MOURAD ABDI, DIRECTEUR GÉNÉRAL : « Une formation de qualité, garantit une prestation de qualité »

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La  formation,  la  spécialisation,  le  service  après-vente,  le  savoir-faire,  les  spécificités  du nettoyage   dans certaines activités industrielles   et le  « classement  » des importateurs, sont autant de points que nous avons abordés dans ce bref entretien avec le directeur général de cette entreprise qui emploie plus d’une cinquantaine de personnes entre distribution, service après-vente et prestations.

DZ Entreprises : Vous êtes passé de la prestation de services à la distribution, Pourquoi ce changement de cap ?

MOURAD  ABDI : Ce n’est pas vraiment un changement de cap, c’est un deuxième axe que nous avons  ouvert,  par  la  force  des  choses.  Avec l’avènement des entreprises créées dans le cadre de l’emploi de jeunes nous ne pouvions pas nous  aligner  sur  les  devis,    nous  avions  donc pris  la  décision  de  faire  de  la  distribution  et de  fournir  en  matériel  ces  jeunes  entreprises, mais  pas  que,  puisque  nous  fournissons  aussi un  savoir-faire  en  leur  expliquant  comment utiliser l’équipement.

DZ Entreprises : TOP-NET a donc abandonné la prestation de service ?

MOURAD  ABDI : En  2000,  nous  avons  commencé  à  lever  le pied  de  la  prestation,  mais  les  choses  se  sont très vite inversées. Dès 2008, nous avons été destinataires de demandes spécifiques des entreprises de l’agro-alimentaire et de l’industrie pharmaceutique qui ont compris que n’est pas professionnel  de  l’hygiène  et  de  la  propreté qui veut et que l’entretien de ce genre d’unité de  production  nécessite  un  savoir  faire  et  un service  pointu.  Critères  que  TOP-NET  remplie pleinement.

DZ Entreprises : Vous avez évoqué, lors de notre visite du siège de l’entreprise, le principe de  « one-stop-shop », en quoi consiste –t-il ?

MOURAD  ABDI : Le  principe  est  simple.  S’équiper  de  tout  ce dont  on  a  besoin  en  un  seul  endroit,  C’est donc des solutions globales pour tous les professionnels de nettoyages que nous offrons.

DZ Entreprises : En feuilletant votre catalogue de produits, on remarque que vous avez également investi le secteur du lavage de véhicule. La demande est  importante ?

MOURAD  ABDI : Comme  pour  tous  les  produits  importés  nous nous  fournissons  chez  les  meilleurs  sur  le marché  mondial.  Il  en  est  de  même  pour  les portiques  automatiques  de  lavage  de  véhicule lourd  et  léger.  Ce  n’est  donc  pas  par  hasard  si de  grosses  entreprises  ont  acquis  leur  matériel chez nous.

DZ Entreprises : Comme ?

MOURAD  ABDI :    TahkoutCévitalBattouche  et  l’Etusa  pour sa nouvelle flotte … Nous sommes également les  premiers  à  distribuer  le  matériel  pour  le nettoiement  urbain.  Nous  avons  vendu  une cinquantaine  entre  les  communes  d’Oran, Constantine  et  l’entreprise  Net-Com  sur  plusieurs appels d’offres.

DZ Entreprises : On a tendance à dire que vos prix sont chers !

MOURAD  ABDI :  Chers,  mais  pas  excessifs.  Tout  le  monde  me « conseille » de baisser les prix en me fournissant dans le marché asiatique. On préfère commercialiser des produits un peu chers, mais la qualité reste la qualité, et avec ça on reste compétitif.  Ce  n’est  pas    par  hasard  que  nous  travaillons  avec  le  secteur  public.  Souvent  nous sommes retenus parce que nous arrivons à répondre à des cahiers de charges  très stricts.

DZ Entreprises : Vous distribuez  un matériel importé, n’y  a-t-il pas des fabriquants d’équipements en Algérie ?

MOURAD  ABDI :  Il n’y pas un seul fabriquant d’équipement aspirateur  industriel  en  Algérie,  pour  ces  équipements il n’y a que l’importation. J’ouvre une parenthèse pour dire que nous sommes considérés  comme  importateurs  avec  tout  ce  que cela  suppose  comme  étiquettes.  Nous  commercialisons des biens d’équipements destinés à  des  établissements  agro-alimentaires,  pharmaceutiques et hospitaliers, des milieux où on ne badine pas avec l’hygiène parce qu’il y va de la santé, voire de la vie de nos concitoyens. On devrait arrêter de mettre tout le monde dans le même  sac  en  ouvrant  des  listes  vertes  et  rouges  par  exemple.  La  compétition  serait  de  se mettre sur la liste verte et non d’échapper à la liste rouge.

DZ Entreprises :  Vous aviez  évoqué  avant le début de l’entretien  la question de la formation…

MOURAD  ABDI :  En fait, il s’agit d’un projet en maturation, difficile à réaliser faute de foncier. L’idée est de créer  une  école  de  formation  d’hygiène  avec toutes  ses  spécialités.  Pour  travailler  dans  le milieu hospitalier, par exemple, il faut être formé  pour  l’utilisation  des  produits,  l’entretien des sols et le nettoyage spécifique de chacun des  espaces  d’un  établissement  hospitalier.  Il en  est  de  même  pour  l’industrie  agro-alimentaire, pharmaceutique et autre.

 

Entretien réalisé par K .H

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