Étiquette : Sonatrach

  • La Sonatrach et la Sonelgaz prennent part à l’Africa Oil & Power

    La Sonatrach et la Sonelgaz prennent part à l’Africa Oil & Power

    Les compagnies pétrolières et électriques nationales de la Guinée équatoriale, de l’Algérie, du Soudan du Sud, du Sénégal, de l’Afrique du Sud, du Lesotho et de la Guinée se réuniront lors du congrès et exposition 2019 d’Africa Oil & Power (AOP).

    Les principales organisations énergétiques d’Afrique du Sud, au nombre desquelles le groupement d’entreprises CEF, Sasol, le bureau des producteurs d’énergie indépendants, et le département des Ressources minérales et de l’Énergie ont rejoint la liste des participants à l’Africa Oil & Power.

    L’Africa Oil & Power 2019

    L’Africa Oil & Power 2019 sera organisé autour du thème « MakeEnergyWork » et se tiendra au CTICC1, au Cap, en Afrique du Sud, du 9 au 11 octobre.

    Du 9 au 11 octobre, le département des Ressources minérales et de l’Énergie d’Afrique du Sud ainsi que le groupe CEF et ses filiales rejoindront les décideurs nationaux de l’énergie africaine dans le cadre du quatrième congrès et exposition d’Africa Oil & Power (AOP), qui se tiendra au CTICC1, au Cap, en Afrique du Sud.
    Gravitant autour du thème « MakeEnergyWork », cette conférence AOP de trois jours offrira un cadre propice à des discussions stratégiques sur la manière par laquelle et les raisons pour lesquelles le secteur énergétique doit être au cœur des stratégies de croissance de l’Afrique.

    Ce faisant, Africa Oil & Power invitera les capitaines d’industrie à discuter de sujets cruciaux, tels que le secteur des énergies renouvelables en Afrique, l’avenir de l’exploration et de la production, le rôle du gaz naturel dans le bouquet énergétique du continent, l’importance de développer et d’améliorer les ressources locales dans le secteur de l’énergie, et le rôle moteur des compagnies pétrolières nationales dans le développement.

    L’AOP 2019 accueillera d’importantes délégations ministérielles en provenance de quatre coins du continent : Sénégal, Guinée équatoriale, Soudan du Sud, Algérie, Lesotho, Guinée, Gambie et Afrique du Sud. Chaque délégation nationale sera menée par son ministre du pétrole et par les dirigeants de ses compagnies pétrolières nationales.

    Au nombre des compagnies pétrolières et électriques nationales participant et intervenant à l’AOP 2019 figurent :

    • Pour la Guinée équatoriale, GEPetrol, représenté par son directeur général Antonio Oburu, aux côtés de S.E. Gabriel Mbaga Obiang Lima, ministre des Mines et Hydrocarbures.
    • Pour le Soudan du Sud, Nilepet, aux côtés de S.E. Awow Daniel Chuang, ministre du Pétrole.
    • Pour la république de Guinée, ONAP, représenté par son directeur général Famourou Kourouma, aux côtés de S.E. Abdoulaye Magassouba, ministre des Mines et de la Géologie.
    • Pour l’Algérie, NOC Sonatrach et la compagnie nationale de gaz et d’électricité Sonelgaz, cette dernière étant représentée par son PDG Chaher Boulakhras.
    • Pour le Sénégal, Cos-Petrogaz et Petrosen, respectivement représentés par le secrétaire permanent Ousmane N’diaye et par le directeur exécutif Mamadou Faye. La délégation sénégalaise sera menée par le président de la République.
    • Pour l’Afrique du Sud, le groupe CEF, représenté par le PDG par intérim Kholly Zono, aux côtés de S.E. Gwede Mantashe, ministre des Ressources minérales et de l’Énergie.

    La conférence AOP 2019 est organisée en partenariat avec le département des Ressources minérales et de l’Énergie d’Afrique du Sud, la chambre de commerce et d’industrie d’Afrique du Sud, l’alliance sud-africaine pour le pétrole et le gaz, et la chambre de commerce et d’industrie de Durban.

    Distribué par APO Group pour Africa Oil & Power Conference.

  • Affaire Somik: les 30 accusés condamnés à la prison ferme

    Affaire Somik: les 30 accusés condamnés à la prison ferme

    Le tribunal correctionnel près la Cour de Skikda a rendu, dimanche, son verdict dans l’affaire de la Société de maintenance industrielle de Skikda (Somik), filiale de Sonatrach. Des peines de prison ferme allant de 02 à  07 ans ont été prononcées  contre les 30  mis en cause, dont deux ex-P-dg de la Somik .

    Les 30 accusés, sont poursuivis pour « dilapidation, usage de faux, abus de fonction et octroi de biens indus », ayant un lien avec le projet de construction du méga-train GNL au niveau de la zone industrielle (Pôle hydrocarbures) de Skikda, pour un montant de 2.4 milliards de DA.

    Des peines d’exclusion des marchés publics pour une durée de cinq (5) ans ont également été retenues contre plusieurs entreprises ayant opéré en tant que sous-traitants au profit de la Somik, tandis que les entreprises étrangères citées dans cette affaire ont écopé d’une amende de 2 millions de dinars.

    L’enquête préliminaire de l’affaire Somik a été lancée en 2012

    L’enquête préliminaire lancée en 2012, successivement menée par la Brigade économique de la Sûreté de wilaya de Skikda et Brigade d’investigation de la Gendarmerie nationale.  Au terme de l’audience de 2013, vingt (20) personnes, dont des cadres dirigeants, ont été mises sous contrôle judiciaire.

    L’investigation des gendarmes a touché, faut-il le préciser, dans une première phase 55 personnes, dont 11 femmes et 4 représentants de sociétés étrangères (française, anglaise et japonaise).

    Pour rappel, une peine d’emprisonnement de 10 années a été requise à l’encontre des 32 accusés, assortie d’une amende d’un million de dinars et du retrait du passeport contre les 32 accusés, en majorité  employé de la Somik.

    Dans son réquisitoire, le procureur  a qualifié l’affaire de «scandale financier grave» ayant causé des dommages majeurs à l’économie nationale au regard de l’ampleur du projet, traduite notamment, par la dilapidation de près de 2.5 milliards de DA et la perte financière de l’ordre de 100 millions de DA.

    Il a également relevé que les marchés ont été conclus avec des entreprises récemment fondées, ne disposant d’aucune expérience en la matière. Parmi les dépassements avancés figurent l’octroi d’un marché de location d’engins alors que l’entreprise bénéficiaire du marché n’avait même pas de camion.

    Walid Boukartous

  • Intégration:  Sonatrach signe 07 contrats avec des entreprises nationales

    Intégration: Sonatrach signe 07 contrats avec des entreprises nationales

    Les journées d’information de Sonatrach sur «les opportunités d’investissement pour les entreprises algériennes» te’nues les 09 et 10 septembre,  ont été infructueuses à bien des égards. En effet, au-delà des appels du P-DG du Groupe pétrolier, Abdelmoumen Ould Kaddour, aux entreprises nationales à investir dans les équipements et des prévisions d’investissements de la compagnie pétrolière nationale, le groupe Sonatrach a signé 02 conventions-cadre et 05 contrats avec des entreprises nationales publiques et privées dans le cadre de son encouragement de l’intégration nationale dans les industries pétrolières et gazières.

    La première   convention-cadre a été signée avec le groupe Imetal pour la réalisation de prestations au profit des structures de Sonatrach et de ses filiales.  La seconde convention-cadre a été signée, quant à elle, avec Algérie Télécom Satellite (ATS) pour assurer à Sonatrach le service de location et les abonnements au système de géolocalisation et de gestion du parc roulant du groupe et de ses filiales.

    Pour ce qui des contrats, le premier a été signé avec la société Alfapipe qui fournira des tubes d’un diamètre de 48 degrés et d’une longueur de 203 km, au projet extension du Système de transport par canalisation GPDF (Pedro Durant Farrel).

    Le deuxième contrat, signé avec le groupement Cosider-Enac, porte sur la construction de gazoduc d’un diamètre de 48 pouces et d’une longueur de 197 km, relatif au tronçon El Aricha à Beni Saf du projet de l’extension du système de transport par canalisation GPDF.

    Le troisième contrat a été signé avec Enie pour la fourniture de panneaux solaire pour les puits ordoviciens, faisant partie du projet de développement de champ ordovicien Ohanet.

    Le quatrième contrat a été signé avec KAHRIF et consiste à l’électrification des champs ouest de Touat, par la réalisation d’une ligne électrique aérienne 30KV (60km) et d’un réseau de ligne électrique 30KV  (110 km), faisant partie du projet de développement des champs gaziers Touat Oil.

    S’agissant du cinquième et dernier contrat, Sonatrach l’a signé avec l’entreprise ENR pour la réalisation de l’opération de démantèlement (installation et génie civil) des cinq (5) unités du complexe CP1K/Skikda et la récupération des déchets ferreux et non ferreux, ainsi que la remise en état du site.

    Le contenu local au-dessus de 20% 

    Le contenu local dans l’industrie pétrolière algérienne est légèrement au-dessus de 20%, a révélé une étude de l’Association des pays pétroliers africains (APPA), le taux de contenu local moyen est de 20% alors que celui de l’Algérie dépasse légèrement cette moyenne.

    Le contenu local est un concept développé par l’ensemble des pays pétroliers pour encourager le développement des capacités des entreprises locales à réaliser les besoins des compagnies pétrolières nationales.

    Du coup, Sonatrach souhaite élargir ce taux de contenu local en Algérie, en vue d’atteindre également le taux d’intégration de 55% prévu par la Stratégie de la compagnie à l’horizon 2030 (SH2030).

    Au lieu de faire appel aux ingénieurs étrangers, le pays formera des ingénieurs pour qu’ils puissent eux-mêmes concevoir et fabriquer ces équipements, a insisté le même responsable en relevant que des entreprises algériennes et des compétences algériennes. Selon cette étude, le contenu local va atteindre, d’ici l’horizon 2030, plus de 55% de taux d’intégration.

    Par ailleurs, le groupe Sonatrach vise la réalisation d’investissements en Algérie pour plus de 59 milliards de dollars à moyen terme, et ce, dans le cadre de sa stratégie 2030 (SH 2030). Selon le vice-président stratégie, planification et économie auprès de ce groupe, Farid Ghezali, Sonatrach  prévoit de réaliser des investissements en Algérie pour plus de 59 milliards de dollars dont 45,8 milliards de dollars dans l’exploration et production, 8,6 milliards de dollars dans le raffinage et pétrochimie et 2,3 milliards de dollars dans le transport par canalisation.

    Evoquant le volet portant sur la production d’équipements et engineering, il a tenu à mettre en exergue le soutien gouvernemental dans le contexte de la politique d’intégration, en signalant que le partenariat est privilégié pour ceux qui veulent investir dans ce domaine.

    L’appel du P-DG de Sonatrach aux entreprises nationales

    En outre, le P-DG de Sonatrach a appelé les entreprises nationales à investir dans la production des équipements dont a besoin cette compagnie nationale des hydrocarbures et dont le coût des importations oscille entre 15 et 20 milliards de dollars.

    Lors d’une conférence de presse, M. Ould Kaddour a rappelé que la nouvelle stratégie de ce groupe ambitionnait d’atteindre un taux d’intégration de 55%, et a ainsi souhaité voir les entreprises nationales publiques et privées s’impliquer pour répondre aux besoins de Sonatrach en matière d’équipements et de pièces détachées.

    Le patron de Sonatrach a expliqué que ces journées d’information organisées les 9 et 10 septembre, visent à identifier les attentes et les lacunes des entreprises nationales qui souhaitent prendre part à la production des pièces détachées nécessaires aux industries gazière et pétrolière.

    Ould Kaddour a, dans ce contexte, révélé que Sonatrach avait confié, cette année, la réalisation de plusieurs projets à des entreprises nationales, affirmant qu’une structure sera créée au sein du groupe pour assurer le suivi de la concrétisation des recommandations qui seront formulées à l’issue de ces journées d’information, et veillera à intégrer un maximum de sociétés nationales dans les projets de Sonatrach.

    Pour sa part, le ministre de l’Energie, Mustapha Guitouni, a indiqué que le volume des investissements de Sonatrach est de l’ordre de 10 milliards de dollars en moyenne par an. Selon le ministre, Sonatrach avait réalisé plus de 180 gisements, dont une quinzaine de grande importance avec toutes les installations complexes y afférents.

    En plus des gros investissements réalisés par Sonatrach, le ministre a également cité 04 complexes de production d’ammoniac et d’urée en partenariat pour une capacité totale de plus de 3,7 millions de tonnes/an ainsi que de deux usines de production d’hélium en partenariat.

    Concernant le chiffre d’affaire moyen annuel à l’export réalisé sur les cinq dernières années, il a été de 43,2 milliards de dollars/an.

    Synthèse : L.B

  • Sonatrach : Quelles opportunités d’investissement pour les entreprises algériennes ?

    Sonatrach : Quelles opportunités d’investissement pour les entreprises algériennes ?

    Organisées  par la Sonatrach sous le thème « opportunités d’investissement pour les entreprises algériennes »,  des journées d’informations  auront lieu les  9 et 10 septembre  au Centre international des conférences d’Alger.

    Placé sous le haut patronage du Président de la République, Abdelaziz Bouteflika, cet évènement   qui  s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de la stratégie de l’entreprise à l’horizon 2030 (SH2030) vise, selon le communiqué  publié sur le site de la Sonatrach  à « promouvoir le contenu local des plans de développement de Sonatrach de manière à porter en 2030 le taux d’intégration industriel national à 55% ».

    « Pour atteindre cet objectif stratégique de 55% en 2030, Sonatrach fait appel aux entreprises algériennes pour saisir les opportunités d’investissement qu’offre son plan de développement et s’impliquer fortement dans la réalisation des projets porteurs d’amélioration du niveau d’intégration industrielle nationale. » Précise cette même source  qui  ajoute que Sonatrach s’engage à « apporter tout le soutien nécessaire pour l’impulsion et l’émergence d’une économie productive dans le secteur des hydrocarbures, fondée essentiellement sur l’investissement dans les services pétroliers, l’industrie de biens d’équipements et de sous-traitance industrielle, l’ingénierie industrielle et autres services techniques et de maintenance industrielle »

    La première journée de cet évènement  sera consacrée à  de conférences thématiques qui, précise le communiqué  « focaliseront sur les enjeux et les opportunités d’investissement ». La seconde journée est quant à elle dédiée  aux tables rondes et aux débats. « Elle se penchera sur les problématiques qui nécessitent des solutions pour le renforcement et le développement des capacités nationales en mesure de maximiser le contenu local dans le plan de développement de Sonatrach »

    R.N

  • Hocine Necib annonce la création d’un groupe industriel de dessalement de l’eau de mer

    Hocine Necib annonce la création d’un groupe industriel de dessalement de l’eau de mer

    « L’Algérie est parmi les plus grands pays au monde ayant investi dans le dessalement de l’eau de mer. Un pays où le dessalement a une forte présence dans l’offre national d’eau potable », a indiqué  le ministre des Ressources en eau, Hocine Necib dans une déclaration à la presse en marge de sa visite dans la wilaya d’Oran.

    Hocine Necib a au cours de sa rencontre avec les journalistes  évoqué  la possibilité d’aller vers  la création d’un groupe industriel de dessalement de l’eau de mer. Le projet  est au stade de  la réflexion et de la discussion a tenu à préciser le ministre.

    « Nous partageons la réflexion autour de ce projet avec Sonatrach . Pour le moment, le dessalement de l’eau de mer contribue, en Algérie, avec 17% dans l’offre national d’eau potable et nous allons dépasser les 25%, une fois mises en service les unités en cours de réalisation. » A indiqué le ministre qui ne s’est pas trop étalé sur le projet de la création d’un industriel de dessalement, même s’il en souligné l’importance.

    R.N

     

  • Sonatrach organise les 11èmes journées scientifiques du 16 au 19 avril à Oran

    Sonatrach organise les 11èmes journées scientifiques du 16 au 19 avril à Oran

    ENI, CEPSA, et Total seront parmi les grandes compagnies pétrolières  invitées à prendre part  aux 11èmes journées scientifiques et techniques qui se tiendront au Centre des Conventions d’ Oran  du 16 au 19 avril. Ces journées organisées par le groupe Sonatrach, ont pour thème principal  « innovation et partenariat, dans un contexte mondial de transition énergétique».

    Ce thème central sera détaillé en plusieurs thématiques  touchant à l’industrie pétrolière. Ainsi  les 314 intervenants auront à débattre autour de onze thématiques. Le déroulement de ces journées se fera autour de trente-cinq de sessions orales, sept tables rondes, cinq sessions d’expertise, trois sessions d’animation spéciale et trois sessions d’animation de présentations journalières.

    1300 participants sont inscrits pour l’édition 2018, dont 24% sont issus de seize pays étrangers.

    L’objectif cherché à travers l’organisation de ces journées techniques est indéniablement de  donner un nouvel élan au groupe Sonatrach et lui assurer l’accompagnement  dans le développement qu’il est en train d’accomplir grâce à ses  projets structurants en cours de réalisation, annoncent les organisateurs.  Quatre jours durant, des réflexions de chercheurs et d’experts en la matière, des échanges, des présentations de plusieurs travaux touchant au secteur de l’énergie, permettront de  connaître les vraies potentialités du groupe pétrolier Sonatrach.

    Plus d’une trentaine de compagnies pétrolières  et parapétrolières seront présentes lors de ces journées où des stands d’expositions seront  mis à la disposition de plusieurs centres de recherches et des universités. Il est également prévu la tenue de la 3ème édition de l’expo-science au niveau des palais d’expositions d’Oran.

    Pour rappel, les 10èmes journées  scientifiques et techniques du groupe Sonatrach, ainsi que la 2ème édition d’expo-science, organisées à Oran,  avaient pour thème principal « la technologie, une réponse aux défis énergétiques ». Elles ont  attiré pas moins de 1200 participants du secteur de l’énergie  ainsi que des représentants de compagnies pétrolières et gazières.  Le bilan de ces journées représente une source  pour  les développements futurs du groupe.

    K.M.B.

  • Selon le Pdg de Sonatrach, dans 3 ans l’Algérie n’importera plus de carburants

    En adoptant la  nouvelle stratégie  SH2030, la compagnie pétrolière Sonatrach vise, entre autres actions prioritaires, à mettre fin aux importations des carburants, dans un délai de trois ans au maximum, a annoncé  Abdelmoumène Ould  Kadour, le Pdg de Sonatrach, lors de la  cérémonie de la cession des parts d’ABB Italie au profit de la compagnie pétrolière Algérienne. Pour concrétiser cette ambition, plusieurs solutions sont possibles à commencer par suivre la voie qui consiste à procéder au raffinage d’une partie du pétrole algérien à l’étranger,  en attendant la mise en marche des raffineries d’Alger et de Hassi Messaoud, mais aussi en attendant d’investir dans une raffinerie à l’étranger.

    Pour les nouvelles raffineries Algériennes, le premier responsable de Sonatrach affirme que la raffinerie d’Alger qui est le premier objectif du groupe,  sera  normalement  mise en œuvre au courant de l’année 2018. Pour ce qui est de la raffinerie de Hassi Messaoud, les appels d’offres sont déjà lancés et à l’étude.

    Une fois réceptionnée, la raffinerie d’Alger verra ses capacités de raffinage augmenter de  35%.  aussi, avec la mise en service de la raffinerie de Hassi Messaoud dont la capacité de raffinage est de 5 millions de tonnes/an, et une autre raffinerie à Tiaret dont la réception est prévue pour l’année 2020, et dont la capacité est également de 5 millions de tonnes par an, les capacités de l’Algérie en matière de raffinage, devront passer à  40millions de tonnes /an, à l’horizon 2021.

    Pour rappel, l’Algérie produit actuellement 11,5 millions de tonnes par an de carburant, alors que la consommation globale est de l’ordre de 15 millions de tonnes par an. l’écart entre l’offre et la demande est   de 3,5 millions de tonnes,  un déficit qui est comblé par les importations  dont la facture est chaque fois plus lourde et atteint 2 milliards de dollars par an. La demande nationale en carburant a connu une augmentation annuelle de 7%, induite surtout par  l’augmentation du parc automobile.

    R.D

  • Lancement de plusieurs projets dans l’industrie minière

    Lancement de plusieurs projets dans l’industrie minière

    Durant les dix prochaines années, l’industrie minière bénéficiera d’un intérêt sans précédent qui lui permettra de se développer au mieux,  et ce à travers le lancement de plusieurs projets, a récemment annoncé le ministre de l’industrie et des mines Youcef Yousfi.

    L’annonce est importante dans la mesure où cette industrie  tarde à prendre son envol malgré la richesse des ressources minières dont regorge notre pays et même si la loi sur les mines, la prospection, et l’exploitation des ressources minières  existe depuis mars 2014, et a apporté des modifications par rapport à celle de 2001 qui limitait l’exploitation des petites et moyennes mines à 300 mille tonnes,  il faut reconnaître que la contribution de ce secteur dans la vie économique est insignifiante puisqu’elle   représente moins de 1% dans le PIB.

    Pour assurer ce développement et donner plus de poids à ce secteur, une enveloppe financière d’un total de 9,4 milliards de dollars sera allouée pour la concrétisation du programme d’investissement qui prend effet dés l’année 2018 et se terminera en 2028, avec pour principal but d’accroître les efforts en matière d’exploration minière. Déjà, rien que pour l’année en cours,  la somme de 1,5 milliards de dinars qui servira  à développer la stratégie des nouveaux gisements comme le lancement du méga projet portant sur la mise en valeur du gisement de phosphate de Bled EL Hadba, dans la wilaya de Tébessa.

    Ce projet sera réalisé en joint-venture entre Sonatrach, Asmidal –Manal  spa (51%) et CITIC/WENGFU(49%).  Cet investissement vise à renforcer la production du phosphate à l’état brut. En effet, la production qui est actuellement de 2 millions de tonnes devrait atteindre plus tard  prés de 10 millions de tonnes. L’usine  de transformation de phosphate en acide sulfurique  sera mise en service en 2020, et devra générer prés  1 500 emplois. L’Algérie dispose d’une réserve de phosphate estimée à 02 milliards de tonnes est l’un des pays les plus importants en matière de production d’engrais dans le bassin méditerranéen, veut devenir un pôle mondial d’exportation de phosphate et ses dérivés. Pour ce qui est du gisement de fer de Gara Djebilet, le ministre affirme que études de faisabilité seront terminées durant le premier semestre de l’année 2018.

    D’autres projets sont évoqués par le ministre comme la mine de plomb-zinc de Chaâbet El Hamra à Sétif, rouverte en 2017 et dont la cadence de production sera augmentée. L’année 2018 sera marquée par le lancement de travaux comme les opérations de dénoyage du gisement de plomb-zinc de Kherzet Youcef, la mise en place de d’équipements de traitement du minerai d’une capacité de 30 000 à 40 000 tonnes/an pour le gisement de Baryte d’Ichmoul dans la wilaya de Batna, la réalisation d’une unité de traitement  de diatomites d’une capacité de 50 000 tonnes à Sig, et dont l’entrée en activité est prévue pour la fin de l’année en cours.

    Yasmine Meddah

  • Sonatrach: Discussions autour du développement de la coopération

    Sonatrach: Discussions autour du développement de la coopération

    Sonatrach a clôturé la première phase de discussions qu’elle a initiées avec ses différents partenaires autour du développement de la coopération, du partenariat et de son renforcement futur, ainsi que la prise en charge des préoccupations opérationnelles et contractuelles dans le respect du cadre législatif et réglementaire.

    Les nombreuses rencontres ayant réuni Sonatrach et ses partenaires opérant dans le domaine des hydrocarbures, se sont soldées par des résultats satisfaisants et prometteurs pour toutes les parties.

    En effet, les différents accords conclus plus particulièrement avec le groupe ENI ont eu pour objet, le renforcement notamment du partenariat dans le secteur de l’Amont pétrolier et gazier, et attestent de la volonté commune de développer encore davantage la production des champs exploités conjointement et rechercher d’autres opportunités de partenariats tant en Algérie qu’à l’étranger, dans le raffinage, la pétrochimie et les énergies renouvelables.

    Les principes des accords conclus avec le partenaire italien ont été également étendus à l’association ENI-Bhp Billiton qui exploite les champs de Rhourde Elouh et Sif Fatima.

    De même, les discussions avec les partenaires du groupe Cepsa ont abouti à des accords qui s’inscrivent dans la même logique.

    Sonatrach et Cepsa se sont engagées à consolider leur partenariat qui dure depuis un quart de siècle. Ce partenariat a été mis en œuvre par l’exploitation, depuis 1994, des champs de R’hourde El Khrouf, avant l’engagement de projets prometteurs tels ceux de Ourhoud et Timimoun dont la mise en production aura lieu dans les prochains mois.

    La compagnie Cepsa demeure, par ailleurs, totalement engagée dans un projet de recherche et exploitation sur le périmètre Rhourde Er Rouni II, situé dans le bassin de Berkine, attribué, en mars 2011, dans le cadre du 3ème Appel à la Concurrence.

    Il est à rappeler que Cepsa est un partenaire majeur de Sonatrach dans la gestion et l’exploitation du gazoduc sous-marin Medgaz, qui relie l’Algérie à l’Espagne avec une capacité de 9 milliards de mètres cube par an.

    Par ailleurs, des accords cadre, ‘Memorandum Of Understanding (MOU)’ ont été signés avec le major russe Gazprom et les deux compagnies chinoises SINOPEC et CNPC visant le développement du partenariat dans l’ensemble de la chaine hydrocarbures ainsi que dans les services pétroliers, avec d’importantes perspectives d’investissement conjoint et de coopération.

    Aussi, Sonatrach a déjà initié une série de rencontres avec ses partenaires notamment BP et Statoil, en vue de renforcer et de développer davantage leur coopération dans l’Amont pétrolier et gazier.

    Sonatrach a engagé des discussions avec la compagnie Maersk, présente dans l’amont petrolier et gazier à travers plusieurs champs situés dans le bassin de Berkine ; c’est ainsi qu’un accord cadre ‘Memorandum Of Understanding (MOU)’ est en cours d’élaboration pour identifier de nouvelles opportunités.

    Les discussions entre Sonatrach et Pertamina ont mis en évidence un engagement mutuel et de réelles intentions de renforcer le partenariat, notamment dans l’Amont pétrolier et gazier.

    Les discussions en cours devraient aboutir à la conclusion de nouveaux accords portant sur l’investissement conjoint dans de nouveaux gisements d’hydrocarbures.

    Dans la même perspective, des rencontres sont envisagées avec l’ensemble des autres partenaires notamment ceux qui ont déjà manifesté leurs intérêts de renforcer leur coopération et leur présence et engagement en Algérie.

     

  • BEA : Saïd Kessasra officiellement installé en qualité de P-DG

    BEA : Saïd Kessasra officiellement installé en qualité de P-DG

    Saïd Kessasra a officiellement pris ses fonctions à la tête de la Banque extérieure d’Algérie (BEA).

    Installé par le tout nouveau ministre des Finances, Hadji Baba Ammi, le nouveau P-DG de la BEA connait parfaitement cette banque puisqu’il y aura passé une trentaine d’années dont cinq en qualité de DG adjoint chargé du commercial.

    Il aura entre autres missions de concrétiser le projet de la création d’une banque 100% algérienne à l’étranger.
    Said Kessasra titulaire d’un magistère en droit (promotion 1985) et d’un diplôme de post-graduation spécialisé en management des banques obtenu auprès de l’Institut supérieur de gestion et de planification (ISGP) en 1993 a été désigné à la tête de la BEA en remplacement de Mohamed Loukal, récemment désigné gouverneur de la Banque d’Algérie.

    Pour rappel, la  BEA dont Sonatrach est le client de référence, a réalisé un bénéfice net de 33,4 milliards de dinars (mds DA) en 2015, en hausse de 13% par rapport à 2014.

    La baisse des ressources financières des hydrocarbures (- 46% en 2015) n’a pas impacté les résultats de la banque qui a enregistré une évolution de 238 mds DA des ressources d’autres secteurs. 161 mds DA de grandes entreprises hormis-Sonatrach, 57 mds DA de PME/PMI et 20 mds DA des ménages et des particuliers.

    En 2015, le PNB de la banque a atteint près de 70 mds DA, dont 7,5 mds DA générés par le secteur des hydrocarbures. Les crédits accordés par la banque ont augmenté de 46% en 2015 : leur encours a grimpé de 794 mds DA entre 2014 et 2015, en passant de 1.744 mds DA en 2014 à 2.538 mds DA en 2015, dont 73% sont des crédits à l’investissement.

    Par secteur, 47% des crédits ont été affectés aux grandes entreprises, 28% aux administrations centrales, 20% aux PME/PMI de différents secteurs et 5% aux ménages et particuliers. Dans le cadre de l’emprunt obligataire, lancé le 17 avril dernier la BEA a capté 50 Mds DA.

    La banque qui dispose de filiales à l’étranger en association avec des établissements financiers internationaux, a augmenté son capital en décembre 2015, le portant de 100 mds DA à 150 mds DA en vue de créer une banque à 100% algérienne à l’étranger.
    R.N.