Étiquette : Abdelmoumen Ould Kaddour

  • La raffinerie de Sidi R’cine de nouveau opérationnelle

    La raffinerie de Sidi R’cine de nouveau opérationnelle

    Prévue pour octobre 2018, l’inauguration de la raffinerie de Sidi R’cine à l’est d’Alger, a finalement eu lieu hier jeudi 21 février, après plus de 9 ans de travaux de réhabilitations et de modernisations.

    Cette réouverture est selon Abdelmoumen Ould Kaddour, P-dg de Sonatrach un « énorme acquis  pour l’Algérie qui ne recourra plus à l’importation de produits raffinés, mais pourra, par contre, en exporter à partir de 2021.»

    Revenant sur les énormes retards enregistrés dans la finalisation du projet de réhabilitations, le Pdg de Sontrach, qui reconnait cette lenteur dans les travaux de réhabilitation l’excuse  en soutenant avoir « appris beaucoup de choses en termes de respect des délais de réalisation, de coûts et de qualité».

    Une expérience qui soutient ‘il servira à éviter les erreurs dans la réalisation d’une raffinerie à Hassi Messaoud, en attente de l’ouverture des plis du projet dont l’appel d’offre a été lancé il y a quelques temps déjà.

    La raffinerie de Sidi R’cine d’Alger permettra d’augmenter les capacités de traitement de cette unité de 35%, les portant de 2,8 millions de tonnes d’hydrocarbures par an à 3,7 millions.

    Sa capacité de production en gasoil passera de 737 000 tonnes par an à 1,18 million de tonnes. Concernant sa capacité de production d’essence, celle-ci passera de 400 000 tonnes par an à 1,3 million. Celle du GPL passera de 88 700 tonnes par an à 270 000 tonnes. Les capacités de stockage de carburants vont, quant à eux, augmenter de 73%.

    Pour rappel, Les travaux de réhabilitation de la raffinerie ont été confiés à l’entreprise chinoise China petroleum Engineering and Construction (CPECC), pour un montant de 45 milliards de dinars, en novembre 2016 à la suite de la résiliation, en 2015 du contrat conclu en 2010 avec la société française Technip FMC, en raison des retards  enregistrés dans la réalisation du projet.

    Rabah Nadri

  • Sous-traitance et octroi des marchés: Les engagements du Pdg de Sonatrach

    Sous-traitance et octroi des marchés: Les engagements du Pdg de Sonatrach

    Le Pdg de Sonatrach, Abdelmoumen Ould Kaddour, s’est engagé pour la création d’une base de données comptant l’ensemble des entreprises nationales, publics et privées, souhaitant sous-traiter pour la compagnie.

    Selon M. Ould Kaddour «cette base de donnée se formera au fur et à mesure que les entrepreneurs nationaux prennent attache avec la compagnie pétro-gazière, à travers une adresse-mail leur étant mise à disposition».

    Lors d’une conférence de presse tenue en marge des Journées d’information de Sonatrach  sur «les opportunités d’investissement pour les entreprises algériennes», une adresse mail, à savoir «integrationnationale@sonatrach.dz», a été présentée aux participants.

    Celle-ci est dédiée pour recueillir les questions, les doléances et les besoins des opérateurs économiques, et ce, en vue de renforcer l’interaction entre eux et Sonatrach et ce pour le  renforcement de l’intégration dans l’industrie pétrolière.

    Cette liaison permettra également à Sonatrach de conseiller, orienter et expliquer ses besoins à ces opérateurs pour les amener à perfectionner leurs offres de bien et/ou de services.

    Suite à la constitution de cette base de données, une pré-qualification d’entreprises nationales aptes à fournir les équipements et les services nécessaires aux activités de la compagnie sera réalisée.

    En ce sens, le Pdg de  Sonatrach  s’est engagé à «pré-qualifier toutes les entreprises qui souhaitent l’être. Elles  seront  évaluées techniquement, qualitativement et sur le plan organisationnel. Si elles sont inscrites dans notre de liste de sous-traitants, automatiquement, elles seront prises en considération pour la fourniture des besoins de Sonatrach».

    Le Pdg de Sonatrach  a reconnu que les procédures actuelles de passation des marchés publics comportent des contraintes pour les opérateurs nationaux qui souhaitent percer et contracter des marchés avec Sonatrach.

    D’où la nécessité de donner l’opportunité aux nouvelles entreprises de contracter des marchés en leurs donnant l’occasion de faire leurs preuves, notamment, en essayant leurs produits au niveau des différentes installations de la compagnie.

    Par ailleurs, à l’issue de la journée, la restitution des conclusions des différentes tables rondes tenues mardi a été présentée à l’assistance. Ces conclusions comportent «la nécessité de changer les comportements et renforcer la communication avec les entreprises».

    Il est également ressorti la nécessité de l’instauration de l’organisation en mode groupement d’entreprises et montage de sociétés-mixtes, ainsi que la nécessité de l’aboutissement des projets de développement par métiers ou par segments.

    De même, il s’est avéré nécessaire, à l’issus des travaux de cette rencontre, que les entreprises nationales mènent des actions afin de prendre en charge la construction des équipements et des installations complexes à travers le mode groupement de société ou de partenariats.

    Il s’est également avéré nécessaire que «les fournisseurs nationaux livrent dans les délais leurs commandes à Sonatrach et que cette dernière ne tarde pas dans le règlement de ses factures pour ne pas étouffer financièrement les opérateurs nationaux».

    Lamara.B

  • Intégration:  Sonatrach signe 07 contrats avec des entreprises nationales

    Intégration: Sonatrach signe 07 contrats avec des entreprises nationales

    Les journées d’information de Sonatrach sur «les opportunités d’investissement pour les entreprises algériennes» te’nues les 09 et 10 septembre,  ont été infructueuses à bien des égards. En effet, au-delà des appels du P-DG du Groupe pétrolier, Abdelmoumen Ould Kaddour, aux entreprises nationales à investir dans les équipements et des prévisions d’investissements de la compagnie pétrolière nationale, le groupe Sonatrach a signé 02 conventions-cadre et 05 contrats avec des entreprises nationales publiques et privées dans le cadre de son encouragement de l’intégration nationale dans les industries pétrolières et gazières.

    La première   convention-cadre a été signée avec le groupe Imetal pour la réalisation de prestations au profit des structures de Sonatrach et de ses filiales.  La seconde convention-cadre a été signée, quant à elle, avec Algérie Télécom Satellite (ATS) pour assurer à Sonatrach le service de location et les abonnements au système de géolocalisation et de gestion du parc roulant du groupe et de ses filiales.

    Pour ce qui des contrats, le premier a été signé avec la société Alfapipe qui fournira des tubes d’un diamètre de 48 degrés et d’une longueur de 203 km, au projet extension du Système de transport par canalisation GPDF (Pedro Durant Farrel).

    Le deuxième contrat, signé avec le groupement Cosider-Enac, porte sur la construction de gazoduc d’un diamètre de 48 pouces et d’une longueur de 197 km, relatif au tronçon El Aricha à Beni Saf du projet de l’extension du système de transport par canalisation GPDF.

    Le troisième contrat a été signé avec Enie pour la fourniture de panneaux solaire pour les puits ordoviciens, faisant partie du projet de développement de champ ordovicien Ohanet.

    Le quatrième contrat a été signé avec KAHRIF et consiste à l’électrification des champs ouest de Touat, par la réalisation d’une ligne électrique aérienne 30KV (60km) et d’un réseau de ligne électrique 30KV  (110 km), faisant partie du projet de développement des champs gaziers Touat Oil.

    S’agissant du cinquième et dernier contrat, Sonatrach l’a signé avec l’entreprise ENR pour la réalisation de l’opération de démantèlement (installation et génie civil) des cinq (5) unités du complexe CP1K/Skikda et la récupération des déchets ferreux et non ferreux, ainsi que la remise en état du site.

    Le contenu local au-dessus de 20% 

    Le contenu local dans l’industrie pétrolière algérienne est légèrement au-dessus de 20%, a révélé une étude de l’Association des pays pétroliers africains (APPA), le taux de contenu local moyen est de 20% alors que celui de l’Algérie dépasse légèrement cette moyenne.

    Le contenu local est un concept développé par l’ensemble des pays pétroliers pour encourager le développement des capacités des entreprises locales à réaliser les besoins des compagnies pétrolières nationales.

    Du coup, Sonatrach souhaite élargir ce taux de contenu local en Algérie, en vue d’atteindre également le taux d’intégration de 55% prévu par la Stratégie de la compagnie à l’horizon 2030 (SH2030).

    Au lieu de faire appel aux ingénieurs étrangers, le pays formera des ingénieurs pour qu’ils puissent eux-mêmes concevoir et fabriquer ces équipements, a insisté le même responsable en relevant que des entreprises algériennes et des compétences algériennes. Selon cette étude, le contenu local va atteindre, d’ici l’horizon 2030, plus de 55% de taux d’intégration.

    Par ailleurs, le groupe Sonatrach vise la réalisation d’investissements en Algérie pour plus de 59 milliards de dollars à moyen terme, et ce, dans le cadre de sa stratégie 2030 (SH 2030). Selon le vice-président stratégie, planification et économie auprès de ce groupe, Farid Ghezali, Sonatrach  prévoit de réaliser des investissements en Algérie pour plus de 59 milliards de dollars dont 45,8 milliards de dollars dans l’exploration et production, 8,6 milliards de dollars dans le raffinage et pétrochimie et 2,3 milliards de dollars dans le transport par canalisation.

    Evoquant le volet portant sur la production d’équipements et engineering, il a tenu à mettre en exergue le soutien gouvernemental dans le contexte de la politique d’intégration, en signalant que le partenariat est privilégié pour ceux qui veulent investir dans ce domaine.

    L’appel du P-DG de Sonatrach aux entreprises nationales

    En outre, le P-DG de Sonatrach a appelé les entreprises nationales à investir dans la production des équipements dont a besoin cette compagnie nationale des hydrocarbures et dont le coût des importations oscille entre 15 et 20 milliards de dollars.

    Lors d’une conférence de presse, M. Ould Kaddour a rappelé que la nouvelle stratégie de ce groupe ambitionnait d’atteindre un taux d’intégration de 55%, et a ainsi souhaité voir les entreprises nationales publiques et privées s’impliquer pour répondre aux besoins de Sonatrach en matière d’équipements et de pièces détachées.

    Le patron de Sonatrach a expliqué que ces journées d’information organisées les 9 et 10 septembre, visent à identifier les attentes et les lacunes des entreprises nationales qui souhaitent prendre part à la production des pièces détachées nécessaires aux industries gazière et pétrolière.

    Ould Kaddour a, dans ce contexte, révélé que Sonatrach avait confié, cette année, la réalisation de plusieurs projets à des entreprises nationales, affirmant qu’une structure sera créée au sein du groupe pour assurer le suivi de la concrétisation des recommandations qui seront formulées à l’issue de ces journées d’information, et veillera à intégrer un maximum de sociétés nationales dans les projets de Sonatrach.

    Pour sa part, le ministre de l’Energie, Mustapha Guitouni, a indiqué que le volume des investissements de Sonatrach est de l’ordre de 10 milliards de dollars en moyenne par an. Selon le ministre, Sonatrach avait réalisé plus de 180 gisements, dont une quinzaine de grande importance avec toutes les installations complexes y afférents.

    En plus des gros investissements réalisés par Sonatrach, le ministre a également cité 04 complexes de production d’ammoniac et d’urée en partenariat pour une capacité totale de plus de 3,7 millions de tonnes/an ainsi que de deux usines de production d’hélium en partenariat.

    Concernant le chiffre d’affaire moyen annuel à l’export réalisé sur les cinq dernières années, il a été de 43,2 milliards de dollars/an.

    Synthèse : L.B