Étiquette : Facture des importations

  • Baisse de 6% de la facture d’importation des produits alimentaires

    Baisse de 6% de la facture d’importation des produits alimentaires

    La facture d’importation des produits alimentaires en Algérie a enregistré, durant les sept premiers mois de l’année en cours, un recul de près de 6%.

    Selon la direction générale des Douanes algériennes (DGD), cette facture d’importation des produits alimentaires a atteint 4,87 milliards de dollars durant cette période, contre 5,18 milliards de dollars durant la même période de 2018, soit une baisse de 303,63 millions de dollars.

    Cette baisse s’explique, essentiellement, par une diminution des importations des céréales, lait et produits laitiers, des sucres et des légumes.

    Représentant 33,19% de la structure des importations alimentaires, les céréales, semoule et farine ont atteint 1,62 milliards de dollars, contre 1,85 milliards de dollars en 2018.

    Les importations des produits laitiers ont également reculé à 777,08 millions de dollars, contre 878,69 millions de dollars, en baisse également de près de 11,6%. La facture d’importation du sucre et des sucreries, a elle aussi reculé pour totaliser 419,02 millions usd, contre 516,26 millions usd (-18,84%).

    De janvier à juillet derniers, la baisse a concerné aussi d’autres produits alimentaires, mais de moindre ampleur. Il s’agit des importations du café et thé qui se sont chiffrées à 204,74 millions de dollars, et celles des légumes avec 160,77 millions de dollars.

    En revanche, d’autres groupes de produits de la structure des importations ont connu des hausses durant la période de comparaison. Les plus concernés sont les tabacs et succédanés de tabac fabriqués, les fruits comestibles, les animaux vivants et enfin des préparations alimentaires diverses.

    Ainsi les importations des tabacs et succédanés de tabac fabriqués ont atteint 229,20 millions de dollars sur les sept mois de 2019, enregistrant ainsi une hausse de 90,18%.

    Les achats de l’Algérie des fruits comestibles (fruits frais ou secs) se sont chiffrés à 182,73 millions de dollars, soit une hausse de 67,24%.

    Les importations des animaux vivants ont atteint 164,48 millions de dollars. Cette variation haussière a concerné aussi les préparations alimentaires diverses qui sont passées de 192,87 millions de dollars à 197,70 millions de dollars (+2,50%).

    En plus de ces principaux produits, le reste des biens alimentaires a été importé pour un montant de 563,61 millions de dollars, contre 556,27 millions de dollars (+1,32%).

    Concernant l’huile de soja et ses fractions, même raffinées (classés dans le groupe des produits bruts), leurs importations ont augmenté de 6,94%, en s’établissant à 383,22 millions de dollars.

    Pour ce qui concerne les médicaments (classés dans le groupe des biens de consommation non alimentaires), leur facture d’importation a enregistré une baisse de -8,73%, en s’établissant à 688,81 millions de dollars.

    Salim Oukaci

  • Importations: Chute de 62,22% de la facture des carburants au 1er semestre 2019

    Importations: Chute de 62,22% de la facture des carburants au 1er semestre 2019

    Au 1er semestre 2019, les importations ont atteint 22,14 milliards de dollars, contre 23,14 milliards de dollars au 1er semestre 2018, enregistrant ainsi une baisse de -4,30%.

    La balance commerciale de l’Algérie, a enregistré un déficit de 3,18 milliards de dollars durant le 1er semestre 2019, contre un déficit de 2,84 milliards de dollars(mds) à la même période en 2018, rapporte l’APS qui cite la direction générale des Douanes (DGD), qui s’appuie sur  les statistiques provisoires de la direction des études et de la prospective des Douanes (DEPD).

    Selon cette même source, les exportations algériennes ont atteint 18,96 mds durant les six premiers mois de l’année en cours, contre 20,29 mds de dollars à la même période de 2018.  

    Bien qu’ils aient enregistré une baisse-6,31% par rapport au 1er semestre 2018 les hydrocarbures ont constitué 93,10% du volume global des exportations. Elles sont évaluées à 17,65 mds, contre 18,84 mds à la même période 2018.

    En dépit des efforts faits par les pouvoirs publics les exportations hors hydrocarbures restent dérisoires  car ne représentant que  6,90% du volume global des exportations au 1er semestre 2019, soit 1,31 mds. Pour rappel elles se sont élevées à 1,45 mds les six premiers de l’année 2018.

    La DEPD  relève que de janvier à juin 2019, les exportations ont assuré la couverture des importations à hauteur de 86%, contre 88% à la même période de l’année 2018

    Au 1er semestre 2019, les importations ont atteint 22,14 milliards de dollars, contre 23,14 milliards de dollars au 1er semestre 2018, enregistrant ainsi une baisse de -4,30%.

    05 groupes de produits sur les 07 que contient la structure des importations ont reculé durant le six premiers mois de l’année 2019 comparativement à la  même période de l’année 2018.

    Fait marquant la facture d’importation du groupe énergie et lubrifiants (carburants) a chuté de 62,22%, en s’établissant à 275,51 millions de dollars, contre 729,32 millions de dollars à la même période en 2018.

    Les importations des biens alimentaires se sont chiffrées à 4,127 mds contre 4,613 mds, soit une baisse de -10,52%, précise cette même source.

    Idem pour les  biens d’équipements agricoles qui ont totalisé 253,06 millions usd, contre 275,41 millions usd (-8,12%),  les biens d’équipements industriels avec 7,41 mds usd contre 7,82 mds usd (-5,24%) et enfin les biens de consommation (non alimentaires ) avec 3,22 mds usd contre 3,30 mds usd (-2,36%).

    En revanche les demi-produits ont totalisé 5,80 mds usd, contre près de 5,42 mds usd (+7,12%) et les produits brut ont atteint 104,07 md usd, contre 974,44 millions usd (+7,04%).

    R.N

  • Automobile: Plus de 920 millions de dollars de kits importés en 3 mois

    Automobile: Plus de 920 millions de dollars de kits importés en 3 mois

    La facture d’importations des kits SKD et CKD, destinés au montage des véhicules, a enregistré, durant le premier trimestre de l’année en cours, une hausse vertigineuse, selon les Douanes algériennes.

    En effet, selon la même source, cette facture d’importations de kits destinés au montage automobile était établie à 920,86 millions dollars, soit une augmentation de 21,41% par rapport à l’année 2018 où les opérateurs avaient importé pour un montant de 758,47 millions de dollars  de collections SKD et CKD.

    Cette augmentation a notamment touché les véhicules de transport de personnes et de marchandises et les pièces détachées servant à l’entretien des véhicules d’occasion ont affirmé les Douanes algériennes.

    Ainsi, les importations de kits SKD, destinées au montage des véhicules de transport de personnes et de marchandises, ont augmenté de plus de 100%, ont atteint 226,63 millions de dollars durant les trois premiers mois de l’année, contre 105,81 millions de dollars à la même période de l’année 2018, soit une hausse de 120,82 millions de dollars (114,2%).

    En outre, cette facture a été marquée par la hausse des importations des pièces détachées servant à l’entretien des véhicules d’occasion.

    Ces derniers ont connu une hausse et la facture était établie à 102,23 millions de dollars, contre 76,70 millions de dollars durant la même période de 2018, soit une hausse de 26,53 millions de dollars (+33,29%).

    Par ailleurs, cette tendance haussière a concerné, aussi la facture des importations des tracteurs, qui a atteint 59,17 millions de dollars, contre 46,80 millions de dollars, soit une augmentation de 26,43%.

    l’importation de kits SKD pour le montage des véhicules légers a atteint 694,23 millions de dollars

    En revanche, le montant de l’importation des kits SKD utilisées dans le montage des véhicules légers ont atteint 694,23 millions de dollars, contre 652,66 millions de dollars à la même période de l’année 2018, soit une hausse de près de 41,6 millions de dollars (+6,37%).

    Malgré une année marquée par la hausse de la facture d’importation des kits SKD et CKD, le gouvernement algérien n’a pris aucune précaution, encore moins une décision pour rappeler à l’ordre les constructeurs pour miser sur un tissu de sous-traitance à même de contribuer à la baisse des dépenses en devises.

    Pour rappel, en 2018, la facture globale des collections CKD-SKD s’était établie 3,73 milliards de dollars en 2018, contre 2,2 milliards de dollars en 2017, en hausse annuelle de 1,53 milliard de dollars (+70%), pour le montage de 180 000 unités, dont les véhicules de tourisme et utilitaires et les véhicules de transport des personnes et de marchandises, en produits finis.

    Durant la même année, l’Algérie n’avait produit que 4 500 véhicules industriels. Cet état de fait a poussé le gouvernement à prendre, lors de son dernier conseil, des décisions pour limiter les importations afin de réduire le déficit de la balance des paiements et préserver les réserves de change.

    Parmi les décisions rendues publiques, la réduction des importantes des collections SKD et CKD et destinés au montage des voitures touristiques, mais aussi ceux destinés à l’assemblage des produits électroménagers, et l’élaboration d’une démarche portant sur les mécanismes juridiques qui permettraient au citoyen d’importer les véhicules de moins de 3 ans.

    Salim Oukaci

  • ARH: augmentation de la consommation de carburants en 2017

    ARH: augmentation de la consommation de carburants en 2017

    L’augmentation des prix des carburants en 2017, ne semble pas avoir  eu un   impact sur  la consommation puisque cette dernière,  selon le bilan établi par  l’Autorité de régulation des hydrocarbures, par abréviation (ARH) , a connu une hausse sensible pour l’essence normale qui  est de 1,8% et l’essence sans plomb qui a évolué de manière significative ,  5,4%, par rapport à l’année 2016.

    Pour aller plus dans le détail, il s’avère que la consommation de l’essence sans plomb, la consommation s’est chiffrée à 1,43 millions de tonnes en 2017, alors qu’elle était à 1,36 millions de tonnes en 2016. Paradoxalement, la consommation de l’essence super a connu une baisse de -12,4%. Sa consommation qui a atteint 1,75 millions de tonnes en 2016, a chuté à 1,53 millions de tonnes pour l’année 2017. Pour le gasoil, sa consommation a connu une diminution de l’ordre de 2,3%.

    En 2017, elle s’est établie à 10,08 alors qu’elle était de l’ordre de 10,32 pour l’année 2016. Le GPL / carburant a vu sa consommation augmenter puisqu’elle a atteint  456 978 tonnes contre 351 571 tonnes en 2016. La facture des importations des carburants s’est chiffrée à 1,6 milliards de dollars en 2017 contre 1,35 milliards de dollars en 2016.

    Un programme a été entamé pour réduire la facture des importations en renforçant les capacités actuelles de production des raffineries, capacités qui sont actuellement de 11,5 millions de tonnes/ de carburant. Entre autres projet, nous citerons la raffinerie de Sidi R’zine à Alger, dont la capacité en gasoil devrait passer de 737 000 tonnes/an à 1,18 millions de tonnes, et une capacité de production d’essence qui devrait passer de 400 000 tonnes à 1,3 millions de tonnes/an.