Deux zones de pêche au corail ont été définies pour être exploitées durant les cinq prochaines années (2016-2020) par les 60 concessionnaires admis, selon le plan de gestion de l’exploitation de cette ressource présenté jeudi à Alger aux professionnels et responsables du secteur.
Il s’agit de la zone “Est”, comprenant Annaba et El-Kala et dont le périmètre d’exploitation se prolonge jusqu’à la frontière algéro-tunisienne, et la zone “Ouest” qui comprend Skikda et Jijel, selon les détails fournis par des cadres du ministère de l’Agriculture, du développement rural et de la Pêche lors d’un atelier national sur la réouverture de la pêche au corail.
Les séances d’adjudication pour les concessions sont prévues pour mai prochain
Selon des décrets publiés en août 2015 au journal officiel, la pêche du corail est ouverte durant toute l’année pendant cinq années maximum, au bout desquelles les périmètres d’exploitation seront fermés et mis en jachère pour une période minimum de 20 ans.
Quant au quota autorisé par concession, il est au prorata du nombre de concessionnaires admis, le quota maximum par secteur d’exploitation étant fixé à 3000 kilogrammes, soit 100 kg/concessionnaire.
“Le corail est une espèce fragile dont la durabilité est conditionnée par une bonne gestion du stock et une mobilisation de moyens de contrôle et de suivi opérationnel coordonné sur le terrain par les différents acteurs concernés”, souligne un cadre du ministère.
En 2012, les pouvoirs publics ont décidé de rouvrir cette activité après 15 de suspension suite à la surexploitation de la ressource et pour permettre à l’économie nationale d’en tirer profit et mettre fin au braconnage ayant pris de l’ampleur pendant la période de fermeture.
Les conditions de la reprise de cette activité à forte valeur marchande, ont été définies par la nouvelle loi sur la pêche et l’aquaculture adoptée en 2014 .
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