare-feu anti-crise est passé de 120 à 240 milliards de dollars. Le pacte régional de coopération financière, appelé aussi «initiative de Chiang Mai», destiné à aider les pays de la région en difficulté, vise la création d’un fonds monétaire asiatique sur le même modèle que le Fonds monétaire international (FMI).