Étiquette : Croissance

  • Economie nationale: Une croissance de 6,4% du PIB au 2e trimestre 2021

    Economie nationale: Une croissance de 6,4% du PIB au 2e trimestre 2021

    Au 2e trimestre 2021, la croissance économique nationale a atteint 6,4% par rapport à la même période de l’année dernière, a indiqué le lundi 15 novembre 2021 l’Office national des statistiques (ONS).

    Après la baisse de l’activité économique qui a caractérisé l’année 2020, essentiellement expliquée par l’impact direct et indirect de la pandémie de la Covid-19, le produit intérieur brut (PIB) a rebondi au 2e trimestre 2021, enregistrant une hausse «remarquable» de 6,4% par rapport à la même période de l’année dernière.

    Une performance qui s’explique par la «forte reprise» des activités économiques dans les secteurs des hydrocarbures avec 11%, l’industrie avec 9,3%, le bâtiment, travaux publics et hydraulique (BTPH), y compris les services et travaux publics pétroliers (STPP) avec 13,7% et les services marchands (10,2%).

    Le taux de croissance du PIB hors hydrocarbures a été estimé de 6,1%  alors que celui hors agriculture, il affiche une hausse de 7,5% durant le second trimestre 2021 et par rapport à la même période de l’année dernière, selon les données de l’ONS reprises par l’APS.

    En valeurs courantes, le PIB du deuxième trimestre 2021 a enregistré une croissance de 27,3% contre une baisse de 17% durant la même période de l’année précédente suite à une évolution du niveau général des prix de 19,6% conjuguée à une croissance positive en volume de 6,4%.

    Pour ce qui est de la demande finale totale, elle a connu une hausse de 5,9% du fait, notamment, de l’augmentation du volume des exportations de biens et services de 10,2% et de la consommation finale des ménages qui a affiché une croissance «remarquable» de 7,1%.

    La demande intérieure (PIB+importations de biens et services- exportations de biens et services) en volume a évolué également à un rythme positif de 5,6% par rapport au deuxième trimestre 2020, selon les statistiques de l’ONS.

    A rappeler que la croissance économique de l’Algérie a atteint 0,8% en 2019 contre 1,4% en 2018. Quant au taux de croissance du produit intérieur brut (PIB) hors hydrocarbures, il a été de 2,4% en 2019 contre 3,3% en 2018.

    N. B.

  • L’accord de la ZLECAF permettrait une croissance de 7% pour le Continent

    L’accord de la ZLECAF permettrait une croissance de 7% pour le Continent

    Si l’accord de la ZLECAF (Zone de libre échange continentale Africaine) est appliqué comme le stipulent les textes, l’Afrique pourrait réussir de nombreux défis comme la réduction de la pauvreté, avoir une bien meilleure croissance économique et enfin l’élargissement de l’inclusion économique dans cette région. C’est ce qui ressort du dernier rapport de la Banque Mondiale.

    L’application de l’accord de la ZLECAF ouvrirait de nouveaux horizons pour les pays africain, dans la mesure où il serait possible de créer de la richesse et des emplois, ce qui rendrait ces pays plus compétitifs, économiquement parlant.

    Selon le rapport en question, le revenu général de la région pourrait, grace à l’application de l’accord de la ZLECAF connaître une croissance positive de l’ordre de 7%.

    Ce qui représente dans les faits la somme de 450 milliards de dollars. Une croissance qui sera à même de faire sortir 30 millions de personnes de la pauvreté dans laquelle ils vivent actuellement, à l’horizon 2035.

    Autre résultat attendu de l’application de l’accord de la ZLECAF l’a augmentation conséquente de la rémunération des femmes. Ces augmentations seraient de l’ordre de 10,5%.

    Ces résultats sont d’une très grande importance pour le continent Africain, d’autant que la pandémie du Covid-19, qui a négativement impacté toutes les économies de par le monde, devrait occasionner des pertes estimées à 79 milliards de dollars dans cette région du monde en 2020.

    En effet, les échanges commerciaux entre pays Africains connaissent déjà de grandes perturbations, surtout pour ce qui est des fournitures médicales et les denrées alimentaires.

    Application de l’accord de la ZLECAF

    Aussi, l’application de l’accord de la ZLECAF, serait une solution efficace  à beaucoup de problèmes que vivent les pays africains. En effet, la simplification des procédures douanières et la réduction significative des freins bureaucratiques, préconisés par cet accord,  devraient permettre une plus grande part de revenus.

    Le rapport de la Banque mondiale explique que la libéralisation des tarifs douaniers et la réduction des barrières tarifaires décidés par l’accord de la ZLECAF, seront à l’origine d’une augmentation de revenus quantifiée à 2,4%, c’est-à-dire 153 milliards de dollars.

    Les mesures de facilitation du commerce  préconisant la réduction des formalités administratives et donc la baisse des coûts de mise en conformité, permettraient pour leur part de gagner 292 milliards de dollars.

    Ainsi, grâce à la mise en œuvre de l’accord de la ZLECAF, il serait possible pour les pays Africains de d’amortir les effets négatifs du Coronavirus sur leurs économies.

    A plus long terme, les pays de l’Afrique auront plus de possibilités d’intégration régionale ainsi que des réformes qui permettraient une véritable croissance, expliquent des économistes de la Banque mondiale.

    « la zone de libre échange continentale Africaine devrait permettre de sortir de la pauvreté modérée environ 68 millions de personnes et de rendre les pays africains  plus compétitifs. Néanmoins, la réussite de sa mise en œuvre sera primordiale et il conviendra notamment de suivre attentivement ses effets sur tous les travailleurs –femmes et hommes, qualifiés-dans tous les pays et secteurs afin de garantir que l’accord porte pleinement ses fruits » explique  Albert Zeufack, économiste en chef, de la Banque mondiale pour l’Afrique.

    En plus de réduire la pauvreté et d’élargir l’inclusion économique, la zone de libre échange permettra la réorganisation des marchés du continent, ce qui ne manquera pas de se répercuter positivement sur la création de nouvelles industries et l’expansion de celles déjà existant et représentant des secteurs clefs.

    Selon le rapport de la Banque mondiale, ces gains économiques seraient plus importants pour les pays supportant actuellement des coûts d’échanges élevés. Comme la Côte d’Ivoire et le Zimbabwe qui connaissent es coûts commerciaux les plus élevés de la région. Pour chacun des deux pays, il est prévu une croissance dans les revenus de l’ordre de 14%.

    Le commerce africain sera le plus grand bénéficiaire de cet accord commercial, surtout en ce qui concerne les échanges intra régionaux dans le secteur manufacturier. Les exportations pour leur part, augmenteraient 81 %pour les pays africains.

    K.M.B

  • Assurances : une croissance de 8,1% au 1er trimestre

    Assurances : une croissance de 8,1% au 1er trimestre

    Contrairement aux prévisions du marché, le secteur des assurances a réalisé un chiffre d’affaires en hausse de 39,4 milliards de dinars au 31 mars 2018. Selon la note de conjoncture publiée par le Conseil national des assurances (CNA), ce résultat est en hausse de 8,1% en comparaison avec la même période de 2017.

    Dans le détail, le CNA a indiqué que la branche Dommages (89,8% de parts marché), a réalisé un chiffre d’affaires de 35,3 milliards de dinars, soit une hausse de 8,6% comparativement au premier trimestre de l’année dernière. En effet, la branche assurance automobile (58,9% du marché), a progressé de 4,7% pour atteindre 20,8 milliards de dinars.

    Selon le CNA, le nombre de contrats souscrits au titre de cette branche est passé de 1 788 678 au 1er trimestre 2017 à 2 303 599 contrats à la fin du premier trimestre de l’année en cours, soit une augmentation de 28,8%.

    Le même document souligne que «les garanties obligatoires ont augmenté de 69,5%. En revanche, les garanties facultatives régressent de 9,7%. Les assurances Incendie et Risques Divers (IRD) ont totalisé un chiffre d’affaires de 12 milliards de dinars pour progresser de 17,1% comparativement au premier trimestre 2017.

    La branche transports, elle, a enregistré une progression de 6,6% à 1,3 milliard de dinars. Selon le CNA, «la branche crédit continue sa courbe croissante. Avec un total de 7 448 contrats souscrits, contre 7 410 contractés au premier trimestre 2017, le chiffre d’affaires de la branche atteint 568,8 millions de DA, en évolution de 22,4% par rapport au premier trimestre 2017».

    En revanche, le crédit à la consommation a reculé de 7,1% comparativement au premier trimestre de l’année 2017.

    Par ailleurs, la production des assurances agricoles s’élève à 631,8 millions de dinars contre 720,8 millions de dinars, soit un fléchissement de 12,3%.

    Ce résultats, souligne le CNA, est le résultat de la crise que traversent les sous-branches Production animale», Multirisques engins, Matériel agricole et Responsabilité agriculteur.

    Enfin, les assurances de personnes sont en hausse de 2,4%, avec un chiffre d’affaires de 3, 28 milliards de dinars.

    L.B

  • Business barometer d’OBG:  les prévisions de croissance continentale sont solides

    Business barometer d’OBG: les prévisions de croissance continentale sont solides

    L’édition de lancement du Business Barometer: Africa CEO Survey, sondage auprès des PDG d’Afrique réalisée par Oxford Business Group (OBG) indique des niveaux de confiance élevés parmi les hauts dirigeants d’entreprise, soutenus par une reprise progressive des prix des matières premières et un secteur tertiaire performant.

    Un accord signé en mars par plus de 40 dirigeants africains pour créer le cadre de référence d’un marché unique de biens et services africains, connu sous le nom de Zone de libre-échange continentale (ZLEC), devrait donner un nouvel élan aux entreprises, même si sa mise en œuvre présentera des défis et que ses retombées mettront un certain temps à se concrétiser.

    Ce nouveau projet d’OBG, le sondage permet au cabinet de recherche et de conseil de renommée mondiale d’ajouter à son portefeuille croissant de Business Barometer une première étude continentale.

    Dans le cadre de son sondage à travers l’Afrique, OBG a rencontré en face à face environ 1000 cadres supérieurs de neuf pays à qui une série de questions a été posée. À partir de ces résultats, OBG a été en mesure d’évaluer et d’analyser la confiance des investisseurs régionaux, tout en notant les différentes perceptions sur le continent.

    Le plus grand nombre de réponses sont parvenues du Maroc, suivi de la Côte d’Ivoire, de l’Égypte, du Nigéria, du Ghana et du Kenya, la portion la plus faible ayant été recueillie en Tanzanie, en Tunisie et en Algérie. Les résultats sont maintenant disponibles sur le blog des rédacteurs d’OBG: https://oxfordbusinessgroup.com/quelle-efficacit%C3%A9-aura-la-zone-de-libre-%C3%A9change-continentale-de-l%E2%80%99afrique

    Près des trois quarts des cadres interrogés (74%) ont déclaré à OBG que leur entreprise était susceptible ou très susceptible de faire un important investissement au cours des 12 prochains mois.

    Une portion encore plus élevée des répondants (84%) voit positivement ou très positivement les conditions commerciales locales, faisant ainsi écho aux prévisions de l’ONU qui évalue à 3,5% la croissance en 2018. Certains cadres interviewés étaient encore plus optimistes par rapport à leur propre marché. Environ 19% des répondants ont déclaré à OBG qu’ils pensaient que la croissance du PIB allait osciller entre 4% et 5%, alors que 18% ont estimé que la croissance de l’économie pourrait atteindre 6%.

    Interrogés sur l’événement externe qui pourrait le plus influencer la croissance à court et moyen terme, la plupart des chefs d’entreprise (34%) ont mentionné une hausse des prix du pétrole, tandis que 31% ont indiqué la recrudescence de l’instabilité dans les pays voisins.

    OBG a également interrogé les PDG concernant les compétences les plus recherchées dans les milieux de travail – un sujet d’actualité en Afrique avec la croissance de la jeune population et l’évolution de l’économie. Près du tiers des répondants (32%) a indiqué que le leadership était la compétence la plus recherchée, loin devant la R&D et le génie qui ont recueilli chacun 16% des parts.

    Commentant les résultats sur son blog, Souhir Mzali, directeur éditorial pour l’Afrique à OBG, affirme que l’accord de la ZLEC signifie l’engagement des 44 signataires à établir un marché unique qui permettrait la libre circulation des personnes et des investissements accrus sur le continent. Toutefois, des questions se posent quant à savoir si l’Afrique est prête pour un tel accord alors que la décision du Nigéria de s’en exclure ne peut pas être ignorée

    « Les avis quant au succès de la ZLEC divergent entre ceux qui considèrent qu’il s’agit d’une mesure déterminante pour favoriser l’intégration économique régionale et ceux qui estiment que les marchés africains ne sont pas préparés à une concurrence accrue », note-t-elle.

    Souhir Mzali ajoute que l’Afrique avait besoin d’aborder des questions fondamentales dont ses lacunes en matière d’infrastructures, l’état de ses réseaux de transport, la bureaucratie et la corruption, pour améliorer significativement le commerce intrarégional. Elle reconnait à la fois que le continent a connu une croissance économique importante depuis le début du siècle, en dépit de ces obstacles.

    « Au fur et à mesure que les classes moyennes et aisées du continent continuent de croitre, les services sont appelés à se développer davantage. Les dépenses des ménages devraient augmenter dans plusieurs secteurs, en particulier dans les TIC, les transports, l’éducation et le logement, écrit-elle. À plus long terme, la création d’emplois pour la population de jeunes toujours croissante sera la clé de la prospérité sociale et économique. »

    L’analyse détaillée des résultats de l’enquête d’OBG par Souhir Mzali se retrouve sur le blog de l’éditeur d’OBG, sous la rubrique « Next Frontier ». Les quatre rédacteurs en chef régionaux d’OBG utilisent la plateforme pour partager leurs analyses des événements les plus récents se déroulant dans les secteurs des 30+ marchés à forte croissance couverts par l’entreprise.

    Le Business Barometer: sondage auprès des PDG d’Afrique est l’un de nombreux outils de recherche offerts par OBG. Les résultats complets de l’enquête sur l’Afrique seront disponibles en ligne et sur papier. Des études similaires sont également en cours dans les autres marchés où OBG est présent.

    A propos de OBG Business Barometer

    Le Business Barometer d’OBG est basé sur les données des entreprises dont le revenu correspond notamment aux paramètres suivants:

    • 16% des dirigeants d’entreprise interrogés étaient basés au Maroc
    • 14% des dirigeants d’entreprise interrogés étaient basés en Côte d’Ivoire
    • 13% des dirigeants d’entreprise interrogés étaient basés en Égypte
    • 11% des dirigeants d’entreprise interrogés étaient basés au Nigéria
    • 11% des dirigeants d’entreprise interrogés étaient basés au Ghana
    • 10% des dirigeants d’entreprise interrogés étaient basés au Kenya
    • 9% des dirigeants d’entreprise interrogés étaient basés en Tanzanie
    • 9% des dirigeants d’entreprise interrogés étaient basés en Tunisie
    • 8% des dirigeants d’entreprise interrogés étaient basés en Algérie

    A propos d’Oxford Business Group

    OBG est un cabinet d’intelligence économique et de conseil présent dans plus de trente pays à travers le monde, au Moyen Orient, en Afrique, en Asie et en Amérique. En s’appuyant sur des recherches de terrain, OBG fournit de l’information économique sur de nombreux marchés à forte croissance et compte parmi les leaders dans ce domaine. En plus de ses bureaux à Londres, Berlin, Dubaï et Istanbul, le groupe dispose d’équipes dans tous les pays où il opère.

    OBG développe une variété importante d’analyses reprenant l’ensemble des aspects de l’économie de ces pays, notamment les récents développements politico-économiques, le secteur financier, le tourisme, l’énergie, les transports, l’immobilier, les technologies de l’information et de la communication, l’industrie, l’éducation, la santé ainsi que l’agriculture. Le contenu d’OBG est mis à disposition de ses abonnés par le biais de diverses plateformes : Actualités et Tribunes économiques, OBG Business Barometer – CEO Survey, Tables rondes et conférences, Global Platform – entretiens vidéos exclusifs, les publications annuelles The Report, ainsi que son département Conseil.

  • l’Algérie a enregistré une croissance de 3,5 % de son PIB en 2018, selon la BAD

    l’Algérie a enregistré une croissance de 3,5 % de son PIB en 2018, selon la BAD

    L’Algérie terminera l’année 2018 avec un taux de croissance de 3, 5% de son PIB  et un taux légèrement  amélioré de   3,8% pour l’année 2019. Ces projections  formulées  par la Banque Africaine de Développement,  dans son dernier rapport sur la perspective de développement économique, présagent d’un  retour à des niveaux de croissance plus optimistes,  que l’Algérie a connus avant 2017.

    Ce retour à la croissance prend son origine, selon ce qui est expliqué  dans le  rapport, dans  tout ce que les pouvoirs publics ont consenti comme efforts  pour l’assainissement des dépenses publiques, le rééquilibrage des comptes extérieurs, la relance des investissements publics et enfin la reprise du secteur des hydrocarbures.

    Les indicateurs économiques annoncent donc une période plus positive pour l’économie nationale. En effet, l’inflation qui s’était fixée à 5,3% en 2017, devra s’établir autour de 4,5% en 2019 et 4µ en 2019. En même temps, le déficit budgétaire qui était de l’ordre de 15% en 2015, a baissé jusqu’à 12,6%  en 2016, a finalement atteint 6,4% en 2017. Selon le rapport de la BAD, cette tendance à la baisse devrait se poursuivre en 2018 où ce déficit sera de 3% et sera  résorbé en 2019 avec un taux de -0,3%.

    « L’impact sur les comptes extérieurs a porté le  déficit du compte courant de 4,3% du PIB en 2014 à 16,4% en 2016. Celui-ci devrait diminuer en 2018 à 5,6% et en 2019 à 1,4% » expliquent les rédacteurs du rapport qui justifient ces résultats par l’assainissement des dépenses publiques et le rééquilibrage des comptes extérieurs ».

    Pour rappel, l’Algérie a connu en 2017 un taux de croissance de son PIB de 2,2%, soit une baisse par rapport à l’année 2016 où cette croissance était de 3,3%. Cette baisse s’explique par la perte de performances dans le secteur de l’énergie.

    Rania Derouiche

     

     

  • Afrique: la croissance du PIB en volume devrait s’établir à 3.6 %

    Afrique: la croissance du PIB en volume devrait s’établir à 3.6 %

    Malgré une conjoncture internationale défavorable et des chocs régionaux, les performances économiques de l’Afrique sont restées solides en 2015 et son PIB est estimé à la hausse.

    C’est là la conclusion du rapport Perspectives économiques en Afrique (PEA), produit par la Banque africaine de développement, en partenariat avec le Centre de développement de l’OCDE et le Programme des Nations Unies pour le développement.

    Selon ce même rapport « la croissance du PIB en volume devrait s’établir à 3.6 %, soit mieux que la moyenne mondiale (3.1 %) et  la zone euro (1.5 %), confirmant ainsi la deuxième place du Continent, derrière l’Asie de l’Est, pour la rapidité de sa progression.

    L’Afrique subsaharienne (hors Afrique du Sud) affiche une croissance plus soutenue que la moyenne africaine en 2015, à 4.2 %, emmenée par l’Afrique de l’Est, en tête avec un taux de 6.3 %.

    L’Afrique centrale, l’Afrique du Nord et l’Afrique de l’Ouest ont toutes connu des performances supérieures à 3 %, tandis que l’Afrique du Sud progressait à un rythme moyen de 2.2 %.

    La croissance moyenne du Continent devrait rester modérée en 2016, à 3.7 %, avant de s’accélérer à 4.5 % en 2017 »  des prévisions optimistes même si elles restent tributaires de «  la vigueur de l’économie mondiale et du redressement progressif des cours des produits de base »concluent les rédacteurs du rapport.