« Pas question pour l’Algérie, de substituer le concept de développement durable par la notion d’économie verte »
« On ne connaît pas encore la définition même d’économie verte étant donné que les Nations unies examinent un document pour savoir exactement ce qu’on entend par économie verte dans la déclaration de Rio du prochain sommet de juin 2012 »
Selon Kamel Djemoui, sous-directeur des changements climatiques au ministère de l’Aménagement du territoire et de l’Environnement, qui intervenait sur les ondes de la Chaîne III de la Radio nationale dont il était l’invité de la rédaction, il n’est pas question, pour l’Algérie, de substituer le concept de développement durable par la notion d’économie verte.
« On ne connaît pas encore la définition même d’économie verte étant donné que les Nations unies examinent un document pour savoir exactement ce qu’on entend par économie verte dans la déclaration de Rio du prochain sommet de juin 2012 ».
Le sous-directeur des changements climatiques au ministère de l’Aménagement rappelle que l’intitulé exact « est l’économie verte dans le contexte de l’économie durable et l’éradication de la pauvreté ».
Ce concept, dit-il, recouvre le triptyque : sécurité alimentaire, sécurité des ressources en eau et sécurité énergétique. Il fait observer que les éléments pris en considération par la notion d’économie verte, sont, entre autres mais principalement, l’efficacité énergétique, la maîtrise de l’énergie et la réduction de l’émission des gaz à effet de serre.
Il souligne que le droit au développement doit être reconnu pour tous et fait observer qu’en matière d’économie verte, l’Algérie fait beaucoup avec les plans nationaux mais aussi les collectivités locales et les autres secteurs(énergie, transport, mines,…). La difficulté est dans la façon de faire pour respecter les principes de Rio dont le principe de la responsabilité commune mais différenciée et les capacités respectives des pays d’une part, et le principe de l’équité.
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