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  • Dettes des entreprises : Près de 7 milliards de DA rééchelonnés au 31 mai

    Dettes des entreprises : Près de 7 milliards de DA rééchelonnés au 31 mai

    Depuis le début du retraitement des dettes bancaires des entreprises en difficulté, en février dernier, les banques ont traité, jusqu’à fin mai, 655 dossiers représentant un total de crédits rééchelonnés de près de 7 milliards de DA et des agios réservés à annuler de 617 millions de DA, a-t-on appris lundi auprès de l’ABEF.

    Les six banques publiques et les trois privées concernées par l’opération décidée lors de la tripartite de mai 2011, continuent à «étudier» les dossiers de rééchelonnement, a indiqué à l’APS un responsable à l’ABEF (Association des banques et établissements financiers).

    A fin mai, date butoir initiale, 330 dossiers étaient en cours d’études représentant un montant total des crédits à rééchelonner de 9,53 milliards de DA et 3,18 milliards de DA d’agios réservés à annuler.

    Ce bilan, arrêté deux mois avant la clôture du traitement des dossiers, n’est donc que provisoire, le bilan définitif devant être rendu public en août prochain, a souligné le même responsable.

    Selon un bilan publié récemment sur le site WEB du ministère des Finances, 2.327 entreprises ont été déclarées par les banques, au 30 avril dernier,
    éligibles au dispositif. Le montant global de l’endettement de ces entreprises est de 201 milliards DA alors que le montant des agios susceptibles
    d’effacement est de 80 milliards DA.

    Entre octobre 2011 et la fin janvier 2012, les PME en difficulté, toutes sauf celles exerçant dans la revente en l’état, avaient déposé les demandes de rééchelonnement de leurs dettes auprès des banques.

    Selon le mécanisme précisant les modalités de mise en oeuvre du retraitement de ces dettes, adopté par l’ABEF à l’issue de concertations avec le ministère des Finances et la Banque d’Algérie, «toutes les entreprises de production de droit algérien connaissant des difficultés de remboursement
    de leurs dettes bancaires à l’exception de celles bénéficiant du dispositif ANSEJ-CNAC» sont éligibles au rééchelonnement.

    Pour les neuf banques concernées procéderont donc à l’annulation des agios réservés pour l’entreprise bénéficiaire du rééchelonnement alors que les créances «définitivement compromises» resteront de la responsabilité exclusive de la banque et de son débiteur.

    La loi de finances 2013 prendra en charge l’inscription de l’enveloppe budgétaire que le Trésor public consacrera à la prise en charge des agios annulés par les banques, a encore précisé le responsable de l’ABEF.

  • Le secteur commercial et services concentrent 83% des activités de l’économie algérienne

    Au préalable il faut mettre en relief l’effritement du système d’information puisque existe des différences notables entre les données de l’enquête du recensement économique (RE) publiée le 2 août 2012, réalisée par l’Office national des statistiques (ONS), concernant 990 496 entités dont 934 200 unités économiques et celles du centre national du registre de commence(CNRC).

    Ainsi, pour le total nous avons une différence de 462 678 entités économiques que ne prend pas en compte le RE. Si, le RE porte sur l’année 2010, je ne pense pas que les tendances lourdes aient changées entre 2011/2012.

    Peut être assisteront nous à une accélération entre 2013/2014 puisque aucun changent notable n’est envisagé et que l’avant projet de loi de finances 2013 prévoit une réduction du budget de fonctionnement de la majorité des secteurs ainsi que certains projets non stratégiques.

    Ainsi, je recense, en synthèse, cinq importantes conclusions de ce recensement que je juge important pour établir un bilan objectif entre 2000/2012.

    Le tissu économique national est fortement dominé par les micro-unités dont les personnes physiques à 95% (888 794) alors que les personnes morales (entreprises) représentent seulement 5%, soit 45 456 entités.

    La structure de l’emploi en est le reflet avec une très forte concentration des entreprises au niveau de la tranche d’effectif 0-9 occupés, où sur les 934 250 entités économiques, près de 914 106 se situent sur la tranche d’effectifs 0-9 salariés, soit 97,8% de l’ensemble des entités économiques. Il y a lieu de noter que seules 932 entités économiques emploient 250 occupés ou plus.

    Par strate, environ 83,7% des entités économiques employant moins de dix salariés sont dans le secteur urbain.
    La structure des personnes morales au niveau des wilayas, montre que sur les 934 250 entités économiques, 84% (781 439) sont implantées en milieu urbain contre 16% (152 811) en milieu rural avec une concentration de 21% dans la capitale, suivie par les wilayas d’Oran (6,8%) et Sétif 5,3%.

    La répartition selon le genre du chef d’entreprise montre que sur les 888 794 personnes physiques recensées, 798 026, soit 89,8 % sont des hommes contre 90 768 femmes, soit 10,2%. Sur les 934 250 entités économiques recensées, 557 908 relèvent du régime d’imposition forfaitaire, soit 59,7%, la part des entités économiques soumises au régime réel se situant à 12,7%.

    Par secteur d’activité, le commerce représente 58,7% dans le forfait, 37,4% dans le réel et 42,8% dans l’exonéré.

    Le commerce est suivi de près par les services avec des parts respectives de 32%, 45,4% et 35,8%.
    Pour le soutien des agences d’investissement, l’enquête relève que seulement 4% des enquêtés ont bénéficié des dispositifs d’aide à la création de l’entreprise dont 65,7% ont bénéficié du dispositif de l’Agence nationale de soutien à l’emploi des jeunes (Ansej).

    Par ailleurs, 22,3% des 4% ont bénéficié de l’aide de l’Agence nationale des investissements (Andi). 83,2% des entreprises privées employant entre 50 et 249 salariés ont bénéficié de cette aide dont 42,9% dans la construction.

    Le dispositif de l’Agence de gestion du micro-crédit (Angem) a été sollicité par 5,9% des enquêtés et le crédit Cnac a bénéficié à 6,1% des enquêtés, particulièrement pour les petites entreprises employant moins de 10 salariés (6,3%).

    L’enquête met en relief la prédominance du secteur commercial avec 511 700 entités, soit près de 55% de l’ensemble, dont 84% de l’activité est concentrée dans le commerce de détail, le reste est partagé entre le commerce de gros et celui de l’automobile et des motocycles. Le secteur des services (dont transport 18,8% et restauration 14,5%) avec 317 988 représente 34% de l’ensemble des entités économiques du pays.

    Donc secteur commercial et services concentrent 83% des activités de l’économie algérienne en 2010, 829 688 entités économiques activant dans le secteur tertiaire, soit 89% du total, ce qui dénote clairement le caractère tertiaire de l’économie nationale.

    Concernant l’industrie, sur 95 445 entités recensés, 24,8 % activent dans les industries agroalimentaires (travail de grain, lait et produits laitiers, boissons etc.), 23,4 % dans la fabrication de produits métalliques, 11,1 % dans l’habillement, 1,7 % dans le travail du bois et la fabrication d’articles en bois et en liège, 1,3 % dans le textile, 1,3 % dans la réparation et l’installation de machines et d’équipement.

    L’Algérie ne compte que 9 117 entreprises dans la construction, soit 1 % de l’ensemble des entités économiques recensées. «Il est évident que ce chiffre est largement en deçà de la réalité du terrain», reconnaît toutefois l’ONS où l’informel n’a pas été pris en compte.

    Sur les 934 250 entités recensées (morales + physiques), 2,2 % ont été créées avant 1980, 4,2 % entre 1980 et 1989, 17 % entre 1990 et 1999 et enfin 76,6 %, soit 716. 026 entre 2000 et 2011.

    Et sur les 716 .026 entités créées entre 2000 et 2011, plus de la moitié (55 %) concerne le secteur commercial.

    Près de 95 % des entreprises privées ont un chiffre d’affaires inférieur ou égal à 20 millions de DA alors que la part des entreprises publiques qui sont dans cette même tranche de chiffre d’affaires n’est que de 41,4%.

    Les entités économiques dont le chiffre d’affaires se situe entre 20 et 200 millions de DA sont au nombre de 53 153 et représentent environ 5,7% du nombre total d’entités recensées. 1% des entités recensées ont un chiffre d’affaires annuel supérieur ou égal à 200 millions de DA.

    Seules 423 entités sur les 95 445 entités industrielles ont un chiffre d’affaires supérieur ou égal à 2 milliards de DA. Sur l’ensemble des entités économiques appartenant à la première tranche de chiffre d’affaires (moins de 20 millions de DA), 99,1% appartiennent au secteur privé, 0,8% au secteur public et le reste des entités relève du secteur étranger.

    Pour les entraves à la création d’entreprises, selon le RE, près de 40% des chefs d’entreprises considèrent que les délais de création d’une entreprise sont longs : par secteur juridique, 40,1% des entreprises privées contre seulement 24,0% des entreprises du secteur public.

    Pour les formalités administratives, 43,9% des chefs d’entreprises estiment que le dossier administratif afférant à la création de l’entreprise est complexe contre 39,3% qui déclarent le contraire. Pour les moyens financiers 59,0% des entreprises considèrent la disponibilité des moyens financiers comme facteur important dans la décision initiale d’investir contre près du quart des entreprises qui estiment le contraire dont 37,0% des entreprises publiques.

    Le RE note que le recours par les entreprises aux emprunts bancaires n’est pas une pratique courante. En effet, seulement 3,3% des entreprises déclarent les emprunts bancaires comme principale source de leur financement.

    Néanmoins, 22,1% des entreprises employant entre 50 et 249 salariés et 23,1% de plus de 250 salariés ont eu recours à des emprunts bancaires 83,2% des entreprises tous secteurs confondus déclarent s’autofinancer. Toujours selon l’enquête les subventions de l’Etat ont concerné près de 5% des entités tous secteurs confondus. 4,2% revient au secteur privé.

    Pour les infrastructures, 46,3% des chefs d’entreprises considèrent la qualité des infrastructures comme un facteur important dans la décision initiale d’investissement, dont 46,5% pour les entreprises privées et 33,9% pour les entreprises publiques.

    Près de 66% jugent que la fiscalité constitue un handicap pour leur entreprise, notamment pour le secteur privé (66,6%). Le problème est plus prononcé dans le commerce avec 68,9% suivi de l’industrie (65,1%) et 63,7% pour les services, avec une accentuation pour les très petites entreprises (64,3%).

    L’accès au foncier reste un handicap pour près de 27,0% des chefs d’entreprises dont les entreprises privées (27,2%).

    Par le DR Abderrahmane Mebtoul   

  • Ansej : 220 000 micro-entreprises créées, 570 000 postes d’emploi générés

    Ansej : 220 000 micro-entreprises créées, 570 000 postes d’emploi générés

    Mécanismes publics de soutien à l’emploi

    «Il est très important de renforcer les dispositifs de l’emploi et de la formation en faveur des jeunes.» C’est l’intime conviction de M. Ould Abbès, ministre de la Santé et ministre par intérim du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale, qui, lors d’une intervention remarquée au cours d’une réunion avec l’ensemble des cadres du secteur et les directeurs généraux des organismes du ministère du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale, aura insisté sur les recommandations du président de la République relatives, entre autres, à la poursuite de la mise en oeuvre des réformes touchant à différents secteurs vitaux.

    Dans ce cadre, il mettra en exergue celle lancée en faveur des jeunes, en recommandant tout particulièrement le renforcement des dispositifs de l’emploi et de la formation et ce, dans le but d’offrir les meilleures conditions possibles et de chances à cette importante frange de la population à la recherche de la prise en charge idoine, avec l’ambition affichée par les pouvoirs publics, comme souligné en diverses occasions, de relever les défis majeurs induits par la nouvelle donne internationale et les contraintes qui en découlent, de doter l’Algérie d’une économie compétitive et diversifiée en lui assurant, autant que faire se peut, les moyens de la modernité.

    On apprendra, par exemple, dans la foulée de cette rencontre et grâce à de récents chiffres révélés à l’occasion dans un communiqué du ministère du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale, que pas moins de 2 083 133 postes d’emplois ont été créés sur deux années (de 2009 à 2011), plus de 600 000 ayant été réalisés durant le seul exercice 2010-2011, ce qui, peut-on remarquer, constitue un bond quantitatif et qualitatif des plus significatifs.
    D’autant plus remarquable du développement économique hors hydrocarbures (un des buts majeurs poursuivis dans l’optique d’une indépendance par rapport à ces richesses naturelles constituant toujours une inestimable manne financière – dont dépendent dans leur écrasante majorité les entrées en devises fortes pour le pays – et ce, en l’absence de palliatifs réels mais que tempère la politique mise en place et la nécessité de privilégier les secteurs productifs dans le cadre du développement durable) qui a franchi, ces cinq dernières années, nous révèle encore la note du ministère du Travail, la barre des 6 % et des grands investissements publics dans les différents programmes de développement lancés à la faveur des grands chantiers initiés par le président de la République, en tête de liste desquels figurent les programmes afférents à la promotion de l’industrie en Algérie.

    Ce qui dénote, on ne peut mieux de la grande importance accordée aux mécanismes mis en oeuvre pour la promotion de l’emploi et la lutte contre le chômage, tels que définis par le plan de travail pour la promotion de l’emploi et la lutte contre le chômage élaboré à cet effet en 2008.

    Un plan des plus ambitieux reposant sur des axes économiques et sociaux bien clairs et centrés sur l’encouragement de l’investissement et la création d’emplois, outre les nombreuses mesures incitatives prises en ce sens par le gouvernement en adéquation avec la devise : «Qui dit emploi, dit économie.» On apprend, à cet effet, que les mécanismes publics, à l’instar de l’Agence nationale de soutien à l’emploi des jeunes (Ansej), ont permis la création de pas moins de 220 000 micro-entreprises lesquelles ont généré 570 000 postes d’emplois.

    Pas mieux donc que les chiffres pour illustrer les avancées notables dans un domaine où, crise mondiale oblige, et ses néfastes répercussions, il est de moins en moins aisé de réaliser de telles performances même s’il reste, comme le reconnaissent unanimement les spécialistes, beaucoup à faire. Le président du Forum des chefs d’entreprise (FCE), Réda Hamiani, déclarait récemment, à titre d’exemple, que «l’économie algérienne a besoin de créer, en se basant sur le taux d’accroissement annuel de la population, 350 000 postes d’emplois chaque année.

    Malheureusement, on est loin de ce chiffre.» In estimait qu’en dépit des politiques et dispositifs «volontaristes», mis en oeuvre par l’Etat afin d’encourager la création d’emploi, l’économie réelle n’arrive à créer que 100 000 à 150 000 postes de travail.

    Pour étayer sa thèse, il souligne que le problème est que ces dispositifs (Anem, Ansej…), où l’Etat a dû investir beaucoup d’argent, sont «précaires» et, une fois disparus, les jeunes bénéficiaires en perdent les avantages, tout en attribuant cette incapacité de générer un aussi grand volume d’emplois (350 000) au nombre limité de PME en Algérie, estimé à quelque 600 000 unités.

    Par Rabah Mazigh   

  • Projets ANSEJ et CNAC

    Le CPA mise sur les entreprises du bâtiment et des travaux publics.

    Le Crédit Populaire d’Algérie (CPA) s’est «pleinement impliqué» dans le financement des projets Ansej et Cnac, en général, mais les entreprises du bâtiment et des travaux publics restent ses «privilégiées », a indiqué Rachid Metref, directeur à cette banque publique à l’APS lors d’un séminaire organisé en marge du Batimatec 2011.

    « Nous avons actuellement plus de 10 000 clients, entreprises et particuliers, dans le domaine du bâtiment alors que 40 000 à 50 000 dossiers de crédit immobiliers sont au niveau de la banque ».

    Le CPA accorde, a-t-il rappelé, des avantages aux petites entreprises, du bâtiment ou d’autres secteurs, créées dans le cadre de l’Agence nationale de soutien à l’emploi de jeunes (Ansej) ou la Caisse nationale du chômage (Cnac).

    « Ces entreprises bénéficient , grâce aux dernières facilités décidées par le président Bouteflika, d’un financement allant jusqu’à 70% des coûts des projets et de taux d’intérêts bonifiés à hauteur de 90% ».

    Rachid Metref a indiqué que « le programme quinquennal de l’investissement public (2010-2014) constituait un défi pour le CPA et les banques publiques en général qui doivent assurer un accompagnement financier à près de 35 000 entreprises nationales de bâtiment afin de réussir le challenge de réaliser 1,2 million de logements d’ici 2014 ».

  • BEL SCHOOL, Ecole de formation aux métiers

    Former des artisans et accompagner les PME

    Dans le cadre de la mise en oeuvre d’une politique nationale de formation et d’accompagnement des entreprises, notamment les petites et moyennes, le privé national commence à s’investir dans le domaine.

    C’est le cas de Bel School, une école de formation aux métiers, inaugurée il y a quelques mois seulement à Boumerdès. Dans un cadre moderne et répondant aux normes internationales, cette infrastructure pédagogique met à la disposition d’une clientèle principalement jeune, des formations adaptées en vue de son insertion professionnelle et de la réalisation de son projet.

    L’école est dotée de 10 salles de cours équipées de matériels didactiques, d’un laboratoire pour travaux pratiques de cuisine, d’un restaurant expérimental pour les besoins des applications en hôtellerie, de deux autres laboratoires pour la coiffure et l’esthétique, d’une salle informatique de 12 postes, d’un espace bibliothèque, d’une cafétéria pour les étudiants résidant au niveau de l’internat de 50 lits.

    Elle dispose aussi d’un niveau destiné à accueillir des séminaristes qui profitent d’une salle de conférences de 300 places occupant tout le sous-sol de l’école, d’une salle pour l’audiovisuel, deux restaurants de classes différentes d’une capacité de 150 couverts chacun, une cafétéria et un salon d’honneur.

    Situé au coeur de la wilaya de Boumerdès, Bel School propose des formations qui couvrent des domaines aussi variés que ceux de la gestion, du commerce, de la comptabilité, de la fiscalité, du Marketing, ressources humaines, du droit des affaires, de la législation du travail, de l’hygiène- sécurité et environnement, des banques et assurances, de la maintenance des équipements industriels et informatiques, pour ne citer que les plus importants. Outre également les formations liées à l’hôtellerie et l’esthétique, la restauration, la réception, l’hébergement, la coiffure et l’esthétique, on peut citer la mise à niveau dans le domaine des langues étrangères (français, anglais et espagnol) qui est une exigence avérée.

    Ces formations sont destinées, selon le premier responsable de l’école, «aux jeunes ayant le profil de l’enseignement moyen ou secondaire, en plus du fait qu’elle concerne le personnel des entreprises publiques et privées. Elles sont également couronnées d’un BTS, BT, CAP, CMP ou encore d’attestation de qualification».

    Il faut noter que l’école assure aussi ces formations en résidentiel, en externat et à la carte et ce, dans le but évident de satisfaire une plus large clientèle et particulièrement parmi les entreprises désireuses de compléter la formation des recrues de la formation professionnelle à des métiers relevant des différentes spécialités mentionnées.

    Bel School a comme premier souci d’accompagner les jeunes ayant bénéficié des formules de création d’entreprises dans le cadre du micro-crédit telles que les dispositifs de l’Ansej ou de l’Angem pour une bonne gestion de leur entreprise dans ses différents axes. Bel school, selon, son directeur général, «peut, à la demande des particuliers ou des entreprises, prendre en charge des demandes de formations spécifiques par l’organisation de stages ou de séminaires dans le cas où il devient difficile de concilier ces actions avec celle des formations proposées par l’école.» Nombreux diplômes sont donc attribués après la formation, à l’instar du «master-junior du Belschooleur», qui constitue, toujours selon notre interlocuteur, la garantie du succès professionnel de la personne formée.

    Il est important de noter que l’encadrement et l’enseignement sont assurés par des équipes expérimentées privilégiant des méthodes pédagogiques appliquées et adaptées aux besoins spécifiques des demandeurs de formations. Il est sûr que l’existence de ce genre d’écoles va beaucoup apporter au monde la formation ainsi que du travail.

    Il reste à Bel School à faire ses preuves par ses compétences pédagogiques et son sérieux afin de gagner une place de leader privé dans le domaine de la formation et l’accompagnement pédagogique des PME.

    Par Bensâada Rachda  

  • SALEM 2012

    SALEM 2012

    L’incontournable rendez-vous des promoteurs

     

    Le Palais des expositions des Pins-Maritimes, à Alger, a accueilli, du 22 au 26 février, le Salon national de l’emploi « SALEM 2012 ». Placé sous le thème « La promotion de la micro-entreprise au service du développement local», cet évènement a connu la participation de 450 promoteurs algériens venus des quatre coins du pays.

     
    Le SALEM 2012, inauguré par le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale, Tayeb Louh, a été l’occasion de divulguer les dispositifs d’emploi et de création de micro-entreprises, mis en place par le gouvernement dans le cadre du soutien aux PME et PMI en Algérie.
    Les promoteurs ont tenu à marquer leur présence en se présentant en force à ce forum des entreprises avec pas moins de 450 micro-entreprises créées dans le cadre de ces dispositifs, dont 250 créées dans le cadre de l’Agence nationale du soutien à l’emploi (Ansej), 100 entreprises financées par la
    Caisse nationale d’assurance chômage (Cnac) et 100 autres financées par l’Agence nationale de gestion de micro-crédit (Angem).
    Ces mesures encourageantes, inscrites dans le programme du Président de la République, Mm. Abdelaziz Bouteflika, ont permis la création de 61 111 entreprises en 2011 contre 31 000 micro-entreprises durant l’année 2010.
    Ce bond qualitatif est, selon Tayeb Louh, le résultat «des facilitations accordées aux promoteurs».
    Le ministre et premier responsable du secteur table, d’ailleurs, sur une hausse substantielle (de l’ordre de 60 000 à 64 000) du nombre de ces entreprises durant l’année en cours. En ce sens, ces dispositifs, adoptés par les autorités publiques pour accompagner les jeunes entrepreneurs,
    incitent, entre autres, les banques à leur accorder des prêts dans un délai ne dépassant pas deux mois.
    les jeunes promoteurs algériens, étudiants ou bien simples chômeurs, se trouvent ainsi devant un large choix pour tracer leur carrière dans le monde du travail.

    En rappelant que l’Ansej offre, par exemple, un accompagnement aux jeunes durant tout le processus de création et de l’extension de la micro-entreprise par l’entremise d’équipes d’accompagnateurs formés et
    réquisitionnés pour cette tâche.
    A ce titre, et dans un premier temps, il est mis à la disposition de tout postulant à la création d’une micro-entreprise, un expert dont la mission est de fournir une idée claire sur l’activité envisagée ainsi que de valider les qualifications et les acquis professionnels de l’intéressé pour une meilleure
    orientation.
    S’ensuit une étude de marché pour déterminer le choix des équipements adaptés au projet en question, le choix juridique, les ressources humaines et financières.
    Une fois le projet validé par la commission locale d’étude de financement des projets pour l’étape du financement, l’Ansej apporte son soutien pour l’obtention du crédit bancaire. Ddès le démarrage de l’activité, l’accompagnateur effectue, régulièrement, des visites pour offrir des conseils à l’entrepreneur.
    Sur un autre registre, la Cnac offre une chance aux chômeurs, promoteurs de projets d’activités âgés de 35 à 50 ans, de réaliser leur rêve.
    Ce dispositif, mis en place par le décret présidentiel n°03/514 du 30/12/2003 et textes d’accompagnement, favorise la création d’activités de biens ou de services.
    Le lancement du dispositif est intervenu, rappelle-t-on, dès le mois d’avril 2004 avant de passer au stade opérationnel en octobre-novembre de la même année.
    Enfin, et s’agissant de l’Angem, qui apporte également sa contribution dans ce volet sensible, cet organisme accorde pour sa part un micro-crédit. Autrement dit, un prêt à des catégories de citoyens âgés de plus de 18 ans sans revenus ou disposant de petits revenus, de revenus instables ou irréguliers.

    29 jeunes de 13 wilayas bénéficient de «véhicules-ateliers»

    Vingt-neuf jeunes de treize wilayas ont bénéficié, récemment, de «véhicules-ateliers» équipés pour plusieurs spécialités, dont la mécanique, la plomberie et la climatisation et ce, au cours d’une cérémonie tenue en marge du SALEM et présidée par le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale, Tayeb Louh.
    Cette opération entre dans le cadre des dispositifs de l’Agence nationale de soutien à l’emploi de jeunes (Ansej) et de la Caisse nationale d’assurance-chômage (Cnac), conformément aux recommandations du Président de la République, Mr. Abdelaziz Boutfelika ,données en Conseil des ministres du 22 février au profit des jeunes diplômés de la formation professionnelle.
    Le nombre total des jeunes détenteurs de «véhicules-ateliers» a atteint, après cette opération, 92 bénéficiaires, indiquent des sources de l’Ansej. Un exposé détaillé sur la stratégie nationale de l’emploi a suivi la cérémonie de remise des clés, en présence de plusieurs ambassadeurs accrédités à Alger qui ont visité les stands du salon «Salem 2012», organisé, souligne-t-on, sous le thème «La promotion de la micro-entreprise au service du développement local».

    Amar Taïbi, gérant du groupe Climat’Eco Algérie

    Composé de quatre groupes, spécialisés dans l’installation et le montage des chauffe-eau solaire, photovoltaïque, éolienne et éclairage solaire, Climat’Eco Algérie a démarré son activité depuis une année et demie dans le cadre du dispositif Cnac.
    Installée à Aïn Benian, elle dispose d’une unité de production à Bouchaoui à Alger. Ses appréciations :
    « J’activais depuis l’année 2002 dans le domaine des énergies renouvelables. Seulement, c’était à l’étranger. Je suis rentré au pays en 2010, date à laquelle je me suis décidé à lancer mon entreprise en Algérie actuellement, notre objectif est d’élargir l’activité sur le territoire national et, pourquoi pas, créer une usine éolienne et de chauffages solaires, ce qui devrait engendrer de nouveaux postes d’emploi».

    Bilal Temam, Directeur Commercial au sein de l’Eurl Maravilla productrice de « Chipsou »

    Créée en décembre 2002, l’Eurl Maravilla a eu un long parcours du combattant administratif depuis son obtention d’un crédit Ansej.
    A travers « Chipsou », cette entreprise a réussi, aujourd’hui, à acquérir encore plus de parts du marché et devenir l’un des plus importants concurrents. Il se confie.
    « Je trouve que le salon est réussi. Nous avons noué des contacts avec différents exposants et eu l’opportunité d’être encore plus proches du consommateur quant à son appréciation sur la qualité de nos produits. Par ailleurs, l’un des points positifs de cet évènement est qu’il nous a permis de nous faire une idée sur les compétences algériennes dans ce domaine. D’ailleurs, près de 54 CV ont été déposés au niveau de notre stand. Actuellement, nous préparons notre participation au Salon de l’agroalimentaire mars.»

    Farid Bedache, Manager de la société des travaux de signalisation routière «Badache Aïn Oussera»

    Ce jeune promoteur se présente comme le concepteur de la première machine au monde destinée à peindre les balises en béton des autoroutes. On l’écoute.
    «Ma spécialité est la signalisation. J’ai remarqué que les services de maintenance peinent à peindre les balises en béton des autoroutes, suite à quoi j’ai mis en place cette machine. Pour sa réalisation, j’ai bénéficié du dispositif Ansej, il y a plus d’une année. Actuellement, je gère une société à Djelfa avec cinq employés. Nous avons déjà une ouverture sur quelques wilayas à l’instar de Médéa, Djelfa, Laghouat et d’autres.
    ce salon représente une aubaine pour nous pour l’acquisition de nouveaux marchés, sachant que l’attribution des marchés publics, autrement dit 20%, est, malheureusement, loin d’être respectée par les pouvoirs publics ».

    Nassim Aoudia, gérant de l’Eurl ANFM spécialisée dans le matériel agricole et des travaux publics

    A la tête de 61 employés, Mr. Aaoudia se spécialise dans la fabrication mécanique, conception et réalisation du matériel agricole ainsi que celui destiné aux travaux publics.
    Installée à Bordj El Bahri, cette entreprise a débuté son activité en 2005. Il nous en parle :
    « Nous avons acquis une bonne expérience dans le domaine durant ces sept dernières années. Aujourd’hui, et après être devenu l’un des plus importants opérateurs, nous disposons de deux unités de production, la première est située au siège même de l’entreprise, alors que la deuxième est localisée à El Affroun.
    Notre extension s’est faite par nos propres moyens certes, mais le démarrage de notre activité sur le marché national a pu avoir lieu grâce au dispositif mis en place par l’Ansej ».

    Yacine Zennadi, Propriétaire de l’ETS Zennadi, spécialisé dans les pâtes fraîches Bio

    Bénéficiaire du dispositif Ansej au niveau de la wilaya de Tizi Ouzou, Yacine Zennadi se retrouve, aujourd’hui ,à la tête d’une entreprise familiale, composée de huit employés.
    Sa spécialité, les pâtes alimentaires bio. Présentations :
    «Notre idée est d’aider au développement de la production agroalimentaire nationale en exploitant le créneau des pâtes bio, sachant que ce genre de production manque en Algérie. Ce sont des pâtes 100% algériennes, fabriqués avec des produits bien de chez nous et une garantie de préservation d’un mois. Notre objectif, actuellement, à moyen terme, est de réaliser une extension sur le marché national en touchant le plus de wilayas .»

    Par Serine Belhadj
  • Introduire dans la nomenclature de l’ANSEJ, les métiers «verts» et «verdissants»

    Introduire dans la nomenclature de l’ANSEJ, les métiers «verts» et «verdissants»

    La création d’emplois au profit des jeunes et des femmes par la vulgarisation et la promotion des métiers liés à l’économie verte en Algérie, a été au centre des préoccupations des quelques 200 participants aux travaux d’un séminaire tenu les 28 et 29 mars à l’hôtel Hilton à Alger.

    Organisée par la Coopération allemande pour le développement (GIZ), en collaboration avec la direction de la PME au ministère de l’Industrie, de la PME et de la Promotion de l’emploi, cette rencontre, première du genre en Algérie, a constitué une occasion pour identifier les voies et moyens permettant d’établir un lien direct entre l’économie verte et la création d’emplois et de richesses.
    Des universitaires-chercheurs, des membres de la société civile et des représentants des pouvoirs publics ont souligné, à l’unanimité, l’impératif d’orienter les dispositifs d’appui à l’emploi de jeunes vers les activités écologiques qu’ils ont qualifiées de « métiers d’avenir » et de « vecteur de richesses ».
    Ils ont également préconisé l’introduction, dans les plus brefs délais, des métiers dits « verts » ou « verdissants » dans les nomenclatures d’activités proposées par les différents dispositifs mis en place par l’Etat pour appuyer et promouvoir l’emploi de jeunes, à l’image de l’Agence nationale de soutien à l’emploi de jeunes (ANSEJ).
    Les séminaristes ont jugé, par ailleurs, essentiel de réserver une partie des recettes provenant des exportations d’hydrocarbures à la concrétisation de projets liés aux énergies renouvelables et au financement des jeunes start-up activant dans les filières de l’économie verte, telles que le traitement des déchets, l’agriculture « bio » ou encore la gestion des espaces verts dans les milieux urbains.
    Les représentants de la GIZ, qui présidaient les quatre ateliers thématiques mis en place lors de ce séminaire, ont affirmé la disponibilité de leur organisation à contribuer au développement en Algérie des professions  » vertes « , surtout celles consistant à produire, transporter et stocker l’électricité provenant d’énergies comme l’éolien et le solaire. Ils ont estimé qu’un renforcement du partenariat algéro-allemand dans le domaine des énergies renouvelables permettrait à la partie algérienne de bénéficier du savoir-faire de l’Allemagne, un des pays précurseurs dans l’exploitation d’énergies non fossiles à des fins domestiques.

    Qu’est ce que l’économie verte ?

    Pour rappel, pour le Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE), l’économie verte est « une économie qui entraîne une amélioration du bien-être humain et de l’équité sociale tout en réduisant de manière significative les risques environnementaux et la pénurie des ressources ».
    Dans ce type d’économie, la croissance des revenus et de l’emploi provient d’investissements publics et privés qui réduisent les émissions de carbone et la pollution, renforcent l’utilisation rationnelle des ressources et l’efficacité énergétique et empêche la perte de biodiversité.
    Le développement durable a été défini en 1987 par la Commission mondiale sur l’environnement et le développement comme  » un développement qui répond aux besoins des générations du présent sans compromettre la capacité des générations futures de répondre aux leurs « .

    1,4 millions d’emplois créés à l’horizon 2025

    Présentée au deuxième jour des travaux de la rencontre, une étude réalisée par la GIZ, a relevé, avec chiffres à l’appui, le fort potentiel de l’économie verte et de l’ensemble des métiers qu’elle regroupe dans le domaine de la création de l’emploi. Ce sont plus de 1,4 million d’emplois qui peuvent être créés en Algérie à l’horizon 2025 si les conditions nécessaires à la promotion des métiers verts sont réunies.
    L’enquête a relevé, d’autre part, que près de 600.000 personnes, dont beaucoup de jeunes, travaillaient actuellement en Algérie dans des activités liées à l’économie verte comme le recyclage des déchets ménagers, l’agriculture ou les énergies renouvelables.
    En 2010, le nombre d’entreprises exerçant ce type d’activités s’élevait à 273.202 unités. Ainsi, 3.407 entreprises activaient dans la récupération et la valorisation des déchets, 1.470 dans la gestion de l’eau, 168.648 dans le bâtiment vert, 68.631 dans la gestion des espaces verts, et 30.085 unités travaillaient dans les services liés à l’environnement tels que l’audit, les études, le conseil et la formation. Ces activités connaissent, selon cette enquête réalisée entre janvier et février derniers, un engouement particulier notamment de la part des jeunes et des femmes.
    Au total, ce sont 14.574 femmes qui travaillent actuellement dans les professions dites « vertes » ou « verdissantes « , soit 7,9% du nombre global des femmes inscrites au registre de commerce, dont 1.938 sont des gérantes.
    Mais, et malgré une prise de conscience évidente que la protection de l’environnement est devenue une opportunité d’investissements générateurs de croissance et d’emplois en Algérie, l’enquête a relevé que  » le concept d’économie verte n’est pas très répandu dans le pays et reste quasiment absent de la littérature politique et économique  » des pouvoirs publics.
    Les experts algériens qui ont réalisé l’étude recommandent, pour remédier, à cette situation la mise en place, par les dispositifs d’appui à l’emploi, de programmes de communication pour orienter les jeunes et les femmes en particulier vers les métiers verts.

    Par Mokhtar Chemache
  • « L’Algérie doit avoir son propre modèle de consommation énergétique »

    « L’Algérie doit avoir son propre modèle de consommation énergétique »

    L’Algérie doit développer son propre modèle de consommation énergétique pour parvenir à réduire sa consommation d’énergies fossiles et développer le renouvelable, a affirmé le Pr Chems Eddine Chitour en marge d’un séminaire sur l’économie verte organisé en mars dernier à Alger.
    Dans l’entretien qu’il a accordé à l’APS le Pr Chitour soutient qu’il est urgent pour l’Algérie dé définir un modèle énergétique.

    DZEntreprise : Vous avez souligné la nécessité pour l’Algérie de développer en urgence son propre modèle de consommation énergétique. Quelle est l’importance de ce type de modèle ?

    Pr Chitour : Elle est immense car il s’agit d’un modèle qui permettra de freiner notre consommation d’énergies fossiles et optimisera celle des énergies renouvelables, notamment le solaire et l’éolien, fortement disponibles dans notre pays.
    Ce modèle énergétique nous permettra de définir avec clarté notre mode et rythme de consommation, avec une projection dans l’avenir. Actuellement les modes de consommation dans le monde s’étendent à 2030 et 2050. La mise en place de ce modèle énergétique national comportera les réponses à une série de questions fondamentales comme Que sera l’Algérie en 2030 ? Quel sera le nombre de sa population à cet horizon ? Quel sera son rythme de consommation d’électricité et de gaz à cette échéance ? Est-ce qu’il y aura plus de véhicules ? Combien il y aura d’appartements ?…etc. Une fois que nous aurons défini tout cela nous allons faire des évaluations de nos richesses et ressources notamment en matière d’énergie fossiles. C’est seulement là que nous pourrons commencer à construire ce modèle de consommation énergétique.

    DZEntreprise : Comment développer selon vous, la consommation des énergies renouvelables en Algérie ?

    Pr Chitour : Les méthodes sont multiples. Mais ce qu’il faut retenir surtout c’est que même en 2030 les énergies fossiles domineront à 80% notre consommation énergétique. Nous pouvons, tout de même, procéder dès maintenant à encourager la création de start-up spécialisées dans les énergies vertes. Vendre de l’électricité et du gaz au prix réel pour obliger les citoyens à réduire leur consommation d’énergie, tout en accordant des subventions uniquement aux nécessiteux. Construire des logements équipés, à titre d’exemple, de chauffe-eau solaires, comme cela existe déjà chez nos voisins tunisiens.
    Il est nécessaire aussi de développer des transports en commun pour réduire la consommation de carburant. Il faut enfin et surtout inculquer la culture de consommer des énergies vertes chez nos citoyens. Sur le plan technologique, l’Algérie doit, dans un premier temps, faire appel à des partenaires étrangers comme les allemands pour avoir du savoir-faire et maîtriser la production, le transport et la distribution des énergies renouvelables. Mais il faudrait vite que nous comptions sur nous-mêmes et développons notre propre savoir-faire dans ce domaine.

    DZEntreprise : Le développement des énergies renouvelables est susceptible de réduire le chômage et de créer de l’emploi…

    Pr Chitour : Effectivement, des milliers d’emplois peuvent être créés à court et moyen termes. Il suffit de mettre en place une politique publique qui encourage cette démarche. Dans ce contexte, les pouvoirs publics doivent introduire l’ensemble des métiers liés aux énergies renouvelables et à l’économie verte en général dans les nomenclatures des activités proposées par les dispositifs d’appui à la création de l’emploi comme l’ANSEJ.
    Ce sont surtout les jeunes qu’il faut encourager à se lancer dans ce type de métiers. Nous n’avons rien à inventer sur ce registre, il suffit juste de reprendre ce qui se fait dans les pays développés qui sont en train d’encourager des start-up spécialisées dans les énergies renouvelables pour lutter contre la récession et le chômage engendrés par la crise financière.

  • Le Recrutement via l’Internet s’avère efficace en Algérie

    Le Recrutement via l’Internet s’avère efficace en Algérie

    L’expérience d’emploitic.com

    30% des Algériens aujourd’hui utilisent et maîtrisent l’outil informatique et la navigation sur le Net. Les demandeurs d’emploi, qu’ils soient jeunes diplômés ou ayant une relative expérience, sont de plus en plus nombreux à effectuer leur recherche d’emploi sur Internet.

    De même que les recruteurs à la recherche d’un profil précis. Entre les deux, des sites de recrutement font le lien. Entre autre un site de recrutement sur Internet se positionne comme « le site leader dédié à l’emploi »  en Algérie et met à la disposition des utilisateurs les meilleures pratiques de la recherche d’emploi et du recrutement sur Internet.

    Créé en avril 2006 par le truchement de l’ANSEJ, un des dispositifs qui aide les jeunes diplômés à entrer dans le monde du travail par la  création  d’entreprise,  Emploitic.com  se donne, en 2008, une envergure internationale en devenant membre d’une alliance internationale The Network regroupant les plus importants sites emploi à travers cent pays.

    Cette adhésion donne à Emploitic.com plus de crédibilité dans le monde de l’emploi et pour les recruteurs et pour les demandeurs.

    Le jeune manager Djafer Louai, qui nous a aimablement accueillis au siège de son entreprise à Draria à Alger, où travaille une jeune équipe entièrement recrutée via le net, indique que depuis cinq ans quelque 200 mille demandeurs d’emploi ont pu trouver un job par le truchement de son site.

    En 2010, ce ne sont pas moins de 10 milles diplômés à la recherche d’un emploi qui ont été « casés ».

    Emploitic s’est intéressée en premier lieu aux opportunités d’emploi dans le secteur du BTP, nous précise notre interlocuteur, qui souligne que ce secteur est très demandeur  d’une main-d’œuvre de qualité. Ce qui, selon lui, a permis aux demandeurs d’emploi dans ce secteur d’avoir accès aux offres et de décrocher un travail.

    Emploitic.com  est aujourd’hui une  réelle technologie algérienne aux standards mondiaux, estime le jeune manager. Il précise que «la technologie, les programmes et les fonctionnalités d’Emploitic.com sont tous développés en interne par une équipe de talentueux ingénieurs, intégrateurs, et designers diplômés d’universités algériennes, avec une expérience  professionnelle  locale ».  Avant d’affirmer que  son équipe et lui-même sont  très engagés  pour l’emploi et le développement d’internet en Algérie.

    Emploitic ne s’est pas contenté du virtuel et s’en est allé à la rencontre directe des jeunes demandeurs d’emploi et des  recruteurs en organisant des journées d’information et en participant aux  différents salons de l’emploi.

    Une démarche qui, nous précise-t-on, a permis à Emploitic.com, constituée d’une équipe de  jeunes talents dynamiques et créatifs, de répondre aux besoins et exigences des employeurs, mais aussi d’accompagner les demandeurs d’emploi qu’ils soient jeunes diplômés,confirmés, cadres ou  dirigeants, à évoluer et à construire leur carrière professionnelle.

    «  Emploitic.com s’inscrit dans de nombreuses actions citoyennes et œuvre pour le développement et la création d’emploi en apportant sa contribution à la réduction du taux de chômage aux côtés des collectivités locales dans le but de favoriser la croissance de l’économie locale et aider à l’insertion professionnelle », résume Djafer Louai.

    Ce dernier tient à souligner que l’équipe Emploitic a participé à l’élaboration de la stratégie e-Algérie 2013, initiée par le  ministère de la Poste et des Technologies de l’information et de la communication.

    Par Sabrina Mouloud

  • La Devise de l’Entreprise : « ONE-STOP-SHOP » TOP- NET

    La Devise de l’Entreprise : « ONE-STOP-SHOP » TOP- NET

    Pionnier du service nettoyage

    Créée il y a près  de  deux  décennies, l’entreprise que dirige Mr Abdi  est, aujourd’hui, spécialisée Dans la distribution d’équipements et produits de nettoyage en  proposant une gamme complète et compétitive d’équipement et de solutions de nettoyage.

    Représentant  exclusif  des  leaders  mondiaux en équipements, machines et systèmes de nettoyage depuis près de dix ans, TOP-NET, « précurseur du nettoyage mécanisé », est devenue au fil du temps l’entreprise « spécialiste  »  du  nettoyage  et  l’un  des  principaux pourvoyeurs  en  matériel  et  d’entreprises  de nettoyage, montées dans le cadre des dispositifs ANSEJ et CNAC. « En 1996, beaucoup d’entreprises ont émergé dans le cadre de l’emploi des jeunes ses avantages fiscaux et autres octroyés  aux entreprises créées dans le cadre de ses dispositifs  leur  ont  donné  une  longueur  d’avance sur leur aîné.

    «  En matière de devis, nous étions bien en deçà, c’est donc presque naturellement qu’on a décidé de devenir leur fournisseur, plutôt que leur concurrent », nous précise-t on  au siège  de  l’entreprise  à  Birkhadem  à  Alger,    où sont  exposés  divers  équipements  d’hygiène  et de propreté allant de l’accessoire pour sanitaire à la balayeuse en passant par la chimie des produits  et  les  produits  d’entretien.

    Offrant  ainsi des  solutions  complètes  adaptées  aux  besoins spécifiques de chaque client dont les collectivités locales. C’est donc, logiquement, que cette entreprise  dont  la  force  réside  dans  le  service après-vente  a décroché plusieurs trophées dont celui de partenaire extraordinaire de Nefisk, en termes de réalisation d’objectif, ou encore celui d’avoir développé un marché qui n’avait pas de visibilité en Algérie.

    Pour  rappel,  TOP-NET,  dont  la  devise  et  la priorité  est  de  proposer  «  des  produits  faciles à  utiliser,  performants  et  adaptés  à  des  usages multiples, afin de réduire les coûts d’entretien et  de  nettoyage  »,  avait  à  sa  création    en  1992 investi un créneau bien précis, celui du service nettoyage.

    « Notre premier contrat  est celui de la  gare  routière  de  kharrouba,  puis,  et  pour huit  années  consécutives  celui  de  la  bibliothèque d’El hamma» se souvient Mr Abdi, qui précise que son entreprise s’était alors spécialisée dans le nettoyage des grandes surfaces, avant de devenir  fournisseur  de  matériel  et  de  solutions complètes  de  nettoyage  pour  l’industrie  agro-alimentaire,  pharmaceutique   et  les  milieux hospitaliers.

    Par Kamélia Hamadache