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  • Commerce extérieur: La  Chine 1er fournisseur de l’Algérie

    Commerce extérieur: La Chine 1er fournisseur de l’Algérie

    Dans des statistiques se rapportant au commerce extérieur, il ressort que sur l’ensemble des partenaires commerciaux de l’Algérie, durant le 1er semestre 2019, les six principaux clients du pays  ont représenté près de 53% des exportations algériennes, rapporte l’APS qui cite les douanes algériennes.

    Avec 2,660 milliards de dollars(md usd)  soit 14% des exportations algériennes globales la France, devient le principal client du pays (+14,98%), devançant ainsi l’Italie qui occupe la 2éme place avec 2,501 mds usd (-16,41%),suiviede l’Espagne avec 2,259 mds usd (-11,03%), les Etats-Unis avec 1,597 md usd (-17,74%) et la Grande Bretagne avec 1,184 md usd (-16,29%).

    Commerce extérieur:

    Les principaux fournisseurs de l’Algérie restent les mêmes, les cinq premiers ont, durant le 1er semestre 2019 représenté plus de 50 % de nos importations.

    Il s’agit de la Chine qui maintient sa position  4,219 mds usd (plus de 19% des importations globales algériennes), en hausse de 23,14%, suivie de la France avec 2,144 md usd (-5,93%), de l’ Espagne avec 1,678 md usd (-6,76%), de l’Allemagne avec 1,643 md usd (-0,83%) et l’Italie avec 1,577 md usd (-17,42%).

     Les principaux fournisseurs de l’Algérie durant le 1er semestre 2019

    Pays                Valeur                     Evolution

                 (Millions de dollars)

    Chine              4.219                     +23,14%

    France            2.144                      -5,93%

    Espagne          1.678                    -6,76%

    Allemagne       1.643                    -0,83%

    Italie               1.577                    -17,42%

    Turquie           1.255                   +10,17%

    Argentine           861                    -28,07%

    USA                   582                    -38,06%

    Brésil                 579                    -3,61%

    Inde                   494                    -23,83% 

    Corée du Sud   456                   -28,53%

    Russie                340                  -38,67%

    Canada               323                  +6,89%

    A-Saoudite          323                   -0,14%

    Pologne              312                  +23,27%

    Reste du monde   (160 pays)   5.353,46                                                                                                

    TOTAL :                                      22.146,95.

    Commerce extérieur

     Les principaux clients de l’Algérie durant le 1er semestre de 2019

    France                         2.660                           +14,98%

    Italie                           2.500                            -16,41%

    Espagne                      2.250                         -11,03%

    USA                            1.590                           -17,74%

    Gde Bretagne               1.180                        -16,29%

    Turquie                        1.120                         +4,24%

    Chine                           1.000                         +36,42%

    Brésil                              755                          -23,52%

    Inde                               748                            +1,10%

    Corée du Sud                  660                         +6,34%

    Tunisie                           602                          +53,92%

    Pays-Bas                        564                          -39,15%

    Portugal                         503                          -3,93%

    Belgique                         465                         -27,68%

    Australie                         304                         +63,75

    Reste du monde (125 pays)                         2.031

    TOTAL                                                             18.964

  • Zhao Dongliang:«L’Algérie pourrait exporter ses produits agro-alimentaires vers la Chine»

    Zhao Dongliang:«L’Algérie pourrait exporter ses produits agro-alimentaires vers la Chine»

    De 2014 à 2017, le volume des échanges commerciaux entre l’Algérie et la Chine dépasse les 8 milliards de dollars par an. Depuis 2014, la Chine est devenue le 1er fournisseur de l’Algérie. Les exportations algériennes vers la Chine, essentiellement dans les hydrocarbures, sont de l’ordre de 400 millions de dollars par an, mais peuvent s’améliorer avec la signature entre les deux gouvernements d’un mémorandum sur la coopération agricole et de la pêche en attente de ratification. En novembre prochain, à Shangai, la plus grande ville économique du pays abritera la 1re édition de l’exposition internationale d’importations, auquel est conviée l’Algérie pour faire valoir les produits fabriqués localement. Autant de points que Zhao Dongliang, conseiller économique et commercial, ambassade de Chine à Alger, a évoqués dans cet entretien accordé à TABADOULAT, après avoir abordé les relations économiques entre l’Algérie et la Chine.

    Pouvez-vous nous donner un aperçu sur la coopération commerciale entre l’Algérie et la Chine ?

    Avant cela, je à rappeler que cette année marque le 60e anniversaire de l’établissement des relations diplomatiques entre les deux pays. Depuis 60 ans, la coopération commerciale, économique et technique entre l’Algérie et la Chine avance sans cesse. Nous entretenons de très bonnes relations entre nos deux pays. Permettez-moi de rappeler l’évolution historique de cette relation économique qui date de très longtemps. Elle a même commencé avant l’indépendance de l’Algérie. Durant la guerre de Libération, la Chine avait déjà commencé à accorder son soutien à la révolution algérienne en l’aidant matériellement pour l’accompagner dans sa détermination de libération du pays. En septembre 1958, au moment de la proclamation de la création du gouvernement provisoire algérien au Caire, la Chine avait immédiatement pris contact avec ce gouvernement et a été le premier pays à reconnaître l’Algérie en dehors du monde arabe. Le 20 décembre 1958  les deux pays ont officiellement établi leurs relations diplomatiques.

    En septembre 1964, les deux gouvernements ont signé les premiers accords commerciaux, ces accords ont porté sur la formalisation des échanges commerciaux entre l’Algérie et la Chine. Cet accord a été renouvelé par deux fois, en 1979 et en 1999, et dénote  l’évolution des relations économiques entre les deux pays.

    En 2004, les deux pays ont annoncé la mise en place d’une coopération stratégique, et en février 2014, notre président Xi Jinping et le président Abdelaziz Bouteflika ont signé une déclaration conjointe pour l’établissement d’un partenariat stratégique global. Cette initiative a une signification historique puisqu’elle scelle l’approfondissement de la coopération dans divers domaines entre les deux pays.

    Pouvez-vous aujourd’hui quantifier, par des chiffres, la coopération commerciale entre l’Algérie et la Chine ?  

    Depuis l’établissement des relations diplomatiques entre nos deux pays, la coopération commerciale, économique et technique évolue très bien. Surtout ces vingt dernières années où elle a connu un développement rapide, à grande échelle et dans tous les secteurs. S’agissant du commerce avant 1999, le volume des échanges entre les deux pays était de 200 millions de dollars. En 2009, il a atteint les 5 milliards de dollars et depuis 2014, annuellement, le volume des échanges dépasse les 8 milliards de dollars. Depuis 2014, la Chine est devenue le 1er fournisseur de l’Algérie.

    Qu’exporte la Chine vers l’Algérie ?

    Essentiellement des équipements, des machines, des véhicules, des engins, les textiles, les vêtements et les appareils électroniques et électroménagers. Je dois souligner que les exportations de la Chine vers l’Algérie se font essentiellement par des hommes d’affaires et commerçants algériens qui font des commandes aux entreprises chinoises, en Chine pour leur commercialisation en Algérie.

    Et qu’exporte l’Algérie vers la Chine ?

    S’agissant des exportations algériennes, le volume n’est pas important, il est de l’ordre de 300 à 400 millions de dollars et concerne essentiellement les hydrocarbures, comme le gaz naturel liquéfié.

    En dehors des hydrocarbures, quels seraient les produits fabriqués en Algérie  qui pourraient intéresser le marché chinois ?

    L’agro-alimentaire par exemple ! Il y a un déficit commercial entre les deux pays, et nous sommes en train de prendre des mesures pour équilibrer. Les deux gouvernements ont déjà signé en 2017 deux conventions, en plus d’un mémorandum sur la coopération agricole et de la pêche qui est en attente de ratification.  Il faut savoir qu’en novembre prochain, la Chine organisera à Shangai, la plus grande ville économique, la 1re édition de l’exposition internationale d’importations. Cela témoigne de la volonté du gouvernement chinois d’aller vers une libéralisation économique et commerciale. A cette occasion, nous avons eu des contacts avec le ministère du Commerce et la Safex pour encourager la participation algérienne. Cet évènement international sera pour l’Algérie l’occasion de montrer à la Chine et aux autres pays ses produits fabriqués localement. 200 m2 sont déjà réservés pour la participation algérienne.

    Vous avez parlé de coopération économique, globalement, sur quoi porte-t-elle ?

    La coopération économique et technique est centrée essentiellement sur la construction. Nous avons 70 entreprises étatiques chinoises, qui emploient 40.000 personnes de nationalité chinoise, qui sont présentes en Algérie, il y a aussi des entreprises privées chinoises, mais je n’ai pas le nombre exact puisqu’elles s’inscrivent directement au registre du commerce algérien, elles ne sont pas obligées de passer par notre mission puisque la Chine pratique la politique du libre-échange et de la liberté d’activité.  Je cite entre autres grandes entreprises présentes en Algérie, la CSCEC, la plus importante qui a son actif de grands projets, tels que le Centre international des conférences, l’aéroport d’Alger. Même en Chine, cette entreprise, qui est présente en Algérie depuis 35 ans, est la plus grande société de construction. Elle intervient dans tous les domaines de construction d’infrastructures.

    Vous avez lors de notre briefing évoqué la coopération entre les  deux Etats, que vous avez qualifiée d’exemplaire, pouvez-vous nous en dire plus ?

    La coopération est principalement  dans le développement. La Chine a accordé à l’Algérie, sur ces 60 ans de relations, une aide économique de 2 milliards et 300 millions de yuans pour le financement de projets de 11 projets, tels que le pavillon central et le bloc d’administration de la Safex, l’usine de céramique de Guelma, aujourd’hui privatisée, et plus récemment l’Opéra d’Alger, qui très bientôt va recevoir pour deux ans, dans le cadre d’une coopération, une équipe technique composée de 11 ans experts pour la maintenance et formation du personnel technique de l’opéra.

    Il y a également la deuxième phase de l’amélioration des terres salines à Relizane, un projet avec l’Institut national de recherches agricoles INRA, qui va démarrer très prochainement, l’autre grand projet, dont les accords ont été signés entre les deux gouvernements, est celui du centre culturel et de loisirs pour les jeunes à Baraki (Alger), le démarrage de la construction du projet est prévu pour 2019

    La première mission médicale chinoise a été envoyée en Algérie en 1963. Où on est-on aujourd’hui ? 

    La coopération avec l’Algérie dans le domaine de la santé publique fête cette année son 55e anniversaire. La Chine a envoyé la première équipe médicale en Algérie, c’était en avril 1963, c’était également la première équipe envoyée en Afrique. Nous en sommes aujourd’hui à la 25e équipe, soit une mission tous les deux ans et dans toutes les spécialités, mais essentiellement la génécologie et la pédiatrie. Depuis le début de cette coopération, 3 228 médecins chinois ont séjourné en Algérie, ils ont soigné en externe quelque 23 millions    de malades, 2 millions de malades hospitalisés et 1 million 50 000  naissances et 1 million 60 000 actes de chirurgie. L’équipe médicale chinoise a, en 55 ans, contribué à former un grand nombre de personnel médical algérien.

    Vous avez évoqué la coopération dans la formation de la ressource humaine…

    Le développement de la ressource  humaine est un axe important dans les relations entre nos deux pays. A fin 2017,  la Chine a financé à travers des formations dans notre pays, dans divers domaines, quelque 2 747 personnes des différentes institutions algériennes. Cette coopération devient l’un des principaux axes de la coopération. Depuis 2017, La Chine accorde également, en dehors des bourses accordées par le ministère chinois de la Culture, entre 25 et 40 bourses universitaires dans divers domaines.

    La Chine est l’invitée d’honneur de la 51e FIA, quel est votre sentiment ?

    Comme je l’ai précisé plus haut, cette année marque  le 60e anniversaire de la coopération entre l’Algérie et la Chine, le ministère algérien du commerce nous a conviés à ce salon en qualité d’invité d’honneur. Invitation que nous avons acceptée avec beaucoup de plaisir et à laquelle le ministère chinois du Commerce accorde une grande importance. Nous avons mobilisé à fin avril 56 entreprises chinoises qui vont participer, une quarantaine vient de Chine, le reste ce sont des entreprises installées en Algérie et qui sont dans le domaine de la construction. Celles qui viennent de Chine sont spécialisées dans le textile,  la mécanique et l’électronique.

    Cette Foire est une activité importante pour nos deux pays, la conjoncture mondiale étant ce qu’elle est ces derniers temps, les entreprises chinoises vont faire valoir leur savoir-faire et trouver des opportunités de partenariat. La Chine a encouragé les sociétés pour ce faire.

    Entretien réalisé par S. A.  In Tabadoulat N°3 (Revue de la Safex) 

  • Ahmed Ouyahia inaugure la 51ème FIA

    Ahmed Ouyahia inaugure la 51ème FIA

    Inaugurée cet après-midi du 08 mai 2018, par Ahmed Ouyahia, Premier ministre,  la  51ème édition de la Foire internationale d’Alger (FIA), placée sous le thème « le Commerce au service de la production nationale » regroupe plus de 700 exposants, qui se sont partagé tous les espaces du palais des expositions, au Pins maritimes où se déroulera du 08 au 13 mai cet important événement international.

    Salon phare de tous les événements économiques qui se déroulent dans le pays, la 51 FIA a, comme invitée d’honneur la Chine qui participe avec l’ensemble des entreprises publiques chinoises présentes en Algérie et une quarantaine venues de Chine à la recherche de partenariats dans les domaines du textiles, de l’industrie mécanique, de l’électronique et de l’électroménager. Pour rappel la Chine est le premier fournisseur de l’Algérie.  Pour rappel cette année marque le 60ème anniversaire des relations diplomatiques entre l’Algérie et la Chine.

    La participation algérienne, est marquée par la présence de 413 entreprises dont  63 fruits d’un partenariat avec des opérateurs économiques étrangers.

    Par secteurs, l’espace réservé au partenariat est prépondérant avec 63 exposants, suivi des secteurs de l’agroalimentaire (52 entreprises), de l’industrie énergétique et chimique et pétrochimique (60 entreprises), l’électrique et l’électronique (29 entreprises), les industries manufactures (31 entreprises), la mécanique, la sidérurgie et la métallurgie (30 entreprises), les services (49 entreprises) et les grands travaux du bâtiment (99 entreprises).

    Un total de 296 exposants étrangers venus de 25 pays d’Afrique, d’Amérique, d’Asie et d’Europe occupent le pavillon officiel de cette édition de la FIA, sur une superficie de 3.829 M2.

    20 firmes étrangères  venues de la République Tchèque, de l’Italie, de  l’Espagne, du Portugal, de  l’Iran, de l’Egypte, des Emirats Arabes et de l’Arabie saoudite, participent à titre individuel.

    S.C

  • La Chine investit 10 milliards de dollars dans une ville industrielle au Maroc.

    La Chine investit 10 milliards de dollars dans une ville industrielle au Maroc.

    La Chine investit au Maroc.  En effet, le  projet d’un parc industriel sur 2000 hectares, dans la région Tanger-Tétouan-Al Hoceïma a été  lancé par le groupe chinois Haite, qui compte investir 10 milliards de dollars pour construire une ville industrielle où on y développera des activités dans plusieurs secteurs tels que le textile, l’automobile ou l’aéronautique.

    L’agence Ecofin qui rapporte l’information précise que ce projet est voulu pour permettre aux entreprises chinoises, notamment les  filiales du groupe Haite qui compte parmi ses clients Airbus, Boeing et Bombardier de s’installer au Maroc pour fabriquer, en vue d’exporter vers l’Afrique , notamment subsaharienne .

    Une démarche motivée selon le ministre marocain de l’Industrie, du commerce, de l’investissement et de l’économie numérique, par le fait que  la Chine « est en train de perdre de son attractivité économique et se trouve ainsi obligée à renforcer sa compétitivité auprès d’autres pays, notamment ceux émergents ».

    Pour rappel la Chine, premier partenaire économique de l’Afrique a, en mars dernier ouvert un bureau de la Banque de Chine- quatrième banque au monde par le volume de ses actifs-  à Casablanca Finance City en vue d’accompagner les entreprises chinoises qui veulent investir au Maroc.

    Bank of China est présente dans près de 40 pays, avec plus de 600 succursales dans le monde entier. Rappelons que la Chine 1er fournisseur de l’Algérie depuis 2013 avait annoncé fin 2015 une aide financière de  60 milliards de dollars incluant 5 milliards de prêts à taux zéro et 35 milliards de prêts à taux préférentiels, aux pays africains.

    R.N.