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  • Agroalimentaires : Les certifications de Biocert  Algérie

    Agroalimentaires : Les certifications de Biocert Algérie

    « Nous avons crée un standard biologique, qui est équivalent à la Norme Européenne et ce, pour permettre aux entreprises algériennes  d’aller vers la certification de leurs produits d’une manière spontanée, selon leur demande bien entendu» explique à DZEntreprise.net,  Seddiki Brahim, directeur de certification à Biocert, le premier organisme de certification et de contrôle en Algérie, opérationnel depuis l’année 2018.

    Actuellement, Biocert, organisme de certification et de contrôle intervient essentiellement dans le secteur de l’agroalimentaire à travers « l’agriculture biologique où nous avons reçu le plus de demandes, elles dépassent les 200 ; la certification Halal d’autant que ce segment se développe d’une manière continue et peut ouvrir les portes des marchés mondiaux et enfin la certification des denrées alimentaires selon les normes HACCP, IFS…et autres normes » précise notre interlocuteur.

    Le directeur de certification à Biocert tient à expliquer également qu’il existe une grande différence entre la certification telle qu’elle est pratiquée par les entreprises selon les normes ISO, et la certification du produit.« L’entreprise peut avoir toutes les certifications ISO, cela signifie qu’elle a simplement certifié la qualité de son management. La certification du produit est un autre volet qui  concerne la qualité de ce dernier. Cette certification peut se faire selon la demande du client, qui peut  exiger  les normes algériennes établies par l’IANOR ou des normes internationales. Cela dépend aussi du produit.»

    Les exportateurs, principaux client de Biocert Algérie

    Il est à rappeler que les clients de Biocert sont, dans leur majorité des exportateurs, déjà présents sur le marché international. «Ce sont essentiellement des producteurs d’olives et de dattes pour le moment. Nous comptons plus dizaines d’entreprises déjà lancées dans le processus de certification, certaines seront bientôt certifiées ».

    Pour la certification d’un produit, l’organisme de certification et de contrôle intervient à plusieurs niveaux.« Nous commençons par les matières premières qui doivent répondre aux normes exigées, l’emballage qui doit également être certifié, la transformation du produit où tout le processus est sous contrôle sans oublier les analyses et enfin l’exportation où l’inspection est obligatoire pour s’assurer que le produit est conforme». Précise Seddiki Brahim, le directeur certification à Biocert.

    Pour rappel, Biocert est reconnue par les organismes de réglementation aux niveaux local et international,  la marque de certification BIOCERT signifie que le produit est conforme à toutes les exigences standard.

    K.M.B

  • La BAD lance un moteur de recherche pour l’industrie agroalimentaire

    La BAD lance un moteur de recherche pour l’industrie agroalimentaire

    Identifier les possibilités d’investissement et de financement  pour les projets réalisés dans le secteur de l’agriculture et celui de l’agroalimentaire est l’objectif assigné au moteur de recherche qui  vient d’être lancé conjointement par la Banque africaine de développement (BAD), le NEPAD, l’Union Africaine et leurs partenaires.

    Subventionné par le Fonds d’assistance au secteur privé en Afrique (FAPA), un Fonds fiduciaire multi-donateur,  ce moteur de recherche œuvrera à trouver des possibilités d’investissements et de financement dans les domaines de l’agriculture et l’agroalimentaire dans des pays Africains comme le Mozambique, la Zambie, l’Ethiopie, le Rwanda et le Kenya.

    « Le lancement du moteur de recherche de l’industrie agroalimentaire africaine est important, car le financement privé est essentiel pour la progression du secteur agricole dans la chaîne de valeur et pour que l’Afrique commence à se nourrir elle-même avant de nourrir le monde », c’est ce qu’a déclaré  Jennifer Blake, vice-présidente de la BAD en charge du développement agricole humain et social, en expliquant les objectifs attendus de ce moteur de recherche.

    Grâce à ce moteur de recherche de l’industrie agroalimentaire africaine, il sera possible d’avoir une meilleure connaissance du marché.

    Il sera également possible d’avoir une veille économique au niveau des pays déjà cités afin d’axer sur les chaines de valeurs prioritaires ; développer des plateformes de chaines de valeur avec des propositions concernant des PME spécialisées dans le secteur de l’agriculture mais, aussi et surtout bancables et aptes à l’innovation.

    Ainsi, il sera possible de connaitre le potentiel d’investissements  commerciaux, ce qui permettra d’avoir un portefeuille fiable de projets à même de trouver un financement rapide.

    La BAD dispose d’un portefeuille d’activité intégré

    Pour rappel, la BAD dispose d’un portefeuille d’activité intégré ayant pour but de générer des investissements pour l’industrie agroalimentaire  et les PME agricoles, avec pour finalité, de mettre en évidence des chaines de valeurs prioritaires pour le continent africain. Car, l’idée est qu’il est indispensable de d’avoir des financements et d’ouvrir l’accès au marché pour les PME  et les petits exploitants.

    Le moteur de recherche lancé par la BAD est plutôt bien accueilli par plusieurs organismes comme l’AUDA-Nepad et la Banque africaine de développement pour le Japon, qui reconnaissent l’importance de l’assistance technique sur le renforcement des capacités des petites entreprises.

    Yasmine Meddah