Des activités soutenues de sensibilisation et d’éducation à tout ce qui touche à l’environnement font du Conservatoire national des formations à l’environnement une référence certaine dans ce domaine..
[dropcap]D[/dropcap]epuis sa création en 2002 par décret exécutif, le centre a vu défiler 11 000 stagiaires dont 4000 cadres et agents communaux, tous formés aux différents aspects environnementaux comme l’énergie et le développement durable, la pollution sous toutes ses formes et la gestion des déchets.
En même temps, pas moins de 2337 clubs verts ont été installés à travers le territoire.
La devise «il est temps d’agir, pour sauver ce qui reste» trouve ici toute sa signification.
«Le conservatoire fait dans la formation, l’éducation environnementale et la formation mais organise aussi des campagnes de reboisement ainsi que des opérations de nettoiement de quartiers. En somme, nous faisons un travail de proximité comme la gestion des déchets avec les collectivités locales», nous explique Guemraoui Omar, chef du département de la communication et de l’information, qui énumère pour nous tout ce que fait le conservatoire.
Toutes ces activités convergent vers le même but, celui d’assurer une meilleure prise de conscience de tous les dangers qui menacent l’environnement et faire émerger, pour les nouvelles générations, des personnes soucieuses de la protection de l’environnement et de toutes les ressources naturelles.
En 2009, le conservatoire, en plus des missions essentielles qui lui incombent, est désigné comme accompagnateur des entreprises pour l’acquisition de l’ISO 14001 pour le système de management environnemental ainsi que l’OHSAS18001, qui est le système de management de santé et sécurité au travail.
Dès l’année 2011 et pour avoir une meilleure prise sur le terrain, le conservatoire des formations à l’environnement crée des annexes appelées « les maisons de l’environnement ».
Ces annexes ont pour mission d’appliquer, à l’échelle locale, la politique environnementale, les orientations ainsi que les tâches qui incombent au conservatoire. Actuellement au nombre de 49, l’ambition est d’atteindre 49 maisons de l’environnement au terme de l’année 2015.
Ces institutions sont le cadre privilégié pour organiser des rencontres où tous les acteurs locaux de la vie économique, sociale et culturelle pouront s’exprimer et instaurer des débats fructueux touchant à des préoccupations d’ordre environnemental. Ainsi, formations aux métiers de l’environnement, tables rondes, expositions, conférences, animations, sensibilisation… sont continuellement organisées pour accomplir les tâches dont elles sont chargées.
Pour ce faire, elles sont équipées de bibliothèques vertes, d’espaces d’exposition, de salles de conférences, un parc informatique mais aussi et surtout des compétences humaines à même de permettre à ces maisons de réaliser un véritable travail de proximité auprès des différentes populations afin de les faire réagir aux problématiques de l’environnement.
Une autre activité, et non des moindres que le conservatoire national des formations à l’environnement accomplit est le jardinage pédagogique. Ainsi, des expériences innovantes sont tentées dans ce domaine comme le jardin partagé.
«C’est un concept nouveau chez nous, mais très courant dans les pays développés. Il s’agit d’un jardin géré en commun par les habitants de la cité ou du quartier. La première expérience, nous l’avons tentée à la cité AADL de Boumaati à El Harrach. Les locataires ont bien accueilli cette initiative et s’impliquent d’une manière qui fait plaisir à voir».
Ce projet innovant n’a pas manqué de rapporter le deuxième prix arabe décerné par l’organisation islamique pour l’éducation les sciences et la culture ISESCO.
Cette première expérience sera, au fur et à mesure, généralisée à d’autres quartiers et cités.
Une autre expérience aussi intéressante que la première est le jardin thérapeutique à l’hôpital de Ben Aknoun.
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