Étiquette : Banque Africaine de Développement

  • Le Japon et la BAD annoncent 5 milliards de dollars de soutien au secteur privé africain

    Le Japon et la BAD annoncent 5 milliards de dollars de soutien au secteur privé africain

    Le gouvernement du Japon et la Banque africaine de développement ont annoncé une coopération financière de 5 milliards de dollars dans le cadre de la cinquième phase de l’initiative d’assistance renforcée au secteur privé pour l’Afrique (EPSA) de 2023 à 2025.

    L’annonce a été faite lors de la huitième Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (TICAD8) qui s’est tenue le dimanche 28 août 2022 dans la capitale tunisienne, Tunis.

    Les fonds consistent en 4 milliards de dollars dans le cadre du guichet existant, et jusqu’à 1 milliard de dollars supplémentaires qui seront fournis dans le cadre d’un nouveau guichet spécial. Le Japon établira ce guichet spécial pour soutenir les pays qui progressent dans l’amélioration de la transparence et de la viabilité de la dette, et d’autres réformes, améliorant ainsi de manière régulière et significative leur situation d’endettement.

    Compte tenu de l’importance de la sécurité alimentaire, le Japon et la Banque africaine de développement ajouteront l’agriculture et la nutrition comme domaine prioritaire dans l’EPSA 5. En conséquence, l’EPSA 5 couvrira 1) l’électricité, 2) la connectivité, 3) la santé, 4) l’agriculture et la nutrition, comme domaines prioritaires afin de relever les principaux défis en Afrique.

    Lors de la cérémonie de lancement d’EPSA 5, le vice-ministre japonais des finances pour les affaires internationales, M. Masato Kanda, a déclaré que son pays s’engage à soutenir les pays africains tout en respectant leurs propres initiatives.

    Le président de l’Agence japonaise de coopération internationale (JICA), le Dr Akihiko TANAKA, a déclaré : « Dans la situation grave causée par de multiples crises, le renforcement de la résilience et la promotion de la sécurité humaine sont des éléments essentiels du soutien du Japon à l’Afrique. EPSA est un élément essentiel de notre partenariat avec la Banque africaine de développement pour relever les défis sociaux et économiques auxquels le continent est confronté. La JICA s’engage à travailler avec EPSA pour créer un avenir brillant et prospère.

    Le président du Groupe de la Banque africaine de développement, le Dr Akinwumi Adesina, a déclaré : « EPSA 5 est le type de coopération dont l’Afrique et le monde ont besoin. L’escalade des impacts du changement climatique, la pandémie de Covid-19 et la guerre en Ukraine signifient que nous devons faire encore plus que ce que nous avons déjà fait pour mobiliser le secteur privé et créer des opportunités d’emploi en Afrique. L’initiative nouvellement signée aura un impact positif sur des millions de vies à travers l’Afrique.

    Le Japon et la Banque africaine de développement uniront leurs forces pour soutenir les pays qui relèvent d’énormes défis, notamment la sécurité alimentaire, le changement climatique, la santé, la numérisation et les problèmes de dette.

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    À propos d’EPSA :
    Le Japon a annoncé le lancement d’EPSA lors du sommet du G8 à Gleneagles en 2005. Depuis la TICAD 6 en 2016, le Japon a mis à jour EPSA lors de la TICAD. Actuellement, le Japon apporte son soutien via EPSA4 (3,5 milliards de dollars américains sur 2020 à 2022), qui a été lancé lors de la TICAD7 en 2019.

    À propos du Groupe de la Banque africaine de développement :
    Le Groupe de la Banque africaine de développement est la première institution de financement du développement en Afrique. Il comprend trois entités distinctes : la Banque africaine de développement (BAD), le Fonds africain de développement (FAD) et le Nigeria Trust Fund (NTF). Présente dans 41 pays africains avec un bureau extérieur au Japon, la Banque contribue au développement économique et au progrès social de ses 54 États membres régionaux. 

  • La BAD conserve son triple A auprès de l’Agence japonaise de notation de crédit

    La BAD conserve son triple A auprès de l’Agence japonaise de notation de crédit

    Après Standard and Poor’s, Moody’s et Fitch, l’Agence japonaise de notation de crédit (JCR) a confirmé la note AAA à long terme de la Banque africaine de développement avec perspective stable.

    « Les notes de l’Agence japonaise de notation de crédit sont le reflet de nos politiques prudentes de gestion des risques, de nos performances financières solides et du fort soutien dont nous bénéficions de la part de nos membres », a réagi Bajabulile Swazi Tshabalala, vice-présidente des Finances et directrice financière du Groupe de la Banque africaine de développement.

    L’agence JCR a félicité la Banque pour son soutien solide à ses pays membres, comme en témoignent les sept augmentations générales de capital réalisées à ce jour.

    Bien que l’investissement en capital de la Banque soit resté limité en volume, ses risques ont augmenté en raison de l’impact de la pandémie de Covid-19. Selon JCR, la Banque africaine de développement a réagi rapidement pour amortir l’impact de la pandémie sur ses pays membres en créant un Fonds d’intervention contre le Covid‑19.

    L’agence précise en outre que « les investissements de la Banque dans sa trésorerie visent à garantir une liquidité suffisante et une gestion efficace des actifs. La Banque la gère de manière prudente, en limitant ses investissements aux contreparties qui sont généralement d’une grande solvabilité. »

    Elle souligne aussi que la Banque, qui bénéficie d’une cote de crédit élevée, a mobilisé des fonds provenant des marchés de capitaux internationaux à des conditions favorables.

    « À la fin de l’année 2020, note JCR, la Banque avait respecté presque tous ses règlements internes prudentiels en matière de prêts, de participation au capital, d’utilisation du capital-risque, d’emprunts et de liquidités. Le ratio d’utilisation du capital‑risque de la Banque a été proche de la limite supérieure définie par sa réglementation interne, en raison principalement des risques accrus liés à ses expositions sur les prêts et investissements. »

    JCR estime que la Banque continuera à se conformer à la règlementation « dans la mesure où elle a pris des mesures correctives comprenant une augmentation temporaire spéciale de capital exigible en mars 2021 et une optimisation de son portefeuille d’actifs, et que des progrès sont réalisés dans le règlement de la dette ».

    Tout en prenant note du fait que l’impact continu de la pandémie de Covid-19 pourrait affaiblir la qualité des actifs de la Banque, principalement par rapport à ses prêts non souverains, l’Agence japonaise de notation de crédit indique que « toute hausse du coût de crédit pourra être absorbée principalement par des recettes, et que son impact sur les finances de la Banque sera limité. »

    L’agence a également écarté la possibilité que les notations actuelles soient soumises à des pressions à la baisse si la majorité des pays membres ne parviennent pas à apporter leur contribution à la dernière augmentation de capital, ou lorsque les prêts non souverains de la Banque augmentent en volume et que la qualité de ses actifs se détériore considérablement dans le long terme. JCR conclut que « les risques d’une telle éventualité sont minimes ».

    JCR suit les banques de développement multilatérales afin de s’assurer qu’elles sont suffisamment viables pour soutenir leurs activités en termes de structure financière, de rentabilité et de gestion des risques.

    La Banque africaine de développement est créditée actuellement d’un triple A par Standard and Poor’s, Moody’s et Fitch.

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  • AFAWA,un programme pour assurer la pérennité des entreprises créées par des femmes

    AFAWA,un programme pour assurer la pérennité des entreprises créées par des femmes

    Lancé en 2016 par la Banque Africaine de développement, le programme Affirmative Finance Action for Women in Africa (AFAWA),  vise à assurer la croissance et la pérennité  des entreprises créées par des femmes sur le continent Africain.

      « AFAWA est une initiative panafricaine lancée par la Banque Africaine de développement  lors de son Assemblée annuelle tenue à Lusaka, en Zambie, pour promouvoir un financement inclusif axé sur les femmes  d’Afrique afin de les aider à libérer leur potentiel en matière d’entrepreneuriat » explique Mme Dassanou, coordinatrice de ce programme.

    Selon les explications de Mme Dassanou, le but du programme AFAWA, qui est un programme pour entreprises créées par des femmes est d’arriver à combler un déficit de financement dont se plaignent les entreprises féminines dans le continent africain et, qui se chiffre à 42 milliards de dollars.

    Aussi, la Banque Africaine de Développement (BAD), œuvre pour trouver et déployer de nouveaux outils de financement qui soient en parfait accord avec les besoins exprimés par ces entreprises, et ce à travers l’octroi de crédits leur permettant de mieux développer leurs projets.

    A cela, s’ajoute l’accompagnement et l’assistance technique aux établissements financiers afin qu’ils puissent mieux répondre aux besoins du programme AFAWA.

    En Afrique, les entreprises créées par des femmes représentent la portion de 30% des entreprises officiellement enregistrées. En y ajoutant, celles crées dans le secteur informel, il est aisé de comprendre que les femmes sont plus nombreuses que les hommes dans le secteur des PME.

    Elles représentent ainsi, un vrai moteur de croissance économique durable et participent à la prospérité d’une manière générale et à l’élargissement de l’inclusion économique.

    Le programme AFAWA

    Le programme AFAWA, comprend un outil de financement  intitulé « Garantie pour la croissance ». Il est soutenu par le G7, les Pays- Bas,  la Suède et le Rwanda. Mis en place conjointement par avec le Fonds africain de garantie (AGF), il se base sur la nécessité de réduire les garanties que l’on exige d’ordinaire aux femmes lorsqu’elles sollicitent un crédit.

    Ceci est possible grâce au soutien de l’AGF dont le rôle est d’apporter des garanties aux établissements financiers ainsi que des produits à même d’aider les PME en Afrique et surtout celles gérées par des femmes.

    « Ensemble, nous travaillerons avec les institutions financières pour les aider à mieux connaître les femmes entrepreneurs et les différents risques auxquels elles sont confrontées. Ceux-ci doivent être pris en compte dans le développement de produits et services financiers pour les femmes », précise Mme Dassanou, coordinatrice du programme.

    D’importantes avancées sont enregistrées pour ce qui est du programme AFAWA. « Depuis le sommet du G7 à Biarritz en 2019, le Conseil d’administration de la Banque Africaine de Développement a donné son approbation, en mars 2020, aux deux dispositifs qui nous permettront de réduire les risques pour les entreprises dirigées par des femmes et de renforcer leur capacité à accéder aux crédits avec des garanties requises moins importantes. Nous avons pris du retard à cause de la crise du Covid-19 mais, nous prévoyons le programme « Garanties pour la croissance » sera opérationnel avant la fin de l’année 2020 ».

    En attendant le lancement officiel de ce programme, des actions sont entreprises comme l’optimisation des lignes de crédit et le financement des activités commerciales et les fonds de participation de la banque afin que les femmes puissent accéder aux  crédits. Ce qui leur permettra de développer leurs entreprises.

    En ces temps de pandémie et son impact négatif sur l’économie et les entreprises, la Banque Africaine de Développement insiste sur le fait que la PME ait des mécanismes de réponse rapide contre la Covid-19. Comme autre mesure, elle étudie comment utiliser les fonds de participation pour renforcer les capacités des entreprises gérées par des femmes.

    Pour rappel, l’approche AFAWA, n’est pas seulement un outil permettant aux femmes entrepreneurs d’avoir des crédits bancaires, il s’intéresse à plusieurs aspects comme celui de permettre l’accès à la formation pour les femmes dans l’incapacité de présenter des projets  financièrement  viables.  Ces formations leur permettront de renforcer leurs capacités et leurs compétences en ce qui concerne la gestion financière, la tenue des comptes et le marketing.

    K.M.B

  • Covid-19: la BAD crée un fonds doté de 10 milliards de dollars pour aider les pays membres

    Covid-19: la BAD crée un fonds doté de 10 milliards de dollars pour aider les pays membres

    La Banque africaine de développement BAD a annoncé la création d’un fonds doté de 10 milliards de dollars pour aider les pays membres régionaux à lutter contre la propagation du Covid-19 sur le continent.

    Cette nouvelle initiative de la Banque africaine de développement lui servira de relais principal pour diriger ses opérations dans le contexte de crise actuel. Ce fonds est mis à disposition des gouvernements et de l’ensemble des acteurs du secteur privé d’Afrique.

    Le président du Groupe de la Banque africaine de développement, Akinwumi Adesina, a indiqué que cette enveloppe tenait compte des difficultés budgétaires de nombreux pays du continent.

    « L’ Afrique est confrontée à d’énormes défis budgétaires pour agir efficacement face à la pandémie de coronavirus. La Banque africaine de développement déploie toutes ses capacités de réponse à l’urgence pour aider l’Afrique en ce moment critique. Nous devons protéger des vies. Ce fonds aidera les pays africains dans leurs efforts pour contenir la propagation rapide du Covid-19.», a déclaré le président Adesina, en saluant le soutien indéfectible des administrateurs de la Banque africaine de développement.

    Le fonds est doté de 5,5 milliards de dollars pour les opérations souveraines dans les pays membres de la Banque et de 3,1 milliards de dollars pour les opérations souveraines et régionales via les pays du Fonds africain de développement, le guichet de prêt à taux concessionnels du Groupe de la Banque chargé de répondre aux besoins des pays fragiles. Un montant supplémentaire de 1,35 milliard de dollars sera consacré aux opérations du secteur privé.

    « La mise en place de ce dispositif a exigé un effort collectif et du courage de la part de tout notre personnel et de nos actionnaires », a souligné la vice-présidente principale par intérim de la Banque, Swazi Tshabalala, à propos de la création de ce fonds.

    Il y a deux semaines, la Banque a émis un emprunt obligataire social, « Combattre le Covid-19 », d’un montant record de trois milliards de dollars, soit le plus grand emprunt social libellé en dollars américains émis sur le marché international des capitaux.

    La semaine dernière, le Conseil d’administration de la Banque a également approuvé l’octroi d’une aide d’urgence Covid-19 de deux millions de dollars pour soutenir les interventions de l’Organisation mondiale de la santé sur le continent.

    « Nous vivons une époque exceptionnelle, où nous devons prendre des mesures audacieuses et décisives pour sauver et protéger des millions d’Africains. Nous sommes engagés dans une course pour sauver des vies et aucun pays ne sera laissé pour compte », a assuré le président Adesina.

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  • La BAD: La croissance économique africaine portée par 6 pays

    La BAD: La croissance économique africaine portée par 6 pays

    Selon les perspectives de la Banque Africaine de Développement ( BAD ) récemment publiées, la croissance économique dans le continent Africain, aura une tendance ascendante durant l’année 2020 et même les années prochaines.

    Cette dynamique sera assurée par le Rwanda, la côte d’ivoire, l’Ethiopie, le Ghana, la Tanzanie et le Bénin. Tandis que cinq grandes économies comme l’Algérie, l’Egypte, le Maroc, le Nigéria et l’Afrique du sud.

    Les chiffres publiés par la Banque Africaine de Développement font état pour l’année 2019 d’une croissance de 3,4%, et de 3,9% au cours de cette année 2020.

    La tendance est toujours à la hausse puisqu’il est prévu qu’elle atteigne 4,1% en 2021.

    La BAD explique cet optimisme dans la croissance économique par « les améliorations observées depuis l’année dernière où les moteurs de la croissance se déplacent progressivement vers les investissements et les exportations, en s’éloignant de la consommation privée ».

    Selon la BAD, les économies qui devraient assurer cette croissance économique seront le Rwanda, la Côte d’ivoire, l’Ethiopie, le Ghana, la Tanzanie et le Bénin, qui connaissent des taux de croissance qui varie entre 6,7 et 8,7%.

    Le nord de l’Afrique vient en deuxième position,selon la BAD

    Le nord de l’Afrique vient en deuxième position avec une croissance de 4,1%, puis l’Afrique de l’ouest avec une croissance de 3,7%.

    La croissance économique du continent africain aurait été bien meilleure si les cinq grandes économies qui sont l’Algérie, le Maroc, l’Egypte, le Nigéria et l’Afrique du sud, avaient connu une expansion moins modérée, ce qui ne manquera pas d’altérer la dynamique de la croissance globale du continent.

    En effet, ces cinq pays ont réalisé une moyenne de croissance de l’ordre de 3,1% en 2019, alors que la globalité des pays africains a  atteint une croissance de 4%. Il est donc normal que l’année 2020 ne verra pas des prouesses de leur part.

    Malgré ces avancées en matière de croissance, il est encore constaté qu’elles ne bénéficient pas à toute la population et, qu’il existe de larges franges qui vivent dans la pauvreté.

    Aussi, la BAD, recommande aux pays africains de diversifier leur base de production, d’innover dans les secteurs stratégiques et de développer les ressources humaines.

    K.M.B

  • BAD: Un prêt de 56 millions de dollars pour financer les accès routiers entre les deux Congo

    BAD: Un prêt de 56 millions de dollars pour financer les accès routiers entre les deux Congo

    Le Conseil d’administration de la Banque africaine de développement ( BAD) a accordé un prêt de 56 millions de dollars américains du Fonds africain de développement destiné à financer les accès routiers permettant d’accéder au pont qui relie les capitales des deux Congo, Kinshasa et Brazzaville.

    La mise en œuvre du projet d’aménagement de ces accès routiers prévoit des travaux de grande ampleur des deux côtés du fleuve. Du côté de la République démocratique du Congo (RDC), le projet comprend des raccordements routiers (construction et bitumage) de 6,8 km, des études des voies d’accès complémentaires (Maluku-jonction RN1) sur 25 km et des études portant sur d’autres infrastructures, notamment la voie de contournement de la ville de Kinshasa.

    De l’autre côté du fleuve, au Congo Brazzaville, des études détaillées des voies d’accès entre les localités de Yié et Maloukou (23 km) sont prévues, y compris l’actualisation de l’étude d’impact environnemental et social et de son plan de gestion. Un plan d’indemnisation et de réinstallation couvrant la voie d’accès au pont route-rail (3,2 km) sera également élaboré.


    « Ce pont route-rail contribuera à assurer la continuité du trafic routier sur le corridor Tripoli-Windhoek-Le Cap, dont la branche en Afrique centrale, constituée par la liaison Cameroun-Tchad-Congo-RDC vise à relier Yaoundé, Libreville, Brazzaville et Kinshasa », a détaillé Racine Kane, directeur général adjoint de la  BAD pour l’Afrique centrale.En outre, seront réalisés des forages à Maluku (RDC), qui compte près de 700 000 habitants.

    Le centre hospitalier de la ville bénéficiera, en outre, d’une ambulance et de la réhabilitation des centres d’accueil des malades du Sida et du choléra.

    Compte tenu de son potentiel agricole et avicole, Maluku devrait profiter de la réalisation du projet pour accélérer son développement et abriter une zone économique spéciale. Sa commune voisine Maloukou, située au Congo, abrite déjà une zone industrielle appelée à devenir une zone économique spéciale dans la périphérie de Brazzaville qui s’étendra sur 200 000 hectares et permettra de créer près de 15 000 emplois.


    « Le projet doit permettre de renforcer l’intégration régionale en Afrique centrale à travers l’accroissement des échanges commerciaux entre les deux Congo et du commerce intra-communautaire au sein de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale », a conclu Racine Kane.
    Ce projet entre Kinshasa et Brazzaville, mené sous l’approche Partenariat public-privé, sous la conduite d’Africa 50, montre le rôle central de la Banque et la synergie institutionnelle (Etat, Nepad, PIDA, Banque) pour la concrétisation de ce projet emblématique du Nepad. Il est également à inscrire dans le cadre du Programme de développement des infrastructures en Afrique (PIDA) piloté par la Commission de l’Union Africaine, le Secrétariat du NEPAD et la Banque.

    Distribué par APO Group pour  la BAD 

  • BAD: Conférence Economique Africaine en décembre à Charm El-Cheikh

    BAD: Conférence Economique Africaine en décembre à Charm El-Cheikh

    La Conférence économique africaine (CEA) 2019, principale plate-forme de mise en réseau, de dialogue et de partage des connaissances sur les problèmes auxquels l’Afrique est confrontée, se déroulera du 2 au 4 décembre 2019 à Charm el-Cheikh, en Égypte.

    La Conférence économique africaine est co-organisée par la Banque africaine de développement, la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique et le Programme des Nations Unies pour le développement sur le thème « Emplois, entrepreneuriat et développement des capacités pour la jeunesse africaine ».

    Ce thème s’aligne sur les Objectifs de développement durable (ODD), « pour une croissance économique inclusive et durable, l’emploi et un travail décent pour tous ».

    Cette année, la 14ème édition de la Conférence économique africaine réunira plus de 500 parties prenantes africaines, dont des représentants de la jeunesse, des dirigeants d’entreprises, des décideurs et des représentants des médias africains et du monde entier.

    Elle offrira aux chercheurs une tribune de choix pour débattre des questions relatives à l’emploi des jeunes, à leurs compétences et capacités d’entrepreneuriat, et pour évaluer les réformes et initiatives en cours visant à résoudre ces problèmes.

    Les participants à cette Conférence économique africaine débattront des options politiques permettant d’optimiser les avantages de l’explosion démographique de la jeunesse africaine ; mais également de l’inadéquation des compétences des jeunes aux besoins du marché du travail.

    À travers le partage de connaissances et d’études de cas sur les bonnes pratiques, les intervenants proposeront des stratégies et des recommandations concrètes pour accélérer la mise en œuvre des principales politiques de développement telles que l’Agenda 2063 de l’Union africaine et les ODD.

    Le thème de la Conférence économique africaine de cette année s’aligne également sur le programme de développement des partenaires de la Conférence, notamment la Banque africaine de développement, qui, entre 2016 et 2018, a créé 3,6 millions d’emplois directs grâce à des investissements de 10 milliards de dollars américains dans 102 projets réalisés dans 32 pays.

    En outre, le Conseil d’administration de la Banque a récemment approuvé quelque 318 projets dans 48 pays africains, d’une valeur de 9,15 milliards de dollars ; et qui devraient générer 4,2 millions d’emplois directs.

    Tapera Jeffrey Muzira, coordinateur du projet de la Banque « Emplois pour les jeunes en Afrique », a déclaré : « La Banque modifie ses plans, ses projets, son personnel et ses systèmes pour optimiser les résultats en matière d’emploi des jeunes et pour mobiliser des ressources financières visant à motiver les acteurs du secteur privé à appliquer des solutions éprouvées concernant l’emploi des jeunes. »

    La conférence de l’an dernier, qui s’est déroulée à Kigali, au Rwanda, a mis l’accent sur l’intégration économique comme levier de changement pour la croissance inclusive et la prospérité en Afrique. Les participants ont reconnu que la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECA) était le résultat d’une audacieuse stratégie pour corriger le déséquilibre des forces lors des négociations entre les blocs commerciaux régionaux.

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  • Tunis: La BAD présente les opportunités d’affaires pour l’Afrique du Nord

    Tunis: La BAD présente les opportunités d’affaires pour l’Afrique du Nord

    La Banque africaine de développement a organisé, les 03 et 04 octobre à Tunis, un séminaire d’opportunités d’affaires dédié à l’Afrique du Nord.

    Après Johannesburg et Nairobi, cette présentation à Tunis, la capitale tunisienne avait pour objectif de renforcer le dialogue entre la Banque et le secteur privé, tout en identifiant de nouvelles opportunités d’investissement et de financement.

    Le séminaire de Tunis a accueilli près de 200 participants issus de 23 pays, représentant des entreprises de l’industrie, du génie civil, des travaux publics et du conseil.

    Lassaad Lachaal, conseiller spécial du Président de la Banque africaine de développement, Akinwumi Adesina, a prononcé l’allocution d’ouverture au nom du directeur général de la Banque pour l’Afrique du Nord, Mohamed El Azizi.

    Il a notamment mis en évidence la finalité de ce séminaire « né de cette ambition de transformer le formidable potentiel du continent en croissance et en emplois. Et concrètement en de meilleures conditions de vie pour les populations africaines. »

    Valérie Dabady, cheffe de la Division de la mobilisation des ressources et des partenariats à la Banque a tenu à souligner « l’importance du secteur privé qui, grâce à des transferts d’expertise et de savoir-faire structurants, est capital pour accompagner une mise en œuvre optimale des opérations de la Banque afin de contribuer à la transformation économique du continent. »

    Les participants ont exprimé de fortes attentes au cours du séminaire : « cette rencontre a été une opportunité d’améliorer notre connaissance des priorités et opérations de la Banque africaine de développement.

    Les présentations et interventions nous ont offert une lecture approfondie des procédures de passation de marchés et des règles environnementales et sociales », a reconnu un participant.

    « Cela nous assurera une égalité des chances face aux opportunités d’affaires qui laissent apparaître de nouvelles perspectives de développement au bénéfice de notre continent », a-t-il ajouté.

    À l’issue des présentations, des rencontres bilatérales ont également eu lieu entre les différents acteurs du secteur privé et les équipes techniques de la Banque.

    Ces échanges augurent de futures collaborations qui soutiendront les opérations de l’institution.

    Le partenariat entre la Banque africaine de développement et les pays d’Afrique du Nord dure depuis près d’un demi-siècle, mobilisant un engagement financier total de l’institution de quelque 23,7 milliards de dollars.

    Ces financements couvrent différents secteurs comme l’énergie, l’eau, les transports, l’agriculture et le développement social.

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  • ZLECA: Présentation de la stratégie d’intégration régionale de l’Afrique centrale 2019-2025

    ZLECA: Présentation de la stratégie d’intégration régionale de l’Afrique centrale 2019-2025

    Le ministre de l’Économie, de la planification et de l’administration du territoire, également gouverneur de la Banque africaine de développement pour le Cameroun, Alamine Ousmane Mey, a ouvert,  lundi 16 septembre à Yaoundé, au Cameroun, l’atelier de restitution du Document de stratégie d’intégration régionale de l’Afrique centrale, pour la période 2019-2025 (DSIR-AC).

    L’atelier de restitution a réuni les ministres gouverneurs du Tchad et de la République centrafricaine : Issa Doubragne, ministre tchadien de l’Économie et de la planification du développement, Félix Moloua, ministre centrafricain de l’Économie, du plan et de la coopération, ainsi que Daniel Ona Ondo, président de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC), Ahmad Allam-Mi, secrétaire général de la Communauté économique des États d’Afrique centrale (CEEAC), et Daniel Molongandzeyidirecteur général de l’intégration au ministère du Plan, de la statistique et de l’intégration régionale de la République du Congo.

    « C’est avec beaucoup d’espoir, d’intérêt et d’attention que nos pays et nos communautés accueillent le nouveau Document de stratégie d’intégration régionale de l’Afrique centrale, pour la période 2019-2025, dans le but d’accélérer l’intégration en Afrique centrale », a déclaré Alamine Ousmane Mey, saluant la publication du nouveau DSIR-AC 2019-2025.

    « Au niveau continental, les objectifs et piliers du DSIR-AC sont en adéquation avec ceux de l’Union africaine en matière d’intégration. Au niveau régional, il prend en compte la vision stratégique à l’horizon 2025 de la CEEAC et le programme économique régional 2017-2021 de la CEMAC » a ajouté le ministre.

    Dans son allocution d’ouverture, le directeur général de la région Afrique centrale à la Banque africaine de développement, Ousmane Doré, a indiqué que le nouveau DSIR-AC 2019-2025 avait été élaboré dans un contexte de changements institutionnels majeurs à la Banque, notamment le rapprochement avancé des régions à travers une décentralisation désormais effective.

    « Cette stratégie d’appui à l’intégration régionale tient compte du contexte socio-économique actuel de la région, de ses défis et faiblesses, mais aussi, de ses forces et opportunités. Il propose de tirer parti des avantages comparatifs de la région, notamment de ses abondantes ressources forestières et minières, de ses diverses zones écologiques et sa situation géographique stratégique » a souligné Ousmane Doré.

    « Une intégration régionale effective en Afrique centrale permettra, en outre, de stimuler l’essor des marchés nationaux, d’accroître les flux commerciaux et d’investissement, d’atténuer les carences institutionnelles et d’infrastructures, et d’impulser une transformation structurelle en vue d’un développement plus équitable et durable, qui contribuera à réduire les facteurs de fragilité » a-t-il poursuivi.

    « Ce nouveau document d’assistance régionale de la Banque pour l’Afrique centrale a été conçu en étroite concertation avec la CEMAC, la CEEAC, les gouvernements de la région, le secteur privé et les partenaires au développement. Doté d’un programme indicatif de près de 30 opérations régionales pour un montant global de 4,4 milliards de dollars américains, sa mise en œuvre nécessitera un partenariat renforcé » a précisé Solomane Kone, responsable-pays de la Banque au Cameroun.

    Le Document de stratégie d’intégration régionale de l’Afrique centrale pour la période 2019-2025 couvre sept pays : Cameroun, Congo, Centrafrique, Gabon, Guinée équatoriale, République démocratique du Congo et Tchad. Il répond aux priorités des communautés économiques régionales et de leurs pays membres.

    Les échanges tenus lors d’une table ronde organisée pour la circonstance ont mis en exergue la nécessité, pour les différentes parties prenantes, de s’approprier le contenu du Document adopté le 28 mars 2019 par les Conseils d’administration du Groupe de la Banque africaine de développement, pour une opérationnalisation et une accélération de l’agenda de l’intégration régionale en Afrique centrale, en particulier celui de la mise en œuvre effective de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECA).

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    À propos du Groupe de la Banque africaine de développement :
    Le Groupe de la Banque africaine de développement (BAD) est la première institution de financement du développement en Afrique. Elle comprend trois entités distinctes : la Banque africaine de développement (BAD), le Fonds africain de développement (FAD) et le Fonds spécial du Nigeria (FSN). Présente sur le terrain dans 37 pays africains et dotée d’un bureau extérieur au Japon, la BAD contribue au développement économique et au progrès social de ses 54 États membres régionaux.

  • G5 Sahel: La BAD présente officiellement son initiative « Desert to power »

    G5 Sahel: La BAD présente officiellement son initiative « Desert to power »

    Le président de la Banque africaine de développement, Akinwumi Adesina, est à Ouagadougou, capitale du Burkina Faso, où il doit présenter officiellement l’initiative « Desert to power », et ce à l’occasion du Sommet des chefs d’État et de gouvernement des pays du G5 Sahel.

    Le président Adesina a été reçu en audience par le président du Faso, Marc Roch Christian Kaboré, lequel a félicité la Banque pour l’initiative « Desert to Power ». Le président burkinabè a également souligné l’excellence des relations de son pays avec la Banque, la remerciant pour le portefeuille des projets mis en œuvre grâce à l’institution.

    De son côté, le président de la Banque africaine de développement a tenu à saluer l’engagement, la vision et le leadership du président Kaboré pour avoir accepté d’accueillir le Sommet dans son pays.

    Il a souligné l’importance de la volonté politique pour la réussite de l’initiative « Desert to Power », qui donne l’opportunité de renforcer le partenariat Sud-Sud. « La volonté politique est très importante et je ne peux que me réjouir de la détermination des présidents du G5 Sahel autour de l’initiative » a-t-il ajouté.

    Évoquant les enjeux autour de l’industrie cotonnière, les deux dirigeants ont insisté sur le renforcement de ce secteur ainsi que la nécessité d’une mobilisation globale autour de l’initiative DPT, au-delà même des pays du G5 Sahel.

    À l’occasion de ce Sommet, la Banque doit présenter officiellement son initiative « Desert to power » aux chefs d’État et de gouvernement. Au moins 20 milliards de dollars américains devront être mobilisés auprès des partenaires au développement.

    La Banque doit porter le plaidoyer lors du Sommet, avec pour objectif de garantir l’accès universel à l’électricité à plus de 60 millions de personnes, grâce à l’énergie solaire.

    Pour le président Adesina, c’est un paradoxe que dans cette région, parmi les plus ensoleillées du monde, on note un déficit d’accès à l’électricité : « aujourd’hui plus que jamais, la coopération et le commerce transfrontaliers dans le domaine de l’énergie seront essentiels pour maintenir la sécurité d’approvisionnement à long terme face aux défis du changement climatique », affirmera-t-il, ajoutant qu’au « Burkina Faso, des étapes significatives ont été franchies avec le projet Yeleen d’électrification rurale. »

    Dans les pays du G5 Sahel, quelque 60 millions de personnes subissent les conséquences d’un déficit d’accès à l’électricité, avec pour les secteurs clés de l’économie, une lourde dépendance aux énergies fossiles, une faiblesse des capacités de production et des infrastructures physiques.

    Dans le cadre de sa stratégie d’électrification de l’Afrique, la Banque s’est résolument engagée à accélérer l’accès à une énergie de qualité et à moindre coût pour les populations africaines. Des interconnexions essentielles de réseaux ont été approuvées par le Conseil d’administration de la Banque : Mali-Guinée, Nigeria-Niger-Bénin-Burkina Faso et Tchad-Cameroun. « Il faut une harmonisation des politiques et aller vers une zone de libre échange énergétique », a ajouté le président de la Banque.

    L’initiative « Desert to power » couvre 11 pays : Burkina Faso, Érythrée, Éthiopie, Mali, Mauritanie, Niger, Nigeria, Soudan, Djibouti, Sénégal et Tchad. Elle aura un impact significatif sur les conditions de vie de 250 millions de personnes qui devraient avoir accès à l’électricité. L’objectif est d’installer près de 10 gigawatts de capacité solaire d’ici à 2030.

    « Desert to power » se veut une contribution de taille à la réalisation des cinq priorités stratégiques de la Banque, les « High 5 », car l’accès à l’énergie est transversal à tous les secteurs du développement de l’Afrique.

    « Desert to power » est en adéquation avec les Objectifs de développement durable des Nations unies, l’Accord de Paris sur le climat et l’Initiative pour les énergies renouvelables en Afrique.

    Le G5 Sahel est un cadre stratégique de coopération régionale créé en 2014, qui a pour objectif de garantir les « conditions de développement et de sécurité de ses États membres ». Il comprend le Burkina Faso, le Mali, la Mauritanie, le Niger et le Tchad.

    Les pays du G5 Sahel sont persuadés de l’interdépendance entre la sécurité et le développement, notamment dans les services de base (énergie, transport, télécommunications, hydraulique).
    Le président de la Banque africaine de développement s’est ému des actes terroristes qui ont frappé récemment le Burkina Faso et a exprimé le soutien de l’institution lors de son audience avec le président Kaboré.

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