Le maghreb n’est pas concerné.
[dropcap]D[/dropcap]ésormais, un espace économique regroupant 26 Etats des 54 pays africains et 600 millions d’habitants existe bel et bien.
Au mois de juin, la plupart des dirigeants des pays d’Afrique de l’Est et du Sud ont signé un traité de libre-échange pour faciliter la circulation entre ces pays des biens et services.
Cette zone de libre-échange fusionne en fait trois zones déjà existantes, à savoir la COMESA, marché commun des Etats d’Afrique australe et de l’Est, la Communauté d’Afrique de l’Est et la communauté de développement d’Afrique australe.
Ce projet englobe les deux économies les plus développées du continent, à savoir l’Egypte et l’Afrique du Sud, ainsi que des pays dont le dynamisme économique ne fait plus de doute, comme l’Ethiopie, l’Angola, le Mozambique et le Kenya. 625 millions d’habitants seront concernés par cette zone de libre-échange, autrement dit plus de la moitié du continent africain.
Economiquement parlant, cette zone pèsera 1.000 milliards, soit 900 millions d’euros, ce qui lui permettra de figurer comme la 13e puissance économique mondiale entre le Mexique et l’Indonésie.
«L’objectif final de ce marché est de permettre une circulation facile des marchandises entre les pays, sans taxes», a indiqué le directeur général de la communauté de l’Afrique de l’Est.
L’accélération des échanges entre pays africains revient souvent sur la scène, mais sa concrétisation se heurte souvent à l’insuffisance des infrastructures que connaissent ces pays.
Résultat : seulement 20% du commerce africain se fait dans le continent alors que 70% se font en Europe et 55% en Asie.
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