Étiquette : Said Djellab

  • Energie solaire: 17 marchés de gros de fruits et légumes en seront dotés

    Energie solaire: 17 marchés de gros de fruits et légumes en seront dotés

    Le ministre du Commerce, Saïd Djellab, a annoncé, le lancement d’un projet pour la dotation de 17 marchés de gros de fruits et légumes en énergie solaire.

    En ce sens, il dira que ces services «œuvrent en vue de la généralisation de l’exploitation des équipements solaires à la totalité des marchés de gros de fruits et légumes du pays, au nombre de 17, parallèlement au renforcement des différentes structures du ministère avec la même technologie, dont le siège du ministère du Commerce».

    Selon M. Djellab, qui visitait le projet de dotation du marché de Hattatba en équipements pour l’énergie solaire, «un projet pilote en Algérie, concrétisé par une startup algérienne, a permis une économie de 70% des frais de consommation en énergie électrique».

    Aussi, il affirmera que «le succès de ce projet pilote qui consacre le fonctionnement à l’énergie solaire est un exemple vivant de la possibilité de lancement de partenariats entre les entreprises publiques et les startups».

    A ce propos, il a annoncé la prise d’une batterie de mesures d’urgence, à travers notamment la signature d’une convention entre la Société de réalisation et de gestion des marchés de gros (Magros) et une startup spécialisée dans les équipements pour l’énergie solaire, en vue de l’équipement du siège de cette entreprise algérienne (en panneaux solaires, outre cinq autres marchés à travers le pays.

    Pour le moment, il s’agit des marchés de gros de fruits et légumes de Mila, Ain Defla, Sétif, Mascara et Ain Ouessara, dans l’attente de la généralisation progressive de cette technologie au reste des marchés du pays.

    Selon M. Djellab, la feuille de route du ministère du Commerce est axée sur six points visant la consécration des objectifs du gouvernement.

    Il a signalé, entre autres, l’installation de la commission du numérique, le lancement d’un diagnostic de l’opération de numérisation du secteur du commerce, et la modernisation des systèmes de gestion interne de différentes structures du ministère pour les adapter aux normes internationales.

    La même feuille de route englobe l’implication des startups algériennes dans la réalisation de différents projets de modernisation et de systèmes informatiques.

    Enfin, il révélera la dotation de certaines structures relevant de son département, dont le Centre national du registre du commerce (CNRC) et les directions du commerce des wilayas en équipements solaires.

    Salim Oukaci

  • Said Djellab: «Nous préparons un écosystème favorable aux start-up»

    Said Djellab: «Nous préparons un écosystème favorable aux start-up»

    Selon Said Djellab, ministre du commerce, le gouvernement s’attèle, actuellement, à préparer un nouvel écosystème favorable à même de marquer une rupture avec l’ancien processus pour encourager la création et le développement des start-up en Algérie.

    Said Djellab, a précisé que chaque département ministériel se penche sur la valorisation de ses start-up.

    Lors de la cérémonie d’ouverture de la nouvelle année universitaire 2019-2020 de l’Ecole supérieure algérienne des affaires (ESAA), Said Djellab a affirmé que parmi les mesures prises pour encourager ces nouvelles start-up figurent la création d’un fonds d’accompagnement spécial, les facilitations fiscales au profit de ce type d’entreprises et la création de zones technologiques calquées sur le modèle de la Silicon Valley.

    Pour Said Djellab, «l’Algérie mise sur les start-up, en créant un environnement favorable pour ces entreprises de jeunes, afin de faire face aux défis d’intégration régionale. Il s’agit d’une prise de conscience de l’importance de notre potentiel de jeunesse».

    «Jusque-là, le jeune porteur de projet est considéré comme une entreprises comme les autres, en matière de réglementation et de fiscalité. Maintenant, le chantier est ouvert pour créer un nouvel environnement et libérer les initiatives», a-t-il révélé.

    Expliquant le rôle des start-up dans l’économie nationale, M. Djellab a fait savoir que l’Algérie importe près de 4 milliards dollars de services d’expertise, alors que la plupart des bureaux d’études étrangers qui travaillent en Algérie emploient des Algériens formés localement.

    «Nous payons en devise une solution qui existe chez nous (…) La balance des paiements ne nous permet plus cette situation de dépendance, a-t-il affirmé, ajoutant que «l’encouragement des start-up s’inscrit également dans le cadre des réformes qui deviennent nécessaires vu les évolutions de l’économie mondiale. Nous n’avons plus le choix, rester en place dans un monde qui évolue c’est pratiquement reculer, et si nous reculons encore, le prix de rattrapage sera encore plus cher».

    Rabah Nadri

  • Said Djellab : «La ZLECAf est un marché de 3 000 milliards de dollars»

    Said Djellab : «La ZLECAf est un marché de 3 000 milliards de dollars»

    La Zone de libre-échange africaine (ZLECAf) vaut une mine d’or pour le continent noir. Elle vaut plus que les acteurs majeurs de l’économie africaine, au même titre que les gouvernements, à se fier aux déclarations du ministre du Commerce, Said Djellab.

    En effet, cette zone, tant souhaitée depuis des lustres, et dont l’entrée en vigueur est prévue pour juillet 2020, constitue un marché d’une valeur de 3 000 milliards de dollars, et ce, sans aucun droit de douane ou autres restrictions aux frontières.

    Lors des travaux de la Conférence nationale sur les enjeux de la ZLECAf et la stratégie nationale adaptée, Said Djellab a révélé qu’«une fois en place, la ZLECAf couvrira un marché de 1, 2 milliard d’habitants et un produit brut combiné de 2,5 milliards de dollars, et créera un marché de 3 000 milliards de dollars sans aucun droit de douane ni restriction aux frontières».

    Voilà une opportunité que les économistes du continent devaient mettre en avant pour convaincre les gouvernements à engager un processus d’échange et de coopération sécuritaire afin de permettre une fluidité de circulation des marchandises aux frontières et fructifier le potentiel de la production continentale à forte valeur ajoutée.

    Sur un autre plan, Said Djellab a affirmé que «l’intégration de l’Algérie dans le continent africain est un choix stratégique qui passe impérativement par le commerce intra-africain et le partenariat».

    En ce sens, il dira que «l’intégration économique de notre pays dans notre continent est un choix stratégique qui passe impérativement par le commerce intra-africain et le partenariat.

    En effet, l’investissement et le commerce demeurent des éléments clés pour soutenir une bonne croissance et un développement économique durable».

    Sur sa lancée, il soulignera que «l’un des cercles naturels d’intégration économique de l’Algérie demeure l’Afrique, qui continue à constituer un objectif majeur de notre politique de coopération».

    Du coup, poursuit-il, «l’Algérie attache une haute priorité au développement des relations exemplaires avec ses partenaires africains, découlant de sa conviction que l’intégration régionale aura un impact positif et important sur la croissance et l’efficacité économique».

    Du reste, Said Djellab déplore que «le volume du commerce intra-africain demeurait très en deçà des attentes. Toutes les études économiques mettent en exergue la faiblesse des échanges entre pays africains qui ne dépassent pas les 15%, soit 2% du commerce mondial».

    Par ailleurs, l’Algérie planifie, actuellement, la création de zones économiques spéciales dans les espaces frontaliers de son grand Sud pour parvenir à une meilleure intégration économique avec le reste du continent africain.

    Selon Said Djellab, «le gouvernement algérien prévoit la mise en place de zones économiques spéciales dans les espaces frontaliers du grand sud algérien pour faire de ces régions un point d’intégration économique africaine».

    Dans ce contexte, il mettra mis en valeur le rôle moteur des Conseils d’hommes d’affaires dans la croissance des échanges et le partenariat entre les pays africains.

    «Le défi est grand pour donner aux opérateurs économiques et aux jeunes tous les moyens pour faire d’eux des acteurs dynamiques de l’Afrique que nous voulons développer», dira encore le ministre.

    Quid de la règle 49-51

    S’agissant de la règle 49-51, Said Djellab a affirmé lors du point de presse qu’il a animé avec le commissaire du commerce et de l’industrie de l’Union africaine Abert M.Muchanga  qu’elle « sera maintenue dans certains secteurs stratégiques, pour le reste des secteurs nous allons libérer les initiatives d’investissement »,

    « Pour donner un bond qualitatif à l’économie nationale et aux investissements étrangers, l’Algérie doit être attractive en limitant la règle 49-51 aux secteurs stratégiques et en assouplissants les différentes mesures pour capter plus d’investissements au profit de l’économie nationale » a encore précisé Said Djellab.

    Et d’ajouter que si l’Algérie veut faire partie de cette dynamique continentale africaine, « il faut qu’elle libéralise de plus en plus l’acte d’investir afin d’attirer les différents opérateurs étrangers de tous les continents »

    Said Djellab a relevé que la règle 49-51 « ne constitue pas la seule entrave à l’encontre des investissements mais il y a aussi tout un climat des affaires qui doit être amélioré, en liant des contacts entre les hommes d’affaires algériens et leurs homologues étrangers pour créer des partenariats fructueux ». Le ministre du commerce a tenu à préciser que des mesures urgentes ont été prises pour permettre aux entreprises algériennes qui le souhaite d’aller vers le marché africain avec des produits de qualité et concurrentiels.

    Il a rappelé, dans ce contexte que des mesures urgentes ont été prises pour accompagner les entreprises algériennes pour relever le challenge concurrentiel à travers les différentes expositions des produits algériens dans plusieurs pays africains.

    Salim Oukaci

  • 40 entreprises algériennes au World Food Moscow

    40 entreprises algériennes au World Food Moscow

    Un pavillon algérien d’une superficie de 600 mètres carrés abritera la participation de quarante entreprises de différentes filières Salon international des produits agroalimentaire World Food Moscow, prévu du 24 au 27 septembre courant dans la capitale russe où l’Algérie a été choisie pour être l’invité d’honneur.

    A cet effet, le ministre du Commerce, Saïd Djellab, conduira la délégation algérienne à cette manifestation économique, conformément au programme de participation officielle de l’Algérie aux manifestations économiques à l’étranger.

    Les entreprises algériennes proposeront lors de ce World Food Moscow, une panoplie de productions, dont l’huile d’olive, les boissons, les pâtes alimentaires, les dattes, les conserves, les fruits et légumes ainsi que les produits du terroir.

    Pour une meilleure animation du pavillon national, un chef de cuisine présentera l’art culinaire algérien moyennant un menu journalier varié, fait à base d’ingrédients exposés.

    Cette participation rentre dans le cadre de la nouvelle dynamique de promotion des exportations hors hydrocarbures et vise, également, à rehausser l’image des produits algériens à l’international dans les manifestations économiques de grande envergure.

    Aussi, lors de cet événement planétaire, un Forum intitulé «rencontres affaires» sera organisé par la Chambre algérienne de Commerce et d’industrie (CACI) au niveau du stand national.

    Il faut savoir que cette manifestation économique est une foire internationale dédiée pour l’alimentation et les boissons et se déroule chaque année à Moscou.

    Les exposants couvrent une gamme complète de nourriture divisée en plusieurs domaines spécifiques, comme la viande, la volaille, les poissons et fruits de mer, fruits et légumes, produits de confiserie et de boulangerie, la nourriture, les huiles, les graisses et les sauces, les produits laitiers, le thé et le café et les boissons.

    En 2018, lors de sa 28ème édition World Food Moscow avait accueilli plus de 1 560 exposants issus de 65 pays et 30 710 visiteurs issus de 98 pays.

    Yanis Oumakhlouf

  • Commerce et industrie: Said Djellab plaide pour la révision des statuts CCI

    Commerce et industrie: Said Djellab plaide pour la révision des statuts CCI

    Le ministre du Commerce, Saïd Djellab  a plaidé, aujourd’hui à Alger, pour la révision des statuts, dispositions et mesures réglementaires de l’activité des Chambres de commerce et d’industrie (CCI). 

    Dans son allocution d’ouverture de la rencontre nationale avec les présidents des Chambres de commerce et d’industrie (CCI), Saïd Djellab a indiqué que «le secteur connaît parfaitement les difficultés qui entravent l’activité des CCI au niveau local, et celle de la Chambre algérienne de commerce et d’industrie (CACI), notamment en ce qui concerne les statuts et dispositions réglementaires».

    Le ministre s’attelle en coordination avec les présidents des CCI à examiner plusieurs questions, dont l’actualisation des statuts et dispositions réglementaires inhérentes aux structures, ressources humaines et moyens matériels nécessaires à l’accomplissement de l’activité des chambres, en sus de l’exploitation des technologies de l’information dans le développement des activités des CCI et leur adaptation au développement enregistré dans le domaine numérique.

    «Nous avons pleinement conscience que l’absence d’une stratégie, aux contours clairement définis, empêche les chambres de commerce de s’acquitter de leur rôle et de concrétiser les projets des opérateurs», a poursuivi Saïd Djellab, soulignant que le secteur vise à assurer un climat de transparence et d’ouverture, avec l’intensification des opportunités d’investissement pour conférer plus d’attractivité aux CCI et renforcer leur rôle dans l’économie nationale.

    Le ministère du Commerce et les présidents des CCI s’attellent également à élaborer une stratégie spéciale et une feuille de route définissant le fonctionnement de ces établissements qui constituent une soupape de sécurité pour l’opérateur économique algérien.

    «Le rôle du secteur consiste à travailler conjointement avec ces chambres, dans le cadre du dialogue et de la concertation, afin de créer un climat permettant de surpasser les difficultés et obstacles qui se dressent devant la forte volonté de préserver et de développer les acquis institutionnels», a-t-il soutenu.

    En outre, le ministre a présenté les orientations stratégiques du secteur relatives au programme spécial élaboré au niveau du ministère, avec l’implication de l’ensemble des opérateurs économiques.

    Pour Saïd Djellab, les efforts du gouvernement visant la protection et le soutien de la production nationale, l’accompagnement de l’opérateur économique et l’allègement des procédures administratives constituent les principaux axes de ce programme.

    «La conjoncture actuelle exige d’assurer la disponibilité des marchandises et des services, et ce à travers une coordination étroite entre tous les acteurs, afin de garantir la sécurité économique et de préserver le pouvoir d’achat des citoyens», a insisté encore Saïd Djellab.

    Enfin, le ministre du Commerce a rappelé la vision prospective du secteur sur les courts et moyens termes visant la consolidation de la place de l’entreprise algérienne sur le marché national et leur accompagnement en vue d’investir les marchés extérieurs.

    Rabah Nadri

  • FIA-2019: Le satisfecit de Said Djellab

    FIA-2019: Le satisfecit de Said Djellab

    «Malgré le contexte actuel, la FIA-2019 d’une réussite. Nous avons enregistré plus de 500 exposants nationaux, activant dans toutes les filiales, ainsi qu’un grand nombre d’entreprises étrangères, venues de plus de 20 pays». C’est ce qu’a déclaré le ministre du Commerce, Saïd Djellab, lors d’une conférence de presse organisée en marge de la FIA-2019, tenue au Palais des expositions (Pins maritimes-Alger) du 18 au 23 juin.

    La FIA-2019 est une réussite tant sur le plan du nombre de partenariats conclus entre des opérateurs algériens et étrangers, en quelque jours seulement, que sur le plan de la participation étrangère, représentant une vingtaine de pays, s’est félicité le ministre du Commerce.

    La FIA-2019 a constitué, a-t-il ajouté, une occasion pour les entreprises nationales pour, d’une part, se rencontrer entre elles et découvrir la production des uns et des autres, et d’autre part, pour nouer des contrats de partenariat avec leurs homologues étrangers.

    «Nos partenaires ont eu une idée précise sur la diversification industrielle réalisée par l’Algérie dans différents domaines. Plusieurs conventions de partenariats ont été signées entre des compagnies nationales et étrangères, dont des américaines», a-t-il ajouté, sans donner des détails sur les conventions et leurs domaines d’activité.

    Said Djellab a, par ailleurs, tenu à souligner que les pays étrangers, venus prendre part à la FIA-2019, «connaissent, très bien, l’importance des perspectives de partenariat en Algérie qui est, incontestablement, la porte de l’Afrique».

    Algérie: diversification économique et opportunités de partenariat en perspective, théme de la FIA-2019

    Placée sous le thème: «Algérie: diversification économique et opportunités de partenariat en perspective», la FIA-2019 qui pour rappel est organisée par la Safex, s’est tenue du 18 au 23 juin courant au Palais des expositions.

    La manifestation regroupe 500 exposants, dont 361 opérateurs nationaux et 140 étrangers représentant plusieurs pays dont l’Allemagne, la Turquie,  la Tunisie, la Syrie, le Soudan, les Etats-Unis d’Amérique, Cuba, le Brésil, la Chine, l’Indonésie, le Sénégal, l’Afrique du Sud, l’Ethiopie, le Mali et la France.

    Les exposants, venus à titre individuel, représentent, pour leur part, des firmes de nationalité italienne, tchèque, allemande, pakistanaise, française, tunisienne et égyptienne.

    Un programme d’animation économique appelé «les après-midi de la FIA» touchant divers aspects de l’économie s’est tenu en marge de cette manifestation à caractère économique, durant les journées du 19, du 20 et du  22 juin.

    A cette occasion, des conférences portant sur différentes thématiques ont été présentées par des experts nationaux et étrangers, distinguant ainsi cette édition des précédentes.

    Parmi ces thématiques avaient figuré «l’internationalisation des Startups algériennes: challenges et objectifs», «la stratégie nationale de la promotion des exportations hors hydrocarbure et les perspectives de la zone de libre-échange africaine», ainsi que d’autres thématiques en relation avec le monde économique.

    Salim Oukaci

  • Automobile: Plus de 1,23 milliard de dollars de kits importés en 4 mois

    Automobile: Plus de 1,23 milliard de dollars de kits importés en 4 mois

    L’Algérie a importé pour plus de 1,234 milliard de dollars de kits (CKD-SKD) destinés au montage automobile durant les quatre premiers mois de 2019, contre plus 1,025 milliard de dollars à la même période de 2018, soit une hausse de près de 20,36 %.

    Selon la direction générale des Douanes (DGD), le montant de l’importation des collections SKD utilisées dans le montage automobile ( véhicules légers) a atteint 928,07 millions de dollars durant les quatre premiers mois de 2019, contre 882,44 millions de dollars à la même période de 2018, soit une hausse de 45,63 millions de dollars (+5,17%).

    Aussi précise la direction des études et prospectives des Douanes (DEPD), les importations de collections SKD, destinées au montage des véhicules de transport de personnes et de marchandises, ont également augmenté de plus de 100%, en atteignant 306,64 millions de dollars durant les quatre premiers mois de 2019, contre 143,41 millions de dollars à la même période de comparaison en 2018, soit une hausse de 163,23 millions de dollars (+113,82%).

    Cette tendance haussière a concerné aussi les importations des parties et accessoires des véhicules automobiles servant à l’entretien des véhicules d’occasion, qui ont atteint 140,10 millions de dollars contre 112,80 millions de dollars, en hausse de 27,3 millions de dollars, soit (+24,20%).

    Le montant des machines et appareils destinés à l’agriculture a été évalué à 24,07 millions de dollars, contre 12,97 millions de dollars, en hausse également de 85,6%.

    Aussi, la facture des machines, des appareils et des engins pour la récolte ou le battage des produits agricoles a, quant à elle, totalisé 8,86 millions de dollars, contre 3,46 millions de dollars, soit une hausse de 155,79%.

    En revanche, les importations des machines pour le nettoyage, le triage ou le ciblage des grains ou légumes secs, ont baissé à 10,96 millions de dollars au cours des quatre premiers mois 2019, contre 27,02 millions à la même période de 2018, en baisse de plus de 59,40%.

    Cette tendance baissière a touché aussi la facture des importations des tracteurs, qui a atteint 89,17 millions de dollars, contre 101,93 millions de dollars (-12,52%).

    Maintien des restrictions des quotas kits automobile

    La poursuite de la hausse des importations des kits CKD/SKD, a incité le gouvernement à prendre des décisions pour limiter les importations afin de réduire le déficit de la balance des paiements et préserver les réserves de change.

    Des décisions ont été prises, le 8 mai dernier, lors d’une réunion du Conseil du gouvernement. Elles visent, essentiellement, la réduction de la facture d’importation des kits CKD/SKD destinés au montage automobile (véhicules touristiques), et ceux destinés à la fabrication des produits électroménagers.

    Pour ce faire, une correspondance a été adressée par le ministère de l’Industrie et des Mines, aux principaux opérateurs de montage automobile dont les véhicules de tourisme en Algérie, dans laquelle il leur fixe le montant des importations de collections SKD pour l’année 2019 et qui ne couvre que les modèles validés par le Conseil national de l’investissement (CNI).

    A noter, que le ministère de l’Industrie et des Mines ne s’est pas encore exprimé sur cette correspondance, signée par son secrétaire général, Ziani Belkacem, et dont certains média , ont obtenu des copies.

    Dans le secteur de l’automobile toujours, le ministre des Finances et celui du Commerce ont été chargés d’élaborer une conception sur les mécanismes juridiques permettant au citoyen d’importer les véhicules d’occasion de moins de trois ans.

    Ce retour, projeté par le gouvernement, de l’importation des véhicules d’occasion, permettra de faire pression sur le marché des véhicules assemblés localement, selon le ministre du Commerce, Saïd Djellab.

    En 2018, la facture globale d’importation des collections CKD/SKD destinées au montage de véhicules (de tourisme et utilitaires) et l’importation des véhicules de transport de personnes et de marchandises (produits finis) s’est chiffrée à plus de 3,73 milliards de dollars en 2018, contre 2,2 milliards de dollars en 2017, en hausse annuelle de 1,53 milliard de dollars (+70%).

    Le montage local des véhicules a réalisé une production de 4 500 véhicules industriels et de 180 000 véhicules de tourisme en 2018, contre 110 000 véhicules de tourisme en 2017.

    Salim Oukaci

  • Djellab installe le Conseil consultatif pour la promotion des exportations

    Djellab installe le Conseil consultatif pour la promotion des exportations

    Officiellement installé le samedi 04 mai, par le ministre du commerce Said Djellab,  le Conseil consultatif pour la promotion des exportations « se réunira dès la première quinzaine de ce mois et ce, pour prendre les meures qui s’imposent  afin de lever les contraintes rencontrées lors des opérations d’exportations» a annoncé le Ministre du commerce, Said Djellab, lors de la cérémonie d’installation de ce conseil, il explique par la même  qu’il sera aussi question de définir la feuille de route de la stratégie nationale d’exportation.

    Said Djellab précise les missions du Conseil

    Parmi les préoccupations qui seront étudiées lors de la réunion du Conseil consultatif pour la promotion des exportations, nous noterons  la réforme du financement dans tous ses aspects à commencer par le FSPE, le financement bancaire et aussi la réglementation. « Ce volet sera étudié dans les plus brefs délais car, il constitue l’un des problèmes les plus soulevés par les opérateurs économiques », explique Said Djellab,.

    Said Djellab, annonce également la tenue, durant le 2ème semestre de l’année 2019, d’un séminaire qui regroupera tous les opérateurs économique et qui sera consacré aux résultats de la Stratégie Nationale des Exportations (SNE). De même, des journées d’études auront lieu et verront la participation de tous les secteurs représentés dans le Conseil consultatif pour la promotion des exportations.

    Placé sous l’autorité du premier Ministre, ce conseil est représenté par le ministère du commerce, le ministère des finances, le ministère de l’intérieur et des collectivités locales, les affaires étrangères, et le Ministère des travaux publics et du transport, sans oublier les chambres d’agriculture, de pêche et d’aquaculture, d’artisanat, la chambre de commerce et d’industrie, les douanes, l’association nationale des exportateurs, et l’agence nationale de promotion du commerce extérieur.

    Pour rappel, le Conseil consultatif pour la promotion des exportations est crée par le décret exécutif 173-04 du 12 juin 2004, qui définit sa composante et ses prérogatives.  Il a pour mission d’appliquer la stratégie nationale d’export et donc d’être le moteur de développement des exportations hors hydrocarbures.

    K.M.B

  • Exportations : Djellab exhorte les entreprises à consacrer la qualité

    Exportations : Djellab exhorte les entreprises à consacrer la qualité

    Le ministre du Commerce, Saïd Djellab, a exhorté, ce matin à Souk Ahras, les entreprises exportatrices à consacrer la maîtrise de la qualité et la conformité aux normes internationales des produits algériens qui constituent une condition fondamentale pour faire de la production nationale une alternative aux produits importés.

    Présidant les travaux du 2eme Forum économique sur «l’expérience de développement de pôles économiques en zones frontalières», en présence d’opérateurs nationaux et libyens, le ministre a souligné que cette maîtrise de la qualité et de la conformité aux normes habilitera la production nationale à pénétrer l’arène des échanges commerciaux internationaux.

    Au cours de la rencontre initiée par la chambre du commerce et de l’industrie, CCI-Medjerda, en coordination avec la chambre algérienne du commerce et de l’industrie et en présence du président de la chambre du commerce et de l’industrie de Misrata (Libye), le ministre a indiqué que son département a adopté une série de programmes pour accompagner les entreprises économiques à pénétrer les marchés étrangers en application des instructions du président de la République, Abdelaziz Bouteflika qui «accorde un intérêt majeur au développement des exportations hors hydrocarbures».

    «L’Algérie est parvenue depuis plusieurs années à mettre en place une base de développement national, régional et international», a ajouté Said Djellab estimant que cela a favorisé le succès de multiples entreprises à proposer des produits de qualité qui se sont faits une place à l’internationale.

    Ce forum permet de mettre en valeur la dynamique qui a encouragé les chefs d’entreprises à frayer un chemin pour les produits algériens, a encore ajouté le ministre mettant l’accent sur le bond qualitatif réalisé par l’Algérie à travers ses participations à des salons internationaux aux USA, en Belgique, au Gabon, au Qatar, en Egypte et en Allemagne.

    «Ces participations ont fait bonne impression et révélé des perspectives prometteuses pour les produits algériens sur les marchés africains, européens et asiatiques», a encore développé le ministre, affirmant que «les entreprises publiques ou privées présentes à ces salons et activant dans diverses filières (agricole, agroalimentaire, électronique, pharmaceutique), ont révélé l’efficience des mécanismes mis en place et des politiques avisées du chef de l’Etat». A fait remarquer le ministre du Commerce.

    Yanis Oumakhlouf

  • Conseil d’affaires algéro-mauritanien: Neuf accords de coopération signés à Nouakchott

    Conseil d’affaires algéro-mauritanien: Neuf accords de coopération signés à Nouakchott

    Neuf accords de coopération ont été signés, hier soir à Nouakchott, en marge de la 2ème session du Conseil d’affaires algéro-mauritanien, et devront marquer un saut qualitatif à la  coopération et le partenariat économique entre les deux pays.

    La cérémonie de signature de ces accords a eu lieu en présence du ministre du Commerce, Saïd Djellab et son homologue mauritanienne, la ministre du Commerce, de l’Industrie et du Tourisme, Mme Naha Mint Hamdi Ould Mouknass, ainsi que des ministres mauritaniens des Finances et des Affaires étrangères et des hommes d’affaires des deux pays.

    Ces accords concernent les secteurs des transports, de l’industrie, de la santé, de la mécanique, des produits cosmétiques, de l’industrie alimentaire, de l’hygiène et de la sécurité et bien d’autres domaines liés à la commercialisation, à l’environnement, à la métallurgie, à l’industrie automobile et aux communications.

    L’accord relatif à la coopération dans le secteur de l’industrie automobile permettra aux deux parties de lancer la commercialisation de la première voiture de fabrication algérienne de la marque KIA Algérie en Mauritanie.

    A cette occasion, le ministre du Commerce, Saïd Djellab a précisé que l’intensification des rencontres en cette période se veut un acquis pour les deux parties, mettant en avant l’impératif de poursuivre les projets convenus lors des précédentes occasions en les renforçant par les accords conclus aujourd’hui.

    Il a souligné, à ce propos, l’attachement du gouvernement à booster la coopération économique bilatérale pour parvenir durant les prochaines années à de grands projets d’investissement qui jetteront les bases d’un partenariat structurel durable susceptible de porter le volume des échanges commerciaux et la coopération économique au niveau des relations politiques des deux pays.

    «Nous sommes persuadés que ces démarches seront couronnées par des projets concrets sur le terrain», a-t-il soutenu, mettant l’accent sur la disponibilité de son secteur à examiner toutes les propositions et préoccupations soulevées par les hommes d’affaires mauritaniens et algériens.

    Yanis.O