Production nationale : Ou comment réduire la facture d’importation.


Des sociétés nationales qui font dans la production. Voilà une aventure que nous voulions tenter, au risque de découvrir un tissu productif pauvre. Mais la quête n’était pas difficile et l’aventure en valait vraiment la peine.
Découvrir finalement que nous avons des entreprises, publiques et privées, qui produisent et se conforment aux exigences de qualité et de management, qui créent des richesses et de l’emploi et qui, de surcroît, communiquent, fait plaisir à voir.

Pourtant, entreprendre n’est pas toujours aisé et ces gérants en connaissent un bout sur les lourdeurs bureaucratiques et les impositions qui, parfois, sont un handicap.
Ils connaissent aussi la concurrence déloyale des importations et l’informel qui les narguent. Presque dans leur totalité, les chefs d’entreprises que nous avons approchés, se plaignent du manque de ressources humaines de qualité.
Un handicap que beaucoup tentent de dépasser en investissant dans la formation avec le risque de perdre la personne formée qui s’en va monnayer ses compétences chez le concurrent.
Avoir un minimum de protection est leur voeu le plus cher.
Un voeu qui sera certainement exaucé avec l’arrivée d’Abdeslam Bouchouareb à la tête du département de l’industrie.
Un homme qui connaît bien le secteur et promet déjà une stratégie nationale d’industrialisation, avec la concertation des acteurs du secteur, pour que les PME retrouvent la place qui doit être la leur.

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