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  • Elsewedy Electric Algérie : 185 millions de dollars investis, et des ambitions

    Elsewedy Electric Algérie : 185 millions de dollars investis, et des ambitions

    Installée en Algérie depuis 2012, la société Elsewedy Electric, fournisseur de solutions énergétiques, développe ses investissements et compte s’étendre sur plusieurs projets dans différents secteurs.

    En effet, Elsewedy Electric Algérie prévoit d’investir dans le solaire et le photovoltaïque, les stations électriques et l’infrastructure de base ainsi que l’industrie. Cette fois encore, encore elle a investi 5 millions de dollars supplémentaires, atteignant un total de 185 millions de dollars depuis son début d’activité en Algérie.

     Avec 20 % de chiffres d’affaires  issus des exportations, la société Elsewedy Electric Algérie a réalisé 16 milliards de dinars  de CA en 2019.

    Le  plus grand exportateur algérien des câbles électriques vers l’Europe et aussi le premier producteur d’accessoires des câbles électriques, Elsewedy Electric est aussi  l’unique producteur des câbles sous-terrains à haute tension, le premier fabriquant des câbles spéciaux, à savoir l’anti feu, sans halogène, le câble OPGW et le transformateur à sec.

    Par ailleurs, les investissements colossaux ont permis à la Société de produire trois nouveaux produits innovants, tels les accessoires de câbles à haute tension jusqu’à 66 kVa, réduisant au pays une facture d’importation allant jusqu’à 3 millions de dollars.

    Le câble Coaxiale, réduisant la facture d’importation allant jusqu’à 4 millions de dollars. Enfin le câble solaire qui positionne Elswedy Electric Algérie comme le premier producteur en Algérie, voir même en Afrique.

    Avec une capacité de production de 30 000 tonnes de câbles électriques par an et 3 000 transformateurs par an, Elsewedy Electric  a opté pour le renforcement de ses capacités en ouvrant sa troisième unité de production dédiée à la fabrication des accessoires de câbles, avec un investissement estimé à un million de dollars, et une capacité de production de 100 000 unités par an.

    En outre,  l’entreprise compte plus de 600 employés directs et 1000 employés indirects, à travers le pays. Ses responsables évoquent un taux d’intégration locale de plus de 35 % et plus de 45 % de parts du marché national.

    Elsewedy Electric a été élu meilleur exportateur hors hydrocarbures en 2015 en plaçant des produits made in Algeria sur de nombreux marchés, tels que la Guinée équatoriale, l’Egypte, le Chili, le Qatar, la Tunisie, l’Italie, la Jordanie, l’Arabie Saoudite, l’Espagne et le Bahreïn.

    Pour rappel, le  ministre de l’Energie, Mohamed Arkab a reçu lundi dernier, une délégation de l’entreprise égyptienne Elsewedy Electric conduite par son PDG, Ahmed Elsewedy, avec qui il a discuté du développement de la coopération dans le secteur énergétique, a indiqué le ministère dans un communiqué.

    Le ministre a exprimé « son souhait de voir l’entreprise égyptienne renforcer davantage sa présence en Algérie et saisir les opportunités offertes dans le cadre des programmes de développement prévu par le secteur de l’énergie notamment pour la diversification des sources d’énergie à travers le développement des énergies renouvelables et le développement du réseaux de transport de l’électricité », indique cette même source.

    Brahim Salah

  • Energie: Un million de véhicules équipés en kit GPL à l’horizon 2023

    Energie: Un million de véhicules équipés en kit GPL à l’horizon 2023

    Le ministre de l’Energie, Mohamed Arkab a affirmé, à Alger, que l’Etat a mobilisé tous les moyens pour équiper, à l’horizon 2023, un million de véhicules en kit de gaz de pétrole liquéfié (GPL).

    «Tous les moyens ont été mobilisés pour la réalisation de 1 000 stations-services équipées en GPL, ainsi que plusieurs structures et centres spécialisés dans l’installation des kit GPL à travers tout le territoire national», a indiqué le ministre de l’Energie.

    Lors de l’ouverture d’un séminaire national sur le développement et la promotion du Sirghaz (GPL/C), le ministre de l’énergie a affirmé que «les travaux sont à pied d’œuvre pour multiplier le nombre des points de vente Sirghaz au niveau des stations relevant de Naftal.

    Le développement de l’utilisation du Sirghaz en tant que carburant constituait un enjeu stratégique à moyen et long termes, au regard de ses avantages pour l’économie nationale et l’environnement».

    A cet effet, le gouvernement a accordé une subvention financière allant jusqu’à 50% du coût l’acquisition, en vue d’encourager les propriétaires de véhicules publics et particuliers, ainsi que les taxis à recourir au GPL.

    Aussi, des avantages et des facilitations ont été accordés pour la promotion de l’utilisation du Sirghaz dont l’exemption de véhicules GPL de la vignette-auto.

    Par ailleurs, M. Arkab a évoqué le mémorandum de coopération, signé avec le secteur des Transports et des Travaux publics à même de donner un élan à la transition énergétique à laquelle aspire l’Algérie et poursuivre les efforts pour la rationalisation de la consommation nationale de l’énergie à travers la promotion du GPL et du gaz naturel compressé (GNC).

    A ce propos, il a fait savoir que le cahier de charge fait obligation à chaque investisseur désirant réaliser une station-service de proposer un projet intégré englobant l’approvisionnement en GPL et garantir les moyens nécessaires à l’inspection et l’entretien des véhicules fonctionnant au GPL.

    Outre la contribution efficace du secteur de l’Industrie et des Mines, à travers le contrôle strict par les ingénieurs des mines de tous les véhicules équipés en kit Sirghaz et la lutte contre les pratiques frauduleuses en matière d’équipement des véhicules, le ministre a plaidé pour une meilleure formation des jeunes désirant exercer ce métier.

    Rabah Nadri

  • GPL : Un nouveau Pôle pour convertir 10 000 véhicules/an

    GPL : Un nouveau Pôle pour convertir 10 000 véhicules/an

    Le projet de Pôle d’équipement et de conversion des véhicules essence au carburant GPL entrera en service en décembre 2019, a révélé, récemment, le ministre de l’Energie, Mohamed Arkab.

    Situé dans la wilaya de Boumerdes et doté d’une capacité globale d’équipement de 10 000 véhicules par an, ce projet vital, le plus grand à l’échelle nationale, entrera en service en décembre prochain pour venir renforcer les pôles déjà existants et répondre à la forte demande des automobilistes, notamment les professionnels des transports des personnes.

    En ce sens, le ministre a révélé que la société Naftal a consacré une enveloppe de 70 millions de dinars à ce projet dont les travaux ont été lancés en février 2019.

    Ce chantier, réalisé sur un foncier, anciennement exploité par Naftal, de près de deux hectares, comprend deux lignes principales pour l’équipement et la conversion des véhicules essence au GPL carburant GPL.

    Il faut savoir que Naftal avait conclu des contrats et des accords avec des constructeurs automobiles pour l’installation d’équipements GPL sur leurs véhicules.

    Ainsi, plus de 500 000 véhicules avaient été équipés et convertis au GPL à travers le territoire national. Ce secteur, qui représente 30% du parc automobile en circulation, enregistre une croissance annuelle de 30-40% en Algérie et compte plus de 300 opérateurs industriels.

    Il faut également rappeler que le gouvernement a fixé un objectif de 900 000 millions de kits GPL à installer à l’horizon 2020 à l’échelle nationale grâce à la formation des jeunes dans ce créneau.

    Cet objectif ne pourrait être atteint sans la multiplication du nombre de centres de montage de ces kits à l’échelle nationale et avec la formation des jeunes désireux investir ce créneau pour créer de l’emploi et des microentreprises dans ce secteur.

    A ce jour, 400 000 kits GPL sont installés annuellement dans différentes wilayas du pays.

    Salim Oukaci

  • La mise en service du gazoduc Kasdir prévue pour 2020

    La mise en service du gazoduc Kasdir prévue pour 2020

    L’entrée en service du gazoduc Kasdir dans la wilaya de Naama est officiellement annoncée pour  l’année 2020.

    Cette annonce a été faite par le ministre de l’énergie Mohamed Arkab. La réalisation  du projet est confiée aux entreprises nationales COSIDER et l’entreprise nationale de canalisation ENAC.

    Elles sont chargées d’achever une  canalisation du gazoduc Kasdir, dont le diamètre est de 48 pouces sur un linéaire de 197 kilomètres  à partir de Kasdir dans la wilaya de Naama jusqu’à Béni Saf dans la wilaya de Ain Témouchent.

    La mise en service du gazoduc Kasdir permettra de répondre à la demande, de plus en plus grande, en gaz naturel, mais aussi de sécuriser le marché national par cette source d’énergie, spécialement la région ouest du pays et enfin assurer un approvisionnement régulier du continent européen en gaz naturel.

    Le ministre de l’énergie, qui effectuait une visite dans la wilaya de Naama, dans le sud ouest du pays a insisté sur l’importance du gazoduc Kasdir pour le groupe SONATRACH qui pourra ainsi renforcer ses capacités  le domaine particulier du transport du gaz et de son exportation.

    Dans le même ordre d’idées, la wilaya de Naama réceptionnera durant l’année 2020, une centrale électrique d’une capacité de 1165 mégawatts. Edifiée sur une superficie de 40 hectares dans la daïra de Mecheria, cette centrale électrique a nécessité une enveloppe financière de l’ordre de 95 milliards de dinars. Elle connait un taux d’avancement des travaux appréciable.

    Pour rappel, le lancement du projet de l’extension du gazoduc EL Achira- Beni Saf, répond au besoin d’augmenter les capacités de transport de gaz naturel via le gazoduc Med gaz, à 10 milliards de M3 par an, au lieu des 8 milliards transportés actuellement.

    Le but étant de produire encore plus de gaz et assurer son transport vers les pays Européens, l’Espagne en particulier, ce qui permettra d’augmenter conséquemment les capacités d’export.

    Depuis qu’il a été mis en service en 1996, le gazoduc Maghreb- Europe qui alimente l’Espagne et le Portugal, a acheminé plus de 219 milliards de mètres cubes de gaz. Ce nouveau projet vient s’ajouter à d’autres projets d’envergure comme  celui de Tamanrasset-Ain Salah, celui de Djanet et enfin le gazoduc de reliant Reggane à Hassi –Messaoud.

    Rania Derouiche

  • Vers l’augmentation des capacités de stockage de carburant

    Vers l’augmentation des capacités de stockage de carburant

    Les investissements lancés pour agrandir les capacités de stockage de carburant sont d’une importance telle qu’ils permettront d’ici l’année 2023, de porter cette capacité à 30 jours, au lieu de seulement 12 jours actuellement, au niveau national.

    C’est ce qu’a annoncé en substance le ministre de l’énergie, Mohamed Arkab, lors du point de presse en marge de sa visite dans la wilaya de Constantine.

    Cette augmentation de capacités de stockage de carburant se fera par palier puisqu’il est prévu d’atteindre 18 jours de stockage vers la fin de l’année en cours, et continue dans une courbe ascendante jusqu’à atteindre 30 jours, à l’horizon de l’année 2023.

    Il faut savoir que la norme internationale de stockage de carburant varie entre 25 et 30 jours. Ce qui signifie que l’Algérie s’achemine sûrement vers les normes mondiales.

    Dans cette optique, les pouvoirs publics ont lancé des projets pour augmenter les capacités de stockage de carburant, dont le dépôt  d’El Khroub, dans la wilaya de Constantine.

    Dés son ouverture prévue en 2020, ce dépôt permettra de une capacité de stockage de 300. 000 M3, c’est-à-dire une autonomie de 30 jours pour l’est du pays.

    Le projet d’El Khroub,  entièrement porté par des compétences nationales, s’articule autour de la réalisation d’une canalisation MP 16 pouces allant de Skikda vers El Eulma dans la wilaya de Sétif, passant par El Khroub avec un débit de 680 M3/heure.

    Le projet comprend également une unité de récupération par vapeur ainsi qu’une unité de traitement des effluents.

    Pour rappel, l’Algérie importait du carburant et des produits pétroliers pour une facture de 04 milliards de dinars, ce qui est énorme. Aussi, pour essayer de réduire cette facture, les pouvoirs publics ont entrepris de réhabiliter des raffineries de pétrole selon les normes internationales, comme celle de Sidi R’Cine à Alger, qui est passée d’une production de2,4 millions de tonnes à 3,6 millions de tonnes actuellement, sans oublier les unités de Skikda, d’Arzew , et le dépôt de carburant du complexe NAFTAL de Bounouara à Constantine dont la capacité de stockage atteint aisément 170 000 M3.

    Yasmine Meddah

  • Mohamed Arkab : « l’Algérie produira de l’énergie électrique à partir du nucléaire »

    Mohamed Arkab : « l’Algérie produira de l’énergie électrique à partir du nucléaire »

    L’ Algérie produira de l’électricité à partir de l’énergie nucléaire dans les prochaines années. Cette annonce a été faite par le ministre de l’énergie Mohamed Arkab, lors de la visite effectuée au centre de Recherche Nucléaire à Draria.  « L’Algérie œuvre à développer des compétences nationales pour réaliser, à l’avenir, la première station Algérienne de production de l’électricité à partir de l’énergie nucléaire » a déclaré le ministre Mohamed Arkab à la presse nationale.

    Mohamed Arkab explique également  que notre pays qui dispose de quatre centres de recherche nucléaire à des fins pacifique, tend comme c’est le cas pour beaucoup de pays, à développer cette énergie et généraliser son utilisation à des fins médicales et pharmaceutiques.

    Actuellement, la source utilisée pour la production électrique est le gaz naturel, dont la production s’élève à hauteur de 144 milliards de mètres cubes, dont 45 milliards de mètres cubes, sont dédiés à la production de l’énergie électrique.

    Mohamed Arkab: La production de l’énergie électrique dans le monde dépend entre 6 et 8% de l’énergie nucléaire

    Il est à signaler  que la production de l’énergie électrique dans le monde dépend entre 6 et 8% de l’énergie nucléaire. Ce faible pourcentage s’explique par le fait que la création d’une station électrique ayant comme source l’énergie nucléaire est assez longue. En pratique, elle peut prendre entre 15 et 20 ans. « Il est possible pour l’Algérie de réduire les délais de réalisation si l’on tient compte des hautes qualifications qu’elle possède dans ce domaine » affirme Mohamed Arkab , ministre de l’énergie.

    Pour rappel, le nouveau projet de loi sur les hydrocarbures, qui sera prochainement examiné par le Conseil du gouvernement, insiste sur l’impératif d’être conforme aux conventions internationales encadrant toutes les activités en lien avec l’énergie nucléaire civile mais, aussi et surtout d’être pleinement dans le respect des normes de sûreté et de sécurité en vigueur dans ce domaine.

    Ce projet de loi vient à point nommé pour encourager l’acquisition de nouvelles sources d’énergie et ce, afin d’assurer la transition énergétique pour l’Algérie vers une énergie plus efficace et renouvelable.

    Yasmine Meddah