Catégorie : Africa business

  • Le groupe Getex prépare son implantation dans les futures zones franches du sud du pays

    Le groupe Getex prépare son implantation dans les futures zones franches du sud du pays

    Alors que le lancement de leur réalisation est prévu dès cette année 2024, les zones franches devant être réalisées dans les régions frontalières dans le but de booster les échanges commerciaux et le partenariat économique intra-africain suscitent d’ores et déjà l’intérêt des entreprises nationales. C’est le cas du groupe Getex, spécialisé dans les industries textiles, qui vient de dévoiler des projets de réalisation d’unités de production au niveau de ces zones.

    Selon son directeur général, Toufik Berkani, le groupe Getex vise tout particulièrement les zones franches prévues à l’extrême sud du pays, et ce, dans le but de se rapprocher des pays voisins de la région, connus pour leur fort potentiel en matières premières nécessaires pour l’industrie textile.

    Avec cette déclaration, le DG de Getex fait allusion au Niger et le Mali, jouissant d’une importante production de coton. Ceci permettra ainsi à la société publique de s’approvisionner en matières premières «à des coûts réduits », mais aussi s’ouvrir de nouveaux débouchés pour son produit à l’exportation, a révélé Toufik Berkani sur les ondes de la chaîne 1 de la radio nationale.

    Ayant désormais une vision plus orientée vers le marché africain, le groupe public, note aussi son DG à la même occasion, a marqué l’année 2023 par sa forte présence dans des manifestations et foires commerciales qui se sont déroulées dans des pays du continent, comme cela a été le cas au Sénégal, en Afrique du Sud, en Mauritanie et bien d’autres pays.

    Pour rappel, en perspective de préparer le tissu économique national à l’intégration régionale, qui va sans doute s’accélérer à la mise en œuvre effective de la Zlecaf (Zone de libre-échange continentale africaine), plusieurs zones franches sont prévues à travers les régions frontalières du pays.

    Prévoyant d’importants avantages fiscaux et douaniers aux entreprises économiques et commerciales qui s’y implanteront, ces espaces de libre-échange sont encadrés par la loi 22-15 du 20 juillet 2022 relative aux zones franches.

    La réalisation de la première zone de ce type est prévue au courant du premier semestre de cette année dans la wilaya de Tindouf, au niveau de la zone frontalière avec la Mauritanie, a déclaré la semaine dernière le Premier ministre, Nadir Larbaoui, lors de la visite de travail qu’il a effectuée dans cette wilaya du sud-ouest du pays.

    7,5 millions de dollars d’exportations en 2023

    En attendant ce nouveau plan de déploiement du groupe Getex dans les zones franches prévues aux frontières sud du pays, le même responsable a tenu à préciser que le secteur textile algérien est déjà présent à l’export, en rappelant à cet égard le succès de la société algéro-turque Tayal Textiles qui a exporté pour plus d’un milliard de dinars (près de 7,5 milliards de dollars) durant l’année 2023, a révélé M. Berkani.

    Pour rappel, Tayal Textiles, sise dans la zone industrielle de Sidi Khettab, dans la wilaya de Relizane, à l’ouest du pays, est le fruit d’un partenariat entre la société turque Intertay, filiale du groupe Tay, et les entreprises publiques algériennes C&H Group, Texalg et la SPA Madar Holding. Compte tenu de ces capacités de production, cette unité de Tayal est classée première en Afrique dans le domaine de la fabrication textile.

    Outre le marché africain, le premier responsable du groupe Getex fait état aussi d’une nouvelle politique de redéploiement du groupe public au niveau national pour la consolidation de la place de son produit sur le marché local.

    A ce propos, le même responsable a affirmé que le groupe Getex a conclu plusieurs accords de coopération avec des petites et moyennes entreprises locales afin d’offrir des opportunités aux jeunes entrepreneurs porteurs de projets dans ce secteur d’activité.

    Au chapitre relatif aux défis auxquels est confronté le secteur en Algérie, le DG du groupe Getex a reconnu que le principal écueil qui freine l’essor de la filière cuirs et textiles réside dans l’approvisionnement en matières premières.

    En effet, les unités de production s’approvisionnent actuellement par le recours à l’importation, malgré la possibilité de produire ces intrants sur le marché national, regrette M. Berkani, avant d’appeler à la nécessité d’exploiter d’une manière optimale les matières locales, à travers notamment la valorisation des cuirs issus de l’abattage des bovins et ovins, pour réduire la facture des importations.

    M. N.

  • La première prévue avant juin 2024 : Lancement du processus de création de zones franches pour booster le commerce intra-régional

    La première prévue avant juin 2024 : Lancement du processus de création de zones franches pour booster le commerce intra-régional

    La création de zones franches, instituées par la loi 22-15 du 20 juillet 2022 et considérées comme un levier de première importance pour stimuler le commerce intra-régional, s’apprête à connaitre un début de concrétisation sur le terrain dès 2024.

    C’est le Premier ministre, Nadir Larbaoui, qui vient d’annoncer en effet la création du premier espace de cette nature, destiné à l’intensification des échanges commerciaux transfrontaliers, ce jeudi lors de la visite de travail qu’il a effectuée dans la wilaya de Tindouf.

    Intervenant au même moment avec l’ouverture du post-frontalier avec la Mauritanie, cette première zone franche revêt un intérêt majeur, compte tenu de sa position stratégique, étant une porte ouverte pour le produit national sur le pays voisin et, à travers lui, sur des pays d’Afrique de l’Ouest.

    «La dynamique économique que connaît la région (Tindouf, ndlr) sera renforcée grâce aux projets en cours pour le développement des infrastructures, notamment après l’ouverture du poste frontalier algéro-mauritanien et le projet d’établissement de la première zone franche commerciale dans la wilaya avant la fin du premier semestre de 2024, laquelle ouvrira des perspectives de développement », a déclaré le Premier ministre lors de sa visite dans cette wilaya du sud-ouest du pays.

    En outre, dans le cadre de la politique d’ouverture sur le marché africain et la promotion du produit national sur le continent, l’Algérie accorde un intérêt grandissant à la coopération avec la Mauritanie. Peu avant l’annonce de l’ouverture du poste frontalier avec ce pays et la création de cette première zone franche, le ministère du Commerce et de la promotion des exportations et le ministère mauritanien du Commerce, de l’industrie et du tourisme ont convenu en septembre dernier de créer une commission mixte chargée d’examiner les facilitations douanières et fiscales et d’éliminer les obstacles commerciaux entre les deux pays, mais aussi la définition des produits pouvant faire l’objet d’échanges commerciaux.

    200 millions de dollars

    A cette occasion, précisant que le rôle de cette commission est de « booster la coopération économique entre les deux pays, le ministre du Commerce, Tayeb Zitouni, a reconnu que les échanges commerciaux entre l’Algérie et la Mauritanie, qui ne dépassent pas les 200 millions de dollars, « ne sont pas à la hauteur des aspirations des deux peuples, ni des relations politiques bilatérales (entre les deux pays, ndlr) ».

    En plus de celle de Tindouf, dont la mise en œuvre est donc prévue avant la fin juin prochain, plusieurs autres zones franches sont prévues, principalement le long des frontières avec des pays voisins, tel que cela est projeté avec la promulgation de la loi de 2022, qui présente ces zones comme «des espaces délimités sur le territoire douanier où s’exercent des activités industrielles et/ou commerciales et/ou de prestations de services et qui sont régies par les dispositions de (ladite) loi».

    Cependant, pour mieux booster les échanges commerciaux avec les pays de la région et surtout encourager l’exportation de produits algériens, la loi 22-15 prévoit d’importants avantages fiscaux et douaniers.

    «Les activités exercées dans les zones franches sont exonérées de tous les droits, impôts, taxes et prélèvements à caractère fiscal, parafiscal et douanier, à l’exception de ceux mentionnés ci-dessous : droits et taxes relatifs aux véhicules automobiles de tourisme, à l’exception des véhicules et automobiles liés à l’exploitation, contribution et cotisation au régime de la sécurité sociale algérien», stipule à cet égard l’article 8 de la loi en question.

    Par ailleurs, intervenant un mois après celle du chef de l’Etat dans la région, la visite qu’a effectuée ce jeudi le premier ministre à Tindouf, consacrée au programme complémentaire décidé par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, en faveur de cette wilaya, comprenant une enveloppe financière globale de 29,5 milliards de dinars, qui vient s’ajouter au programme de développement déjà en cours de réalisation, reflète l’intérêt qu’accordent les pouvoirs publics à cette région frontalière, appelée à servir de plateforme de commerce continental, en plus du rôle de «pôle minier» qu’elle s’apprête à jouer avec la mise en exploitation de la mine de fer de Gara Djebilet, dont les réserves sont estimées à 3,5 milliards de tonnes.

    R. N.

  • En adhérant à l’initiative de commerce guidé : Nouveau pas de l’Algérie dans son ouverture sur l’Afrique en prélude à la Zlacaf

    En adhérant à l’initiative de commerce guidé : Nouveau pas de l’Algérie dans son ouverture sur l’Afrique en prélude à la Zlacaf

    L’Algérie vient de faire un pas supplémentaire dans son ouverture sur le continent africain, constituant une des priorités de la politique d’encouragement des exportations hors hydrocarbures et de diversification de l’économie, avec son adhésion au groupe des pays faisant partie de l’Initiative de commerce guidé, qui se veut une phase préliminaire sans barrières douanières à la généralisation de la Zlecaf (Zone de libre-échange continentale africaine).

    Lancée en octobre 2022, à l’issue de la 10ème réunion des ministres de la Zlecaf, qui s’est tenue dans la capitale ghanéenne, Accra, l’initiative de commerce guidé, comprenait jusque là huit pays membres, qui sont le Cameroun, l’Egypte, le Ghana, l’Ile Maurice, le Kenya, le Rwanda, la Tanzanie et la Tunisie, alors que, désormais, l’Algérie en est le 9ème membre, en attendant son élargissement à d’autres pays du continent.

    A l’annonce de l’adhésion de l’Algérie ce samedi, à l’occasion du forum économique sur «l’initiative de commerce guidé dans le cadre de la ZLECAf», en présence du Secrétaire général de ce nouvel espace de libre-échange continental, Wamkele Mene, le ministre du Commerce et de la promotion des exportations, Tayeb Zitouni, a appelé les opérateurs économiques, tant ceux du secteur privé que public, à tirer profit de cette initiative en se lançant dans des échanges commerciaux avec les huit pays qui en sont membres.

    Avec cette adhésion, l’Algérie confirme donc sa détermination à se positionner sur le marché continental et accélère sa démarche dans ce sens après les différents projets réalisés et différentes démarches menées dans ce sens depuis 2021.

    C’est d’ailleurs ce que le Secrétaire général de la Zlecaf a souligné ce samedi à Alger à l’annonce de l’adhésion de l’Algérie à l’initiative de commerce guidé, en mettant l’accent sur les efforts consentis par l’Algérie pour son ouverture sur le marché africain et son expansion commerciale dans le continent. Entre autres actions réalisées par l’Algérie dans ce cadre, Wamkele Mene a cité l’ouverture de nouvelles lignes aériennes et maritimes vers des pays africains et l’ouverture de filiales bancaires algériennes à travers des capitales du continent, ce qui reflète pour lui « l’élargissement de la présence du secteur bancaire algérien dans les pays africains ».

    Outre l’ouverture en septembre dernier de l’Algerian Union Bank (AUB) à Nouakchott, de l’Algerian Bank of Senegal (ABS) à Dakar, détenues par quatre banques publiques (BADR, BEA, BNA et CPA) et dotées respectivement de 50 millions et 100 millions de dollars de capital, et des showrooms permanents de produits algériens dans les capitales mauritanienne et sénégalaise, il faut dire que l’Algérie a également lancé de mégaprojets dont la finalité est de renforcer la connectivité de l’économie nationale avec le continent africain.

    L’intégration intra-africaine ne dépasse pas 16%

    C’est le cas de la route Transsaharienne qui devrait relier la Méditerranée à l’Atlantique, en traversant pas moins de six pays africains, son point de départ étant Alger et Tunis pour aller jusqu’à la capitale économique du Nigéria, Lagos, et passera par le Mali, le Niger et le Tchad.

    En plus de cette liaison routière d’envergure, le plan de développement du transport ferroviaire déployé par le gouvernement comprend lui aussi l’extension du réseau national de chemin de fer jusqu’au frontières avec le Mali et le Niger, ce qui contribuera à coup sûr à l’intensification des échanges commerciaux dans la région et à la réduction des coûts de transport.

    Sur le plan législatif, il y a eu la loi 22-15 du 20 juillet 2022 fixant les règles régissant les zones franches, dont l’objectif est la création, dans les régions frontalières, des espaces d’échanges commerciaux avec d’autres pays du continent, avec d’importants avantages fiscaux et douaniers.

    Néanmoins, bien que sa mise en place remonte à 2021, des spécialistes et des opérateurs économiques de différents pays du continent ont régulièrement pointé du doigt des lenteurs dues notamment à la persistance de barrières non tarifaires qui empêchent l’entrée en vigueur effective de la Zlecaf.

    Pourtant, le continent africain est plus que jamais dans le besoin d’accélérer son intégration économique au moment où sa part dans le commerce mondial ne dépasse pas 3%. Cependant, avec 16% seulement d’échanges intra-africains sur le volume total de son commerce extérieur, l’Afrique est la région ayant le taux d’intégration commerciale le plus faible, comparativement à l’Europe (60%), l’Amérique du Nord (40%) ou l’Asie du Sud-est -30%).

    C’est pourquoi donc l’initiative de commerce guidé, étant composée de nombre réduit de pays, est perçue comme un catalyseur en mesure de donner un coup d’accélérateur à cette plus grande zone de libre échange dans le monde, qu’est la Zlecaf, compte tenu du nombre de pays dont elle est composée et de leurs populations.

    M. N.

  • Avec des réserves de  plus de 2,5 milliards de barils pour certains : Ces pays africains deviendront exportateurs de pétrole entre 2024 et 2033

    Avec des réserves de plus de 2,5 milliards de barils pour certains : Ces pays africains deviendront exportateurs de pétrole entre 2024 et 2033

    En plus des grands producteurs traditionnels, à l’instar du Nigéria, la Libye, l’Algérie ou l’Angola, plusieurs pays africains viennent de faire d’importantes découvertes d’hydrocarbures qui les hisseront à moyen terme parmi les principaux acteurs du marché mondial du pétrole.

    C’est ce que vient de révéler un nouveau rapport, publiée le 8 décembre courant par l’organisme américain d’information et d’analyse statistique EIA (Energy Information Administration), sous le titre de «Regional Brief : Emerging Hydrocarbon Producers in Africa», (producteurs émergents d’hydrocarbures en Afrique), citant des pays africains comme le Kenya, le Mozambique, la Namibie ou l’Ouganda, ce qui fera donc que ces derniers viendront s’ajouter à la Mauritanie et le Sénégal, dont l’exploitation commerciale des premiers sites d’hydrocarbures devrait être lancée au courant de l’année prochaine (2024).

    «L’Afrique dispose d’importantes ressources en hydrocarbures, avec des bassins considérés comme sous-explorés (alors qu’ils) peuvent contenir d’importantes ressources commercialement viables», soulignent les rédacteurs de ce rapport.

    Dressant le bilan des réserves prouvées en hydrocarbures de certains de ces pays africains en 2023, à l’issue des nouvelles découvertes effectuées, le document relève que «l’Ouganda aurait les plus importantes réserves prouvées de pétrole brut, estimées à 2,5 milliards barils, alors que les réserves de la Mauritanie s’élèveraient à 20 millions de barils».

    Pour ce qui est du Kenya, bien que ses réserves potentielles ne soient pas encore quantifiées, mais il n’en demeure pas moins que ce pays d’Afrique de l’Est se distingue parmi les plus grands consommateurs de brut à l’échelle continentale.

    «Le Kenya est le plus grand consommateur de combustibles liquides, en partie à cause de sa population relativement plus importante et son économie qui est plus diversifiée», est-il souligné, en notant qu’entre 2012 et 2021, ce pays «consommait en moyenne environ 106 000 barils par jour (b/j) d’hydrocarbures».

    Parmi les projets phares encours de réalisation dans ces pays qui viendront agrandir la liste des producteurs de pétrole du continent, le rapport de l’EIA cite le projet Sangomar au Sénégal, développé en offshore à près de 100 km au large de la capitale du pays ouest-africain, Dakar, qui «est le premier projet pétrolier en amont du pays, développé en trois phases, et il est le plus susceptible d’entrée dans la phase de production très prochainement».

    De nouvelles capacités entre 20 000 et 900 000 barils/jour

    Le Kenya, quant à lui, «cherche à développer des gisements dans son premier grand projet pétrolier en amont, le South Lokichar projet onshore, situé dans la région de Turkana, au nord-ouest du Kenya», précise le même rapport.

    Pour ce qui est du développement de ces sites nouvellement découverts, le rapport répertorie la liste des firmes pétrolières qui en ont été attributaires et les échéances fixées pour leur entrée en production.

    Ainsi, au Kenya, «South Lokichar development  project», découvert en 2013-2014, a été attribué à la compagnie britannique Tullow Oil et son entrée en phase d’exploitation est prévue en 2028. Le français TotalEnergies s’est vu attribuer deux sites en Namibie, Venus 1et Venus 2, découverts en 2022, et dont la date d’entrée en exploitation est prévue pour 2029 pour le premier et 2033 pour le second, ainsi que le site Tilenga en Ouganda, dont l’entrée en activité est prévue pour 2026.

    Le géant hollandais Shell, quant à lui, prend en charge le développement de trois sites en offshore au large de la Namibie, à savoir Graff, La Rona et Jonker, qui entreront en activité respectivement en 2031 pour le premier et 2033 pour les deux autres sites.

    Au Sénégal, c’est la compagnie australienne Woodside qui est en charge de développement de trois sites en offshore, à savoir Sangomar phase 1 (Leopold Sedar Senghor), Sangomar phase 2 (South) et Sangomar phase 3 (North Edge), dont l’entrée en activité est prévue respectivement en 2024, 2029 et 2031.

    Au volet relatif aux potentialités des sites nouvellement découverts dans ces pays africains, le rapport de l’EIA estime leurs capacités de production entre 20 000 et 900 000 barils/jour, dont les plus importants sont le Kingfisher South et le Tilenga en Ouganda.

    M. N.

  • Avec un PIB global de près de 630 milliards de dollars, l’Algérie 4ème économie forte en Afrique (FMI)

    Avec un PIB global de près de 630 milliards de dollars, l’Algérie 4ème économie forte en Afrique (FMI)

    Avec un PIB (produit intérieur brut) qui avoisinera les 630 milliards de dollars et un PIB par habitant de 13 680 dollars d’ici la fin de l’année en cours, l’Algérie arrive à la quatrième place des économies les plus fortes sur le continent africain pour 2023, selon un nouveau classement établi par le Fonds monétaire international (FMI).

    Tel qu’il vient d’être rapporté par la plateforme spécialisée dans l’analyse des marchés, Insider Monkey, les experts de l’institution monétaire internationale ont pris compte dans l’élaboration de ce nouveau classement de deux paramètres principaux qui sont l’évolution du produit intérieur brut global et la parité de pouvoir d’achat dans le pays.

    Dans ce nouveau classement, l’Algérie n’est donc devancée à l’échelle continentale que par l’Egypte, qui arrive en pôle position, avec un PIB global d’un peu plus de 1 800 milliards de dollars et un PIB par habitant de 17 121 dollars, le Nigéria, qui arrive en deuxième position, avec un PIB global de 1 370 milliards de dollars et un PIB par habitant de 6 150 dollars, ainsi que l’Afrique du Sud, à la troisième place, avec un PIB global d’un peu plus de 997 milliards de dollars et 16 210 dollars de part du PIB par habitant.

    Pour donner plus de visibilité sur les indicateurs macroéconomiques et leur évolution à travers les pays du continent, ce nouveau rapport du FMI précise que «le PIB basé sur la parité de pouvoir d’achat des pays a été utilisé pour classer les plus grandes économies d’Afrique pour l’année 2023», ajoutant «la parité de pouvoir d’achat a été calculée en soustrayant les différences de prix et les variations de la monnaie locale, ainsi que du dollar américain, avec une remarque importante, à savoir que le PIB par habitant est un indicateur économique qui mesure le degré de développement économique dans un pays et son impact social».

    Pour ce faire, les experts de l’institution de Bretton Woods ont procédé à la division de « la valeur du produit intérieur brut par la population », ce qui veut dire qu’il ne s’agit donc pas « de la valeur réelle de la production des individus » et ce calcul est également « utilisé pour mesurer le niveau de bien-être social des citoyens du pays », expliquent aussi les rédacteurs du rapport.

    Les moteurs de croissance entre 2023 et 2025

    L’Algérie est suivie dans ce top 10 des économies les plus fortes au niveau du continent africain par l’Ethiopie à la 5ème place, avec un PIB global de 393,3 milliards de dollars en 2023 et un PIB par habitant de 3 750 dollars, le Maroc (6ème), avec un PIB global de près de 386 milliards de dollars durant le même exercice et 10 410 dollars de PIB par habitant, le Kenya (7ème), avec près de 339 milliards de dollars de PIB global et 6 580 dollars de PIB par habitant, l’Angola (8ème), avec un peu plus de 260 milliards de dollars de PIB global et 7 080 dollars de PIB/habitant, la Tanzanie (9ème), avec près de 228 milliards de dollars de PIB global et 3 600 dollars de PIB/hab.

    Enfin, avec un peu plus de 227 milliards de dollars de PIB global et 6 910 dollars de part de PIB par habitant, le Ghana ferme la marche en arrivant à la 10ème place de ce classement.

    Dans leur analyse des facteurs qui sont à l’origine de ses nouvelles évolutions des indicateurs des économies du continent, les auteurs du rapport en question précisent que « l’impulsion économique du premier trimestre de 2023 découle en grande partie de l’augmentation des investissements, notamment dans d’importants projets industriels », tandis que « les projections laissent entrevoir une continuité de ces projets en tant que moteurs de croissance entre 2023 et 2025 ».

    Le rapport relève aussi « l’importance des efforts soutenus visant à améliorer le climat des affaires en Algérie et à attirer les investissements du secteur privé pour maintenir cette dynamique de croissance ».

    Au-delà de l’année en cours, le nouveau rapport du FMI établit de nouvelles projections des économies africaines pour les années 2024 et 2025, en soulignant que les perspectives du continent durant les deux prochaines années « dépendront des variations des prix du pétrole sur le marché mondial et des conditions climatiques (qui demeurent) souvent instables ».

    M. N.

  • 4ème sommet G20 Compact with Africa : L’UE veut se repositionner en Afrique via l’investissement privé

    4ème sommet G20 Compact with Africa : L’UE veut se repositionner en Afrique via l’investissement privé

    A l’occasion de la quatrième édition du sommet G20 Compact with Africa, l’Union européenne et le continent africain viennent de rouvrir le dossier du partenariat entre les deux blocs, avec comme objectif, la recherche d’opportunités pour une nouvelle dynamique de l’investissement privé en Afrique et renforcer sa contribution à la croissance des économies locales.

    Lancé en 2017, lorsque l’Allemagne assurait la présidence tournante du groupe des 20 pays les plus riches au monde, le G20, Compact with Africa (CwA), vise à «améliorer les conditions cadres économiques des Etats du CwA afin de les rendre plus attractives pour les investissements privés étrangers».

    Le sommet utilisé comme un cadre de dialogue et d’échange entre des pays membres de ce groupe, principalement l’Allemagne, et près d’une quinzaine de pays africains ayant adhéré à cette initiative pour explorer les opportunités d’investissement dans des secteurs stratégiques et à fortes potentialités, comme l’énergie et le développement durable.

    Du côté africain, 13 pays prennent part à la quatrième édition du sommet G20 Compact with Africa, qui vient de s’ouvrir à Berlin, à savoir l’Egypte, l’Ethiopie, le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, le Ghana, la Guinée, la République démocratique du Congo, le Maroc, le Rwanda, le Sénégal, le Togo et la Tunisie, ainsi que des représentants de l’Angola, du Kenya et de la Zambie qui ont manifesté leur intérêt pour adhérer à l’initiative.

    Du côté européen, outre le chancelier allemand, Olaf Scholz, la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, le président du Conseil de l’UE Charles Michel, le président français Emmanuel Macron et le chef du gouvernement néerlandais Mark Rutte ont eux aussi fait le déplacement dans la capitale allemande ce lundi pour prendre part au sommet.

    Tel que décliné par la chancellerie fédérale d’Allemagne, au menu de ce 4ème sommet G20 Compact with Africa, il y a principalement «le renforcement des investissements privés sur le continent africain » et «la coopération sur l’approvisionnement énergétique durable».

    Organisé par l’Initiative subsaharienne des entreprises allemandes (SAFRI), en collaboration avec plusieurs organisations et institutions allemandes, dont l’Association des entreprises germano-africaines (AV), la Fédération des industries allemandes (BDI), la Fédération allemande du commerce de gros, du commerce extérieur et des services (BGA), et la Chambre allemande de commerce et d’industrie (DIHK), le sommet en question est perçu comme « une occasion unique de dialoguer avec des représentants de haut rang du monde des affaires et milieux politiques en Europe et en Afrique », souligne le comité d’organisation de l’événement.

    Scholz, Macron et von der Leyen

    Pour cela, le sommet d’aujourd’hui a été composé de deux panels ainsi que d’autres rencontres de « réseautage pour favoriser les relations» entre les deux parties. Le premier panel s’est penché sur «les défis et les opportunités des chaînes de valeur durables et les opportunités d’investissement dans l’approvisionnement énergétique».

    Le second panel s’est concentré sur «la promotion des investissements et du commerce allemands dans les pays du Compact with Africa (CwA) et étudie les améliorations des coopérations commerciales », a fait savoir l’Initiative SAFRI, organisatrice du sommet, tout en soulignant que « le sommet vise à attirer davantage d’entreprises allemandes sur les marchés africains (faisant partie de l’initiative CwA, ndlr) et à renforcer l’engagement des entrepreneurs et des hommes politiques d’Afrique et d’Allemagne ».

    « Avec 800 participants enregistrés, l’édition 2023 de Compact with Africa, promet d’être la plus grande conférence économique jamais organisée sur le sol allemand», a fait savoir ce matin le directeur du département Afrique subsaharienne auprès de la DIHK (la Conférence des chambres du commerce et de l’industrie allemande), Heiko Schwiderowski, tout en faisant remarquer qu’en ce qui concerne les sujets d’intérêt, «les partenariats énergétiques et l’exploitation des matières premières sont tout en haut de l’agenda avec, comme toujours, un accent particulier mis sur la bonne gouvernance, (qui est) la base de confiance, notamment pour les investisseurs allemands».

    En outre, après la démonstration faite par son chancelier, Olaf Scholz, qui s’est distingué en effectuant trois visites officielles dans le continent durant l’année en cours, avec ce nouveau sommet G 20 Compact with Africa, l’Allemagne vient de confirmer son vif intérêt pour l’Afrique, à l’instar d’autres puissances comme la Chine, les Etats Unis, la Russie ou l’Inde.

    M. N.

  • Hydrocarbures : Début du processus de reprise des activités de Sonatrach dans le bassin de Ghadamès (Libye)

    Hydrocarbures : Début du processus de reprise des activités de Sonatrach dans le bassin de Ghadamès (Libye)

    Comme convenu la semaine dernière, lors d’un entretien téléphonique entre le PDG de la compagnie nationale, Rachid Hachichi, avec son homologue de la compagnie libyenne, Farhat Omar Ben Guedara, une délégation de Sonatrach s’est rendue ce mardi à Tripoli pour engager avec la NOC (National Oil Corporation) le processus de reprise des activités de la compagnie nationale dans le périmètre de Ghadamès, dans l’ouest libyen, en prenant les dispositions nécessaires.

    Selon un communiqué émanant de la direction générale du groupe Sonatrach, la visite de la délégation algérienne, conduite par le PDG de la société nationale, « s’inscrit dans le cadre de la formalisation du processus de reprise des activités de Sonatrach en Libye, après un arrêt observé de plusieurs années et permettra l’exécution des obligations contractuelles de Sonatrach dans le domaine de l’exploration, concernant les blocs 065 et 96/95 situés dans le bassin de Ghadamès ».

    Pour rappel, cette reprise des activités dans cette région du territoire libyen intervient à la faveur de la décision de Sonatrach ayant procédé à « la levée de l’état de force majeure », dont la partie libyenne a été notifiée, suite « à l’invitation de la National Oil Corporation adressée aux sociétés internationales opérant dans le domaine du pétrole et du gaz ».

    Les aspects techniques de cette reprise débattus ce mercredi

    Lors de la réunion de ce mardi, selon le même communiqué, la délégation de Sonatrach, qui a été reçue dans la capitale libyenne par des responsables de la NOC, à leur tête le président de son Conseil d’administration, « a exprimé sa volonté de promouvoir le partenariat bilatéral et de renforcer les relations de coopération entre les deux sociétés (Sonatrach et la NOC, ndlr) ».

    Au cours de cette réunion, «les deux parties se sont engagées à mettre en œuvre toutes les dispositions permettant de faciliter la reprise des activités du Groupe Sonatrach en Lybie et à poursuivre un partenariat privilégié entre les deux compagnies», ajoute cette même source, précisant que des réunions de travail ont été programmées pour ce mercredi ayant regroupé « un groupe d’experts de haut niveau réunissant les spécialistes des deux partenaires (Sonatrach et NOC) » dont le but est de « mettre en œuvre les aspects techniques de cette reprise d’activité ».

    A la faveur du retour relatif de la stabilité sécuritaire du pays ces deux dernières années, la société libyenne, rappelle-t-on, a appelé ses différents partenaires engagés dans l’exploration et l’exploitation des champs pétroliers et gaziers du pays à reprendre leurs activités après plusieurs années d’absence.

    Au même titre que Sonatrach, la société pétrolière italienne Eni et la société britannique BP (British Petroleum) ont, elles aussi, notifié à la NOC «la levée de la force majeure, la reprise de l’exploration et le respect de leurs obligations contractuelles sur les blocs qui leur sont attribués dans le bassin de Ghadamès (A-B) et le site offshore C», avait indiqué un précédent communiqué de la société libyenne.

    R. N.

  • Hydrocarbures : Sonatrach  s’apprête à reprendre ses activités dans le bassin de Ghadamès (Libye)

    Hydrocarbures : Sonatrach s’apprête à reprendre ses activités dans le bassin de Ghadamès (Libye)

    A l’instar des autres compagnies pétrolières internationales, le groupe Sonatrach s’apprête à reprendre ses activités en Libye, où la production pétrolière a redémarré après plusieurs années de perturbations, dues à la crise politique et sécuritaire que vit le pays depuis près de 12 ans.

    Selon un communiqué émanant de la direction de la société, le PDG de Sonatrach, Rachid Hachichi, et le président du Conseil d’administration de la compagnie pétrolière libyenne, la NOC (National Oil Corporation), Farhat Omar Ben Guedara, ont arrêté, lors d’un entretien téléphonique qu’ils ont eu ce lundi, la date du 7 novembre prochain pour tenir une réunion à Tripoli en vue de formaliser la reprise des activités pétrolières de la société nationale dans le pays voisin.

    Précisant que les discussions entre les deux dirigeants ont fait suite à l’invitation adressée par la compagnie libyenne à l’ensemble des compagnies pétrolières et gazières internationales activant sur le sol libyen pour la reprise de leurs activités, une invitation à laquelle le groupe Sonatrach a répondu par la levée du cas de « force majeure », le même communiqué souligne que, « à cet égard, les deux parties (sont convenus) d’organiser une réunion de haut niveau le 7 novembre 2023 à Tripoli, dans le but de formaliser le processus de reprise de l’exécution des obligations contractuelles du groupe Sonatrach concernant l’exploration dans les Blocs 065 et 96/95 situés dans le bassin de Ghadamès».

    Au-delà de la reprise des activités de Sonatrach en Libye, sur le long terme, les dirigeants des deux géants pétroliers maghrébins se sont entendus sur l’ouverture des discussions sur les moyens à mettre en place pour la promotion de leur partenariat bilatéral et de renforcer leur coopération dans le domaine des hydrocarbures.

    Orientant de plus en plus son activité vers l’international, le groupe Sonatrach est présent dans le secteur des hydrocarbures en Libye avec des investissements estimés à 200 millions de dollars en 2022 dans le segment exploration.

    Outre l’exploration, le groupe Sonatrach est également présent d’une manière active en Libye, à travers ses filiales, dans le domaine de la maintenance, la réactivation des pipelines, la construction de réservoirs et le forage de puits, déclarait l’ancien président du conseil d’administration de la compagnie pétrolière libyenne, National oil corporation (Noc), Mustafa Sanalla, en 2022 lors d’une cérémonie de la signature d’un protocole d’accord entre les deux parties.

    1,2 million barils/jour

    Au même titre que le groupe Sonatrach, deux autres compagnies internationales ont annoncé en août dernier la reprise de leurs activités sur le sol libyen après une absence de plusieurs années. Il s’agit ainsi de l’italien Eni et du britannique BP (British Petroleum), qui, selon un communiqué rendu public en août dernier par la compagnie libyenne, NOC, ont notifié « la levée de la force majeure, la reprise de l’exploration et le respect de leurs obligations contractuelles sur les blocs qui leur sont attribués dans le bassin de Ghadamès (A-B) et le site offshore C », ajoutant que le groupe algérien Sonatrach a également notifié la même « levée », à l’instar de ses homologues italienne et britannique.

    Faisant état d’une stabilité relative de la situation politico-sécuritaire dans le pays, la compagnie pétrolière libyenne a lancé, dès le début de l’année en cours, des appels à l’ensemble des compagnies internationales ayant été attributaires de contrats d’exploration et/ou d’exploitation de gisements pétroliers et gazier sur le sol libyen à procéder à la  levée de « la force majeure » qu’elles ont avancé pour suspendre leurs activités sur place.

    Ayant subit d’importantes pertes financières à la suite de l’instabilité politique et sécuritaire que vit le pays depuis 2011, la Libye affiche sa détermination à relancer son secteur des hydrocarbures, qui constitue la principale source de revenus pour l’Etat, afin de redresser son économie.

    Après avoir été à l’arrêt durant des années, la production pétrolière libyenne est entrée durant la période post Covid-19 dans une phase de redressement pour atteindre actuellement une moyenne de 1,2 million barils/jour, plaçant le pays à la deuxième place des pays producteurs d’hydrocarbures en Afrique, après le Nigéria.

    M.R

  • Champ gazier Reggane Nord : La cession des parts d’Edison Rsp à Repsol et Wintershall Dea approuvée par l’Algérie

    Champ gazier Reggane Nord : La cession des parts d’Edison Rsp à Repsol et Wintershall Dea approuvée par l’Algérie

    La cession de la participation de la compagnie italienne, spécialisée dans la commercialisation d’électricité, gaz et huiles brutes, Edison Rsp Spa dans le champ gazier Reggane Nord, dans le sud du pays, est officiellement actée après son approbation par les pouvoirs publics, vient d’annoncer l’entreprise basée à Milan, au nord de l’Italie.

    Les accords de cette cession, signés en juin 2022, portent sur la cession des 11,25% que détenait Edison Rsp Spa dans le champ gazier en question respectivement à la compagnie pétrolière et gazière espagnole Repsol, reprenant 6,75%, et la compagnie allemande Wintershall Dea qui reprend les 4,5% restants.

    Selon la firme italienne, détenue désormais par la compagnie française spécialisée dans l’énergie électrique Edf (Electricité de France), la valeur de la transaction de cette cession qui entre officiellement en vigueur dès cette semaine, s’élève à environ 100 millions de dollars, qui « reste inchangée, de même que tous les autres termes et conditions » de l’accord de vente, a tenu à préciser le spécialiste de l’électricité, basée dans la ville milanaise.

    Sans préciser toutefois la part à payer par chacun des deux acquéreurs, Edison Rsp Spa explique en revanche les raisons qui motivent sa décision de céder ses parts dans le projet Reggane Nord, avançant sa volonté à poursuivre «son engagement stratégique axé sur la transition énergétique et la sécurité d’approvisionnement des marchés italiens de l’énergie grâce à des investissements de plus de 10 milliards d’euros (plus de 10,5 milliards de dollars) entre 2023 et 2030».

    Avec son entrée, à hauteur de 6,75%, dans le champ gazier Reggane Nord, dont la totalité du gaz produit est livrée exclusivement au groupe public Sonatrach, la compagnie espagnole Repsol, pour sa part, renforce son partenariat avec la société nationale des hydrocarbures.

    Nouveau contrat avec pour le Gpl et la production d’huiles

    Il y a quatre mois en effet, en juin dernier, la compagnie espagnole Repsol et la compagnie indonésienne Pertamina ont signé conjointement à Alger avec la compagnie nationale (Sonatrach) un contrat d’hydrocarbures, de type «partage de production », sur le périmètre contractuel de « Menzel Lejmat » (Bloc 405a), dans le cadre de la loi 19-13, de 2019, régissant les activités dans le secteur des hydrocarbures.

    Les deux compagnies, Repsol et Pertamina, sont ainsi partenaires de Sonatrach dans le contrat Lejmat et Oulad N’sir (blocs 405 et 215). L’association exploite également, dans le cadre du même contrat, les gisements de MLN & Satellites (09 gisements), le gisement unitisé d’Ourhoud ainsi que le gisement unitisé d’El Merk, a précisé le groupe Sonatrach à l’occasion de la signature de l’accord avec ses deux partenaires espagnol et indonésien.

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    Selon les termes du contrat en question, le programme des travaux comprend notamment la construction d’une unité d’extraction du GPL, forage de 12 puits d’huile et un puits d’injection de l’eau, le raccordement des nouveaux puits de développement et l’entretien des installations existantes ainsi que l’acquisition sismique 3D.

    Le programme comprend également un Projet WAG (Water Alternating Gas), un projet de digitalisation, une étude laboratoire sur l’EOR et un projet de production d’énergie solaire. Ila été précisé aussi que le nouveau contrat est conclu pour une durée d’exploitation de 25 ans, à compter de la date de son entrée en vigueur, a fait savoir Sonatrach et ses deux partenaires lors de la cérémonie de signature en juin dernier.

    M. N.

  • Air Algérie inaugure la ligne Alger-Douala (Cameroun)

    Air Algérie inaugure la ligne Alger-Douala (Cameroun)

    Après Johannesburg le 21 août et Addis-Abeba le 23 septembre derniers, Air Algérie a effectué son premier vol inaugural direct Alger-Douala (Cameroun) ce mercredi, apprend-on du porte-parole de la compagnie nationale, Amine Andaloussi.

    Le déploiement de la compagnie aérienne nationale intervient dans le sillage de la politique du pays qui veut renforcer sa coopération avec les pays africains, au moment où le continent s’est engagé sur la voie de l’intégration économique et commerciale.

    L’ouverture de cette ligne est le fruit d’un accord-cadre de coopération dans le domaine des transports et de la météorologie qui a été signé en mai dernier entre les deux pays.

    Pour le moment, trois vols hebdomadaires sont programmés entre Alger et la capitale camerounaise, explique la même source, rappelant que le renforcement des lignes aériennes vers les autres pays du continent s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de la politique du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, qui veut redonner à l’Algérie cette profondeur africaine.

    La mise en place de la Zone de libre-échange commerciale africaine (ZLECAF) constitue un argument supplémentaire pour un déploiement massif de la compagnie nationale qui, toujours sur instruction du chef de l’Etat, va renforcer sa flotte avec quinze (15) nouveaux appareils afin d’ouverture de nouvelles lignes. L’acquisition de nouveaux aéronefs va permettre aussi à Air Algérie d’ouvrir d’autres lignes vers des pays asiatiques et sud-américain.

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    Air Algérie a d’ailleurs passé commande en mai dernier chez le constructeur européen Airbus pour l’acquisition de sept (07) aéronefs gros porteur, dont cinq (05) de type A 300-900 (entre 280-320 sièges) et de deux (02) autres appareils de type A 350-1000 (entre 350-450 sièges).

    Les huit autres appareils seront fournis par le constructeur américain Boeing. Il s’agit de l’achat de huit Boeing 737-9 économes en carburants, dont la commande a été confirmée fin juin dernier à l’occasion du Salon international de l’aéronautique du Bourget (France), en marge duquel la compagnie nationale a signé un protocole d’accord pour deux cargos Boeing 737-800 Converted Freighters (BCF) (cargos convertis) destiné au fret. Le renforcement des capacités d’Air Algérie concerne aussi bien le transport de voyageurs que le fret.

    Pour rappel, Air Algérie a ouvert plusieurs autres lignes, dont celle de Dakar, Abidjan, Ouagadougou, Nouakchott, Bamako, Johannesburg, Addis-Abeba et Saint-Pétersbourg dont le premier vol a été inauguré le 27 juillet dernier.

    La compagnie nationale entend également ouvrir de nouvelles lignes vers Caracas (Venezuela) et Abuja (Nigeria) fin 2023, selon le ministre des Transports, Youcef Chorfa, allant dans le sens du renforcement des relations de coopération avec ses partenaires en Afrique et ailleurs. En effet, l’Algérie veut faire de l’aéroport Houari Boumediène un véritable hub.

    A ce propos, Air Algérie a engagé en mars dernier d’importantes discussions avec Air Sénégal pour la conclusion d’un partenariat interlignes «gagnant-gagnant» aussi bien pour les deux compagnies que pour les voyageurs.

    Avec un volume hebdomadaire de plus de 180 vols par semaine entre l’Algérie et l’Europe, mais principalement la France, la quasi-majorité des vols vers les pays africains pourront transiter par l’Algérie. De même pour les voyageurs en provenance du Sénégal qui auront la possibilité de voyager à bord d’Air Algérie qui assure vers la France pas mois de 72 vols par semaine.

    Outre ces discussions, Air Algérie a signé au mois de mai dernier à Alger un mémorandum d’accord avec la compagnie aérienne mauritanienne Mauritania airlines international (MAI) qui bénéficiera du soutien et du renforcement de la compangie nationale dans le domaine de l’entretien des aéronefs et de la formation du personnel de la MAI, en plus de l’activité du catering. 

    Lyès Menacer