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  • SIDABtech 2017 : la transformation de la datte en point de mire

    SIDABtech 2017 : la transformation de la datte en point de mire

    « Pour générer une richesse alternative »  est le slogan du 3éme  Salon International de la datte( SIDABtech) qui se tient depuis hier à l’Ecole régionale des sports olympiques de Biskra.  Cette édition conjointement organisée par la Chambre Algérienne  du Commerce et de l’industrie (CACI), la CCI-Ziban, la Chambre de wilaya de l’Agriculture et la Chambre locale de l’artisanat et des métiers, a été inaugurée  par le ministre du Commerce, Mohammed Benmeradi et celui l’Agriculture, du Développement Rural et de la Pêche, Abdelkader Bouazgui.

    « L’un des objectifs recherchés par l’organisation du 3ème   salon international  de la datte de Biskra, est de rassembler tous les acteurs du monde de la datte, qu’ils soient nationaux ou internationaux pour exposer leur savoir-faire et leur  expérience et faire profiter tout le monde des avancées technologiques enregistrées dans la filière, notamment pour les producteurs, les transformateurs mais aussi pour les exportateurs. Lorsqu’on parle de 37 millions de Dollars d’exportation de datte pour un pays comme  l’Algérie de surcroît  très reconnu pour sa variété noble qui est la Deglet Nour, il y a de quoi se poser des questions. » A déclaré Abdelmadjid Khobzi, président de la Chambre de Commerce et d’Industrie de Biskra-Zibans à la revue Mutations, éditée par la Chambre Algérienne de Commerce et d’Industrie dont le numéro de décembre est consacré à la datte.

    Cette troisième édition, qui se déroule du 02 au 04 décembre, à laquelle ont pris part plus de 150 exposants est voulue pour mettre en exergue toutes les potentialités de ce fruit, dont la récolte  est estimée cette année à  1,1 million de tonnes toutes variétés confondues dont 3% seulement sont exportés. La production enregistrée durant l’année 2016 était de l’ordre de 10,2 millions de quintaux, enregistrant un taux de croissance de 3,96 % en 2016 et 5,99 % en 2015. Avec une superficie évaluée à près de 164 000 hectares pour un nombre de palmiers estimé à plus de 18 millions d’unités et une production de dattes, toutes variétés confondues, de près de 790 000 tonnes par an, l’Algérie figure parmi les grand pays à fort potentiel phoenicicole.

    Trois  wilayas leaders

    5 wilayas sont leaders dans la production des dattes et les rendements diffèrent d’une wilaya à l’autre. Biskra est en tête  avec 4 315 098 palmiers et une production de 4 077 881 quintaux. Dans cette wilaya la production des dattes représente 41,2% de la production nationale globale.  Pour la variété Deglet Nour, la wilaya a réalisé le rendement le plus performant avec 114 kg/palmier  en 2016. Ainsi, Biskra  occupe la première place dans la commercialisation des variétés DegletNour et Degla Beida. Elle est suivie d’El Oued avec 3 788 400 palmiers et 2 474 000 quintaux. Puis  vient Ouargla, qui elle  se distingue par une nette augmentation des rendements de la datte,  par rapport à 2015. Avec 2 576 582 palmiers, elle a produit 1 296 344 quintaux,  ce qui fait d’elle la 3ème wilaya en matière de production. Elle occupe  la ère place dans la commercialisation de la variété Ghars.

    Usine de production de sucre  à partir de dattes.

    L’usine de production de sucre à partir de la datte a été inaugurée en marge du SIDABtech, elle  va fonctionner selon une technologie maitrisée par les Iraniens alors que les équipements sont d’origine Italienne. Selon la fiche technique, sa capacité de production annuelle atteindra  3.600 tonnes. Par ailleurs, elle va permettre de satisfaire les besoins de l’Algérie à hauteur de  10% d’après les estimations de la demande nationale en cette matière de large consommation. En plus de la production du sucre cristallisé, du sucre de miel et du sucre industriel. « La phase de concrétisation du projet a été entamée voilà deux années, nous avons pris tout notre temps parce que la technologie d’extraction du sucre de la datte est relativement très complexe et obéit à des procédés physico-chimiques d’une extrême rigueur puisqu’on doit transformer du sucre liquide en sucre cristallisé. Aussi, c’est l’unique usine de ce genre au niveau arabe et africain et c’est une grande fierté pour notre pays. Sur le plan diplomatique, il a fallu faire intervenir les responsables de notre ministère des affaires étrangères pour convaincre les Iraniens de faire un transfert technologique et de collaborer avec nous pour le montage de cette usine. » Indique Abdelmadjid Khobzi  dans son entretien accordé à Mutations  avant de préciser  « que selon les termes du partenariat avec les Iraniens, ces derniers ont exigé que 80 %  du volume de sucre produit annuellement soit destiné à l’export vers les USA et l’Italie, le reste sera commercialisé sur le marché national. »

    S.C.

  • Quelles perspectives pour la réunion de l’OPEP à Vienne,  le 30 novembre 2017 ?

    Quelles perspectives pour la réunion de l’OPEP à Vienne,  le 30 novembre 2017 ?

     

    Par le Pr Abderhamane Mebtoul

    La cotation du Brent  avant la réunion de Vienne le 30 novembre 2017, accord qui sera reconduit,  est  dans la matinée  à  62,91 dollars et  57,92 dollars   pour le WIT et pour le gaz naturel de 2,93 dollars le MBTU en net  recul  alors qu’il représente un tiers des recettes de Sonatrach. Evitons l’euphorie, comme je viens de le démontrer dans une contribution internationale (1) la cotation  à  plus de 60 dollars pour le pétrole,  s’explique par le fait que le monde entre  dans l’hiver, les tensions en Irak, la baisse  relative du cours du dollar  par rapport à l’euro une timide relance  de la croissance de l’économie mondiale,  les tensions en Irak où la zone kurde produit environ 500.000 barils jour , les tensions politiques internes  en Arabie Saoudite, la déclaration du président américain vis-à-vis de l’ Accord  avec l’Iran  des  tensions géopolitiques Iran Arabie Saoudite ,  des déclarations rassurantes du respect de l’accord  de Vienne par deux grands producteurs  la Russie et l’Arabie saoudite, et enfin un  fait oublié la cession de 5% du géant pétrolier  l’Aramco  courant 2018 par l’Arabie Saoudite espérant faire grimper l’action.

    1.-Les déterminants du cours du pétrole

    Je recense huit   facteurs déterminants du cours du pétrolé devant se méfier des conjonctures  lais toujours raisonner à moyen et long terme afin d ‘éviter des surprises surtout pour des pays  rentiers.

    Premièrement, l’élément central de la détermination du prix du pétrole  est la croissance de l’économie mondiale et notamment  de la Chine et notamment sa structure énergétique 2020/2030 et les facteurs géostratégiques.

     Deuxièmement, du côté de l’offre, nous assistons à une hausse plus rapide que prévue de la production de pétrole (non conventionnel) des USA qui bouleverse toute la carte énergique mondiale. Durant le premier semestre 2017 la production de brut a nettement augmenté de 79.000 barils par jour, et dépasserait  globalement   9,5 millions de barils par jour.

    Troisièmement, les rivalités au niveau de l’OPEP dont certains ne respectent pas les quotas. L’Arabie Saoudite est le seul pays producteur au monde actuellement qui est en mesure de peser sur l’offre mondiale, et donc sur les prix, tout dépendant d’une entente entre les USA, (ces derniers n’étant pas concernés par les  accords OPEP/non OPEP),  et l’Arabie Saoudite pour déterminer le prix plancher.

    Quatrièmement,  tout concourt ainsi à un soutien mesuré  de la Russie à un accord de régulation des prix. Récemment, la Russie a accru sa production, et ouvert de nouveaux gisements en Sibérie ou dans l’Arctique, témoignant d’une stratégie agressive. L’Algérie doit être attentive à la stratégie gazière mondiale. En effet, les  recettes de Sonatrach sont représentées  pour un tiers du gaz naturel et du GNL.

    Cinquièmement, du retour sur le marché de la Libye  pouvant aller facilement vers 2 millions de barils/jour, de l’Irak avec 3,7 millions de barils jour (réservoir mondial à un coût de production inférieur à 20% par rapport à ses concurrents) pouvant aller vers plus de 6/7 millions/jour. Et surtout l’Iran après les accords sur le nucléaire  ayant  des réserves de 160 milliards de barils de pétrole lui permettant facilement d’exporter entre 5/6 millions de barils jour et le deuxième réservoir de gaz traditionnel avec plus de 34.000 milliards de mètres cubes gazeux.

    Sixièmement, les nouvelles découvertes dans le monde notamment en offshore notamment en Méditerranée orientale (20.000 milliards de mètres cubes gazeux expliquant en partie les tensions au niveau de cette région) et en Afrique dont le Mozambique qui pourrait être le troisième réservoir d’or noir en Afrique et les nouvelles technologies permettent l’exploitation et la réduction des couts des gisements marginaux de gaz et pétrole de schiste.

    Septièmement, les USA/Europe qui représentent actuellement plus de 40% du PIB mondial pour une population inférieure à un milliard d’habitants poussent à l’efficacité énergétique avec une prévision de réduction de 30%  et l’urgence d’aller vers   la transition énergétique afin de luter contre le réchauffement climatique car si les chinois,  les indiens et les africains avaient le même modèle de consommation énergétique que les USA et l’Europe  il faudrait cinq  fois la planète actuelle La Chine selon l’agence Reuters de septembre 2017, vient de faire savoir qu’elle réduira de 50% son parc de voitures fonctionnant au gasoil et à l’essence  horizon 2020.  La stratégie mondiale devrait reposer sur des efforts de limitation du recours aux énergies fossiles, le monde s’orientant  vers un Mix énergétique, l’énergie de l’avenir  horizon 2030/2040 étant l’hydrogène où la recherche développement connait un réel  essor.

    Huitièmement, l’évolution des cotations du dollar et l’euro, toute hausse du dollar, bien que n’existant pas de corrélation linéaire, pouvant entraîner une baisse du prix du baril, ainsi que les  stocks américains et souvent oubliés les stocks chinois.

    2.- L’OPEP face aux accords de Vienne

    L’Arabe Saoudite représente plus de 33% de la part de la production de l’OPEP. Les pays du Golfe représentent à eux seuls 60% de cette production. Pour les pays hors OPEP, le producteur traditionnel le plus important reste la Russie. L’engagement correspondant  à l’effort envisagé lors de la réunion d’Alger de septembre 2016   a permis  la remontée des cours du pétrole entre une fourchette fluctuant entre 55/60 dollars le baril. Suite aux travaux du  comité de haut niveau, qui a permis d’aplanir les tensions notamment entre l’Arabie Saoudite et l’Iran,  la dernière  réunion à Vienne de décembre 2016 , a permis  aux  pays membres de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole  et certains pays non OPEP  de parvenir à un accord de réduction  et ce pour la première fois depuis 2008, et qui devrait réduire l’offre de pétrole de 1,8 millions de barils/jour. L’accord des pays non-OPEP s’applique, comme celui de l’OPEP, à partir du 1er janvier 2017 pour 6 mois, avec des  prolongations possibles à chaque fois  de 6 mois supplémentaires selon l’état du marché. Les limites de production prévues par l’accord touchent 11 des 14 pays membres de l’OPEP. L’essentiel de l’accord du 30 novembre est porté par les plus gros producteurs du cartel : Arabie Saoudite, l’Irak, Émirats arabes unis, Koweït, tandis qu’Iran, Nigeria et Libye en ont été exemptés. Le Nigeria avait annoncé fin  février 2017 un accroissement de sa production  de plus de 300.000 barils jour entre 2017/2018 sans compter le retour de la Libye qui peut exporter entre 1,5 et 2 millions de barils jour. Or, à la dernière réunion de l’OPEP, la Russie qui produit plus de 10 millions barils/jour a demandé que ces pays participent à l’effort de réduction pour stabiliser le marché.  Rappelons que l’Iran a bénéficié de la référence la plus favorable  avec un volume de 3,97 Mb/j retenu (contre un niveau de 3,69 Mb/j, bien que  l’Iran souhaite que sa production remonte à 4,2 Mb/j. L’Iran et l’Irak pourraient être tentés de dépasser leurs quotas s’ils disposent d’excédents. L’Arabie saoudite  premier exportateur mondial de pétrole, a accepté de ramener sa production à 10,06 millions de barils par jour (bpj) et donc de  réduire sa production de 500 000 barils. Les pays non OPEP  ont convenu d’une  réduction de 558.000 barils/j qui   s’ajoute à la réduction de 1,2 million de bpj des pays OPEP soit près  de 1,8 million de b/j. Pour les non OPEP,  la Russie  est le plus important de ces contributeurs avec une réduction de  300 000 bpj. Les autres pays devant participer à l’effort seront le Mexique, le Kazakhstan, la Malaisie, Oman, l’Azerbaïdjan, Bahreïn, la Guinée équatoriale, le Soudan du Sud, le Soudan et Bruneï.

    3.- Le niveau de réduction des pays OPEP/non OPEP

    Les pays membres de l’Opep sont  tombés d’accord, mercredi 30 novembre  2016 , sur une baisse de la production de pétrole lors devant  être ramenée de 33,6 millions de barils par jour à 32,5 millions/jour. Selon l’Accord de Vienne la répartition des quotas de l’Opep est la suivante :

    – L’Arabie saoudite  premier exportateur mondial de pétrole, a accepté de ramener sa production à 10,06 millions de barils par jour (bpj) et donc de  réduire sa production de 500.000 barils/jour.

    – l’Iran a bénéficié de la référence la plus favorable  avec un volume de 3,97 Mb/j retenu (contre un niveau de 3,69 Mb/j,

    -l’Algérie, dispose d’un quota de 1,089 million de barils jour, avec une réduction de 50.000 barils / jour son quota passe à   1,039 million   barils/j,

    -l’Angola passant de 1,751 million barils/jour à 1,679 barils/j, – l’Arabie Saoudite passant de 10, 544 million  barils/j à 10,058 barils/j,

    les Emiraties Arabes Unies passant de 3,013 barils/j à 2,874 barils/jour,

    l’Equateur passant de 548.000 barils jour à 522.000 barils/j,

    -le Gabon de 202.000 barils jour à 193.000 barils/jour,

    -l’Iran de 3,975 millions barils/jour à 3,797 millions barils/j,

    -l’Irak  de 4,561 millions barils/j à 4,351 millions barils/j,

    -le Koweït  de 2,838 millions barils/j à 2, 707 millions barils/j,

    -le Qatar (pays essentiellement gazier  3ème réserve mondiale de gaz traditionnel après la Russie et l’Iran   avec entre 15 à 17.000 milliards de mètres cubes gazeux), 648.000 barils/j à 618.000 barils/j,

    -le Venezuela, paradoxe le premier réservoir de pétrole mondial avant l’Arabie Saoudite mais un pétrole lourd actuellement en semi-faillite, de 2,067 millions de barils/j à 1,972 millions de barils jour.

    Les  autres pays hors OPEP concernés par l’accord conclu sont :

    -la Russie 300.000 barils jour de réduction dont la production russe de pétrole

    -le Mexique (2,1 Mb/j en octobre/novembre 2016)

    le Kazakhstan (1,7 Mb/j) ;

    Oman (1 Mb/j) ;

    -l’Azerbaïdjan (0,8 Mb/j) ;

    -la Malaisie (0,7 Mb/j) ;

    -la Guinée équatoriale (0,2 Mb/j),

    -le Soudan du Sud (0,1 Mb/j) ;

    -le Soudan (0,1 Mb/j) ;

    -le Brunei (0,1 Mb/j).

    Dans les faits, l’essentiel de cette baisse est assuré par les deux plus grands producteurs de ce groupe hétérogène : la Russie (- 0,3 Mb/j) et le Mexique (- 0,1 Mb/j).

    3- Quelles perspectives ?

    Selon l’OPEP la différence entre 102 dollars et 45 dollars  depuis juin  2014  a occasionné une perte de 1.000 milliards de dollars en termes de revenus et 1.000 milliards de dollars en termes de pertes d’investissement. A un cours de 55 dollars la réduction occasionne  une perte de 3780 millions de barils/an et environ 219 milliards de dollars pour les pays de l’OPEP. Une étude de l’OPEP montre en moyenne que la rentabilité pour bon nombre pays OPEP  pour équilibrer leur budget, le prix  qui couvre les frais et une marge de profit raisonnable,  doit se situer à 60 dollars. Pour l’Algérie la rentabilité des gisements marginaux se situe à un prix  supérieur à 60 dollars, les gisements moyens entre 40/50 dollars et les  grands gisements  entre 30/40 dollars le baril. Mais bon nombre d’experts  s’interrogent  sur la tentation pour les producteurs de «maquiller» des déclins naturels, liés à l’épuisement de certains gisements et déjà intégrés aux prévisions, afin de les faire passer pour des réductions volontaires. L’OPEP bien que représentant  les plus grandes réserves mondiales, n’a plus le même impact sur le marché que dans les  années 70.  Avant de décider d’une réduction de la production de 1,2 millions barils/ jour, celle-ci représentait seulement 33% de la production mondiale commercialisée mondiale, les 67% restants se faisant hors OPEP. Un redressement des cours du baril à 55/60  dollars et plus sera    fonction de la croissance de l’économie mondiale, sans préjuger du risque d’un accroissement de  l’offre. Car,  depuis la hausse du prix, il y a une entrée massive du pétrole gaz de schiste américain dont les coûts de production ont baissé depuis trois années de 40 à 50% grâce aux nouvelles technologies étant rentables pour  les  grands gisements  à 30 dollars, pour  les gisements moyens  à 40 dollars et pour les gisements marginaux entre 50/60 dollars. Selon l’agence Bloomberg  en date de février 2017,  les  producteurs de pétrole non conventionnel ont réalisé d’énormes efforts pour réduire leurs seuils de rentabilité, gagnant  de l’argent avec un baril autour entre 40/ 50 dollars, alors qu’il fallait au moins 70 à 80 dollars, il y a encore deux ans et à 30 dollars dans certains comtés du Texas où les investissements devraient ainsi augmenter de 30 % dans le secteur en 2017. Chef de file du cartel, l’Arabie Saoudite avait longtemps soutenu une politique de prix bas, espérant évincer les concurrents de l’OPEP, notamment les producteurs de pétrole de schiste américains. Mais la chute des cours avait fini par affecter son économie, l’incitant à changer de stratégie. Mais, en plus des stocks américains qui ont atteint un niveau record, d’une croissance de l’économie mondiale molle, notamment de la Chine,  qui tire la demande, un prix supérieur à 60 dollars rendrait les gisements marginaux américains rentables, accroissant l’offre pouvant dès alors aboutir à un prix bas en raison de la surabondance de l’offre. D’où cette proposition de l’Arabie Saoudite d’avoir un prix d’équilibre qui tourne autour de 55/60 dollars le baril devant concilier les intérêts des producteurs et des consommateurs et surtout afin de faire face à la concurrence américaine.

    4.-En résumé, selon nos informations internationales, l’accord sera certainement reconduit. Le rapport offre/ demande à court terme, la structuration de la croissance de l’économie mondiale  et la nouvelle configuration énergétique mondiale qui se dessinent 2017/2030, avec de nouvelles énergies alternatives concurrentes, seront à l’avenir les déterminants tant du cours du pétrole que celui du gaz naturel. Devant éviter de raisonner en termes de modèle de consommation énergétique linéaire, nous devrions assister à une transition énergétique fondée sur l’efficacité énergétique, et les énergies renouvelables qui devraient connaitre un grand essor selon le dernier rapport  de l’AIE avec des réductions des couts prévus de plus de 60%. Pour l’Algérie l’énergie étant au coeur du développement et de la sécurité nationale, dont 98 % des recettes en devises proviennent directement et indirectement,  des hydrocarbures et de leurs dérivées,   elle se doit d’être attentive à l’évolution des cours du pétrole mais également  du gaz représentant  33% des recettes de Sonatrach et surtout d’avoir une vision claire de la transition énergétique mondiale ayant des avantages comparatifs importants pour impulser les énergies renouvelables, tout ne négligeant pas les autres énergies.

    Pr A.M, Professeur des Universités, expert international directeur d’Etudes Ministère Energie/Sonatrach 1974/1979-1990/1995-2000/2007

    ademmebtoul@gmail.com

    (1)

    -Site international Mena/Forum diffusion mondiale à partir  de Bruxelles /Londres –« The Vienna agreement and the Oil / Natural Gas 2017 / 2030 prospects » by Dr A. Mebtoul | Oct 29, 2017 | Oil and GasOil priceOPEC

     

  • Salon international de la datte du 02 au 05 décembre à Biskra

    Salon international de la datte du 02 au 05 décembre à Biskra

    La 3ème édition du Salon international de la datte de Biskra (SIDABTECH) aura lieu du 2 au 5 décembre prochain à l’initiative de la Chambre de commerce et d’industrie des Zibans, a indiqué la directrice générale de la Chambre algérienne de commerce et d’industrie, Wahiba Behloul.

    « Le créneau des dérivés de la datte renferme des opportunités pour la création de nombreuses PME pouvant employer plusieurs personnes alors que l’exportation de la datte peut contribuer à l’effort de diversification des exportations hors hydrocarbures », a ajouté la directrice générale.

    Selon elle, le montant des exportations de la datte en 2016 a été de 37 millions de dollars ce qui est qualifié d’«insignifiant par rapport au potentiel existant car seulement 3% de la production sont exportés».

    Les exportateurs seront présents à ce Salon, a précisé, de son côté, Rachid Saï, directeur de l’animation et du développement de l’entreprise à la CACI.

    Il a expliqué que l’objectif du Salon est d’organiser une rencontre entre les différents acteurs intervenant dans le domaine de la datte notamment les producteurs, distributeurs, exportateurs, agronomes, industriels, banquiers et pouvoirs publics dans le but d’exploiter les opportunités d’affaires et d’investissement dans le domaine de la datte.

    Selon lui, il s’agit aussi de « susciter l’investissement dans la valorisation et la transformation de la datte pour promouvoir la production, le commerce et l’exportation de la datte algérienne ».

    Saï a mentionné que l’Algérie est classée parmi les principaux pays producteurs de dattes (4è rang mondial, 14 % de la production mondiale de datte) avec une production qui connait une croissance continue passant de 600 096 tonnes en 2012 à environ 1 100 000 tonnes en 2017 (toutes variétés confondues) dont 3% sont exportés.

    Néanmoins, seulement 54 variétés parmi les 360 variétés existantes sont mises sur le marché national et international principalement Deglet Nour et Degla Beida.

    Durant ces dernières années, des efforts considérables ont été consentis en matière de transformation de la datte, à travers notamment les investissements et la création des usines modernes spécialisées dans la transformation des dattes.

    En 2015, il a été enregistré environ 20 entreprises activant dans la transformation de la datte et ce chiffre a nettement augmenté. Il est passé à plus de 80 entreprises en 2017 dans différentes wilayas de l’Algérie, pour obtenir des produits dérivés de dattes comme : le sucre de datte, le miel, les dattes fourrées, le vinaigre de dattes, la farine de datte, le café de datte.

    Ces investissements constituent un élément révélateur des tendances de la transformation des dattes en Algérie.

    Le Salon s’articulera autour des volets liés à la production, l’exposition des différentes variétés de dattes, l’équipement et la transformation ainsi que le conditionnement en plus de conférences traitant de divers thèmes à caractère économique et réglementaire.

    Les banques, les compagnies d’assurance, les écoles d’agronomie et les instituts de recherche seront aussi présents.

    Ali Soltani

  • CACI, ouverture des travaux du  4ème Forum algéro-allemand

    CACI, ouverture des travaux du 4ème Forum algéro-allemand

    Les travaux du 4ème Forum algéro-allemand, programmés sur 4 jours ont été ouverts ce matin au siège de la Chambre algérienne de commerce et d’industrie (Caci). Au programme, des rencontres B to B en vue d’un réseautage entre les deux parties.

    La participation allemande, sous la houlette de la Chambre algéro-allemande de commerce et d’industrie (AHK), se résume à 15 participants, entre institutions officielle (ministère allemand pour l’Alimentation et l’Agriculture), l’Association germano-algérienne des cadres et des étudiants, l’Association arabe euro-méditerranéenne, et des opérateurs économiques exerçant dans les domaines suivants : conseil, stratégie et coopération internationale, distribution et épuration de l’eau dans l’exploitation minière, la logistique (pétrole et gaz, véhicules lourds), production de centrales d’énergie électrique et d’installation de chauffe, construction de centrales d’énergie, agriculture, pétrochimie, construction de machines.

    La participation algérienne, quant à elle, disparate, regroupe un nombre important de Chambres de commerce et d’industrie venues des quatre régions du pays, des entreprises algériennes à la prospection de possibilités de partenariat pour le développement de leurs activités, notamment les énergies renouvelables, le recyclage de déchets oléicoles et des produits du palmier.

    «Ce forum est une opportunité pour notre association, créée à Berlin il y a de cela 3 ans, de valoriser les produits de la recherche de quelques chercheurs algériens adhérents, notamment dans les domaines des technologies de l’information et de la communication » dira Redha Mazoun, président de l’Association germano-algérienne des cadres et des étudiants.

    Pour sa part Abdelmadjid Ayadi, secrétaire général de l’Association arabe euro-méditerranéenne,  soutient que « la priorité est de renforcer l’échange entre les petites et moyennes entreprises algéro-allemandes, afin d’augmenter le nombre des partenariats conclus à ce jour et estimés à une trentaine ».

    Pour rappel,  le 3ème Forum économique algéro-allemand sous le thème de «Partenariat pour une croissance durable», s’est tenu le 26 Septembre 2016 à Berlin.

    Z.Z.

  • « Les bâtisseurs des Oasis »: construire moderne  avec des matériaux amis de l’Environnement

    « Les bâtisseurs des Oasis »: construire moderne avec des matériaux amis de l’Environnement

    Construire des maisons dans la palmeraie en adoptant deux  techniques ;  celle de l’ossature poteau-poutre classique et courante   accouplée à celle  qui consiste en un habillage extérieur fait de pierre et de chaux, deux matériaux locaux,  ainsi que l’emploi  entre les deux parois,  du  roseau comme isolant naturel. C’est là, une des   innovations  que Daddi Addoun  El Khoudir  entend répandre dans ses activités de construction, souhaitant ainsi  apporter sa contribution à  la diffusion d’une culture environnementale favorable au développement durable.

    Valoriser les matériaux locaux, préserver la spécificité  architecturale des régions du sud, dont il  est originaire et, garantir  l’efficacité énergétique des constructions, sont les trois piliers  sur lesquels repose le projet de Daddi Addoun,  concrétisé  en une entreprise qui portera le nom aussi poétique que  prometteur, « les bâtisseurs des Oasis ».

    L’éco-construction, cela fait des années qu’il s’y intéresse. Ingénieur en bâtiment, il ne pouvait que verser dans cette tendance d’autant qu’il  travaille depuis de longues années dans l’entreprise familiale crée en 1997 à Berriane dans la wilaya de Ghardaïa. Daddi Addoun  El Khoudir, revient pour nous sur le parcours qui l’a conduit à s’intéresser à l’éco-construction  «  c’est tout naturellement que l’entreprise a élargi ses activités au domaine du bâtiment. Nous avions commencé par  les travaux de plomberie et de chauffage puis, nous avions diversifié nos services vers la réalisation de réseaux divers tels que le gaz naturel et l’alimentation en eau potable.  Entre 2002 et 2003, nous nous  sommes lancés dans le bâtiment et nous comptons à notre actif des projets clé en main comme le siège de Sonelgaz à Ghardaïa, de plusieurs projets pour des particuliers. Nous avons également développé une activité  de menuiserie  pour permettre une meilleure maîtrise de  la chaîne de valeur et garantir le respect de nos engagements sur les délais.».

     En fait, construire dans le sud exige une adaptation aux conditions climatiques caractérisées par un  ensoleillement important, c’est pour cette raison que le choix de la pierre et de la chaux  est judicieux «  ces deux matériaux permettent l’efficacité énergétique tout comme le fait d’avoir de petites fenêtres permet un éclairage naturel et minimise les échanges de chaleur » explique Daddi Addoun El Khoudir

    Il ajoutera  « Le challenge véritable consistera pour nous à offrir des bâtisses qui allient  le confort de la vie moderne,  le  respect de l’environnement et les exigences du développement durable et qui soient accessibles à de  larges couches sociales. Cela passera à notre sens par le recours à l’énergie solaire à la place de l’énergie fossile pour l’alimentation électrique, l’emploi de matériaux locaux à haute performance énergétique et le respect des cachets architecturaux locaux et des exigences urbanistique ». Tient à préciser l’éco-entrepreneur avant d’enchainer  «  Je suis  actuellement en phase de lancement de  mon entreprise de construction. Le programme Européen Switchmed Eco-entrepreneuriat m’a beaucoup aidé  en m’affectant des coachs qui m’ont assisté à préciser  avec finesse mon concept d’affaire et mon offre de valeur, à élaborer mon Business plan et  à construire les outils de ma campagne Marketing. Mais l’aide la plus précieuse que le programme m’a offerte  est certainement l’opportunité de rencontrer de nombreux et fervents croyants en la cause de l’environnement et du développement durable. En effet, autant à Alger qu’à Barcelone, où j’ai pris part aux activités de l’évènement Switchmed-connect 2016, j’ai rencontré beaucoup de personnes qui ont cru en mon projet et qui m’ont incité et encouragé à aller de l’avant »

    Daddi  Addoun,  de par   l’expérience acquise dans le domaine de la construction  pendant des années, est conscient des contraintes qui caractérisent ce domaine à commencer par  la rareté  de  la main d’œuvre qualifiée et  maîtrisant les procédés de construction  ancestraux, sans oublier la concurrence déloyale qui se manifeste par la pratique de prix de vente bas au détriment de la qualité et  du respect des normes de construction. Il dira à ce propos « Nous assumerons nos responsabilités sociétales en contribuant à former la main d’œuvre ,  à promouvoir auprès de notre clientèle potentielle la culture environnementale et normative et à interpeler l’administration  pour plus de contrôle sur l’application de la règlementation et la saine concurrence.»

    Khadidja Mohamed Bouziane

     

  • Dr Abderrahmane Mebtoul à propos des subventions :«Il faut une Chambre nationale de compensation indépendante»

    Dr Abderrahmane Mebtoul à propos des subventions :«Il faut une Chambre nationale de compensation indépendante»

    Le professeur des universités et expert international, Dr Abderrahmane Mebtoul, a adressé ces derniers jours au Premier ministre, Abdelmadjid Tebboune, un long rapport intitulé «Le défi du nouveau gouvernement Tebboune : une Chambre nationale de compensation pour des subventions ciblées ». Dans une synthèse de ce même rapport, il constate que « l’Etat algérien dépense sans compter » et subventionne un grand nombre de produits de première nécessité sans aucun ciblage ce qui fait que celui qui gagne le SNMG et le chef d’entreprise nationale ou étrangère bénéficient de ces prix.

    Il est ajouté que les subventions manquent d’équité, ce qui nécessite une réforme car le fait de conserver cette politique « coûte de plus en plus cher ».

    Mebtoul cite un rapport de la Banque mondiale selon lequel en moyenne dans le monde, 20% des plus riches bénéficient six fois plus que 20% des plus pauvres des subventions. Le rapport recommande que les programmes d’aide sociale soient ciblés de manière à aider les ménages pauvres et vulnérables.

    En Algérie, même si le gouvernement algérien a augmenté le prix de l’essence et d’autres produits énergétiques en 2016 pour la première fois depuis 2005 et malgré une hausse de 34 %, du prix de l’essence, ce produit figure toujours parmi les moins chers au monde : son prix étant un peu plus élevé que celui de l’eau minérale.

    Or, il se trouve qu’une essence bon marché profite surtout aux ménages aisés et selon la Banque mondiale, les 20 % d’Algériens les plus riches consomment six fois plus de carburant que les 20 % les plus pauvres.

    Les subventions des carburants et d’électricité profitent aux riches qui ont plusieurs voitures et qui sont raccordés au réseau électrique national possédant des maisons plus grandes équipées de la climatisation, ajoute le professeur.

    Le cas du prix du pain qui est subventionné depuis 1996 est aussi cité. Toutes ces subventions coûtent au Trésor public un différentiel qui reste mobile en fonction des fluctuations du prix d’achat de la matière première sur les marchés mondiaux, est-il expliqué.

    Devant ces constats, le professeur affirme que l’objectif stratégique 2017/2020 sera de concilier l’efficacité économique et la justice sociale avec le ciblage des catégories les plus défavorisées.

    En outre, les subventions généralisées faussent l’allocation rationnelle des ressources rares et ne permettent pas d’avoir une transparence des comptes faussant les normes de gestion élémentaires et les prévisions tant au niveau micro que macroéconomique. Tout cela aboutit au niveau des agrégats globaux (PIB, revenu national) « à une cacophonie additionnant des prix du marché et des prix administrés ».

    Cette situation décourage la production locale avec un gaspillage croissant des ressources financières comme elle conduit le professeur à poser la question du devenir de cette politique après les trois années de dégrèvement tarifaire avec l’Europe à l’horizon 2020 et l’éventuelle adhésion à l’OMC. Les produits énergétiques sont également concernés notamment par la suppression de la dualité du prix du gaz.

    L’Etat n’a plus avec le niveau actuel du prix des hydrocarbures les moyens de continuer à subventionner certains produits et le professeur rappelle qu’il a préconisé entre 2008/2009 l’instauration d’une Chambre nationale de compensation indépendante. Elle devait être placée au niveau du Premier ministre en relation avec le Conseil économique et social. La Chambre serait chargée de mettre en place un système de péréquation intra socioprofessionnel et interrégional ciblé.

    A ce niveau d’analyse, Mebtoul cite l’expérience iranienne pour faire face à la baisse du cours des hydrocarbures et qui peut être utile à l’Algérie car il a été décidé de revoir les subventions généralisées non ciblées. Le dispositif de subventions indirectes avec 27 % du PIB en 2007/2008 (soit environ 77,2 milliards de dollars) a été remplacé par un programme de transferts monétaires directs aux ménages iraniens.

    Près de 3 millions de ménages à revenu élevé ont déjà été rayés des listes des bénéficiaires. Comme impact, le taux de pauvreté a reculé de 13,1 à 8,1 % entre 2009 et 2013 (sur la base d’un seuil de pauvreté de 5,5 dollars en parité de pouvoir d’achat de 2011).

    Mebtoul explicite sa pensée en expliquant que «le grand problème au niveau mondial sera de revoir la politique des subventions des énergies fossiles qui pénalisent la transition énergétique ». Chaque année dans le monde, 5.300 milliards de dollars (10 millions de dollars par minute) sont dépensés par les Etats pour soutenir les énergies fossiles, selon les estimations du Fonds monétaire international. Or, il semble bien que la majorité des dirigeants du monde ont pris conscience de l’urgence d’aller vers une transition énergétique. 

    « Pour l’Algérie y a-t-il une réelle volonté de changer de politique économique pour l’émergence d’une économie hors hydrocarbures et ce pour le bien-être des générations futures mettant fin au cancer de l’économie de la rente qui se diffuse dans la société par des subventions généralisées et des versements de traitements sans contreparties productives décourageant tout créateur de richesses ? » s’interroge Mebtoul.

    En conclusion, Mebtoul termine son analyse par cette phrase : « Face à la concentration excessive du revenu national au profit d‘une minorité rentière, cela renforce le sentiment d’une profonde injustice sociale, l’austérité n’étant pas partagée, la majorité des Algériens veulent tous et immédiatement leur part de rente, reflet du divorce Etat/citoyens, quitte à conduire l’Algérie au suicide collectif. »  

    Ali Soltani

     

     

     

  • CACI: Ouahiba Bahloul nommée directrice générale

    CACI: Ouahiba Bahloul nommée directrice générale

    Nommée, jeudi dernier  directrice générale de la Chambre algérienne du commerce et d’Industrie (CACI), Ouahiba Bahloul a officiellement pris ses fonctions ce 25 mai 2017.

    La nouvelle directrice générale connait très bien cette institution puisqu’elle en a été jusqu’à sa nomination la directrice des relations internationales.

    Ouahiba Bahloul remplace Mohamed Chami qui quitte la CACI  après y avoir passé plus de 30 ans dont 23 en tant que directeur général.

    Pour rappel,  la Chambre Algérienne de Commerce et d’Industrie (CACI) est présidée depuis l’automne 2014  par le patron du groupe Benamor. Mohamed  Laid Benamor, également vice président du Forum des Chefs d’Entreprises (FCE), fait,  depuis son élection à la présidence de la chambre du Commerce,  de la révision des statuts des chambres de commerce  son cheval de bataille.

    S.A .

     

  • Performance des systèmes de santé: l’Algérie à la 130éme place

    Performance des systèmes de santé: l’Algérie à la 130éme place

    Dans une étude publiée ce jeudi, par la revue médicale  britannique The Lancet, l’Algérie occupe la peu reluisante 130éme place pour l’efficacité de son système de santé.

    L’étude faite  par l’Institut Américain des mesures et évaluations de la Santé de l’université de Washington et financée par la fondation Bill et Melinda Gates, passe en revue la performance des systèmes de santé de 195 pays et teste leur efficacité et leur réactivité à travers l’examen du taux de mortalité de 32 maladies pour lesquelles les décès peuvent être évités si l’accès à des soins efficaces est rapide. L’étude se base sur un indicateur qui mesure la qualité et l’accessibilité des systèmes de santé selon une notation de 0 à 100.

    Le système de santé le plus efficace dans le monde est celui de la principauté d’Andorre avec un total de 95 points  caractérisé par une grande réactivité aux pathologies les plus mortelles (tuberculose, cancer , maladies cardio-vasculaires…) suivi des pays d’Europe occidentale qui occupent les premières places

    L’Algérie qui totalise 64 points occupe la 130éme place  juste devant le Maroc 133éme place mais loin derrière la Tunisie et la Libye qui se classent respectivement à la 89 et 90éme place.

    La République centrafricaine ferme la marche des systèmes de santé les moins efficaces avec 29 points et une peu honorable  195éme place accompagnée par les pays africains pour les quarante dernières  places. 

    L’étude s’intéresse aussi à l’écart entre les performances réelles des pays et celles que leur niveau de développement devrait normalement entraîner mais aussi aux inégalités entre les pays et les écarts importants entre eux. Elle démontre aussi qu’il n’y a pas de corrélation automatique entre le niveau de développement et l’amélioration de la qualité et l’accès au système de santé comme l’atteste l’écart de 25 points pour l’Afrique du Sud ou de 10 points pour les Etats Unis d’Amérique.

    R.N. 

     

     

     

  • CACI: 4éme édition du salon inversé de la sous-traitance

    CACI: 4éme édition du salon inversé de la sous-traitance

    La quatrième édition du salon inversé de la sous-traitance se déroulera sur quatre jours à la SAFEX.

    Ce Salon inversé de la sous-traitance organisé par la chambre Algérienne de commerce et d’industrie CACI,  avec la collaboration du réseau des bourses  régionales de sous-traitance et de partenariat se tient tous les deux ans.

    Lancé en 2011, le salon inversé de la sous-traitance , selon les organisateurs s’améliore d’édition en édition . «Le  nombre des exposants est  important puisque nous avons plus de 70 participants ayant déjà confirmé leur présence.Cette augmentation signifie clairement que le salon est en train de prendre de l’ampleur. C’est connu qu’à partir de la 3ème édition, un salon s’assure une bonne place.  Nous faisons des efforts lors de chaque édition pour l’améliorer  et répondre aux demandes ou remarques des participants. Pour cette année, l’amélioration concerne les rencontres B to B qui seront organisées selon ce que les receveurs d’ordres ont demandé lors de leur inscription en ligne. Nous avons un logiciel pour parfaire ces rencontres » explique Rachid Sai, directeur de l’animation et du développement de l’entreprise à la Chambre Algérienne de Commerce et d’Industrie.

    Pour rappel, l’idée d’un salon  inversé de la sous- traitance avait surpris plus d’un quand elle a été lancé  en 2011.

    Contrairement aux habitudes ce ne sont pas les receveurs d’ordres qui exposent pour  présenter leurs produits, mais les donneurs d’ordre qui participe au salon pour faire  part de leurs besoins en matière de fournitures et de services.

    « Les entreprises qui y participent sont d’une manière générale  celles qui recherchent des receveurs  d’ordres de droit algérien dans le but de les approvisionner en  composants ou semi produits pour les incorporer dans leurs productions. »précisent les organisateurs.

    S.C.

    Plus d’info : www.sanist.dz

     

     

     

  • La nouvelle PEUGEOT 301 renforce ses qualités

    La nouvelle PEUGEOT 301 renforce ses qualités

    Première voiture de la marque développée spécifiquement pour le segment B sedan, la PEUGEOT 301 s’adresse aux clients des marchés internationaux à la recherche de la berline statutaire.

    Depuis son lancement en 2012, elle a été produite à plus 360 000 unités dans le monde. Ce succès repose sur des qualités identifiées : une habitabilité et un volume de coffre au meilleur du segment, un comportement dynamique empreint du savoir-faire PEUGEOT, une conception adaptée aux exigences locales.

    Afin de satisfaire des clients toujours plus nombreux sur ce segment stratégique, la nouvelle PEUGEOT 301 renforce ses qualités par de nouveaux atouts. Sa carrosserie s’habille des derniers codes stylistiques de la marque. La calandre verticale, les projecteurs sertis à la carrosserie et les ajustements soignés incarnent la robustesse de la voiture. Les signatures lumineuses, incorporant des LED à l’avant, sont l’expression du contenu technologique.

    Le grand écran tactile de 7’’ est le pivot de cette évolution. Rapide et précis, grâce à sa technologie capacitive, cet écran dispense l’affichage de la caméra de recul et de la navigation TomTom en 3D. Il duplique le contenu du smartphone grâce à la connectivité Mirror Screen triple play, une offre inédite sur le segment.

    Le dynamisme du châssis est révélé par une gamme moteurs moderne. Nouveau sur la PEUGEOT 301, le 3-cylindres essence PureTech équipe déjà plus d’un million de voitures de la marque dans le monde. La boîte automatique de dernière génération EAT6, avec sa technologie Quickshift, intègre la gamme sur le moteur essence 1.6L VTi 115. En Diesel, le moteur 1.6L BlueHDi 100 se caractérise par des consommations et un agrément de conduite record.

    PEUGEOT 301, en synthèse

    La nouvelle PEUGEOT 301 est la première voiture de la marque développée exclusivement pour les pays à la recherche d’une berline tricorps statutaire. Ainsi, avec ses adaptations spécifiques en fonction des destinations, elle répond aux attentes des clients et correspond à leurs usages.

    Les derniers codes stylistiques de la marque sculptent avec élégance la carrosserie de cette berline tri-corps. La calandre verticale accueille le nom de la marque dans son bandeau supérieur et le lion en son centre. Les projecteurs tri-matière sont sertis à la carrosserie tandis que les feux arrière comportent trois griffes opalines.

    Le conducteur et ses quatre passagers prennent place dans un habitacle confortable et qualitatif. Le coffre, parmi les plus volumineux du segment, avec 640 litres. Correspondant à 506 dm3 en VDA 210, le coffre est extensible en un tour de main grâce aux dossiers arrière rabattables 1/3-2/3, portant le volume à 1332 dm3 en VDA 214.

    La PEUGEOT 301 marque une rupture sur le segment avec ses équipements et prestations exclusifs : grand écran tactile 7 » capacitif, connectivité triple play Mirror Screen (MirrorLink®, Android Auto®, Apple CarplayTM), navigation TomTom en 3D, caméra de recul.

    Les prestations de sécurité sont de haut niveau avec un équipement complet : ABS, ESP, aide au freinage d’urgence AFU et détection de sous-gonflage DSG. Les occupants sont protégés par airbags frontaux et latéraux, retenus par des ceintures trois points à l’arrière. Pour les enfants, les sièges arrière sont équipés de fixations IsoFix.

    Son comportement dynamique est de haut niveau, avec un excellent compromis entre confort et tenue, quelles que soient les conditions de roulage. Comme les autres modèles de la gamme, elle bénéficie du savoir-faire des équipes de de conception.

    Les moteurs Euro 6 de dernière génération procurent agrément et sobriété. L’offre essence s’articule autour des moteurs 1.2L PureTech 82 et du 1.6L VTi 115. Ce dernier peut être associé à la boîte de vitesses automatique à 6 rapports EAT6. En Diesel, le moteur 1.6L BlueHDi 100 atteint en plus des émissions record.

    La nouvelle PEUGEOT 301 est réalisée pour résister au temps et à des conditions d’usage exigeantes. Liaisons au sol, étanchéité, fixations sont des exemples des spécificités de la conception.

    Un design de dernière génération

    Des lignes précises, aux derniers codes stylistiques de la marque, sculptent avec élégance les grandes surfaces de la carrosserie. Robustesse, habitabilité, comportement dynamique, telles sont les qualités exprimées par le style de la nouvelle PEUGEOT 301, la berline tri-corps de la marque.

    La calandre verticale s’orne du Lion en son centre et arbore le nom de la marque dans son bandeau supérieur. Sertis à la carrosserie, les projecteurs tri-matière encadrent fermement la calandre et surplombent un bouclier expressif. Peint de la couleur de la voiture, celui-ci incorpore la signature lumineuse à LED, les antibrouillards et une large prise d’air pour alimenter le moteur.

    Coiffant cet ensemble, le capot voit ses traits précis guider le regard vers le parebrise à l’inclinaison aérodynamique. La ligne de caisse naît du projecteur puis parcourt la carrosserie pour souligner l’habitabilité procurée par l’empattement de 2.65m. Elle domine ensuite l’arche de roue arrière garnie de jantes aluminium 16’’ diamantées bi-ton avant de venir signer le feu arrière en une élégante crosse latérale. Ce feu intègre trois griffes opalines pour un effet de profondeur intense.

    La custode de forme triangulaire, à la verticale des roues arrière, assied la voiture au sol et exprime ainsi son comportement routier. Le pavillon se fond en pente douce avec le volet de coffre ouvrant sur un large volume de 640 litres minimum.

    Les portes s’ouvrent amplement, libérant l’accès à un habitacle résolument moderne. Structuré par une planche de bord solide, il convainc instinctivement quant au niveau de sécurité de la voiture. Le conducteur s’installe dans un poste de conduite ergonomique. Après avoir déterminé sa position de conduite grâce au réglage du siège et du volant cuir en hauteur, le conducteur pilote de la main gauche le limiteur/régulateur de vitesse et, de la droite, les commandes de la radio. Il s’informe de la marche du véhicule grâce au combiné doté d’une matrice de couleur blanche.

    A proximité immédiate, la façade centrale  accueille un grand écran capacitif de 7’’ de diagonale, mis en valeur par un jonc à la finition argentée. Cet équipement de dernière génération est l’interface de la navigation TomTom ainsi que de la caméra de recul. Enfin, la façade accueille les commandes de la climatisation. Les commandes des quatre vitres électriques sont implantées sur la console centrale, de part et d’autre du levier de vitesses.

    Pour habiller avec élégance les lignes de la PEUGEOT 301, sept teintes sont proposées parmi lesquelles trois nouvelles propositions : gris Artense, gris Moka et le bleu Deep Blue. De même, l’habitacle peut s’habiller de deux ambiances, claire et foncée. Sur le niveau Allure, l’ambiance foncée repose sur un nouveau garnissage tissu, baptisé Cran Adamantium. Enfin, ce même niveau de finition propose un garnissage mi-cuir accompagné de sur-tapis.

    Technologique, habitable et pratique

    La nouvelle PEUGEOT 301 marque une rupture sur le segment avec ses équipements et prestations exclusifs. Au-delà de sa qualité et de sa modernité, l’habitacle se révèle confortable et fonctionnel, à l’avant comme à l’arrière. En effet, la plateforme employée, avec son empattement de 2.65m, dispense un accueil de haut niveau pour cinq occupants. Les occupants bénéficient d’une largeur aux coudes de 1.41m à l’avant et 1.40m à l’arrière. Installé sur la banquette arrière, le passager dispose d’un espace au genou compris entre 12 et 26cm, un record sur le segment, en fonction de la position du siège avant. D’autre part, le quotidien est rendu facile par les nombreux rangements disséminés dans l’habitacle : bacs de porte avant, bac intégré à l’accoudoir avant ou bas de console centrale, boîte à gants.

    Le coffre n’est pas en reste. La large ouverture du volet dévoile une soute de 640 litres, dont 35 contenus sous le tapis de coffre, soit 506 dm3 en VDA 210. Ce volume parmi les meilleurs du segment est de plus pratique à utiliser de par sa forme rectangulaire. Il est par ailleurs configurable, en fonction de ses besoins, grâce aux dossiers arrière fractionnables 1/3-2/3. En exploitant l’intégralité de l’espace disponible, le volume du coffre atteint 1332 dm3 en VDA 214.

    Polyvalente par son architecture intérieure, la nouvelle PEUGEOT 301 l’est également par sa connectivité embarquée. Il est ainsi possible d’établir une communication entre la voiture et son téléphone, quel que soit le modèle possédé : USB, Bluetooth® et surtout Mirror Screen triple play. Cette dernière fonction, inédite sur le segment, dispense les standards du moment : Apple CarPlayTM[2], Android Auto[3], MirrorLink®[4]. Ainsi, le conducteur pilote ses applications utiles à la conduite, contenues sur son smartphone compatible, depuis l’écran tactile de sa voiture au bénéfice de la sécurité et du confort. D’une part, il n’a plus à tenir son smartphone en main pour l’utiliser mais à toucher l’écran tactile capacitif idéalement implanté sur la façade centrale. D’autre part, il accède à son contenu par l’intermédiaire d’un écran de grande dimension, 7’’ de diagonale, et à la définition d’affichage de qualité.

    Cet écran s’active par effleurement des doigts ou bien par la voix grâce à la reconnaissance vocale, notamment pour les fonctions Navigation, Téléphone et Média. Outre l’accès au contenu du smartphone, il est l’interface du système multimédia, de la caméra de recul et de la navigation TomTom en 3D. Celle-ci, de nouvelle génération, affiche les élévations et dénivelés des routes en trois dimensions pour un guidage intuitif. Certaines villes partagent également ce principe de représentation.

    La conception moderne de la PEUGEOT 301 dispense une sécurité de haut niveau, tant active que passive. Les manœuvres et les stationnements sont facilités par l’aide au stationnement arrière et la caméra de recul, qui affiche sur le grand écran la zone se trouvant derrière le véhicule. Le limiteur/régulateur de vitesse apporte quant à lui sécurité et confort sur la route. Enfin, l’ESP, l’ABS, l’aide au freinage d’urgence AFU, l’allumage des feux de détresse en cas de forte décélération et la détection de sous-gonflage DSG assurent une veille permanente pour entrer en action lorsque nécessaire.

    En cas de choc inévitable, l’intégrité des occupants est assurée par airbags frontaux et latéraux (tête/thorax) et par des ceintures 3 points à l’arrière. De plus, les places arrière sont équipées de fixations ISOFIX pour transporter un enfant en toute sécurité.

    Réputé pour la qualité de ses liaisons au sol, PEUGEOT a mobilisé son savoir-faire pour procurer à ce modèle un comportement dynamique au meilleur niveau à l’instar de tous les modèles de la gamme. La PEUGEOT 301 combine un train avant Pseudo McPherson et une traverse déformable à l’arrière. Chaussées de pneumatiques GoodYear ou Bridgestone en 185/65 R15T, de Michelin en 195/55 R16T, les roues sont freinées par des disques de 266 mm de diamètre à l’avant et, à l’arrière, par des tambours de 8 ou 9’’ suivant les pays.

    La mise au point des trains roulants assure un excellent compromis entre confort et tenue, quelles que soient les conditions de roulage. Le résultat est un excellent filtrage des irrégularités de la chaussée. La tenue de la caisse et le confort à bord sont au meilleur niveau même sur des revêtements très dégradés.

    Fidèles à l’exigence de la marque, les sensations de conduite sont précises grâce à la direction à assistance électrique rigoureusement calibrée. Par ailleurs, les manœuvres de parking et à basse vitesse sont facilitées par un niveau d’effort réduit au minimum.

    Robustesse et efficacité à toute épreuve

    La modernité ayant présidé à la conception de la nouvelle PEUGEOT 301 se retrouve au niveau des motorisations. Ce sont des moteurs de dernière génération qui équipent la nouvelle berline tri-corps compacte de la marque. Suivant les pays, elle peut recevoir les moteurs suivants :

    • Essence :
      • 2L PureTech 82, boîte de vitesses mécanique à 5 rapports
      • 6L VTi 115, boîte de vitesses mécanique à 5 rapports
      • 6L VTi 115, boîte de vitesses automatique EAT6 à 6 rapports
    • Diesel :
      • 6L BlueHDi 100, boîte de vitesses mécanique à 5 rapports.
      • 6L HDi 92, boîte de vitesses mécanique à 5 rapports

    La famille de moteurs 3-cylindres essence PureTech équipe toute la gamme de la PEUGEOT 108 aux nouveaux SUV PEUGEOT 3008 et PEUGEOT 5008. Installée sur déjà plus d’un million de PEUGEOT dans le monde, cette famille a vu sa version turbocompressée couronnée du titre de Engine of the Year deux années de suite, en 2015 et 2016.

    Entièrement conçu par Groupe PSA, le moteur 1.2L PureTech 82 associe agrément de conduite et consommation réduite grâce à sa puissance spécifique de 50 kW/l. Par rapport à un 4-cylindres de puissance équivalente, le gain en masse se chiffre à 21kg tandis que la consommation diminue de 25%.

    Il s’agit d’un véritable concentré de technologie répondant à la norme Euro 6. Les pertes par frottement, qui représentent environ 1/5ème de la puissance consommée par un moteur, sont ici réduites de 30%. Pour cela, un revêtement Diamond Like Carbon est appliqué sur l’axe des pistons, les segments et les poussoirs. La courroie de distribution humide quant à elle est intégrée à un carter, participant également au silence de fonctionnement.

    La combustion est optimisée par l’amélioration de l’aérodynamique de la chambre (conduits d’admission, têtes de piston) et par l’adaptation de l’allumage à un fonctionnement avec un fort taux de gaz résiduels (IGR).

    La culasse, réalisée en alliage d’aluminium, est dotée de 4 soupapes par cylindre, d’une injection indirecte multipoint, d’une distribution continûment variable à l’admission et à l’échappement (VVT). De plus, cette culasse est fabriquée par le procédé PMP pour Process à Moule Perdu. Ce procédé industriel réduit le nombre de pièces et le volume de l’ensemble. Ainsi, le collecteur d’échappement, le module de sortie de refroidissement et le support moteur sont intégrés à la culasse. Le moteur PureTech reçoit également une pompe à huile à cylindrée variable, pilotée pour un fonctionnement à la pression constamment optimale.

    Ce moteur à injection indirecte délivre une puissance maximale de 60 kW (82 ch) à 5750 tr/min et un couple maximum de 118 Nm à 2 750 tr/min. Ses émissions s’établissent en cycle mixte à 110g CO2/km.

    Le moteur 1.6L VTi 115 est un 4-cylindres essence à 16 soupapes en alliage léger. Il est équipé d’un arbre à cames d’admission avec un système de distribution à calage variable en continu (VVT) et accepte des indices d’octane allant jusqu’à RON 91. Comme pour le moteur PureTech, un travail important a été mené pour réduire les frottements (rodage fin du carter, piston à segmentation optimisée, etc.). Il en résulte un gain en émissions de CO2, amplifié par l’adoption d’une pompe à huile à débit variable.

    Sa puissance maxi est de 85 kW (115ch) à 6050 tr/min et le couple maxi de 150 Nm est atteint à 4 000 tr/min. Répondant également à la norme Euro 6, ce moteur moderne est disponible avec une boîte de vitesses mécanique à 5 rapports ou avec une boîte de vitesses automatique à 6 rapports.

    Il s’agit alors de la nouvelle boîte automatique produite par Aisin et dénommée EAT6 pour Efficient Automatic Transmission 6. Sa technologie Quickshift procure un agrément de haut niveau grâce à des changements de rapports fluides et rapides. De plus, ses émissions de CO2 sont réduites par la réduction des frottements internes et des glissements internes grâce à des convertisseurs verrouillables.

    Ses émissions s’établissent en cycle mixte à 148g CO2/km avec la boîte de vitesses manuelle à 5 rapports, à 154g CO2/km avec la boîte de vitesses automatique EAT6 à 6 rapports.

    Le moteur Diesel 1.6L BlueHDi 100 associe en exclusivité la technologie Selective Catalytic Reduction (SCR) au Filtre à Particules (FAP) additivé. Ce moteur se caractérise par un agrément de conduite et des consommations record.

    La technologie SCR est la plus efficace du marché pour le post traitement des oxydes d’azote (NOx). En effet, elle est la seule à réduire les NOx jusqu’à 90 %. Implantée en amont du FAP additivé, son amorçage est en outre précoce. Cette implantation est permise par la capacité du FAP additivé à se régénérer à plus basse température que les autres technologies de FAP, utilisées par nos concurrents. Le FAP additivé élimine quant à lui  99,9 % des particules en nombre, y compris les plus fines.

    Respectant la norme Euro 6, ce moteur développe une puissance maxi de 73 kW (100ch) à 3750 tr/min et un couple maxi de 254 Nm est atteint à 1750 tr/min. Associé à la boîte de vitesses manuelle à 5 rapports, ses émissions s’établissent en cycle mixte à 98g CO2/km.

    La nouvelle PEUGEOT 301 est conçue de manière à répondre à la diversité des usages et des destinations. Ainsi, les motorisations citées ci-dessus peuvent se voir substituées d’autres références répondant aux normes locales.

    Cette adaptation aux spécificités géographiques répond ainsi au mieux aux attentes des clients dans des conditions difficiles, qu’il s’agisse de routes dégradées, climat chaud, froid ou humide. Ainsi les liaisons au sol sont adaptées aux routes dégradées sur toutes les versions. Pour les destinations les plus rudes, une plaque de protection sous moteur peut même être apposée.

    Les pare-boues, moulés dans un matériau qui assure un meilleur comportement au froid, sont fixés par quatorze vis. Grâce à leur dimensionnement généreux, ils assurent un recouvrement maximum et une protection efficace du compartiment moteur au gravillonnage.

    Une double barrière d’étanchéité est apposée sur les portes pour lutter contre la poussière, l’humidité mais aussi contre les bruits parasites générés par ces deux éléments.

    Pour assurer une robustesse durable dans le temps, de nombreux éléments à l’intérieur de l’habitacle ou à l’extérieur sont vissés. C’est le cas notamment de la planche de bord qui est assemblée de la sorte et qui intègre une traverse de planche avec un équerrage pour une meilleure rigidité.

    L’alimentation en air du moteur intègre un système de séparation air/eau des plus efficaces et se fait en façade pour capter un air plus frais. L’avertisseur sonore comporte une membrane, et non une trompe, pour son insensibilité à l’aspersion d’eau.

    Les équipements respectent eux aussi cette exigence de robustesse et de qualité. En ce qui concerne le confort thermique, trois niveaux de chauffage/climatisation sont proposées. Les climatisations manuelles et électroniques, selon les niveaux, sont montées avec des conduits d’air vers les places arrière afin d’optimiser la prestation.

    Pour répondre aux usages des pays chauds, le circuit de climatisation des moteurs 1.2L PureTech 82 et 1.6L VTi 115 est spécifique. Compresseur, condenseur et circuit de froid sont adaptés pour assurer la prestation. Dans la même optique, le software de la version à boîte de vitesses automatique EAT6 est finement mis au point. De plus, une touche spécifique ‘AC Max’ permet d’obtenir le maximum de réfrigération en un seul appui sur la climatisation électronique. Par ailleurs, l’emplacement et le dimensionnement des aérateurs en façade sont spécialement étudiés pour assurer rapidement la meilleure diffusion de l’air frais à l’intérieur de l’habitacle.

    Pour les pays froids, des résistances électriques chauffantes assurent une montée en température rapide de l’habitacle. Des sièges et bas de parebrise chauffants complètent l’équipement. Pour les pays dits ‘grand froid’, le bas de parebrise chauffant évite que les essuie-vitres ne restent collés en période de gel intense.

    Le conducteur gère les ouvrants depuis l’habitacle. En effet, des commandes situées sur le plancher actionnent l’ouverture de la trappe à carburant et du hayon de coffre. Lorsque la voiture est équipée de la condamnation à distance, la commande du hayon est déplacée du plancher à la planche de bord et secondée par une télécommande. L’architecture électronique (Full Can de type Eco 2010) permet de plus la condamnation des ouvrants en roulant, dès que la vitesse du véhicule atteint 10 km/h.

    La nouvelle PEUGEOT 301 est produite à Vigo, en Espagne. Elle bénéficie des meilleurs standards de fabrication du Groupe PSA.

    [1] Tous les volumes indiqués sont à fin août 2016

    [2] Apple CarPlayTM offre aux utilisateur d’iPhone compatible une façon intuitive de passer des appels, d’utiliser Plans, d’écouter de la musique, d’accéder à leurs messages d’un doigt ou à la voix. Sans quitter la route des yeux, activez la reconnaissance vocale Siri® à partir de l’écran tactile de votre voiture ou en maintenant appuyé le bouton de contrôle vocal sous le volant. Siri® vous permettra d’accéder à vos contacts, de passer des appels, d’écouter ou de dicter des messages sans regarder votre iPhone.

    [3] Android Auto® est un protocole de communication Google pour les smartphones fonctionnant sous Android (Lollipop 5.0 ou plus récent).

    [4] MirrorLink® permet d’utiliser facilement et en toute sécurité les applications de votre smartphone compatible sur l’écran de votre voiture, avec une interface adaptée à l’usage pendant la conduite : navigation, aide à la conduite, musique, téléphonie … Les applications fonctionnent sur le smartphone mais elles apparaissent sur l’écran de votre voiture et vous entendez leurs sons sur le système audio de la voiture.