L’information relative au retour de l’importation des véhicules de moins dev 3 ans était déjà dans l’air et ce qui n’était qu’une simple rumeur vient d’être actée lors d’une réunion du Conseil du gouvernement, présidée par le Premier ministre, Noureddine Bedoui.
En effet, le retour des importations des véhicules d’occasion, tant souhaité par beaucoup d’Algériens fait partie des décisions importantes qui ont été prises mercredi par le gouvernement qui a chargé les ministres des Finances et du Commerce d’élaborer une conception sur les mécanismes juridiques permettant au citoyen d’importer les véhicules d’occasion, notamment à partir de l’Europe.
Cette décision intervient quatorze ans après que le gouvernement algérien eut décidé d’arrêter l’importation des véhicules dit de «moins 3 ans» sur le sol algérien pour des raisons de sécurité.
Aussi, cette décision importante visait à atteindre la réduction de la facture annuelle d’importation des kits CKD/SKD destinés au montage des voitures touristiques.
Durant les années 2012, 2013 et 2014, la facture d’importation des véhicules neufs avait atteint près de 7 milliards de dollars avant que le gouvernement ne décide d’aller vers les licences et les quotas d’importation pour réduire les dépenses en devises et l’investissement dans une activité industrielle ou semi industrielle.
Mais, les résultats escomptés par le gouvernement et les clients algériens sont loin d’être atteints et l’Algérie avait dépensé en 2018 plus de 3,7 milliards de dollars pour l’assemblage de 180 000 unités, alors que l’activité de la sous-traitance, telle que énoncée dans le cahier des charges, n’était pas au rendez-vous.
Par ailleurs, ces restrictions vont également toucher les kits destinés à la fabrication des produits électroménagers, électroniques et téléphones mobiles.
En ce sens, le ministre des Finances a présenté un exposé sur les mesures à prendre pour réduire le déficit de la balance des paiements et la préservation des réserves de change.
Le ministre des Finances a été chargé de formuler des propositions concrètes et pratiques, applicables lors du prochain Conseil du gouvernement, relatives aux mesures susceptibles de réduire la facture d’importation des produits électroménagers et électroniques (dits produits blancs) ainsi que des téléphones portables.
Yanis Oumakhlouf
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