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  • Accréditation: Le rappel à l’ordre du ministère de l’industrie

    Accréditation: Le rappel à l’ordre du ministère de l’industrie

    Dans un communiqué publié sur le site web du Ministère de l’industrie, il est fait état d’entreprises en Algérie ayant recours, pour leur accréditation, à des organismes de certification non accrédités « ni par l’Organisme Algérien d’accréditation ALGERAC, ni par l’Organisme d’accréditation de leurs pays d’origine.» Précise cette même source.

    Le ministère invite à travers ce « rappel à l’ordre » toutes les entreprises qui entament le processus de certifications de se conformer à toutes les dispositions du cahier de charges, faute de quoi «  Elles se verront dispensés  de l’éligibilité au programme d’aide à l’accréditation.» Tient à rappeler le communiqué du département de Ferhat Ait Ali Braham.

    Pour rappel, l’accréditation, lancée en mars 2000 en Algérie, est encadrée par des textes réglementaires précisant que la certification selon la norme ISO 9001, l’ISO 14001 et autres référentiels, doit se faire auprès d’organismes certificateurs dont la liste est préalablement établie par le Ministère chargé de la normalisation. 

    Il s’agit de la loi n°99-11 du 23 décembre 1999, portant loi de finances de l’année 2000, dans ses articles 89 et 92; le décret exécutif n°02-192 du 16 juillet 2000, fixant les modalités de gestion du « Fonds de promotion de la compétitivité industrielle » et de l’arrêté interministériel du 12 décembre 2001 fixant la nomenclature des recettes et dépenses du même fonds.

    Selon cette législation, les entreprises  ayant bénéficié de l’aide financière lui permettant d’accomplir les démarches exigées par l’accréditation, doivent choisir un organisme certificateur lui-même accrédité par l’organisme Algérien d’accréditation ALGERAC.

    Le communiqué du ministère de l’industrie explique clairement, qu’il est demandé aux entreprises en quête de certification et d’accréditation « de ne faire appel qu’aux organismes de certification accrédités par ALGERAC ».

    Accréditation et certification

    Pour rappel, l’Algérie a depuis le début de l’année 2000, entrepris un programme national  de normalisation, lancé par le ministère chargé de la normalisation et approuvé par le gouvernement.

    A travers ce programme, les pouvoirs publics visaient l’amélioration de la compétitivité des entreprises nationales et assurer le soutien financier de ces entreprises dans leur démarches pour se faire certifier, grâce au Fonds de promotion de compétitivité industrielle. De nombreuses entreprises ont bénéficié de cette aide, notamment celles qui visaient l’exportation.

    Des conventions étaient alors signées entre les entreprises et le ministère de l’industrie, de la PME et de la promotion des investissements. Dans ces conventions est précisée le bureau d’études chargé de la certification  ainsi que de l’organisme certificateur. Ainsi que les aides financières dont bénéficient les entreprises.

    Au fil des années, des changements sont apportées aux conditions d’éligibilité des entreprises aux aides financières qui leur sont accordées dans le cadre de la normalisation.

    En 2019, suite aux délibérations du Comité national de la compétitivité industrielle, des notifications sont envoyées aux organismes d’évaluation et aux entreprises devant bénéficier des aides de l’état que les dossiers reconnus valables, sont ceux des organismes d’évaluation de la conformité accrédités par l’Organisme d’accréditation ALGERAC.

    Pour rappel, l’organisme algérien d’accréditation ALGERAC est chargé de mettre en place un dispositif national d’accréditation en conformité avec les normes nationales et internationales. 

    Il doit également évaluer les compétences des organismes d’évaluation et de conformité, parachever l’infrastructure nationale de qualité et délivrer les décisions d’accréditation.

    ALGERAC est créé par le décret exécutif n°05-466 du 6 décembre 2005. C’est un établissement  public industriel à caractère  industriel et commercial. il est sous la tutelle du Ministère  du Ministère chargé de la normalisation, en l’occurrence le Ministère de l’industrie et des mines.

    Il est à rappeler que l’organisme Algérien d’accréditation a bénéficié de la reconnaissance internationale en 2019, par une équipe de l’EA, en octobre de la même année.

    L’équipe de l’EA reconnait les compétences d’ALGERAC en matière d’étalonnage, d’essais l’inspection. Grâce à cette reconnaissance internationale, l’expertise d’ALGERAC est demandée dans plusieurs pays africains.

    K.M.B

  • Toysali obtient la certification de l’ Américan Petroleum Institute (API)

    Toysali obtient la certification de l’ Américan Petroleum Institute (API)

    Grâce à la certification qu’il vient d’obtenir de l’organisme « Américan Petroleum Institute », le complexe Toysali situé à Bethioua dans la wilaya d’Oran, peut désormais produire des pipes pour le transport des hydrocarbures et de leurs dérivés.

    Selon les déclarations du directeur du commerce extérieur et des investissements de Toysali à l’APS, avec cette certification dont la notoriété  est reconnue à l’échelle nationale. « L’entreprise renforcera sa position  en répondant aux  différents appels d’offres tant sur le plan national qu’international, concernant l’acquisition de ce type de pipes » explique ce responsable.

    Toysali et les exportations

    Très impliqué dans la dynamique des exportations hors hydrocarbures, le complexe Toysali a pu récemment décrocher un contrat pour exporter 10.000 tonnes de rond à béton pour le Canada. Quelques semaines auparavant, c’était une cargaison de tubes qui était acheminée vers  l’Angola.

    En 2019, Toysali a effectué plusieurs exportations de ses produits dont 22.000 tonnes de rond à béton aux USA, et 3.000 tonnes de tubes méga-pipeline en fer de grand format pour la Belgique.  Il s’agit de 2000 mètres linéaires de tubes de diamètre supérieur à 1.300 millimètres et d’une épaisseur de 25 millimètres.

    Pour rappel, Toysali est entré en exploitation en 2013. Entreprise de droit Algérien, elle est le résultat d’un partenariat avec un investisseur Turc, elle est spécialisée dans la production sidérurgique.

    En 2019, l’entreprise a réalisé une production de 3 millions de tonnes de produits d’acier et dérivés.

    La troisième phase de l’investissement a été réalisée vers la fin de l’année 2018. Inaugurée par le ministre de l’énergie, la nouvelle installation industrielle est spécialisée dans la valorisation de la matière première  du fer et du minéral de fer en gisements.

    Elle est dotée de moyens technologiques modernes et respectant les normes environnementales.

    Cette unité table sur une production de 100.000 tonnes dans les prochaines années. Pour l’année 2020, elle compte exporter 200.000 tonnes vers plusieurs destinations à savoir, des pays d’Afrique et d’Europe et les états –unis d’Amérique.

    R.D

  • AFNOR Algérie intermédiaire entre le client et AFNOR Certification de Paris

    AFNOR Algérie intermédiaire entre le client et AFNOR Certification de Paris

    AFNOR Algérie, un organisme de droit algérien présent depuis 2008,  et faisant partie du Groupe Afnor.

    «Chaque mois, nous recevons entre 5 et 6 demandes de certification. Cela signifie que les entreprises s’orientent de plus en plus vers la certification. Mais, il faut dire que les motivations de chaque entreprise lui sont propres. » Indique à Dzentreprise,  Rahim Nabil, Directeur général d’AFNOR Algérie, un organisme de droit algérien présent depuis 2008,  et faisant partie du Groupe Afnor.

    « En effet, si une entreprise vise à avoir plus de parts de marché, pour une autre il est encore plus important de se distinguer de la concurrence alors que le responsable d’une entreprise donnée, espère arriver à une meilleure organisation. Quelles que soient les motivations qui poussent ces entreprises vers la certification, le plus important est que cette démarche apporte certainement un plus indéniable » affirme Rahim Nabil, le premier responsable d’AFNOR Algérie.

    Le rôle d’AFNOR Algérie

    D’ une manière générale, la certification est une démarche volontaire que l’entreprise choisit d’adopter. Pour ce faire, un auditeur est choisi selon le secteur d’activité de l’entreprise.  Le rôle d’AFNOR Algérie  consiste à évaluer le système de management de cette entreprise et voir dans quelle mesure il est conforme à la norme ISO 9001/2015, comme cela est commun à tous les auditeurs. « En fait nous sommes un intermédiaire entre le client et AFNOR Certification de Paris. » nous précise Rahim Nabil, pour résumer le domaine d’intervention de l’organisme de certification.

    Le choix de la certification se fait donc selon l’activité de l’entreprise et les objectifs qu’elle veut atteindre. Aussi, il existe de nombreuses certification comme le référentiel FSSC 22 000, relatif à la sécurité des denrées alimentaires. « Cette norme est plus sévère que l’ISO 22 000 dont elle s’inspire. Elle est exigée par certains pays comme l’Allemagne, l’Angleterre et les USA », nous explique t- on. Il existe aussi une certification qui s’adresse spécialement aux fabricants des dispositifs médicaux. Il s’agit du référentiel ISO 13 485/2016.

    L’ISO 50 001 s’adresse pour sa part à la bonne utilisation de l’énergie dans tous les secteurs, que ce soit dans les différentes industries ou les services.

    Le secteur automobile n’est pas en reste puisqu’il existe un référentiel l’IATF 16 949 qui concerne en premier lieu les sous- traitants du secteur automobile, c’est-à-dire ceux qui fournissent toute la pièce nécessaire pour le montage automobile. « Entre 2017 et 2019, nous avons lancé plusieurs formations pour faire connaître ce référentiel à tous les sous-traitants afin qu’ils puissent intégrer ce secteur où les exigences sont telles qu’il faut être certifié pour pouvoir y prétendre ».Soutient Rahim Nabil.

    Pour rappel, Il existe aussi une nouvelle norme à savoir, le nouveau ISO45 001 dédiée à la santé et la sécurité au travail et qui remplace l’OHSAS 18001.

    K.M.B

  • Agroalimentaires : Les certifications de Biocert  Algérie

    Agroalimentaires : Les certifications de Biocert Algérie

    « Nous avons crée un standard biologique, qui est équivalent à la Norme Européenne et ce, pour permettre aux entreprises algériennes  d’aller vers la certification de leurs produits d’une manière spontanée, selon leur demande bien entendu» explique à DZEntreprise.net,  Seddiki Brahim, directeur de certification à Biocert, le premier organisme de certification et de contrôle en Algérie, opérationnel depuis l’année 2018.

    Actuellement, Biocert, organisme de certification et de contrôle intervient essentiellement dans le secteur de l’agroalimentaire à travers « l’agriculture biologique où nous avons reçu le plus de demandes, elles dépassent les 200 ; la certification Halal d’autant que ce segment se développe d’une manière continue et peut ouvrir les portes des marchés mondiaux et enfin la certification des denrées alimentaires selon les normes HACCP, IFS…et autres normes » précise notre interlocuteur.

    Le directeur de certification à Biocert tient à expliquer également qu’il existe une grande différence entre la certification telle qu’elle est pratiquée par les entreprises selon les normes ISO, et la certification du produit.« L’entreprise peut avoir toutes les certifications ISO, cela signifie qu’elle a simplement certifié la qualité de son management. La certification du produit est un autre volet qui  concerne la qualité de ce dernier. Cette certification peut se faire selon la demande du client, qui peut  exiger  les normes algériennes établies par l’IANOR ou des normes internationales. Cela dépend aussi du produit.»

    Les exportateurs, principaux client de Biocert Algérie

    Il est à rappeler que les clients de Biocert sont, dans leur majorité des exportateurs, déjà présents sur le marché international. «Ce sont essentiellement des producteurs d’olives et de dattes pour le moment. Nous comptons plus dizaines d’entreprises déjà lancées dans le processus de certification, certaines seront bientôt certifiées ».

    Pour la certification d’un produit, l’organisme de certification et de contrôle intervient à plusieurs niveaux.« Nous commençons par les matières premières qui doivent répondre aux normes exigées, l’emballage qui doit également être certifié, la transformation du produit où tout le processus est sous contrôle sans oublier les analyses et enfin l’exportation où l’inspection est obligatoire pour s’assurer que le produit est conforme». Précise Seddiki Brahim, le directeur certification à Biocert.

    Pour rappel, Biocert est reconnue par les organismes de réglementation aux niveaux local et international,  la marque de certification BIOCERT signifie que le produit est conforme à toutes les exigences standard.

    K.M.B