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  • Crise économique: Le 1er Ministre reçoit le président du FCE

    Crise économique: Le 1er Ministre reçoit le président du FCE

    Le président du Forum des chefs d’Entreprise (FCE), Sami Agli, a été reçu, hier dimanche, par le Premier ministre, Noureddine Bedoui, pour évoquer la crise économique que vit le pays depuis quelques mois déjà.

    Une crise économique qui se mesure à travers les difficultés rencontrées par les entreprises algériennes. La rencontre entre le Premier ministre et le président du FCE est voulue pour explorer les moyens susceptibles de les aider les entreprises à traverser et à survivre à cette crise économique.

    Selon le communiqué du FCE qui a rendu public la rencontre entre le président du Forum des chefs d’Entreprises et le Premier ministre, «les discussions entre Noureddine Bedoui et Sami  Agli ont porté sur, notamment la conjoncture économique, les entreprises en difficultés et le dispositif d’encadrement du commerce extérieur».

    Cette même source indique que  «le Forum relève, avec satisfaction, la disponibilité exprimée par le gouvernement à étudier les préoccupations des entreprises et son engagement à instaurer un cadre permanent de concertation pour partenariat objectif, opérationnel et productif».

    Pour rappel les entreprises algériennes qu’elles soient publiques ou privées sont depuis le début de cette année confrontées à de nombreuses difficultés, dont notamment celles engendrées par les décisions prises par certaines administrations, par, comme l’ont souligné les experts « excès de zèle ou de prudence ». A l’image des banques publiques et privées qui ont décidé unilatéralement de geler les opérations de bon nombre d’entreprise privées.

    Un fait qui a lourdement pesé sur l’activité des entreprises concernées et qui a été dénoncé par l’expert Farid Bouanani, en septembre dernier lors d’une rencontre organisée par le FCE.

    Des décisions qui ont eu pour conséquences le ralentissement de la production nationale et de l’investissement et d’accentuer un peu plus la crise économique que connait le pays depuis près de 2 ans.

    Le FCE qui espère voir certaines contraintes levées  réaffirme sa mobilisation au service de l’économie nationale. Le FCE «se considère comme partenaire des pouvoirs publics», a encore souligné le forum dans le communiqué qui a rendu public la rencontre entre le président du FCE et le Premier Ministre.

    Yanis Oumakhlouf

  • L’UNEP  plaide pour un nouveau pacte économique et social

    L’UNEP plaide pour un nouveau pacte économique et social

    Le bureau national de l’Union Nationale des Entrepreneurs Publics ( UNEP), s’est réuni  Dimanche 10 Novembre 2019 à l’effet de débattre de la situation prévalant sur la scène nationale.

    Les débats se sont particulièrement concentrés sur la conjoncture économique et sociale  actuelle et ses conséquences sur le climat des affaires et sur l’environnement de l’entreprise.

    De nombreux indicateurs indiquent que l’économie nationale est actuellement confrontée  à des contraintes drastiques à caractère structurel  résultant des effets cumulés de nombreux facteurs endogènes et exogènes  dont notamment  la baisse importante des ressources provenant du secteur des hydrocarbures dont notre pays reste fondamentalement dépendant, malgré tous les efforts entrepris à ce jour pour sortir de cet assujettissement.

    Au cours des derniers mois ,il a été constaté que plusieurs  secteurs de l’économie nationale connaissent de graves difficultés dues notamment à la baisse importante des plans de charge, à la baisse constante de la demande sur les biens et services,  à la persistance  des créances non recouvrées et  à la difficulté d’approvisionnement en matières premières, pièces détachées ou intrants.

    Ce qui a généré des situations  extrêmement difficiles à gérer qui hypothèquent souvent la vie même de nombreuses entreprises  Cette situation de stagnation économique si elle venait à se poursuivre, risque d’avoir pour conséquences, notamment  une déliquescence de notre tissu industriel et une aggravation du chômage qui touche de nombreux citoyens et en particulier les jeunes.

    La crise économique  que vit le pays avec ses répercussions sociales, s’est notamment traduite au niveau des opérateurs économiques, par de multiples et graves difficultés ainsi que de nombreux dysfonctionnements qui altèrent les rendements de la sphère d’activité économique et hypothèque l’avenir de notre société.

    Cette situation de quasi stagnation, si elle venait à se poursuivre, aboutirait inéluctablement à une régression qui se traduira par une aggravation du chômage qui touche déjà de nombreux citoyens et en particulier les jeunes.

    Les  membres  du bureau national de l’UNEP, sur le chapitre de la préservation de l’emploi et du pouvoir d’achat  des citoyens et en concertation avec le partenaire social sur le sujet, considèrent que cette situation révèle la nécessité de la mise en place urgente d’un nouveau pacte économique et social auquel participera l’ensemble des acteurs et partenaires de la sphère d’activité économique.

    Cette plateforme de travail consensuelle œuvrera à assurer les conditions de la préservation et de la promotion de l’outil national de production ainsi que les conditions d’adhésion de tous les concernés à l’objectif fondamental de refondation de l’économie nationale.

    Les membres du bureau national de l’UNEP ont également abordé   la situation politique que vit le pays depuis plusieurs mois et mis en valeur  les dispositions prises par les pouvoirs publics pour consolider l’ordre institutionnel du pays, renforcer sa stabilité et sa sécurité  et réunir les conditions de son développement  pour l’ancrer résolument dans la voie de la modernité et du progrès.

    Le processus électoral mis en place  pour la tenue  de la prochaine élection présidentielle, fruit d’un long et fructueux dialogue ainsi que l’installation des mécanismes chargés de sa conduite  dénotent de la volonté manifeste des Autorités Nationales  à consacrer  la légitimité constitutionnelle et redonner la voix au peuple pour exercer sa souveraineté dans le choix de son Président en toute transparence et sans aucune contrainte.

    Les membres du bureau de l’UNEP ont relevé que l’aboutissement de ce processus favorisera  inéluctablement  l’émergence et la mise en œuvre de politiques publiques de développement à la mesure des aspirations et attentes légitimes des citoyens pour une vie meilleure qui favoriseront la dynamisation du développement  économique et social , à travers la poursuite des réformes entreprises qui doivent aboutir, à terme à une amélioration sensible de l’environnement de l’entreprise nationale et du climat des affaires.

    Cette dynamique devra créer les conditions devant permettre à l’ensemble des acteurs concernés de contribuer activement  à réorienter l’économie, à augmenter la productivité et  à insérer de façon  accrue les jeunes notamment les porteurs de projets étant entendu que la ressource humaine est à la base de chaque progrès et constitue à l’évidence, l’un des leviers fondamentaux de l’économie nationale.

    Les membres du bureau de l’UNEP conscients des défis auxquels se trouve confronté le pays, appuient et soutiennent avec détermination la démarche entreprise par les Institutions de la République avec abnégation  pour conduire avec sérénité  le pays hors de cette période sensible qu’il traverse et appellent  l’ensemble des  adhérents de l’Union  à se mobiliser avec fermeté et à accompagner le processus entrepris jusqu’à son aboutissement  par l’élection présidentielle.

    Les membres du bureau de l’UNEP se déclarent  engagés à œuvrer avec détermination  dans le sens du renforcement de l’unité nationale, de la consécration de l’Etat de Droit  et de la multiplication des efforts et de l’engagement irréversible et sincère de tous les dignes enfants de l’Algérie  à bâtir une société moderne basée sur une économie durable, fondée sur une entreprise nationale répondant aux critères de  modernité et de rentabilité afin de  lui permettre de créer davantage de richesses et de postes d’emplois nouveaux  au bénéfice de notre  pays et de nos concitoyens qui aspirent à la stabilité et à la cohésion sociale, lesquelles demeurent le fondement de tout développement durable.

    Communiqué de l’UNEP