Étiquette : CKD-SKD

  • Industrie de l’électroménager: Vers un nouveau cahier des charges

    Industrie de l’électroménager: Vers un nouveau cahier des charges

    Comme il fallait s’y attendre, l’industrie de l’électroménager, dont deux grands patrons de ce secteur sont placés en détention préventive dans le cadre des affaires liées à la grande corruption, va connaitre, bientôt un assainissement à même de permettre à l’Etat de maîtriser et de réduire les dépenses en devises.

    En effet, la ministre de l’Industrie et des Mines, Djamila Tamazirt, qui semble par ailleurs se déployer sur tous les fronts dans ce secteur, a annoncé, aujourd’hui, que le ministère de l’industrie et des mines travaille sur un projet de cahier des charges qui sera soumis au gouvernement pour réguler le montage dans l’industrie de l’électroménager en Algérie.

    Plaçant la barre très haute, la ministre a révélé que «ce cahier des charges fixera à 20% le taux d’intégration minimal exigé pour les producteurs de cette branche dès la troisième année d’activité».

    Elle affirmera avoir mis en place un dispositif de vérification de cette activité et le cahier des charges va venir consolider cet effort au plan légal, soulignant que «les opérateurs de l’électroménager seront tenus, comme tous les opérateurs de l’industrie du montage automobile, par des obligations d’’un cahier des charges afin de respecter un taux d’intégration ne serait-ce qu’à partir de la troisième année d’activité».

    Interrogée sur le retard accusé dans la délivrance des décisions d’avis technique pour les opérateurs de cette activité, Mme. Tamazirt a expliqué que «ce retard était essentiellement dû à l’installation d’un nouveau comité technique chargé de ces dossiers (…) Nous sommes en train de libérer ces décisions au fur et à mesure, et normalement, d’ici à la fin du mois tous les opérateurs auront leurs décisions».

    Pour rappel, au mois de mai dernier, des décisions importantes avaient été prises par le gouvernement pour faire baisser la facture annuelle d’importation des kits CKD/SKD destinés au montage des voitures touristiques, ainsi qu’à la fabrication des produits électroménagers, électroniques et de la téléphonie mobile.

    Suite à quoi, Mme. Tamazirt avait adressé, le 30 mai, une correspondance aux constructeurs automobiles activant sur le marché national, dans laquelle il leur a fixé le montant dédié à l’importation des kits (CKD-SKD), nécessaires à leur industrie.

    Et c’est dans ce sens que l’industrie de l’électroménager connaitre un nouveau départ afin d’exiger des opérateurs le minimum de valeur-ajoutée en contrepartie des facilités dont ils bénéficiaient.

    Yanis Oumakhlouf

  • Un nouveau cahier de charges pour l’industrie de l’électroménager

    Un nouveau cahier de charges pour l’industrie de l’électroménager

    Un nouveau décret sera prochainement élaboré pour encadrer l’industrie de l’électroménager en Algérie, de même qu’un nouveau cahier de charges sera bientôt établi pour permettre aux entreprises activant dans le secteur de l’électroménager d’avoir de nouvelles perspectives.

    C’est ce qui ressort des déclarations faites par Mustapha Hamoudi, directeur général du développement industriel et technologique, à l’Agence Presse Service.

    Ce nouveau cahier des charges s’explique par l’important essor que connait cette filière et la nécessité d’encadrer un marché dominé par des importations dont la qualité n’est pas toujours le point fort.

    Aussi, le besoin d’encadrement de ce secteur ne peut qu’encourager les entreprises productrices ainsi que celles activant dans la sous-traitance.

    Ce haut responsable au ministère de l’industrie et des mines a également affirmé qu’un nouveau comité d’évaluation technique  statue actuellement sur les modalités de délivrance des autorisations pour l’importation des collections CKD/SKD, dédiées à l’industrie de l’électroménager et l’électronique.

    Le comité permettra de débloquer la situation et libérer progressivement les autorisations d’importations en souffrance.

    Mais, avant de délivrer ces autorisations d’importations, il faut savoir que les membres du comité doivent impérativement se rendre  dans les usines de production pour déterminer leurs taux de production, leur taux d’intégration nationale sans oublier les moyens investis pour améliorer la production et le nombre d’ouvriers employés par ces usines.

    A l’issue de cette visite d’inspection, un procès verbal est établi  puis remis au ministère soit pour validation de la demande ou son rejet. Cette décision d’une durée de validité d’une année, permet aux industriels de l’électroménager de bénéficier des avantages que l’Etat octroie  pour l’importation des collections CKD/SKD.

    Industrie de l’électroménager en Algérie

    Pour rappel, l’industrie de l’électroménager en Algérie est actuellement composée de 70 entreprises qui génèrent quelques 20 000 emplois directs et 60 000 emplois directs. C’est un secteur d’activité très porteur et qui participe grandement à la diversification de l’économie nationale.

    Rania Derouiche

  • Automobile: Plus de 920 millions de dollars de kits importés en 3 mois

    Automobile: Plus de 920 millions de dollars de kits importés en 3 mois

    La facture d’importations des kits SKD et CKD, destinés au montage des véhicules, a enregistré, durant le premier trimestre de l’année en cours, une hausse vertigineuse, selon les Douanes algériennes.

    En effet, selon la même source, cette facture d’importations de kits destinés au montage automobile était établie à 920,86 millions dollars, soit une augmentation de 21,41% par rapport à l’année 2018 où les opérateurs avaient importé pour un montant de 758,47 millions de dollars  de collections SKD et CKD.

    Cette augmentation a notamment touché les véhicules de transport de personnes et de marchandises et les pièces détachées servant à l’entretien des véhicules d’occasion ont affirmé les Douanes algériennes.

    Ainsi, les importations de kits SKD, destinées au montage des véhicules de transport de personnes et de marchandises, ont augmenté de plus de 100%, ont atteint 226,63 millions de dollars durant les trois premiers mois de l’année, contre 105,81 millions de dollars à la même période de l’année 2018, soit une hausse de 120,82 millions de dollars (114,2%).

    En outre, cette facture a été marquée par la hausse des importations des pièces détachées servant à l’entretien des véhicules d’occasion.

    Ces derniers ont connu une hausse et la facture était établie à 102,23 millions de dollars, contre 76,70 millions de dollars durant la même période de 2018, soit une hausse de 26,53 millions de dollars (+33,29%).

    Par ailleurs, cette tendance haussière a concerné, aussi la facture des importations des tracteurs, qui a atteint 59,17 millions de dollars, contre 46,80 millions de dollars, soit une augmentation de 26,43%.

    l’importation de kits SKD pour le montage des véhicules légers a atteint 694,23 millions de dollars

    En revanche, le montant de l’importation des kits SKD utilisées dans le montage des véhicules légers ont atteint 694,23 millions de dollars, contre 652,66 millions de dollars à la même période de l’année 2018, soit une hausse de près de 41,6 millions de dollars (+6,37%).

    Malgré une année marquée par la hausse de la facture d’importation des kits SKD et CKD, le gouvernement algérien n’a pris aucune précaution, encore moins une décision pour rappeler à l’ordre les constructeurs pour miser sur un tissu de sous-traitance à même de contribuer à la baisse des dépenses en devises.

    Pour rappel, en 2018, la facture globale des collections CKD-SKD s’était établie 3,73 milliards de dollars en 2018, contre 2,2 milliards de dollars en 2017, en hausse annuelle de 1,53 milliard de dollars (+70%), pour le montage de 180 000 unités, dont les véhicules de tourisme et utilitaires et les véhicules de transport des personnes et de marchandises, en produits finis.

    Durant la même année, l’Algérie n’avait produit que 4 500 véhicules industriels. Cet état de fait a poussé le gouvernement à prendre, lors de son dernier conseil, des décisions pour limiter les importations afin de réduire le déficit de la balance des paiements et préserver les réserves de change.

    Parmi les décisions rendues publiques, la réduction des importantes des collections SKD et CKD et destinés au montage des voitures touristiques, mais aussi ceux destinés à l’assemblage des produits électroménagers, et l’élaboration d’une démarche portant sur les mécanismes juridiques qui permettraient au citoyen d’importer les véhicules de moins de 3 ans.

    Salim Oukaci

  • Automobile: retour de l’importation des véhicules de «moins de 3 ans»

    Automobile: retour de l’importation des véhicules de «moins de 3 ans»

    L’information relative au retour de l’importation des véhicules de moins dev 3 ans était déjà dans l’air et ce qui n’était qu’une simple rumeur vient d’être actée lors d’une réunion du Conseil du gouvernement, présidée par le Premier ministre, Noureddine Bedoui.

    En effet, le retour des importations des véhicules d’occasion, tant souhaité par beaucoup d’Algériens fait partie des décisions importantes qui ont été prises mercredi par le gouvernement qui a chargé les ministres des Finances et du Commerce d’élaborer une conception sur les mécanismes juridiques permettant au citoyen d’importer les véhicules d’occasion, notamment à partir de l’Europe.

    Cette décision intervient quatorze ans après que le gouvernement algérien eut décidé d’arrêter l’importation des véhicules dit de «moins 3 ans» sur le sol algérien pour des raisons de sécurité.

    Aussi, cette décision importante visait à atteindre la réduction de la facture annuelle d’importation des kits CKD/SKD destinés au montage des voitures touristiques.

    Durant les années 2012, 2013 et 2014, la facture d’importation des véhicules neufs avait atteint près de 7 milliards de dollars avant que le gouvernement ne décide d’aller vers les licences et les quotas d’importation pour réduire les dépenses en devises et l’investissement dans une activité industrielle ou semi industrielle.

    Mais, les résultats escomptés par le gouvernement et les clients algériens sont loin d’être atteints et l’Algérie avait dépensé en 2018 plus de 3,7 milliards de dollars pour l’assemblage de 180 000 unités, alors que l’activité de la sous-traitance, telle que énoncée dans le cahier des charges, n’était pas au rendez-vous.

    Par ailleurs, ces restrictions vont également toucher les kits destinés à la fabrication des produits électroménagers, électroniques et téléphones mobiles.

    En ce sens, le ministre des Finances a présenté un exposé sur les mesures à prendre pour réduire le déficit de la balance des paiements et la préservation des réserves de change.

    Le ministre des Finances a été chargé de formuler des propositions concrètes et pratiques, applicables lors du prochain Conseil du gouvernement, relatives aux mesures susceptibles de réduire la facture d’importation des produits électroménagers et électroniques (dits produits blancs) ainsi que des téléphones portables.

    Yanis Oumakhlouf

  • Montage automobile: Baisse de la facture d’importations des kits CKD-SKD

    Montage automobile: Baisse de la facture d’importations des kits CKD-SKD

    Comme il fallait s’y attendre, la facture d’importation des kits CKD-SKD destinées à l’industrie de montage des véhicules de tourisme et ceux de transport de personnes et de marchandises a baissé en janvier dernier.

    Selon le Centre national des transmissions et du système d’information des Douanes algériennes (Cntsid), cette facture d’importations des kits CKD-SKD a atteint 220,13 millions de dollars en janvier 2019 contre 226,89 millions de dollars en janvier 2018, soit une baisse de près de 7 millions de dollars (-3%).

    La gestion des réserves de change et la lenteur dans le rapatriement de l’argent de la garantie sur les kits CKD-SKD sont les deux facteurs majeurs qui ont influé sur cette baisse qui risque, par ailleurs, de s’inscrire dans la durée pour mieux répartir les dépenses en devises, notamment dans ce secteur qui avait, à lui, seul, enregistré une facture de près de 3,78 milliards de dollars en 2018 pour le montage de 180 000 véhicules, contre 2,2 milliards de dollars en 2017 pour le montage de 110 000 unités.

    Concernant les véhicules de tourisme, les importations des kits CKD-SKD ont baissé à 147,17 millions de dollars en janvier 2019 contre 203,86 millions de dollars au même mois de 2018, en baisse de près de 57 millions de dollars (-27,81%).

    En revanche, les importations des véhicules de transport de personnes et de marchandises (produits finis) et de kits CKD-SKD destinées à ce type de véhicules ont grimpé à 72,96 millions de dollars contre 23,03 millions de dollars, en hausse de près de 50 millions de dollars correspondant à une augmentation de près de 217%.

    Par ailleurs, les importations des parties et accessoires des véhicules automobiles, dont les pièces détachées pour les véhicules d’occasion, ont augmenté à 34,73 millions de dollars contre 24,5 millions de dollars (+41,81%).

    En outre, les importations des pneumatiques neufs en caoutchouc ont également connu une tendance haussière avec une facture de 18,1 millions de dollars en janvier 2019 contre 5,18 millions de dollars en janvier 2018 (+ 49,42%).

    Salim Oukaci