Un protocole d’accord a été signé, dimanche 05 septembre, entre la Banque nationale d’Algérie (BNA) et la Caisse nationale du logement (CNL). Par cet accord, indique la BNA, les deux parties ont établi «un cadre de coordination pour la mise en œuvre concertée des crédits immobiliers accordés aux acquéreurs de logements dans le cadre du programme de Logements Promotionnels Aidés (LPA)».
Relancée depuis peu, cette autre formule de logement aidé intéresse aussi bien les citoyens à revenu moyen mais aussi les banques pour l’octroi de crédits. Il est fort probable que d’autres accords soient signés prochainement entre la CNL et d’autres banques pour le même objectif d’établir un cadre de coordination pour la mise en œuvre des crédits bonifiés. A ce propos, il est à rappeler que c’est la CNL qui est chargée de centraliser à son niveau l’ensemble des ressources de financements.
Ces dernières qui consistent en un apport personnel, un crédit bonifié et une aide frontale directe. Le montage financier est versé au compte bancaire de la CNL sur la base d’ordres de versement établis par le promoteur. La CNL procède au paiement du promoteur en fonction de l’avancement des travaux.
Précisons que pour ce qui est de l’aide frontale octroyée par l’Etat pour l’acquisition du logement LPA, celle-ci est de 700 000 DA quand le revenu du bénéficiaire est inférieur ou égal à quatre fois le SNMG. Elle est de 400 000 DA lorsque le bénéficiaire dispose d’un salaire supérieur à quatre fois le SNMG.
Il semble que l’Etat mise énormément sur le logement LPA, après avoir décidé de surseoir au lancement de nouveaux projets AADL et même LSP pour des considérations financières mais aussi en raison de défaillances nombreuses constatées dans les travaux. Pour cause de ces échecs non assumés, l’Etat a retiré l’agrément aux concernés.
Samia Hanifi.
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