L’Africain Cyber Security Summit (ACSS) est de retour après une absence de deux années en raison de la pandémie de la Covid-19. Evènement phare de l’écosystème de la sécurité informatique, il aura lieu les 16 et 17 novembre prochain, au CIC «Abdelatif Rahal» à Alger.
Il revient dans sa troisième édition, sous le thème «A Secure Digital Africa». Plus de 1000 participants de 60 pays y sont attendus. 100 ateliers techniques et 6 panels sont au programme.
L’Africain Cyber Security Summit, carrefour d’échange et de débats sur les questions de sécurité informatique se veut non seulement africain mais aussi mondial. Focus toutefois sur le rôle de l’Algérie en sa qualité de leader dans la région d’Afrique dans ce domaine. Tel est l’objectif premier de l’organisation de cet évènement.
Une conférence de presse annonçant la préparation active de cette manifestation a été organisée, ce dimanche, au siège de la Confédération algérienne du patronat citoyen (CAPC). Le choix du lieu n’est pas fortuit. Pour cause : la CAPC est partenaire de L’Africain Cyber Security Summit et pas seulement elle, puisque le SNPCN (Syndicat national du patronat citoyen du numérique) s’est aussi joint à cette initiative.
El-Mehdi Zakaria, le fondateur et le président de L’Africain Cyber Security Summit, fait appel à la CAPC pour l’aider à trouver d’autres partenaires et se rapprocher d’un maximum d’entreprises pour les sensibiliser sur ce phénomène de cybersécurité. Comme c’est le cas d’autres personnes, d’autres organismes et organisations, l’ACSS s’appuie sur la CAPC, comptant sur la richesse de son réseau. «Nous comptons sur les réseaux de la CAPC» confie l’organisateur.
Plusieurs thématiques seront débattues lors de l’Africain Cyber Security Summit . L’on citera, entre autres, «les leçons acquises à l’ère de la pandémie & informations clés pour aller de l’avant», «construire la prochaine vague de capacités de cybersécurité, en formant la prochaine génération d’experts», «renforcement des réglementations et de la collaboration africaine», «leadership en cybersécurité », ainsi que «la protection des données personnelles, une opportunité et un impératif pour l’Afrique».
Elles seront abordées après la présentation du baromètre 2022 de la cybersécurité des organismes privés et public algériens. Il s’agit d’une étude qui devra permettra, selon le même représentant de l’ACSS, d’apporter un éclairage concret sur la réalité des pratiques en matière de cybersécurité. Elle se veut un cadre de sensibilisation sur les enjeux de la cybersécurité.
M. Zakaria soutient que l’Afrique doit «tirer pleinement parti de la révolution numérique pour l’épanouissement de ses citoyens et renforcer la transparence à tous les niveaux. Cela se produira grâce à la volonté de tous les peuples d’Afrique et ses gouvernants qui oseront le numérique, qui oseront mettre la confiance et l’innovation au cœur de leur avenir».
Karima Mokrani
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