Faut-il maintenir la politique de l’interdiction des importations pour protéger l’économie nationale et réduire la facture des importations ? Une réflexion est engagée depuis peu, au ministère du commerce. En effet au département de Said Djellab on estime que l’interdiction des importations n’est pas la panacée, d’autant que le bilan d’étape après une année de mise en œuvre de mesures d’interdictions, pour rappel décidées du temps de Abdelmadjid Tebboune, n’a pas eu les effets escomptés. « Les économies réalisées sont dérisoires par rapport à ce qui était attendu.
Bien au contraire ces mesures ont perturbé certains secteurs de production, dont l’agro-alimentaire à l’image des producteurs de boissons qui se sont vus privés de certains intrants indispensable et non disponibles localement. Ou encore les fabricants des matériaux de constructions, dont les faillanceries. Cette mesure met à mal l’Algérie vis-à-vis de certains de ses partenaires auxquels elle est liée par des conventions et accords. » Nous a confié une source du ministère.
Cette même source indique que le ministère travaille sur une solution alternative pour réduire la facture d’importation et protéger l’économie nationale « Nous pensons à des mécanismes plus orthodoxes, telles que des mesures fiscales à introduire dans le cadre des lois de finances »
A ce titre, apprend t- on par ailleurs, que le ministère compte proposer des mesures de régulation dans le cadre d’une loi de finance complémentaire. Une telle démarche aura, nous dit-on pour avantage une meilleure visibilité et une plus grande marge de manœuvre pour agir sur les modes de consommation l’encouragement de la production nationale et une plus certaine réactivité aux exigences du marché.
Pour rappel, s’agissant des produits et particulièrement les intrants, aujourd’hui les dossiers sont examinés, en commission au cas par cas après dépôt de recours.
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