Sonatrach: un contrat de 1,1 milliard de dollars pour l’émirati dubaïote Dodsal
Un communiqué relayé par Gulf News a annoncé que le groupe dubaïote Dodsal s’est vu attribuer, par Sonatrach, un contrat EPC (ingénierie, approvisionnement et construction) d’un centre de séparation et de compression dans la périphérie sud du champ Hassi Messaoud en sachant que le champ accueillera, dès 2020, une raffinerie pétrolière qui produira 66 000 barils de pétrole par jour.
Selon les termes de l’accord, Dodsal devra réaliser des travaux qui comprennent en compte l’ingénierie détaillée, l’approvisionnement, la construction et la mise en service de l’usine avant 2020 et ce, avec un contrat de 1,1 milliard de dollars.
«Ce contrat renforce notre relation à long terme avec Sonatrach ainsi que notre présence en Algérie qui est, pour nous, un marché stratégique. Nous sommes fiers de continuer notre association avec Sonatrach et nous sommes impatients de travailler en étroite collaboration avec eux pour réussir ce projet», a déclaré, dans le communiqué de presse publié à cette occasion, Rajen Kilachand, le PDG de Dodsal, qui exécute des projets EPC depuis plus de cinquante ans dans les secteurs de l’énergie, de l’industrie et des infrastructures. Ceci, au Moyen-Orient, en Europe, en Afrique du Nord et de l’Est, dans le sous-continent indien et en Asie du Sud-Est.
Pour rappel, le groupe Dodsal a participé en 2009 à la phase EPC de construction de l’usine de liquéfaction de gaz naturel de Skikda.
L’opérateur exécute des projets EPC depuis plus de cinquante ans dans les secteurs de l’énergie, de l’industrie et des infrastructures dans la partie est du globe. En Tanzanie par exemple, le groupe a découvert des réserves de gaz naturel d’une valeur de 8 milliards de dollars.
Après le choc de la chute des prix du pétrole, l’Algérie cherche par tous les moyens à stimuler sa production et ses exportations de gaz. Un des membres les plus puissants de l’OPEP, l’Algérie prévoit d’ailleurs d’augmenter la production de gaz à 141,3 milliards de mètres cubes (bcm) cette année, pour atteindre 143,9 milliards en 2018.
La croissance algérienne dépend fortement des exportations énergétiques,l’économie n’étant pas suffisamment diversifiée. Le FMI a déclaré qu’ils’attend à ce que la croissance du PIB algérien diminue à 1,3 % cette année, contre 3,5 % l’année dernière, et à 0,7 % en 2018. Le taux de chômage s’élève à 10,5% et celui des jeunes concerne 26,7% de la population.
Ali Soltani
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