Catégorie : Energie

  • Comment l’Arabie saoudite prépare l’après-pétrole

    Comment l’Arabie saoudite prépare l’après-pétrole

  • Le ministre du pétrole de l’Arabie saoudite limogé

    Le ministre du pétrole de l’Arabie saoudite limogé

    Ali Al-Naïmi, le ministre du pétrole de l’Arabie saoudite, qui est aussi l’homme le plus influent au sein de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), a été limogé samedi 7 mai, a annoncé la chaîne de télévision d’Etat Al-Ikhbariya. M. Al-Naïmi a été remplacé par Khaled Al-Faleh, nommé ministre de l’énergie, de l’industrie et des ressources minières, selon un décret du roi Salman, qui a procédé à un large remaniement de son gouvernement.

    Le limogeage de M. Al-Naïmi intervient alors que l’Arabie saoudite, premier exportateur mondial de brut, poursuivait depuis près de deux ans une politique pétrolière ayant conduit à un effondrement des cours sur les marchés internationaux. Mais M. Al-Naïmi, qui a toujours pesé de son poids pour influencer la politique de l’OPEP, aurait fait savoir dès le début de cette année qu’il souhaitait partir à la retraite à l’occasion du remaniement ministériel de mai, avait rapporté en janvier le quotidien britannique Financial Times de sources industrielles énergétiques.

  • Technologies solaires: l’expérience algérienne au menu de la Conférence de Madrid

    Technologies solaires: l’expérience algérienne au menu de la Conférence de Madrid

    L’expérience algérienne dans le développement des technologies solaires sera au menu de la Conférence internationale sur les énergies renouvelables et la qualité de l’énergie, prévue du 4 au 6 mai courant à Madrid, a-t-on appris lundi à Oran auprès du Pr Amine Boudghène-Stambouli.

    L’expérience algérienne dans le domaine des technologies solaires sera mise en relief lors de cette rencontre par ce chercheur de l’Université des sciences et de la technologie d’Oran Mohamed Boudiaf (USTO-MB) et son collègue Pr Samir Flazi.

    Les communications de ces deux universitaires seront respectivement axées sur « la liaison énergie-eau » et « l’analyse de la production d’énergie et son transport depuis les systèmes photovoltaïques de grande échelle en Algérie ».

    L’USTO-MB a, à son actif, la réalisation du programme « Sahara Solar Breeder » (SSB, élevage de stations solaires), consacré cinq années durant (2011-2015) au développement des technologies solaires.

    Mené au titre de la coopération algéro-japonaise, le « SSB » a abouti à l’élaboration d’une étude de faisabilité d’un projet d’envergure de production électrique à partir du Sahara en vue de son acheminement vers le nord du pays, via les câbles supraconducteurs.

    Cette opération a bénéficié à l’USTO-MB sur plusieurs plans, donnant lieu à la consolidation de sa plateforme technologique (acquisition d’équipements de pointe) et au renforcement des capacités des chercheurs algériens (stages scientifiques au Japon).

    A la faveur de cette coopération, l’USTO-MB est devenue le premier établissement universitaire algérien producteur de silicium, et ce, depuis juin 2015, date d’acquisition d’un four à induction, équipement innovant conçu par les partenaires japonais.

    Le principe de fonctionnement de cette machine réside dans le traitement de la silice contenue dans le sable saharien ou dans la diatomée (roche dont le gisement est situé à Sig dans la wilaya de Mascara).

    Mélangée au carbone, la silice est introduite dans le four où le chauffage provoque l’extraction de l’oxygène, donnant lieu à l’obtention du produit recherché, le silicium qui servira à la fabrication des cellules des panneaux photovoltaïques.

    Un autre établissement algérien, à savoir l’Université « Ziane Achour » de Djelfa, est aussi partenaire de la Conférence internationale de Madrid, avec une session spéciale consacrée aux convertisseurs électroniques de puissance dédiés aux systèmes des énergies renouvelables.

  • Sonatrach attribue 2 contrats aux Américains

    Sonatrach attribue 2 contrats aux Américains

  • Secteur de l’énergie: l’Etat envisage de recourir à l’emprunt obligataire pour soutenir l’investissement

    Secteur de l’énergie: l’Etat envisage de recourir à l’emprunt obligataire pour soutenir l’investissement

    C’est à partir de Béjaïa que  le ministre de l’Energie, Salah Khebri,  a affirmé, hier, que le recours à l’emprunt obligataire pour son secteur n’était pas exclu, écartant l’éventualité du recours à l’endettement extérieur pour le financement des projets de Sonatrach et Sonelgaz, qu’il avait pourtant évoquée dans une récente déclaration. «L’investissement dans le secteur de l’énergie est couvert à la fois par l’Etat à hauteur de 75% et sur fonds propres des filiales de Sonatrach et de Sonelgaz à hauteur de 25%.

    Pour l’instant, nous disposons de l’argent nécessaire, mais s’il venait à manquer, nous ferons appel à l’emprunt obligataire, en attendant le redressement des prix des hydrocarbures», a déclaré le ministre.

    Salah Khebri en a profité pour relancer l’appel de l’Etat aux détenteurs de fonds informels pour les bancariser dans les délais impartis à cette opération.

    Il a, dans ce sens, réitéré les avantages offerts par les banques (les taux d’intérêt notamment) aux personnes concernées voulant prêter leur argent à l’Etat, et ce, a-t-il dit, pour financer «des projets d’infrastructures d’intérêt général tels que les routes, les pénétrantes ou l’énergie».

  • Plus de gaz algérien pour la Tunisie ?

    Plus de gaz algérien pour la Tunisie ?

    La Tunisie serait sur le point de solliciter l’Algérie pour plus de quantité de gaz, rapporte la presse tunisienne qui justifie cette démarche par le souci de couvrir les besoins du pays en raison de la situation intérieure et la crise qui le secoue.

    Les gisements  exploités par Petrofac sont au stade de l’épuisement, explique la même source, rappelant que le gaz naturel fourni à la Tunisie provient des gisements exploités par Petrofac dans les îles Kerkennah et qui couvrent que moins de 16 % des besoins de la Tunisie.

    La Tunisie produit  seulement 55% de ses besoins en gaz naturel grâce notamment aux puits de Petrofac à Kerkennah et ceux de British Gaz à Sfax, alors que le reste de ses besoins, estimés à 45%, est fourni par l’Algérie.

  • Le patron de l’ENI en visite secrète à Alger

    Le patron de l’ENI en visite secrète à Alger

    Claudio Descalzi, le directeur exécutif de la compagnie pétrolière italienne ENI, était, hier, «secrètement» venu en Algérie pour rencontrer de hauts responsables algériens. Cette visite serait même  la troisième du genre.

    Selon le journal Echourouk, qui révèle l’information, au cours de son séjour, M. Descalzi a rencontré le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, le ministre de l’Energie, Salah Khebri et le P-dg de Sonatrach, Amine Mazouzi. Les discussions ont porté sur le partenariat entre les deux pays et les deux entreprises.

    Le même journal a rappelé que  lors de sa dernière visite «secrète» à Alger en novembre dernier,  Descalzi était venu évaluer les possibilités d’investissements dans les énergies renouvelables et renforcer le partenariat dans le domaine énergétique.

    L’entreprise italienne Eni est considérée comme le premier producteur pétrolier étranger en Algérie.

    Et cette visite, comme celles qui l’ont précédée autres, s’est faite discrètement, en raison de la sensibilité du dossier de corruption instruit en Italie, où ENI est impliquée à travers sa filiale Saipem, malgré l’acquittement de l’ancien P-dg d’ENI, Paolo Scaroni, dans le scandale de corruption internationale et de fausses déclarations fiscales.

  • Après l’échec de la réunion de Doha, les cours du pétrole s’ effondrent à l’ouverture des marchés asiatiques

    Après l’échec de la réunion de Doha, les cours du pétrole s’ effondrent à l’ouverture des marchés asiatiques

    Le Brent de la mer du Nord  chute de près de 7% dans  les premiers échanges et perd quasiment trois dollars pour revenir tout juste au-dessus de 40 dollars le baril.

    Le contrat mai sur le brut léger américain (West Texas Intermediate, WTI)   recule dans les mêmes proportions et se traite à 37,75 dollars le baril.

    Les discussions de Doha, tenues hier entre pays producteurs de pétrole  membres de l’Opep ou extérieurs au cartel se sont achevées sans accord sur un « gel » de la production, l’Arabie saoudite ayant exigé que l’Iran se joigne au mouvement.

  • APRUE : Associer les investisseurs dans le programme d’efficacité énergétique

    Adopté récemment par le Conseil des ministres, le programme d’efficacité énergétique lancé par l’Agence nationale pour la promotion et la rationalisation de l’énergie table sur l’isolation thermique de 100.000 logements par an, la diffusion de 10 millions de lampes à basse consommation et, enfin, la conversion de 1,3 million de véhicules au GPL à l’horizon 2030.

    [dropcap]P[/dropcap]our garantir cet ambitieux projet dont l’objectif est la réduction graduelle de la forte croissance de la consommation d’énergie, les responsables de l’Agence misent sur la production nationale.
    «Notre politique d’efficacité énergétique est basée sur la production nationale en misant sur le lancement d’une industrie locale pour pouvoir agir sur les prix et créer de l’emploi. Il est inconcevable de bâtir un programme aussi ambitieux par l’importation», a affirmé le premier responsable de l’Agence.
    Ainsi, il en est des créneaux où l’Algérie pourrait facilement développer une industrie locale efficace comme la fabrication des lampes économiques, que ce soit pour l’éclairage public ou domestique, des isolants thermiques, des chauffe-eau solaires et des kits GPL.

    Pour les lampes à basse consommation, une entreprise privée fait le montage mais il paraît que sa production n’est pas encore à même de satisfaire les besoins du marché, estimés, selon les responsables de l’Aprue, à près de 50 millions de lampes par an.
    Il est intéressant de savoir que beaucoup d’investisseurs se montrent intéressés par la fabrication des isolants.

    «Notre objectif est de réaliser ce programme avec nos moyens. Dans un premier temps, nous allons importer une petite partie, mais parallèlement, nous allons faire la promotion de ce programme pour intéresser les investisseurs potentiels et créer un marché durable de l’efficacité énergétique», a affirmé le directeur général de l’Aprue.

    Pour ce faire, l’Agence prévoit des rencontres avec les ministères de l’Industrie, de l’Energie et de l’Environnement afin de promouvoir ce programme et mettre en évidence les opportunités d’investissement.

    Pour l’année 2015, l’Aprue envisage l’installation de 4 000 m2 de chauffeeau solaires individuels et 3 000m2 de chauffe-eau collectifs.

    Elle envisage d’assurer l’isolation thermique dans les constructions existantes et d’arriver à 10 000m2 en double vitrage. En même temps, un million de lampes à basse consommation seront distribuées à travers le territoire.

    L’éclairage public n’est pas en reste puisque 50 000 luminaires seront changés par des luminaires plus efficaces et 50 000 lampes à mercure seront remplacées par des lampes à sodium à haute pression.

    Une opération sera lancée pour la conversion de 20 000 véhicules particuliers au GPL et l’acquisition de 20 bus roulant au gaz naturel.

    Par   Yasmine Meddah

  • La dette des entreprises entrave l’économie chinoise

    Elle est l’une des plus élevées au monde.

    [dropcap]S[/dropcap]i le gouvernement chinois a réussi jusqu’à présent à juguler une crise boursière majeure, il n’arrive toujours pas à trouver une solution à la dette des entreprises locales.
    En effet, cette dette, qui se chiffre à 15 000 milliards d’euros, soit 160% du PIB, est la plus élevée au monde.

    De plus, elle représente une grave menace pour l’économie chinoise qui connaît une phase de ralentissement.

    Selon l’agence de notation Standard&Poor’s, cet endettement n’est pas près de diminuer, au contraire il augmenterait encore de 77% durant les cinq prochaines années.

    L’étude Thomson Reuters démontre qu’en 2010, la dette des entreprises spécialisées dans les ressources naturelles représentait 2,8 fois le bénéfice de ces sociétés.
    En 2014, la même étude met en évidence un chiffre encore plus important puisqu’il a atteint 5,3 fois.

    Même scénario pour les sociétés de l’énergie dont l’endettement est passé de 1,1 à 4,4fois et les sociétés industrielles, il est passé de 2,5 à 4,2 fois.
    Le responsable de l’une des sociétés qui a vu son rapport de la dette tripler à 10,25 de 2010 à 2014, explique la difficulté qu’il y a de trouver des projets d’investissements rentables.

    Seule solution, se rabattre sur des produits bancaires à court terme et à rendement garanti.

    «Les prix baissent et le chiffre d’affaires se tasse ; dans un tel contexte, on ne peut pas ordonner le désendettement sur le champ, qui aboutirait à un atterrissage en catastrophe», explique un observateur.