Catégorie : Emploi

  • Le Salon virtuel «Algeria Work-Links» prévu pour le 19 janvier

    Le Salon virtuel «Algeria Work-Links» prévu pour le 19 janvier

    L’organisation World Learning, basée à Alger, organisera, les 19 et 20 janvier prochain la première édition du Salon virtuel de l’emploi « Algeria Work-Links ».

    Selon les organisateurs, cet événement verra la participation de plus de 40 employeurs et 2 000 jeunes demandeurs d’emploi.

    Soutenu par l’initiative du partenariat avec le Moyen-Orient (MEPI) et de l’ambassade des Etats-Unis en Algérie, en collaboration avec Management and Business Institute (MBI) de Sétif, Algerian Center for Social Entrepreneurship et Emploitic, ce salon virtuel mettra en relation les jeunes et les employeurs via une plateforme en ligne qui va reproduire l’expérience d’un salon d’emploi physique.

    En outre, et pendant deux jours consécutifs, les demandeurs d’emploi vont pouvoir explorer la quarantaine de stands des opérateurs économiques et des employeurs de tous bords pour rechercher des emplois, discuter avec des représentants des ressources humaines et surtout déposer leur CV.

    Aussi, ce rendez-vous permettra aux pourvoyeurs d’emplois d’interagir avec les candidats potentiels, et ce, en examinant leurs candidatures, leurs profils et interviewer des candidats en live sur la plateforme.

    Par ailleurs, le salon virtuel Algeria Work-Links va proposer programme diversifié, notamment des webinaires qui seront animés par des spécialistes dans le domaine de l’emploi, de la ressource humaine et de la planification de carrières.

    Ambitieuse quant au succès de l’événement, Leah Bitat, directrice World Learning en Algérie, estime que « 2020 nous a tous obligés à nous adapter à une nouvelle façon de travailler. La création d’activités en ligne peut en fait accroître les possibilités pour un plus grand nombre de personnes de se connecter à des informations précieuses ».

    Et d’ajouter : « Nous sommes impatients d’observer les résultats de cet événement dynamique, afin de voir comment les foires virtuelles peuvent continuer à servir la jeunesse algérienne à l’avenir ».

    A noter que ce salon virtuel de l’emploi fait partie du Projet pour l’emploi et l’entrepreneuriat en Algérie (AEEP), mis en œuvre grâce à un financement du MEPI et à Alger et Sétif.

    Dans le cadre de ce projet, MBI The Campus de Sétif et le Centre algérien pour l’entrepreneuriat social ont fourni un ensemble complet de formations aux compétences techniques et humaines dans le but de préparer les jeunes au monde de l’emploi.

    Les défis socio-économiques présentés par la pandémie Covid-19 en Algérie rendent le projet AEEP plus pertinent à la réalité actuelle.

    En 2020, World Learning et ses partenaires ont formé avec succès plus de 250 jeunes demandeurs d’emploi aux compétences techniques et interpersonnelles.

    Yanis Oumakhlouf

  • Taux de chômage en Algérie : Léger recul à 11,4% en mai 2019

    Taux de chômage en Algérie : Léger recul à 11,4% en mai 2019

    Le taux de chômage en Algérie semble prendre une courbe descente puisqu’il a fléchi à 11,4% au mois de mai de l’année en cours, contre 11,7% en septembre de l’année dernière (2018).

    Selon l’Office national des statistiques (ONS), qui rend public les résultats d’une enquête consacrée à l’emploi, un recul de 0,3 point a été constaté pour établir le nombre de la population en chômage à 1,44 million de personnes, contre 1,462 million de personnes en septembre dernier.

    Ainsi, selon cette même source, le taux de chômage a fléchi chez les hommes passant de 9,9% en septembre 2018 à 9,1% en mai 2019.

    En revanche, chez les femmes, le chômage a connu une hausse au cours de la même période de comparaison, passant de 19,4% à 20,4%. Précise l’Office national des statistiques.

    Des disparités significatives sont observées selon l’âge, le niveau d’instruction et le diplôme obtenu, selon l’enquête réalisée par l ‘Office national des statistiques sous l’intitulé «activités, emploi et chômage en mai 2019».

    Le taux de chômage atteint 23,6% chez les hommes

    Concernant le taux de chômage des jeunes de la tranche d’âge 16-24 ans, cette source indique qu’il a atteint 26,9% en mai dernier contre 29,1% en septembre 2018, enregistrant ainsi un recul de 2,2 points.

    Pour cette tranche d’âge, le taux de chômage a atteint 23,6% chez les hommes et 45,1% chez les femmes.

    Quant au taux de chômage des adultes (25 ans et plus), il a été de 9,1% en mai 2019, avec 6,8% chez les hommes et 17,8% chez les femmes.

    Par ailleurs, il ressort de cette enquête que la répartition des chômeurs selon le diplôme obtenu fait ressortir que 663 000 chômeurs n’ont aucun diplôme, soit 45,8% de l’ensemble des chômeurs.

    En outre, sur l’ensemble de la population en chômage, les diplômés de la formation professionnelle en constituent 26,5% (384.000 chômeurs), alors que les diplômés de l’enseignement supérieur en forment 27,8% (402 000 chômeurs).

    En moyenne, plus de six chômeurs sur dix (62,9%) sont des chômeurs de longue durée, cherchant un poste d’emploi depuis une année ou plus.

    Les chômeurs ayant déjà travaillé par le passé sont estimés à 683 000, formant ainsi 47,1% de la population en chômage, constituée majoritairement d’hommes avec 72,6%.

    Aussi, près de trois quarts de cette population travaillaient comme salariés non permanents et 72,5% étaient dans le secteur privé.

    Sur un autre plan, le nombre de la population active a atteint 12,730 millions de personnes contre 12,463 millions en septembre 2018, en hausse de 267 000 personnes.

    Le taux de participation à la force de travail de la population âgée de 15 ans et plus (ou taux d’activité économique) a atteint 42,2%, enregistrant un gain d’un demi-point (0,5%) en mai dernier et par rapport à septembre de l’année dernière.

    Du reste, et par sexe, ce taux est estimé à 66,8% auprès des hommes et à 17,3% chez les femmes, ajoute l’ONS.

    Cette augmentation de la population active est résultante d’une augmentation significative du volume de la population occupée (+280 000 personnes), associée à un léger recul de la population à la recherche d’emploi (-13 000 personnes).

    Quant à la population occupée (personnes ayant un emploi), elle a été estimée à 11,281 millions de personnes en mai 2019, contre 11,001 millions de personnes en septembre 2018, en hausse de 280.000 personnes, soit un accroissement relatif de 2,5%.

    L’Office national des statistiques fait également remarquer que près de sept occupés sur dix sont salariés (67,6%), tout en observant que cette part est plus importante auprès des femmes avec un taux de 78,6%.

    En outre, les résultats de cette enquête qui a évalue le taux de chômage, font ressortir que 16,8% de la main d’œuvre totale exerce dans le secteur du BTP (construction), 16,1% dans l’administration publique hors secteur sanitaires, 15,7% dans le commerce, 14,9% dans le secteur de la santé et l’action sociale et 11,5% dans le secteur des industries manufacturières.

    Par secteur juridique, il est constaté que le secteur privé absorbe 62,2% de l’emploi total avec 7,014 millions de personnes employées, contre 37,8% pour le secteur public qui emploie 4,267 millions de personnes.

    Rabah Nadri

  • Insertion des diplômés: Les modalités d’aide fixées par décret

    Insertion des diplômés: Les modalités d’aide fixées par décret

    Un décret exécutif portant intégration des bénéficiaires des dispositifs d’aide à l’insertion des diplômés a été publié dans le dernier numéro du Journal officiel.

    Ce décret fixe les modalités d’insertion des diplômés, à titre exceptionnel, des bénéficiaires du dispositif d’aide à l’insertion professionnelle et du dispositif d’insertion sociale des jeunes diplômés dans les institutions et administrations publiques.

    Ainsi, cette mesure voulue pour permettre l’insertion des diplômés, précise que les concernés doivent être en activité dans les institutions et administrions publiques à la date du 31 octobre 2019, stipule l’article 2.

    Le même article de ce décret exécutif qui vise l’insertion des diplômés précise que ces derniers seront intégrés dans les grades de fonctionnaires en qualité de stagiaires, ou de contractuels à durée indéterminée dans des emplois correspondant à leurs qualifications.

    Titularisés et reclassés conformément à la réglementation en vigueur, l’intégration des bénéficiaires s’étalera sur trois ans (2019, 2020 et 2021) et s’effectuera sur les postes budgétaires réservés à cet effet.

    Selon l’article 4 de ce décret, les bénéficiaires doivent aussi répondre aux conditions statutaires exigées pour le recrutement dans le grade ou l’emploi concerné.

    L’insertion des diplômés interviendra également auprès de l’administration d’insertion, dans un grade ou emploi correspondant au titre, diplôme ou qualification des bénéficiaires lors de leur placement, après examen des dossiers.

    Dans le cas où l’administration d’insertion ne dispose pas de grade ou d’emploi qui correspond au profil du titre, diplôme ou qualification du bénéficiaire concerné, celui-ci est intégré dans une autre institution ou administration publique, précise l’article 5 du décret.

    Par ailleurs, une commission centrale et des commissions de wilaya seront installées et chargées du suivi de la mise en œuvre de l’opération d’intégration, de l’examen des recours éventuels des bénéficiaires concernés et de se prononcer sur toute question y afférente. Elles sont appelées, aussi, à assurer la mise en œuvre des dispositions du présent texte.

    La commission centrale est composée notamment des représentants du ministère chargé de l’Emploi, de l’Intérieur et des Collectivités locales, des Finances, de la Solidarité nationale et de la Santé.

    Quant à la commission de wilaya, elle est composée des représentants du wali, du directeur de l’emploi de wilaya, du chef d’inspection de la Fonction publique, du contrôleur financier de wilaya et du chef d’antenne de wilaya de l’Agence nationale de l’emploi.

    S’agissant de l’intégration dans le secteur public économique des bénéficiaires du dispositif d’aide à l’insertion professionnelle et du dispositif d’insertion sociale des jeunes diplômés en activité à la date du 31 octobre 2019, celle-ci s’effectuera selon les dispositions législatives et réglementaires régissant les relations de travail en vigueur, relatives aux conditions et modalités de recrutement au sein de ce secteur.

    Pour rappel, ce décret a été examiné et adopté le 20 novembre dernier lors d’une réunion du Conseil du gouvernement.

    Enfin, le décret relatif à l’intégration des bénéficiaires du dispositif d’aide à l’intégration professionnelle et sociale des diplômés concerne 456 791 cas à travers le territoire national.

    Rabah Nadri

  • Fawzi Belhadji,Dg Triemploi : «La cooptation, le nouveau visage du recrutement en Algérie»

    Fawzi Belhadji,Dg Triemploi : «La cooptation, le nouveau visage du recrutement en Algérie»

    Depuis sa création en janvier 2019, la plateforme Triemploi.com, dédiée au recrutement,  a enregistré pas moins de  250 demandes.

    Elle comptabilise également jusqu’à 12 000 inscrits. Son accès facile fait que ce sont 15 .000 personnes qui y accèdent par jour,  à la recherche d’offres d’emploi qui pourraient les intéresser.

    Dans cet entretien, Fawzi Belhadji, Directeur général de  Triemploi, revient sur le lancement du site, les services qu’il offre et ce qui le différencie des autres sites, pour ce jeune manager, les maîtres mots sont challenge, entreprendre et fédérer.

    Comment avez-vous eu l’idée de lancer la plateforme Triemploi?

    Ce n’est pas un hasard si je me retrouve en plein dans le secteur du recrutement et de l’emploi. En fait, j’ai toujours évolué dans ce monde. Entre les années 2008 et 2013, j’avais travaillé dans un site spécialisé dans l’emploi. Après, j’ai passé prés de six ans dans deux cabinets de recrutement.

    Ces différents  postes m’ont permis de bien me familiariser avec le monde de l’emploi et du recrutement. Cela m’a donné l’idée de lancer à mon tour un cabinet de recrutement,  qui a ouvert en 2018.

    Nous travaillions sur deux profils à savoir les profils généralistes et les tops managers. Grâce à notre base de données en interne, nous étudions les demandes correspondant au poste et après l’entretien physique avec les candidats, nous en  envoyons 03 au client.

    En janvier 2019, la plateforme Triemploi.com est lancée. Elle est spécialisée dans  le recrutement et permet à ceux qui cherchent un emploi de trouver des offres qui correspondent à leur profil  ou de s’inscrire et de proposer leur candidature.

    Depuis votre lancement en janvier 2019, les choses semblent bien marcher pour Triemploi….

    Cela est vrai dans la mesure où nous comptabilisons 250 demandes, nous avons jusqu’à  12 000 inscrits et 15 000 personnes par jour visitent notre plateforme. Nous avons des consultants certifiés pour les entretiens et les recrutements, car il faut savoir que si la plupart des clients font les entretiens de recrutement à leur niveau, d’autres entreprises nous confient la mission du recrutement dans toutes ses étapes. Nous avons la chance d’être agrées par le ministère du travail et, nous faisons office d’agence d’emploi. Nous assurons aux clients des recrutements avec une garantie de 90 jours.

    Nous recevons des stagiaires, avec un programme de formation et d’intégration, qui leur permet d’être opérationnels au bout de six mois. Nous avons recruté trois jeunes diplômés et leur offrons un cadre de travail agréable. Challenge, entreprendre, fédérer sont nos principes.

    En pratique, comment procédez-vous pour choisir les candidats dont les profils répondent réellement à la demande du client ?

    Il est vrai que parfois nous nous retrouvons avec des CV qui ne représentent pas réellement les candidats. Il arrive que ces derniers « embellissent » leur parcours professionnels ou leurs compétences. Pour pallier à ces aléas, nous procédons à des entretiens au préalable.

    C’est-à-dire que nous joignons le candidat par téléphone et, à travers cet entretien, nous arrivons à déterminer s’il est motivé par l’emploi pour lequel il postule et s’il répond aux critères posés par le client. Cet entretien au préalable détermine la suite.

    Soit le candidat est convoqué pour l’entretien physique ou si nous jugeons qu’il n’est pas intéressant les choses s’arrêtent là. Cela nous évite d’avoir à convoquer tout le monde, de perdre du temps et en faire perdre aux candidats.

    Qu’est ce qui différencie votre plateforme Triemploi de celles qui activent dans le même secteur que vous ?

    Quand un candidat accède à notre plateforme  pour consulter les offres d’emploi, il a deux possibilités : soit postuler à l’annonce qui lui convient ou alors recommander son réseau. Cela s’appelle faire de la « cooptation ».

    Autrement expliqué, cela signifie que le candidat peut recommander un autre candidat, contre une prime que nous lui versons. Cela élargit les possibilités des candidats de trouver l’emploi qui leur convient.  Beaucoup de candidats le font  et recommandent leurs amis .

    D’autre part, avec Triemploi, le candidat est assuré avec nous d’avoir une réponse à sa demande même s’il n’a pas été retenu, ce qui lui évitera d’attendre dans l’indécision surtout s’il a une autre alternative et de ne pas perdre son temps.

    De par votre implication dans le secteur de l’emploi et du recrutement, comment voyez –vous l’évolution de ce  secteur  par les temps actuels ?

    Actuellement, le secteur de l’emploi est « boosté » par les PME/PMI, ces dernières ne sont pas impactés par la situation économique. Elles ont encore de réels besoins de se développer et donc d’étoffer leurs personnels.

    Ce qui signifie que le potentiel de recrutement se retrouve essentiellement dans ce segment. Pour ce qui est du recrutement, il faut reconnaître qu’avoir les développements des technologies, c’est devenu très facile.

    En effet, avec un clic, l’on peut trouver des annonces qui intéressent chaque candidat selon son profil. L’on peut également postuler à toutes les offres.

    Mais, il faudrait que les jeunes postulants se donnent toutes les chances pour réussir dans leur quête de trouver du travail en complétant leur cursus universitaire de formations à même de les Dans ce sens, nous sensibilisons les jeunes, dans les salons, sur la bonne façon de présenter un CV et de postuler aux annonces.

    Quels sont les développements que vous prévoyez pour Triemploi ?

    Nous ambitionnons d’être vraiment au cœur de l’emploi et du recrutement et nous travaillons pour être les meilleurs. Déjà,  nos partenaires aussi bien locaux qu’internationaux reprennent nos annonces et les publient à leur niveau.

    Actuellement, nous sommes en négociation avec un quatrième prestataire pour publier nos annonces. Nous prévoyons également de lancer un nouveau site Triemploi exclusivement pour les jeunes. Le nouveau site sera gratuit aussi bien pour les candidats que pour les clients.

    Khadidja Mohamed Bouziane

  • Master en digitalisation: Les universités partenaires de Renault Algérie concernés

    Master en digitalisation: Les universités partenaires de Renault Algérie concernés

    Le groupe Renault vient de lancer une formation dédiée aux étudiants et à l’entreprise pour l’obtention d’un Master Digital transformation et innovation. Elle s’étend sur 12 mois avec 2 trimestres de cours à plein temps suivis d’une mission de 4 mois minimum.

    Selon le groupe Renault, la priorité est accordé aux étudiants issues des  universités partenaires de la Fondation Renault en Algérie, du Brésil, Chine, de la Corée du Sud, de la France, de l’Inde, du Japon, Liban, du Maroc, de la Roumanie, de la Russie et de la Turquie.

    Modalités de sélection des candidats pour le Master

    En ce sens, et parmi les modalités de sélection des candidats, figurent plusieurs autres critères, à savoir détenir un Master 2 ou un Bachelor 4 en ingénierie, sciences, management, droit, sciences politiques ou encore en pharmacie ou avoir validé un Master 1 (diplôme) ou un Bachelor 3, avec 3 années d’expérience professionnelle.

    Aussi, le candidat devra accomplir un parcours académique excellent et disposer d’un fort esprit d’ouverture et une orientation internationale, et ce, en plus du critère de l’âge limité à 35 ans.

    «Pour contribuer à la formation de futurs leaders de la transformation digitale en entreprise, la Fondation d’entreprise groupe Renault et l’ESSEC lancent à la prochaine rentrée académique un programme d’excellence dans le domaine du numérique. Au sein du Master spécialisé Strategy and Management of International Business (SMIB), cette spécialisation  insiste sur le développement de compétences pour impulser une transformation digitale à 360° auprès de jeunes diplômés, depuis les données clients jusqu’à la digitalisation de la supply chain, des services et de la production, dans un environnement international et multiculturel. Elle leur permettra en outre d’acquérir des connaissances approfondies dans des domaines complémentaires, comme la stratégie, le management, le commerce international, le marketing et la finance internationale», a indiqué le groupe Renault.

    Dans le cadre de ce partenariat, l’ESSEC Business School accueillera chaque année une promotion qui inclura 15 à 18 étudiants boursiers sélectionnés par l’Ecole et la Fondation Renault à travers son réseau d’universités étrangères partenaires.

    Par ailleurs, la Fondation Renault proposera aux étudiants boursiers sélectionnés le financement des frais de scolarité et de couverture sociale, une bourse mensuelle pour les frais d’hébergement et de restauration, l’organisation et le financement d’un voyage d’études en Europe et d’un séminaire de découverte du groupe Renault et une participation financière aux frais de transport entre le pays d’origine et le campus.

    Yanis Oumakhlouf

  • La Banque Mondiale lance le Young Professional Program

    La Banque Mondiale lance le Young Professional Program

    La Banque mondiale lance son programme YPP (Young Professional Program) pour l’année 2020 en direction des jeunes professionnels  de moins de 32 ans. En effet la période de dépôt des dossiers est ouverte du 1erau 30 juin 2019.

    Le Young Professional Program s’adresse à toutes les personnes issues de  divers horizons professionnels, universitaires et culturels, offre la possibilité chaque année à 50 jeunes candidats de prendre part au développement international  en intégrant les équipes de la Banque mondiale  pour un contrat à durée déterminée de 5 ans renouvelable.

    YPP est ouvert à tout citoyen d’un pays membre du groupe de la Banque Mondiale ( l’Algérie étant membre ) né le ou  après le 1er Octobre 1987, titulaire d’un doctorat ou d’un master , maitrisant l’anglais et une ou plusieurs langues de travail de la Banque mondiale  ( arabe, chinois, français, portugais, russe, et espagnol ) .

    Les critères pour la sélection au Young Professional Program

    Le candidat doit  être spécialisé dans les domaines relevant du champ de compétence de la Banque mondiale tels que l’économie, la finance, l’éducation, la santé publique, les sciences sociales,  l’ingénierie, l’urbanisme,  l’agriculture, les ressources naturelles et disposer d’au moins 3 années d’expérience professionnelle pertinente liée au développement ou à la poursuite d’études universitaires au doctorat.

    Des aptitudes au travail d’équipe et au leadership, la passion et l’expérience  pour le travail international  sont des atouts souhaités pour les candidats Une attention particulière sera accordée aux candidates femmes et aux personnes aux besoins spécifiques

    De nombreux avantages sont accordés aux candidats retenus comme un salaire international, une carrière stable et un plan de retraite, une couverture sociale relative aux assurances santé, vie et accident.

    Les candidats retenus pour le Young Professional Program seront contraints de se déplacer aux Etats Unis pour les besoins du programme.

    Pour plus d’information  sur le programme et les modalités et conditions d’accès consulter le site du Groupe Banque Mondiale http://live.worldbank.org/2018-world-bank-young-professionals-program-chatgroupe YPP  ou facebook Live : Forum des jeunes professionnels de la Banque Mondiale)

    B.Mehdi Hichem

  • ANGEM: De nouvelles mesures d’aides aux micro-crédits

    ANGEM: De nouvelles mesures d’aides aux micro-crédits

    Le seuil du prêt non rémunéré accordé par l’Agence nationale du microcrédit ( ANGEM ) aux bénéficiaires du micro crédit est relevé à 29 % du coût global de l’activité  sans que ce dernier ne dépasse le million de dinars selon les disposition d’un décret  exécutif signé par Noureddine Bedoui en fin avril.

    Ce prêt est destiné à l’acquisition de petits matériels, des matières premières et des fournitures nécessaires au démarrage du projet.

    Par ailleurs, les promoteurs de projets ayant déjà bénéficié de prêts dans le cadre de ce même dispositif et les ayant déjà remboursés sont éligibles à un nouveau prêt non rémunéré pour l’achat de matière première plafonné à 100.000 dinars pour l’ensemble des wilayas à l’exception de Béchar, Adrar, Tindouf, Biskra, El Oued , Ouargla, Ghardaïa, Laghouat, Illizi et Tamanrasset pour lesquelles le montant autorisé peut atteindre 250.000 dinars.

    Le financement du micro crédit par l’ANGEM cible une catégorie de la population particulièrement vulnérable aussi bien dans les zones urbaines que les zones rurales et montagneuses. Il permet à des personnes démunies disposant d’un métier ou d’une qualification de devenir auto entrepreneuses.

    Depuis sa mise en place ce dispositif a accordé plus de 880.000 prêts bonifiés qui ont permit la création de plus de 1, 3 millions d’emplois.

    Il faut souligner que les femmes sont les premières bénéficiaires puisque avec 560.000 prêts elles représentent prés de 70 % de l’ensemble des prêts accordés.

    A propos de l’ANGEM

    L’ANGEM  développe une assistance et un accompagnement, hors services financiers, aux porteurs de projets puisque des formations aux techniques de gestion et de management des projets sont régulièrement  dispensées.

    Il faut rappeler que le financement des microcrédits  par l’ANGEM est  un des dispositifs mis en place par les pouvoirs publics pour créer de l’emploi et développer l’économie, aux cotés du dispositif ANSEJ destinés au jeunes, du dispositif CNAC destiné aux personnes en chômage ou ayant perdu leurs emplois, du dispositif de soutien du fond de la Zakat,  du dispositif ANDI pour l’industrie et les investissements lourds.

    Sarah Chabi

  • Khotwa: Cap sur l’industrie, le Job Search et les Startups

    Khotwa: Cap sur l’industrie, le Job Search et les Startups

    Le Management, la gestion de projets associatifs, l’extraction et l’industrie, le Job Search et les Startups ont dominé la tendance à la 7ème édition du salon de l’étudiant et des nouvelles perspectives Khotwa, à l’occasion de son escale, jeudi, à l’université Kasdi Merbah d’Ouargla (UKMO).

    Une grande affluence du public, en particulier des jeunes et des étudiants, a été enregistrée, d’autant que cette manifestation juvénile, qu’a abritée le pôle N-3 à l’UKMO, en présence d’une cinquantaine d’exposants, dont des instituts et des écoles supérieurs de formation, en plus de clubs universitaires, s’est déroulée sous forme d’ateliers autour de différents sujets qui ont capté l’attention des jeunes visiteurs.

    Cette rencontre vise à offrir aux visiteurs, surtout les étudiants, un espace d’information et de découverte sur les choix d’études, les formations, et les opportunités à saisir pour bâtir un avenir prometteur, tout en les orientant efficacement avec un éclairage pertinent sur leurs plans de carrière et leurs projets futurs.

    Selon les organisateurs, un riche programme d’activités a accompagné le salon avec des minis formations et des coachings offerts à titre gracieux au public, ainsi qu’une série de conférences sur diverses thématiques.

    Pour les organisateurs, il s’agit de «comment éviter les commentaires négatifs», «comment apprendre à se connaître et construire sa carrière», «l’utilisation des réseaux sociaux pour avoir un impact sur la société» et «les expériences et les études au Canada».

    Organisé par Win advents Agency (jeune Startup de conseil en stratégie de communication et d’événementiel), en coordination avec plusieurs clubs universitaires, le salon de l’étudiant et des nouvelles perspectives Khotwa, qui a été lancée le 19 février au Zénith Ahmed Bey, à Constantine est arrivé à l’UKMO avant de s’installer au Palais de la culture Moufdi Zakaria, Alger les 23 et 24 février, et poursuivra ses activités les 26 et 27 du mois courant au Centre de conventions d’Oran.

    Le Khotwa Tour s’élargit et va à la rencontre des jeunes algériens dans plusieurs villes du pays, comme Tlemcen et Sidi Belabbes. Khotwa s’invitera également et pour la première fois à la ville de d’Annaba à l’Est, et Mostaganem à l’Ouest, le tout en deux parties en février 2019 puis en avril 2019.

    En quelques chiffres, le salon Khotwa, c’est 80 000 visiteurs, 350 formations dispensées, 120 exposants et 15 pays qui participent annuellement à ce rendez-vous des jeunes étudiants.

    Yanis Oumakhlouf

  • Emplois: L’ONU vante l’expérience algérienne à Tunis

    Emplois: L’ONU vante l’expérience algérienne à Tunis

    L’Organisation des Nations-Unies (ONU), à travers la Commission économique pour l’Afrique (CEA), a vanté, ce jeudi à Tunis, la stratégie algérienne pour la promotion de l’emploi des jeunes et des femmes.

    Intervenant lors de la 33ème réunion du Comité intergouvernemental d’experts (CIE), relevant de la CEA, et consacrée au système des statistiques et aux questions de développement dans les pays de l’Afrique du nord, Mme Amal Nagah Elbeshbishi, une experte de cette commission de l’ONU, a mis en exergue les efforts de l’Algérie pour l’épanouissement des jeunes et des femmes, évoquant, dans ce sens, la mise en place de dispositifs d’emploi en faveur de ces deux franges de la société.

    En ce sens, elle a souligné que ces dispositifs, telle l’Agence nationale de soutien à l’emploi de jeunes (Ansej), auxquels l’Algérie a alloué des budgets colossaux, ont contribué à réduire considérablement le taux de chômage dans le pays.

    Elle a aussi relevé l’égalité des salaires hommes-femmes et la décision de hausser le quota des femmes au sein du Parlement et des autres assemblées élues afin de leur permettre de jouer pleinement leur rôle dans la vie politique du pays.

    Mme Elbeshbishi a également cité les efforts de l’Algérie pour mettre fin à la violence à l’encontre des femmes tant dans le milieu social que professionnel. Elle a rappelé, dans ce sens, l’introduction dans le code pénal des dispositions de protection des femmes contre la violence.

    Dans son intervention, cette experte de l’ONU a aussi abordé les politiques des autres pays de l’Afrique du Nord en matière de promotion d’emploi et d’épanouissement de la femme. Selon elle, «les progrès enregistrés diffèrent d’un pays à un autre et dépendent des moyens et de la volonté politique».

    Initiée par le Bureau de la CEA de l’ONU en Afrique du Nord, cette réunion représente une occasion pour les experts et représentants des pays nord africains d’échanger sur les besoins de la région en matière de production de statistiques de qualité et d’aborder également les questions de développement de cette sous-région de l’Afrique.

    Yanis Oumakhlouf

  • Jumelage entre l’Anem et la française Pôle emploi

    Jumelage entre l’Anem et la française Pôle emploi

    Le projet de jumelage entre l’Agence nationale de l’emploi (Anem) et la française Pôle emploi sera lancé officiellement ce jeudi 18 octobre à Alger.C’estce qu’a annoncé, hier , à l’occasion d’un séminaire sous le thème «Appui à la modernisation du service public de l’emploi», le ministère du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale dans un communiqué rendu public.

    Selon la même source, ce projet qui sera réalisé dans le cadre du programme d’appui à la mise en œuvre de l’accord d’association entre l’Algérie et l’Union européenne (P3A), vise «à favoriser de nouvelles étapes dans la modernisation du service public de l’emploi, à savoir, le développement des services à distance en direction des usagers du service public de l’emploi et consolider la capacité de l’Anem».

    Selon le ministère de tutelle, 17 activités seront organisées durant les 24 mois de jumelage pour permettre à l’Anem de renforcer son offre de services, y compris les services à distance mis en place pour les usagers du service public de l’emploi.

    Ces activités devraient également permettre la consolidation de l’organisation et des outils dont dispose l’Anem «afin d’assurer une meilleure capacité d’évolution de ses services, et instaurer la démarche de l’ingénierie de formation comme méthode permettant le développement des compétences du personnel de l’Anem», a encore indiqué le même communiqué.

    Yanis Oumakhlouf