Catégorie : International

  • Le PDG de Sonatrach, Rachid Hachichi, à la QNA : Plus de 8,8 milliards d’investissements en 2024

    Le PDG de Sonatrach, Rachid Hachichi, à la QNA : Plus de 8,8 milliards d’investissements en 2024

    La compagnie nationale des hydrocarbures Sonatrach va consacrer environ 8,8 milliards de dollars d’investissement durant l’année 2024, a déclaré son président directeur général, Rachid Hachichi dans un entretien qu’il a accordé à l’agence de presse qatarie (QNA), à la veille de l’ouverture à Alger du septième (7e) Sommet du Forum des pays exportateurs de gaz (GCEF) qui se tient entre le 29 février et le 2 mars 2024.

    Ces investissements entrent dans le cadre de la stratégie de Sonatrach qui s’étale sur la période 2024-2028 pour un montant total de 50 milliards de dollars, dont 71% seront consacrés à l’exploration-production, 18% au raffinage et à la pétrochimie, 5% à la liquéfaction et à la séparation et 4% à l’activité de transport par pipeline qui a permis à la compagnie nationale de fournir à l’Europe pas moins de 35 milliards de mètres cubes de gaz naturel en 2023, a-t-il rappelé.

    L’Algérie, a affirmé, Rachid Hachichi, dans un autre entretien qu’il a accordé à l’APS, dispose de plusieurs complexes de liquéfaction de gaz naturel, dont la production globale s’élève à 55 millions de M3 de GNL et de séparation de GPL (10,4 millions de tonnes). Ceci sans oublier une importante flotte de 7 pétroliers à gaz naturel liquéfié qui lui permettent d’alimenter les marchés asiatiques, en plus du bassin méditerranéen et de l’Europe.

    «La compagnie nationale Sonatrach dispose d’une grande capacité de production estimée à 136 milliards de mètres cubes par an de gaz naturel primaire, en plus de 29 millions de mètres cubes par an de gaz naturel liquéfié, 9,4 tonnes par an de gaz de pétrole liquéfié, tandis que la capacité de production de gaz condensé est de 8,3 tonnes par an», a-t-il affirmé à la QNA.

    «Le marché du gaz naturel se mondialise de plus en plus. Cette tendance est principalement due au domaine du commerce du gaz naturel liquéfié», a souligné Rachid Hachichi, estimant qu’ «il est tout à fait naturel que ce changement structurel du marché du gaz entraîne une concurrence accrue entre les pays producteurs, notamment en ce qui concerne le marché européen qui joue un rôle central et qui permet un équilibre entre le marché américain et le marché asiatique».

    L. M.

  • Transport de produits pharmaceutiques : Turkish Airlines lance trois solutions innovantes

    Transport de produits pharmaceutiques : Turkish Airlines lance trois solutions innovantes

    Dans un contexte où l’industrie mondiale de la santé et pharmaceutique observe une croissance exponentielle, le segment fret de la compagnie aérienne Turkish Airlines vient d’intégrer de nouvelles solutions innovantes pour le transport de médicaments et de produit de la santé, à travers le lancement de trois nouveaux produits, qui sont TK Pharma Standard, TK Pharma Extra et TK Pharma Advanced.

    Soulignant son engagement à élever « les standards de qualité en termes de logistique pour les produits pharmaceutiques et médicaux », Turkish Cargo lance « TK Pharma Standard, TK Pharma Extra et TK Pharma Advanced, qui répondront aux attentes des clients au plus haut niveau en développant des solutions flexibles pour les envois de produits pharmaceutiques et médicaux dans diverses catégories », a annoncé la compagnie dans un communiqué rendu public ce mardi.

    Dans la présentation de ces trois nouvelles solutions dans le transport de produits pharmaceutiques, Turkish Cargo précise que « TK Pharma Standard permet l’expédition de cargaisons sensibles à une température conforme aux exigences de l’industrie (de la santé, ndlr) », tandis qu’avec TK Pharma Extra, «les produits pharmaceutiques et médicaux ayant une sensibilité plus élevée à la température et au temps sont expédiés en utilisant des méthodes d’emballage passives et nécessitant une protection supplémentaire pendant le transport sur l’aire de trafic», et «TK Pharma Advanced offre la possibilité d’expédier avec un risque quasi nul de déviation de température en utilisant des conteneurs actifs contrôlés en température ou hybrides/avancés passifs », est il expliqué dans le communiqué de la compagnie.

    A l’occasion du lancement de ces nouvelles solutions, le directeur du fret de Turkish Airlines, Ali Türk, a déclaré que ces innovations permettront à la compagnie d’ « atteindre une part de marché de 7% dans le transport aérien mondial de produits pharmaceutiques et médicaux », avant de noter que Turkish Cargo fait «des investissements innovants dans le but, non seulement, de consolider cette confiance, mais aussi de nous adapter aux dynamiques de l’industrie de la santé en pleine croissance ». C’est ainsi qu’ «avec ces nouvelles offres, Turkish Cargo s’engage à offrir à ses partenaires commerciaux plus d’assurance, de transparence et une meilleure visibilité pour une qualité améliorée et une gamme de services élargie », a ajouté le même responsable, selon le communiqué.

    R. N.

  • Le Premier ministre fait le point avec le Conseil national consultatif des exportations

    Le Premier ministre fait le point avec le Conseil national consultatif des exportations

    Le Conseil national consultatif pour la promotion des exportations a tenu ce mardi une réunion d’évaluation et aux moyens d’améliorer les performances d’un secteur sur lequel comptent les pouvoirs publics dans la croissance économique hors hydrocarbures. Cette réunion a eu lieu sous la présidence du Premier ministre Nadir Larbaoui.

    Cette rencontre a été l’occasion d’examiner «la voie de développement des exportations hors hydrocarbures au cours de la dernière période et à l’étude d’un certain nombre de mesures et de propositions permettant de mettre en œuvre les directives du Président de la République relatives à l’accompagnement de l’évolution positive des exportations algériennes vers les différents marchés internationaux dans une vision prospective à moyen terme», a affirmé un communiqué du Premier ministère.

    En présence du Premier ministre, le conseil a également passé en revue «les éléments de la politique nationale visant le renforcement des acquis accomplis, notamment avec le bond qualitatif réalisé ces dernières années en matière des exportations hors hydrocarbures, tout en insistant sur la poursuite des efforts pour maintenir cette tendance à la hausse à travers le soutien aux contributions de nombre de secteurs prometteurs à la diversification de l’économie nationale», selon la même source.

    Outre les produits issus de l’industrie nationale, tous secteurs confondus, les pouvoirs publics œuvre à exporter les services, l’Algérie ayant mis en place toute une politique de promotion des jeunes startups.

    «Le Conseil a également discuté des moyens d’accompagner et de développer l’exportation de services, qui devrait contribuer qualitativement et quantitativement à la réalisation des objectifs fixés dans le domaine de la construction de l’économie de la connaissance», ont souligné les services du Premier ministère dans le même texte.

    Pour rappel, le Gouvernement s’est fixé pour objectif l’an dernier d’augmenter la part de contribution des exportations hors hydrocarbures en les portant à 13 milliards de dollars.

    Plusieurs réunions mixtes ont été organisées par le ministre du Commerce et de la promotion des exportations, Tayeb Zitouni, avec ses collègues ministres pour évaluer les avancées et les besoins de chaque secteur. Des opérateurs économiques engagés dans l’exportation et des organisations professionnelles, ainsi que d’autres institutions publiques ont été associées à ce travail pour apporter leur voix aux efforts consentis mais aussi poser leurs problèmes.

    Sophia Rais

  • Les présidents Tebboune et El Ghazouani à Tindouf pour lancer des projets communs stratégiques

    Les présidents Tebboune et El Ghazouani à Tindouf pour lancer des projets communs stratégiques

    Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a effectué ce jeudi une visite dans la wilaya de Tindouf, pour accueillir son homologue mauritanien, Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, où ils ont procédé à l’inauguration et à la pose de la première pierre de plusieurs projets stratégiques communs entre les deux pays dans cette région frontalière.

    Ainsi, l’Algérie et la Mauritanie passe à la vitesse supérieure dans la concrétisation sur le terrain de projets complémentaires prometteurs, ce qui traduit la volonté des deux pays de promouvoir et de hisser leur coopération bilatérale vers de plus larges perspectives et d’imprimer une nouvelle dynamique aux échanges économiques et commerciaux entre les deux parties en vue d’établir un partenariat stratégique global.

    C’est donc dans le cadre de cette démarche que les deux chefs d’Etat ont procédé à, entre autres, l’inauguration des postes frontaliers fixes des deux pays et donner le coup d’envoi au projet de réalisation de la route devant relier la région de Tindouf, en Algérie, à celle de Zouerate, en Mauritanie, sur une longueur de près de 800 km, puis à la pose de la première pierre du projet de réalisation de la zone franche à Tindouf.

    Revêtant une importance stratégique pour l’intensification du partenariat économique algéro-mauritanien, la zone franche prévue dans la zone frontalière entre les deux pays de la wilaya de Tindouf, baptisée El Mougar, devra être réalisée au courant du premier semestre de l’année en cours.

    Pour ce qui est de la route Tindouf-Zouirate, il faut noter qu’elle constitue le premier projet d’infrastructure que l’Algérie réalise en dehors de ses frontières et avec des entreprises exclusivement algériennes.

    En outre, il y a lieu de souligner aussi que ce début de concrétisation de projets communs sur le terrain a été précédé de la multiplication ces derniers mois d’échanges de visites officielles, l’intensification des concertations et de la coordination entre les deux pays, à la faveur de la volonté affichée par les présidents des deux pays et de leur ambition commune de hisser les relations bilatérales profondes et privilégiées entre les deux pays aux plus hauts rangs.

    Une croissance de plus de 200% des exportations algériennes vers la Mauritanie

    A ce propos, la dernière visite effectuée dans ce pays voisin de l’Ouest est celle du ministre des Affaires étrangères, Ahmed Attaf, en qualité d’Envoyé spécial du président de la République, au début de ce mois de février.

    A l’issue de cette visite, rappelle-t-on, le chef de la diplomatie algérienne a tenu à souligner que les relations bilatérales algéro-mauritanienne « sont en plein essor », notamment dans le contexte des projets complémentaires et intégrés que les présidents algérien et mauritanien ont décidé de lancer, mais aussi quelques mois seulement après l’inauguration de la première banque algérienne, Algerian union bank (AUB) en l’occurrence, et de la première foire permanente des produits algériens en Mauritanie.

    Les services de la présidence mauritanienne ont annoncé de leur côté que le président Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani a été accompagné lors de sa visite dans la wilaya de Tindouf d’une importante délégation ministérielle, comprenant notamment les ministres de l’Intérieur, du Commerce, des Equipements et des Transports, ainsi que le directeur général des Douanes mauritaniennes.

    Outre celle prévue avec la Mauritanie, il est à rappeler que cinq zones franches devront être réalisées aux frontières, respectivement dans les localités de Tin Zaouatine, Timiaouine, Bordj Badji Mokhtar et Debdeb, ce qui permettra de donner un souffle nouveau aux échanges commerciaux et aux projets économiques en coopération avec les pays frontaliers. A ce sujet, rappelle-t-on, le chef de l’Etat a présidé mardi dernier une réunion de travail consacrée à ces projets stratégiques pour l’accélération de la diversification économique.

    Au plan commercial, il y a lieu de souligner que l’Algérie est l’un des principaux partenaires de la Mauritanie, avec des exportations qui ont enregistré une croissance de plus de 200% ces trois dernières années, alors que cette tendance à la hausse est appelée à se confirmer dans les années à venir à la faveur des projets stratégiques que les deux pays ont prévu en partenariat.

    R. N.

  • Assurance islamique : El-Djazair Takaful réalise plus 76 millions DA de souscriptions en 11 mois

    Assurance islamique : El-Djazair Takaful réalise plus 76 millions DA de souscriptions en 11 mois

    A peine une année après son lancement sur le marché national, l’assurance islamique connait un succès significatif, au même titre que les produits bancaires relevant de la finance islamique qui ne cessent de gagner en popularité comme en témoignent les déclarations du patron d’El-Djazair Takaful.

    Dans le détail, le premier responsable de la compagnie a fait savoir que, durant l’année précédente, El-Djazair Takaful a réussi à «gagner la confiance de plus de 2 100 souscripteurs, tous types d’assurance confondus», ce qui a permis donc à la compagnie d’atteindre, en valeur,76 millions de dinars de souscriptions, a-t-il expliqué dans une déclaration à l’agence APS ce samedi.

    Au chapitre des indemnisations, le même responsable a fait état de « plus de 80 dossiers d’accidents déclarés sur 100» qui ont été indemnisés, estimant qu’à ce niveau, les résultats obtenus «sont très encourageants», et ce au moment où la compagnie qu’il dirige a constaté, a-t-il affirmé, «un engouement des citoyens et des opérateurs pour l’assurance Takaful, qui est conforme aux préceptes de la charia ».

    Evoquant le déploiement de la compagnie sur le territoire national, Mahfoud Ziane Bouziane a fait savoir que cette activité d’assurance islamique Takaful avait été réalisée par une dizaine d’agences ouvertes durant l’année 2023 dans différentes régions du pays, avant d’indiquer aussi que El-Djazair Takaful envisage de doubler le nombre de ses agences durant l’année en cours, tout en affirmant la proposition de « meilleurs services ».

    Parmi les facteurs favorisant la réussite de ce type de produits d’assurance islamique sur le marché national en si peu de temps et les perspectives de ce segment dans les mois et années à venir, le même responsable notera la relance de l’industrie automobile en Algérie qui, selon lui, contribuera à booster la finance islamique et l’assurance Takaful.

    L’industrie automobile favorise la finance islamique et l’assurance Takaful

    Dans le cadre de l’accompagnement de la finance islamique, Mahfoud Ziane Bouziane a rappelé justement la signature par la compagnie de sept conventions avec des établissements bancaires, relevant des secteurs public et privé, portant sur la couverture des différentes formules de la finance islamique que ces banques proposent, à travers les produits de l’assurance Takaful.

    Dans le même volet, le responsable a ajouté que la compagnie était « en négociation avec les autres banques privées disposant de guichets islamiques ».

    Pour une meilleure extension non seulement de l’assurance Takaful mais aussi de l’ensemble des produits relevant de la finance islamique, le même responsable a tenu à préciser que la compagnie El-Djazair Takaful a participé à des rencontres académiques spécialisées, à portée nationale et internationale, dans l’objectif de sensibiliser sur ces types de produits financiers, avec l’organisation de journées de sensibilisation à travers le pays, en coordination avec les Chambres de commerce et d’industrie.

    Concernant les futurs projets de la compagnie, M. Bouziane a fait état d’un « projet ambitieux » qui est à l’étude pour sa réalisation durant l’année en cours et il porte sur le lancement prochain d’une agence virtuelle d’e-marketing.

    Enfin, il est à préciser qu’El-Djazair Takaful, spécialisée dans l’assurance générale, est l’une des deux compagnies spécialisées dans l’assurance Takaful en activité sur le marché national, aux côtés d’El-Djazair El-Moutahida Family Takaful qui, quant à elle, est spécialisée dans l’assurance Takaful familiale. Les deux compagnies ont été créées en 2022, alors que les textes réglementaires encadrant cette nouvelle activité relevant de la finance islamique ont été promulgués en 2021, rappelle-t-on.

    R. N.

  • Ouverture d’une nouvelle agence de l’AUB en Mauritanie : Les banques algériennes entament leur extension sur le marché africain

    Ouverture d’une nouvelle agence de l’AUB en Mauritanie : Les banques algériennes entament leur extension sur le marché africain

    Moins de cinq mois après son entrée en activité, la première banque algérienne en Mauritanie, Algerian union bank (AUB), vient d’ouvrir ce mercredi sa deuxième agence commerciale dans la capitale économique de ce pays, Nouadhibou, alors que la première a été ouverte à Nouakchott.

    A travers l’ouverture de cette nouvelle agence, dont l’inauguration a été faite par son président du Conseil d’administration, Ali Kadri, en présence des autorités locales du pays, la nouvelle banque algérienne exprime ainsi sa volonté de s’inscrire «dans la continuité du développement de son réseau commercial», comme il est souligné dans le communiqué rendu public à cette occasion.

    Cette première extension de la présence des banques algériennes en Mauritanie exprime également la volonté de l’AUB, qui «dispose d’un plan de développement ambitieux pour l’élargissement de son réseau commercial à travers l’ouverture d’autres agences», d’ «offrir à l’ensemble de ses clientèles un réel service de proximité», selon la même source, tout en estimant que l’ouverture de cette nouvelle agence après quatre mois seulement de son entrée en activité, «illustre la volonté et la détermination de l’AUB à poursuivre le maillage ciblé du territoire de la Mauritanie, conformément à sa stratégie d’expansion».

    Cependant, pour réussir son positionnement sur ce nouveau marché, la nouvelle banque algérienne AUB annonce la mise à la disposition de sa clientèle d’ «une panoplie de produits et services bancaires adaptés à leurs besoins, riche en matière de financement du commerce extérieur, de la monétique, des dépôts ainsi que de la banque digitale».

    Pour rappel, dans le cadre de la nouvelle politique de déploiement sur le marché continental, le secteur bancaire algérien a signé son arrivée en Afrique, avec l’ouverture en septembre dernier de deux banques, respectivement à Nouakchott et dans la capitale sénégalaise, Dakar.

    « Poursuivre le maillage ciblé du territoire de la Mauritanie »

    La première, baptisée Algerian Union Bank, ayant son siège dans la capitale mauritanienne et dont le capital s’élève à 50 millions de dollars, est issue d’un partenariat de quatre banques publiques, qui sont le CPA (Crédit populaire d’Algérie), avec une participation au capital de la nouvelle banque à hauteur de 40%, la BEA (Banque extérieure d’Algérie), la BNA (Banque nationale d’Algérie) et la BADR (Banque de l’agriculture et du développement rural), détenant 20% de parts de capital chacune.

    La deuxième banque, ABS (Algerian bank of Senegal), ouverte également en septembre dernier à Dakar, au Sénégal, est, quant à elle, dotée d’un capital qui s’élève à 100 millions de dollars, détenue par les mêmes banques publiques, avec respectivement 40% de parts qui reviennent à la BNA, tandis que le CPA, la BEA et la BADR se partagent les 60% restants à parts égales de 20% chacune.

    En outre, il y a lieu de relever que la nouvelle démarche de l’AUB, visant à élargir son réseau sur le marché mauritanien reflète l’ambition de la nouvelle vision des pouvoirs publics en matière d’ouverture sur le marché africain, notamment dans le sillage de ses nouvelles mutations avec l’entrée en vigueur effective de la Zlecaf (Zone de libre-échange continentale africaine).

    Dans cette perspective et parallèlement à l’installation de banques algériennes dans le continent africain, les pouvoirs publics misent aussi sur l’ouverture de zones franches aux frontières pour encourager et faciliter les échanges économiques avec les pays voisins.

    A ce propos, si la première zone de ce type est prévue aux frontières avec la Mauritanie, tel que cela a été annoncé à la fin décembre dernier par le Premier ministre, Nadir Larbaoui, lors de sa visite de travail et d’inspection dans la wilaya de Tindouf, le chef de l’Etat, Abdelmadjid Tebboune, a réitéré ce projet hier mardi, en déclarant que « l’Algérie connaîtra, en 2024, la création de zones franches avec des pays frères, à commencer par la Mauritanie, puis les pays du Sahel tels que le Mali et le Niger, outre la Tunisie et la Libye», à l’occasion de la 41ème réunion du Comité d’orientation des chefs d’Etat et de gouvernement du Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique (Nepad).

    M. N.

  • Intégration africaine : Abdelmadjid Tebboune annonce la création de zones de libre-échange en 2024

    Intégration africaine : Abdelmadjid Tebboune annonce la création de zones de libre-échange en 2024

    L’Algérie va créer les zones de libre-échange durant l’année 2024, a annoncé ce mardi le président de la République Abdelmadjid Tebboune, à l’occasion de sa participation, par visioconférence, à la réunion 41e session de la Commission de coordination des chefs d’État et de gouvernement du Nouveau partenariat pour le développement en Afrique (NEPAD).

    «L’Algérie va connaitre en 2024 la création de zone de libre-échange avec ses voisins, à commencer par la Mauritanie », a annoncé le président de la République. Suivront ensuite les pays du Sahel, le Mali et le Niger, en plus de la Tunisie et de la Libye, a-t-il ajouté, réitérant l’attachement de l’Algérie à la réalisation des objectifs de développement et d’intégration économique du continent africain, notamment à travers la Zone de libre-échange africaine (ZLECF), lit-on dans les extraits du discours qu’il a prononcé, publié sur la page officielle de la Présidence de la République.

    «Mon pays est déterminé à atteindre les objectifs de développement économique et d’intégration continentale et souligne l’importance d’œuvrer pour améliorer le niveau d’efficacité des processus d’intégration économique africaine», a rappelé Abdelmadjid Tebboune , mettant l’accent sur le renforcement des infrastructures de base et du partenariat entre le secteur public et privé.

    La réalisation de la route transsaharienne, qui relie l’Algérie aux pays du Sahel jusqu’à Lagos au Nigeria, est l’illustration de cette volonté à retrouver sa profondeur africaine.

    Ce que ne manque pas de signaler le président de la République en rappelant les autres projets que l’Algérie a lancé ces dernières années dans cet objectif d’être interconnectée aux autres pays du continent et de jouer pleinement son rôle de lien indispensable avec l’Europe voisine.

    Parmi ces projets que l’Algérie a lancés, outre la route transsaharienne, il y a la route devant relier Tindouf à la ville mauritanienne Zouerate, dont les travaux avancent à grands pas. M. Tebboune a aussi évoqué, dans son intervention, le projet de «réseaux coaxial transsaharien à fibre optique pour développer l’économie numérique dans la région du Sahel», ainsi que celui du gazoduc transsaharien qui va relier le Nigeria et l’Algérie à l’Europe.

    «J’appelle à la nécessité de mobiliser davantage les ressources humaines, techniques et financières afin de mettre en œuvre les projets continentaux pionniers de l’Agenda de développement de l’Afrique 2063», a déclaré Abdelmadjid Tebboune.

    Le président de la République avait déjà évoqué toutes ces questions à l’occasion de la 2e édition des Dialogues sur la prospérité Africaine à Aburi (Ghana), dans une allocution lue en son nom par le président de l’Assemblée nationale, Brahim Boughali.

    «La démarche adoptée par l’Algérie dans son interaction avec sa profondeur africaine est claire et constante, fondée sur une approche inclusive multidimensionnelle sous-tendue par le triptyque: sécurité, paix et développement, une démarche qui tient compte des causes réelles des différentes menaces auxquelles est confronté le continent, qui atteste de la souveraineté des pays et rejette l’ingérence dans leurs affaires intérieures, quel qu’en soit le prétexte», avait-il expliqué.

    Dans ses efforts de participer aux changements en cours en Afrique, l’Algérie renforce progressivement sa présence sur le marché africain, plus particulièrement en Afrique de l’Ouest, où elle a procédé en 2023 à l’ouverture de ses premières agences bancaires internationales, des foires commerciales permanentes pour promouvoir la production algérienne. A travers la compagnie aérienne Air Algérie, elle a aussi renforcé ses dessertes et ouvert de nouvelles lignes à même de faciliter le déplacement des investisseurs qui cherchent des débouchés pour leurs produits ou nouer des partenariats.

    A noter par ailleurs que le Premier ministre Nadir Larbaoui a annoncé fin décembre dernier que la première zone franche commerciale sera lancée durant le premier semestre de l’année en cours dans la wilaya de Tindouf.

    «La dynamique économique que connaît la région sera renforcée grâce aux projets en cours pour le développement des infrastructures, notamment après l’ouverture du poste frontalier algéro-mauritanien et le projet d’établissement de la première zone franche commerciale dans la wilaya avant la fin du premier semestre de 2024, laquelle ouvrira des perspectives de développement», avait-il estimé, lors de sa visite d’inspection dans cette wilaya où la concrétisation du projet de la mine de fer de Ghara Djbilat devra transformer le paysage économique et social local.

    Sophia Rais

  • FMI : La croissance en baisse dans la région MENA en 2024

    FMI : La croissance en baisse dans la région MENA en 2024

    Le génocide que mène l’armée sioniste dans la bande de Gaza depuis octobre dernier impacte fortement les économies des pays voisins de la Palestine, et au-delà, jusqu’à pousser le Fonds monétaire international (FMI) à revoir ses prévisions de croissance pour l’ensemble de la région MENA (Moyen Orient et Afrique du Nord).

    Ainsi, dans un nouveau rapport de «mise à jour des Perspectives économiques régionales», le FMI révise de prime abord à la baisse ses prévisions de croissance dans la région durant l’année en cours pour les établir à 2,9% seulement, soit 0,5% de moins par rapport au taux de 3,4% prévu dans le rapport initial élaboré en octobre 2023.

    A ce propos, tout en précisant avoir travaillé «sur la base des informations disponibles au 23 janvier 2024 », les rédacteurs de «la mise à jour» des prévisions de croissance de l’institution monétaire internationale expliquent que «dans l’ensemble, les projections de croissance de la région MENA en 2024 s’élèvent désormais à 2,9% après une révision à la baisse de 0,5% par rapport à l’édition d’octobre 2023 (…) alors que le taux était déjà faible en 2023 (2%) ».

    Dans cette conjoncture, l’institution de Bretton Woods estime que ce conflit «constitue encore un nouveau choc pour les pays de la région Moyen Orient et Afrique du Nord. Il est source de très grandes souffrances humaines et rend la conjoncture encore plus délicate pour les pays limitrophes de la zone du conflit et au-delà».

    De ce fait, les principaux facteurs qui pèsent sur la croissance dans la région sont, selon l’institution, «les conséquences du conflit», «la réduction de la production de pétrole (bien que le dynamisme du secteur non pétrolier continue de soutenir la croissance dans plusieurs pays exportateurs de pétrole)» et «le nécessaire maintien d’une orientation restrictive de l’action publique dans différents pays», tandis que «les tensions sociales se sont elles aussi accentuées», relève le FMI dans son nouveau rapport. 

    Face à cette nouvelle donne, l’institution ne cache pas son pessimisme et estime que  les perspectives de la région MENA sont très incertaines et les risques baissiers sont en nette augmentation», et pour cause, «une escalade ou une propagation du conflit hors de Gaza et de l’entité sioniste tout comme une intensification des perturbations dans la mer Rouge pourrait avoir des répercussions économiques considérables, notamment sur les échanges commerciaux et le tourisme ».

    Le fret maritime chute de 50% dans le Canal de Suez

    Par ailleurs, pour ce qui est de l’extension du conflit à la mer Rouge, où les Houthis mènent des attaques contre les navires de transport soupçonnés d’être en lien avec l’entité sioniste, il y a lieu de noter que l’Egypte subit d’ores et déjà ses conséquences, avec ses recettes en devises issues des droits de passages de cargos par le Canal de Suez qui ont baissé de 40% entre décembre 2023 et janvier 2024.

    En effet, avec l’exacerbation des tensions dans cette zone, 30% des navires de transport de marchandises contournent ces deux derniers mois ce passage qui représente 12% du trafic commercial mondial. Parmi les plus grands armateurs au monde, 13 au total, à l’instar du français CMA CGM, le danois Maersk, l’allemand Hapag-Lloyd ou l’italo-suisse MSC, évitent le passage par la mer Rouge et le Canal de Suez.

    A ce sujet, si au premier semestre de 2023, note le FMI, « les échanges commerciaux qui transitent par le canal de Suez, lequel connecte la mer Rouge et la Méditerranée, représentaient à l’échelle mondiale 12% des échanges, dont 30% du trafic de conteneurs, entre 10% et 15% du fret maritime et 8% du gaz naturel liquéfié transporté par voie maritime», ce n’est plus le cas actuellement, car, selon le même document «au 21 janvier 2024, le volume de fret cumulé sur 10 jours passant par le canal de Suez avait chuté de près de 50% par rapport à l’année précédente».

    Pour ce qui est de nouvelles stratégies à adopter pour faire face à cette nouvelle situation et endiguer son impact sur les économies de la région, le FMI ne suggère aucune piste, en se contentant d’estimer dans sa nouvelle publication que «la réponse appropriée de la part des décideurs dépendra de l’exposition des pays au conflit, des facteurs de vulnérabilité préexistants et de leur latitude en matière d’action publique», mais tout en requérant que «la politique monétaire devra impérativement rester axée sur la stabilité des prix, tandis que la politique budgétaire devrait être définie en fonction des besoins de chaque pays et de l’espace budgétaire disponible» et que «la mise en œuvre de réformes structurelles demeure capitale pour stimuler la croissance et accroître la résilience à court terme comme à long terme» dans les pays de la région.

    Outre la croissance du PIB, le FMI se penche aussi sur l’évolution de l’inflation dans la région, estimant que «la désinflation devrait se poursuivre dans la plupart des pays de la région MENA, bien que les tensions sur les prix se soient parfois avérées tenaces en raison de spécificités nationales».

    M. N.

  • Sommet Italie-Afrique : L’Algérie comme élément crucial du Plan Mattei pour la coopération afro-italienne

    Sommet Italie-Afrique : L’Algérie comme élément crucial du Plan Mattei pour la coopération afro-italienne

    Premier pays européen à organiser une rencontre de cette envergure dédiée au continent, le gouvernement italien vient de confirmer sa volonté de se projeter plus loin dans le sud de la Méditerranée, avec le Sommet Italie-Afrique qui s’est ouvert ce dimanche à Rome et dont les travaux se poursuivront jusqu’à demain.

    Le Sommet Italie-Afrique a pour principal objectif, la préparation du terrain pour la mise en œuvre du nouveau programme de coopération avec le continent africain que le gouvernement italien se veut axé en priorité sur l’énergie et les moyens à mobiliser pour juguler les flux migratoires vers l’Europe, le Sommet de Rome est ainsi une étape cruciale pour la nouvelle approche que vise à inculquer la présidente du Conseil des ministres italien, Giorgia Meloni, aux relations de la péninsule européenne avec ses voisins du sud.

    En présence de près d’une trentaine de chefs d’Etat, de gouvernement et ministres africains, ainsi que de près d’une quinzaine d’organisations internationales et régionales, notamment européennes et africaines, le point phare inscrit à l’ordre du jour du Sommet Italie-Afrique est ainsi la présentation et la discussion du nouveau programme de coopération en question, intitulé « Plan Mattei pour l’Afrique », en référence au fondateur du groupe énergétique italien ENI, Enrico Mattei, compte tenu de la forte ambition que nourrit le groupe pétrolier pour l’investissement dans le continent. A cet égard, le plan du gouvernement italien prévoit d’ailleurs un vaste programme d’investissements et de partenariats dans divers secteurs productifs dans les pays africains.

    Pour ce qui est du déploiement de ce nouveau programme, il est à noter que le gouvernement italien a révélé déjà qu’il en fera une de ses priorités dès sa succession à la présidence tournante du G7 qui interviendra au mois de juin prochain.

    En outre, le sommet est également une occasion de confirmer la consolidation ces deux dernières années du partenariat entre l’Italie et l’Algérie, qui est représentée à Rome par le ministre des Affaires étrangères, Ahmed Attaf.

    Comme signe de l’intérêt qu’accorde Rome à ces relations de partenariat avec l’Algérie, la première ministre italienne, Giorgia Meloni, a eu à juste titre un échange téléphonique avec le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, vendredi dernier, soit deux jours avant l’ouverture des travaux du sommet en question.

    Premier client de l’Algérie

    D’ailleurs, cet échange a porté notamment sur le sommet qui s’ouvre aujourd’hui lors duquel « il sera procédé à la relance du Plan Mattei pour l’établissement d’un nouveau partenariat entre l’Italie et les Etats du continent africain », cependant qu’il a été « convenu (entre les deux parties, ndlr) d’une rencontre prochaine qui les réunit et de l’intensification des rencontres de coordination au niveau des experts des deux pays dans tous les domaines », indiquait le communiqué de la Présidence rendu public à cette occasion.

    Ainsi, si l’un des objectifs du rapprochement avec le continent africain est le renforcement de la sécurisation énergétique de l’Europe, mise à mal ces deux dernières années par les retombées de la guerre en Ukraine, et dans un contexte où l’UE cherche des alternatives aux approvisionnements en gaz russe, il est naturel que l’Algérie est perçue comme un élément clé de la politique africaine du gouvernement italien. En effet, rappelle-t-on, depuis 2023, l’Algérie est devenu le principal fournisseur du pays sud-européen en gaz, avec des projections pour augmenter ses livraisons vers ce marché pour atteindre 30 milliards m3 par année à l’horizon 2030.

    Cependant, compte tenu de sa position géographique stratégique dans la rive sud de la Méditerranée, l’Algérie est perçue par Rome comme une porte d’ouverture sur l’Afrique et une passerelle cruciale entre les continents européen et africain.

    C’est cet intérêt qui ressort d’ailleurs des déclarations de la Première ministre italienne lors de sa dernière visite à Alger, en mettant l’accent sur les enjeux de coopération avec l’Algérie, perçue comme un partenaire stratégique aux termes du plan Mattei, et en exprimant la volonté du gouvernement italien de « réaliser avec l’Algérie davantage de croissance et de développement, d’établir des passerelles entre les deux rives de la Méditerranée et de contribuer à la stabilité dans la région ».

    Au volet relatif aux échanges commerciaux, il faut dire que l’Italie est le premier client de l’Algérie, avec 32,3% du volume total des exportations réalisées au titre de l’année 2022, loin devant l’Espagne avec12% et la France 10%.

    M. N.

  • Coopération algéro-autrichienne : Organisation de la 7ème édition des Journées d’Afrique ce mardi

    Coopération algéro-autrichienne : Organisation de la 7ème édition des Journées d’Afrique ce mardi

    Dans le but de promouvoir la coopération bilatérale algéro-autrichienne et explorer de nouvelles opportunités pour tisser de nouvelles relations entre les entreprises économiques des deux pays, le service commercial de l’ambassade d’Autriche à Alger organise mardi prochain, 30 janvier, la septième édition des Journées d’Afrique (Africa Day !).

    Selon le bulletin autrichien des affaires, publié par ADVANTAGE AUSTRIA Algérie, le service commercial de la représentation diplomatique autrichienne précise que, lors de cet événement, qui sera organisé sous forme de rencontres en visioconférences, les participants, principalement des représentants d’entreprises et des hommes d’affaires, auront «la possibilité de rencontrer des entreprises autrichiennes de tous secteurs d’activité lors de réunions B2B virtuelles, pour explorer le potentiel commercial et de discuter de projets».

    Cependant, pour prendre part à la manifestation, le même service recommande aux participants potentiels de s’inscrire sur le site web dédié à cet événement, www.africa-day.at.

    En outre, dans le bulletin autrichien des affaires, l’ambassade d’Autriche à Alger est revenue longuement sur le niveau actuel des relations économiques et des échanges commerciaux entre les deux pays, ainsi que sur les principaux indicateurs macroéconomiques de l’économie nationale.

    Ainsi, selon le service commercial de la représentation diplomatique, l’Algérie est classée à la quatrième place des partenaires commerciaux de l’Autriche en Afrique, avec des exportations vers le marché national ayant avoisiné les 153 millions d’euros (plus de 166 millions de dollars), durant les 10 premiers mois de l’année 2023.

    Parmi les principaux produits importés par l’Algérie depuis le marché autrichien, cette même source site «des équipements électriques, des produits pharmaceutiques, des articles en papier et du bois», et précise que «les produits et équipement les plus demandés sont les machines destinées à la modernisation industrielle, à la construction, à l’industrie alimentaire ainsi que l’équipement informatique et les logiciels».

    Un excédent commercial de près de 30 millions de dollars

    Durant la même période, soit entre janvier et octobre de l’année précédente, l’Algérie a exporté vers l’Autriche pour une valeur de près de 176 millions d’euros (plus de 191 millions de dollars), composées principalement «d’hydrocarbures et de produits chimiques», ce qui fait ressortir une balance commerciale entre les deux pays excédentaire en faveur de l’Algérie de près de 30 millions de dollars.

    Pour ce qui est des perspectives de la coopération bilatérale et les moyens de renforcer le partenariat entre les deux pays, le même service estime que «les opportunités de coopération pour les entreprises algériennes et autrichiennes existent essentiellement dans les domaines des machines et équipements, des infrastructures et de la construction, dans les secteurs de la santé, de l’énergie et dans l’agriculture».

    Toutefois, dans le domaine énergétique, l’Autriche nourrit un important intérêt pour la coopération avec l’Algérie, tel qu’il est souligné dans le communiqué de sa représentation diplomatique en Algérie, «le développement du marché de l’énergie en Algérie devient de plus en plus intéressant pour l’Europe, et bien entendu aussi pour l’Autriche».

    A cet égard, elle rappellera «le projet South H2 Corridor, planifié par un consortium de cinq entreprises italiennes, allemandes et autrichiennes», qui, devra assurer «d’ici 2030, la livraison d’hydrogène vert à faible coût depuis l’Algérie à travers la Tunisie vers l’Europe, via un pipeline d’hydrogène de 3 300 km de long».

    L’ambassade d’Autriche rappellera aussi que ce projet « devrait transporter 4,4 millions de tonnes d’hydrogène vers l’Europe par an, couvrant ainsi une grande partie des besoins européens », ce qui offre donc « des possibilités de coopération avec des entreprises autrichiennes dans les domaines de l’énergie et de la technologie environnementale », est-il souligné, tout en notant qu’ «il existe également un potentiel commercial pour les entreprises locales dans les domaines de la construction mécanique, de la modernisation des infrastructures, de la construction, de la santé et de l’agriculture».

    R. M.