Catégorie : NTIC

  • Ooredoo Algérie dépose plainte contre le journal électronique français Mondafrique

    Ooredoo Algérie dépose plainte contre le journal électronique français Mondafrique

    Ooredoo Algérie a annoncé, ce jeudi 21 avril, avoir lancé des « poursuites judiciaires contre « Mondafrique », journal électronique français dirigé par Nicolas Beau. La plainte fait suite à la « à la publication par ce dernier d’informations diffamatoires et calomnieuses » visant Ooredoo, souligne l’opérateur de téléphonie mobile dans un communiqué.

    Dans un article paru aujourd’hui sur son site, « Mondafrique » accuse Ooredoo d’organiser des transferts illégaux de  devises à l’étranger, à travers  le programme T-Start, destiné à promouvoir et financer l’émergence des start-ups en Algérie.

    Ooredoo réagit donc et dénonce « Mondafrique » qui l’accuse d’être au cœur d’un montage financier illégal en Algérie, destiné à transférer illicitement des capitaux en devises à l’étranger.

    L’opérateur de téléphonie mobile dit vouloir « mettre en œuvre toutes les voies de droit nécessaires pour mettre un terme à la stratégie systématique de dénigrement et de calomnie » de ce site internet, conclut le communiqué d’Ooredoo.

    Affaire à suivre…

  • Azouaou Mehmel : les raisons d’un limogeage

    Azouaou Mehmel : les raisons d’un limogeage

    Comme nous vous l’annoncions précédemment, le PDG d’Algérie Telecom, Azouaou Mehmel, a été limogé, hier (https://dzentreprise.net/le-pdg-dalgerie-telecom-limoge/). Nous en savons un peu plus sur ce limogeage qui a été décidé, selon nos sources après que le désormais ex-patron d’AT ait sollicité, sans se référer au ministère de tutelle, le financement pour l’acquisition  d’équipements auprès d’opérateurs français lors des discussions sectorielles tenues en marge  de la dernière visite du premier Ministre français Manuels Valls en Algérie.

    Azouaou Mehmel ne serait pas à sa première imprudence, mais la dernière en date  lui a été fatale compte tenu des circonstances particulières qui ont entouré la visite du premier ministre français en Algérie.

  • Le PDG d’Algérie Telecom limogé

    Le PDG d’Algérie Telecom limogé

    Selon des sources proches du secteur, le PDG d’Algérie Telecom (AT), Azouaou Mehmel, a été limogé hier soir par la ministre de la Poste, des Technologies de l’information et de la Communication, Mme Houda Feraoun.

     

    Les raisons de ce limogeage sont encore inconnues. C’est un cadre d’Algérie Telecom, en l’occurrence le DGA chargé de l’infrastructure technique, qui aurait été installé ce matin pour remplacer Azouaou Mehmel. Pour rappel, ce dernier est en poste depuis le 31 Mars 2012

    Nous reviendrons avec plus de détails sur les raisons de ce limogeage.

  • Première plate-forme à avoir introduit le recrutement sur internet : Emploitic. Com souffle sa 10ème bougie

    Première plate-forme à avoir introduit le recrutement sur internet : Emploitic. Com souffle sa 10ème bougie

    Quand la plate forme Emploitic. Com. voit le jour, le marché du recrutement était dominé à 100%  par les journaux et les annonces qu’on y faisait paraitre. Cette situation n’a pas découragé les deux amis, Tarik Metnani et Louai Djaffar, qui sont allés jusqu’au bout de leur idée.   Ils ont finalement eu  raison car, des années après,  la tendance a été inversée et les annonces de recrutements se font aujourd’hui à plus de 80% sur internet. Et, c’est leur plate-forme qui a donné le ton. En 2015, le site enregistre une des meilleures audiences avec 7 millions de visites.

    Son arrivée en 2006 a indéniablement révolutionné les méthodes de recrutement basées alors  sur les annonces de la presse quotidienne.  Proposer une plate-forme pour le recrutement sur internet, voilà une idée peu habituelle à cette époque.  « Même les banquiers nous disaient qu’ils n’avaient jamais entendu parler  de recrutement par Internet » se rappelle Tarik Metnani, co-fondateur et directeur associé d’Emploitic.  Com.  Les deux amis étaient rentrés de France spécialement pour concrétiser leur projet. « J‘ai étudié la communication, Djaffar le management et nous sommes rentrés avec une idée bien définie. Lancer le recrutement sur InternetNous avions aussi la possibilité de concrétiser ce projet à travers le dispositif de soutien à l’emploi des jeunes. C’était une opportunité très intéressante et nous l’avions saisi », nous confie Tarik.    Dix ans après, la micro-entreprise lancée dans le cadre de l’ANSEJ a bien  grandi. Elle emploie une cinquantaine de personnes, tous des jeunes talents  et peut, sans prétention se dire leader dans son domaine grâce à 6000 entreprises clientes, tous secteurs confondus, 60 000 placements depuis sa création mais, aussi par tous les développements qui sont apportés par l’équipe technique, une quinzaine de personnes, à l’outil afin de permettre aux entreprises de mieux gérer le processus de recrutement et, avoir des délais de recrutements plus courts . Un long chemin a été parcouru depuis l’année 2006 grâce à un travail et des efforts continus pour garder la primauté. « Nous sommes les premiers dans ce domaine et sommes de par ce fait, obligés d’innover, de trouver à chaque fois une idée nouvelle ». Ces efforts ont fini par donner des fruits et dés l’année 2008, Emploitic.com devient membre du réseau international The Network, leader mondial en solutions recrutements. En 2010, l’entreprise devient une agence de placement agrée par l’ANEM. Emploitic est un site qui suit la tendance des développements sont assurés pour que le site soit fonctionnel à partir du téléphone mobile. « Après l’avènement de la 3G,   nous avons constaté  que 30% des visiteurs se connectent à partir de leur téléphones portables » nous explique Narimane Saidoun Debbabi, responsable marketing. Emploitic est toujours dans une démarche d’amélioration de ses services. « En 2015, nous avons  entamé la 3ème version du site.  ce travail nous a pris prés d’une année et demi » reconnaît Tarik Metnani qui nous explique aussi que l’entreprise est co-fondatrice du salons « talents et emplois qui est à sa troisième édition, tout comme elle intervient dans les entreprises à travers des rencontres et dans les universités à travers des  ateliers emplois. Toutes ces actions, permettront à l’entreprise de proposer un service global basé sur une technologie innovante et de l’expertise.

    La première valeur c’est l’équipe

    Tout comme l’idée apportée par les deux amis est nouvelle, il faut reconnaître que l’ambiance de travail  de l’équipe, si elle est studieuse, il y a toujours de nouvelles idées à développer, elle n’a en fait rien de conventionnel ou de figé. Une tournée à travers les départements de l’entreprise nous permet de constater la jeunesse de l’équipe. « Une moyenne d’âge de 28ans » et des profils différents, ingénieurs, techniciens…selon la tâche à accomplir. Plus de 50% de l’équipe est constituée de femmes. Des employés en train de bavarder dans une sorte de salon attirent notre attention. « C’est le coin détente de l’entreprise. Les employés peuvent s’y rencontrer pour débattre d’un sujet relatif au travail quand la salle de réunion n’est pas disponible par exemple » nous explique la responsable du marketing qui nous guide à travers les différents services. Le coin est en effet des plus agréables avec des poufs, et une sorte de bibliothèque.  Le vert,  du même ton que celle que l’on retrouve dans le sigle de l’entreprise, nous accompagne tout au long de notre  visite et, explique par son effet antistress  la sérénité que l’on ressent. Nous commençons par le département IT qui s’occupe de la recherche et du développement. « C’est dans ce département que l’on conçoit le site web et où l’on corrige les bugs. ». Viennent  ensuite d’autres départements à savoir, celui du marketing et de communication, « qui est toujours à l’écoute des clients. Là toutes les données sont récupérées pour peaufiner l’outil ». Lors de notre passage au département commercial, les bureaux étaient presque vides «  les commerciaux sont pour la plupart sur le terrain. C’est la nature de leur travail d’aller vers les clients.  Il y a toujours un travail de proximité à faire ». Dans ce département, existent deux services l’un pour les petites et moyennes entreprise ou les grands comptes et un autre spécialement réservé aux entreprises publiques. « Pour les entreprises publiques, nous développons des fonctionnalités  selon un cahier de charge spécifique » nous explique le jeune homme qui s’occupe de ce service. Le service clients est plutôt bien animé. Des jeunes femmes face à leurs PC prennent connaissance des doléances des clients.  « C’est à partir de ce service que remontent toutes les informations utiles  par rapport au site et aux bugs. Les nouveaux clients sont systématiquement orientés vers ce service qui les prend en charge ». Au cours de notre tournée, nous remarquons une salle de sport équipée en appareils modernes « pour que les travailleurs puissent s’y entrainer le temps de la pause ou après les heures de travail ». à Emploitic, l’équipe est vraiment au centre de tout.  « Au départ nous étions deux personnes, l’équipe s’est agrandie au fil des années et des développements. Aujourd’hui, nous sommes une cinquantaine de personnes et travaillons tous pour améliorer nos services et les adapter aux besoins des utilisateurs. C’est-à-dire, envoyer la bonne information à la bonne personne »  indique Tarik Metnani. Que de chemin parcouru depuis le tout début, quand l’entreprise frayait son chemin en essayant d’introduire  Internet comme outil principal de recrutement. Dix années, c’est chose faite et l’entreprise envisage de nouveaux développements comme nous l’explique Louai Djaffar, co-fondateur et directeur général d’Emploitic.com « Notre objectif est d’avoir plus d’impact sur la société dans laquelle nous vivons. Convaincre plus d’entreprises à adhérer. Nous voudrions aussi lancer d’autres produits pour résoudre d’autres problématiques dans la ressource humaine. Par exemple, toucher à la formation à distance pour les salariés, aller aussi dans d’autres pays Africains où la maîtrise de notre métier nous permet de faire beaucoup de choses. Nous voudrions aussi partager notre expérience avec les jeunes générations pour les encourager à entreprendre sur le net.  Nous sommes prêts à les aider à préparer un plan business à lever des financements, comment trouver les premiers clients et surtout à avoir plus d’impact sur l’écosystème web ». Des ambitions qu’il n’est pas difficile de concrétiser mais, pour ce faire, « il faudrait trouver les bonnes personnes. Nous sommes porteurs d’une vision et, si elle n’est pas partagée et portée par ceux qui travaillent avec nous, elle ne sera pas matérialisée » conclue Djaffar Louai.

    Yasmine Meddah

     

  • Ooredoo Algérie remporte le  Prix de « la Meilleure Solution Innovante Mobile de l’Année 2016 »

    Ooredoo Algérie remporte le Prix de « la Meilleure Solution Innovante Mobile de l’Année 2016 »

    Nouvelle consécration internationale pour Ooredoo, qui vient de remporter le Prix de « la Meilleure Solution Innovante Mobile de l’Année 2016 », pour la mise en place d’une solution innovante de signature digitale dans les contrats clients ainsi que leur remontée électronique. Le prix a été attribué aux représentants de Ooredoo lors du prestigieux évènement « INSPIRE » organisé récemment par le leader mondial des technologies digitales Lexmark/Kofax, à Orlando aux Etats Unis d’Amérique (USA) et qui a réuni les plus grandes entreprises et les leaders mondiaux dans le domaine des technologies mobiles. La compagnie Kofax, leader mondial dans les technologies de digitalisation des contrats via l’utilisation des solutions mobiles, a ainsi distingué  Ooredoo (Algérie), en reconnaissance à sa stratégie tournée vers les nouvelles technologies. Cette stratégie se concrétise par le lancement de cette nouvelle solution « Made in Algeria » application mobile visant à  dématérialiser le traitement des contrats des clients  par l’adoption de la signature digitale et la remontée électronique. Première du genre en Afrique du Nord, cette nouvelle solution déployée en phase pilote en partenariat avec CaptureDoc Algérie, au niveau des Espace Ooredoo et bientôt au sein  du réseau de points de vente à travers le territoire national, est adoptée par Ooredoo afin de répondre parfaitement aux exigences réglementaires et aux standards les plus élevés en termes de prestation de services dans les usages mobiles. A l’occasion de cette consécration internationale, le Directeur Général de Ooredoo Algérie M. Joseph Ged a déclaré : « Notre stratégie d’innovation obtient une nouvelle fois une reconnaissance internationale majeure. Ce prestigieux prix est une grande fierté pour Ooredoo mais aussi pour l’Algérie. Nous sommes convaincus qu’en tant qu’opérateur, nous continuerons à faire émerger des nouveaux usages numériques et contribueront à l’émergence d’un écosystème digital porteur d’efficacité économique et de satisfaction des utilisateurs. Cette nouvelle solution «Made in Algeria » consolide notre leadership technologique tant au niveau national qu’à l’international et confirme l’immense potentiel de l’Algérie en matière d’innovation technologique. » A noter que Ooredoo Algérie est le premier opérateur de téléphonie mobile en Afrique du Nord à lancer  une solution de dématérialisation du traitement des contrats avec signature digitale pour ses clients.

    Photo Ooredoo primé aux USA

    Le prix décerné vient, une fois encore, récompenser l’appropriation par Ooredoo des technologies de pointe au service du secteur des télécommunications en Algérie mais aussi pour une protection effective des données et informations par le retrait progressif des documents contractuels au format papier. Pour rappel, Ooredoo (Algérie) a déjà été primé en Amérique du Nord lors de la 12ème édition de l’International Business Awards (IBA), en remportant trois prestigieux    « Bronze Stevie Awards » à Toronto (Canada). Les Bronze Stevie Awards ont été attribués à Ooredoo pour son concours journalistique Media Star dans la catégorie Communications, Relations Publiques et Médias ; son programme Oobarmijoo dans la catégorie Meilleur Nouveau Produit ou Service de l’Année ; et son service Forfait 300 dans la catégorie Nouveau produit & produit Management. Communiqué Ooredoo Algérie

  • Téléphonie mobile/4G: les trois opérateurs ont soumissionné

    Téléphonie mobile/4G: les trois opérateurs ont soumissionné

    Algérie Télécom Mobile (ATM), Optimum Télécom Algérie (OTA) et Watania Télécom Algérie (WTA), ont soumissionné ce lundi pour l’octroi des licences d’établissement et d’exploitation du réseau public de télécommunications mobiles 4G.

    Les soumissions des trois opérateurs mobiles exerçant en Algérie se sont déroulées au siège de l’Autorité de régulation de la Poste et des Télécommunications (ARPT), lors d’une séance consacrée à l’ouverture des plis.

    La séance d’ouverture des offres s’est tenue en présence des représentants des trois opérateurs ayant retiré le 10 janvier dernier le dossier d’appel à la concurrence. A l’issue de cette séance, la commission d’ouverture des plis a déclaré les dossiers des trois opérateurs « recevables en la forme ».

    La date d’attribution provisoire des licences 4G et leur classement est fixé pour le 23 mai prochain. La déclaration « se fera publiquement », a indiqué le président de la commission, Mahgoun Salah.

    Pour rappel, la date de dépôt des offres relatives à l’appel à la concurrence avait été fixée initialement au 3 avril dernier avant d’être reportée au 11 du même mois à la demande de l’un des trois opérateurs de téléphonie mobile.

    Lors de l’élaboration du cahier des charges pour le lancement de la 4G, les opérateurs de téléphonie mobile ont été invités à assurer un seuil minimum de couverture de 10% au cours des quatre premières années dans les wilayas de leur choix et à élargir ce service aux régions du Sud dans un délai de trois ans, selon les explications de l’ARPT.

    Le lancement de l’appel à concurrence pour l’introduction de la téléphonie mobile 4G en Algérie avait été autorisé par le Conseil des ministres, réuni le mercredi 30 décembre 2015. Cette procédure intervient dans le cadre de la politique du gouvernement tendant à renforcer le développement du haut débit mobile en Algérie.

    Le ou les opérateurs qui seront qualifié (s) à l’issue de l’examen des offres, aura à déployer la 4G graduellement à travers le pays, à charge de couvrir l’ensemble du territoire dans un délai maximal de quatre années.

  • Lotfi Nezar : l’ARPT doit se baser sur l’objectivité, la transparence et la non-discrimination.

    Lotfi Nezar : l’ARPT doit se baser sur l’objectivité, la transparence et la non-discrimination.

    Interpeller l’opinion publique sur les problèmes qui entravent le développement du secteur des TIC est l’objectif premier de l’Association des opérateurs alternatifs des télécoms.
    Ces derniers ont annoncé, au cours d’une conférence de presse organisée en juin dernier, la création de leur association et expliqué les raisons qui les ont amenés à s’organiser pour défendre leurs intérêts et ceux des Algériens qui tous doivent pouvoir accéder à moindre coût et dans tous les coins du pays aux TIC..

    [dropcap]«L[/dropcap]es technologies de l’information et de la communication irriguent tous les secteurs, leur importance n’est plus à démontrer.
    Il s’agit aujourd’hui d’économie numérique dont le rôle est fondamental dans le développement d’un pays.
    Or, en Algérie, nous sommes encore au bas de l’échelle, notre pays occupe la 100e place en matière de connectivité dans le classement du World Economic Forum», soutient Ali Kahlene, PDG de l’entreprise Satlinker et président de l’association, avant de revenir sur le rôle et les objectifs de cette nouvelle organisation professionnelle.

    Une association qui a décidé de prendre le taureau par les cornes en faisant, sans complaisance aucune, un état des lieux de ce qui ne va pas ou qui freine l’évolution des TIC dans notre pays, qui de l’avis de tous accusent un réel retard en la matière pour plusieurs raisons, entre autres celle pénalisante de la tarification, très souvent supérieure au coût réel.
    Ceci alors que les pouvoirs publics avaient dès la fin des années 90 manifesté leur intention d’arrimer le pays aux nouvelles technologies.

    Pour rappel la déclaration de politique sectorielle relative aux télécommunications de 1999 a entraîné des réformes importantes dans le secteur des TIC.
    Le but étant d’asseoir une société d’information basée sur l’ouverture.

    Cette déclaration de politique sectorielle a été accompagnée d’une série de lois.
    Un cadre juridique clair fixant dans les détails ce que devraient être les relations entre les différents acteurs dans le secteur dont on attendait qu’ils participent activement au développement du pays en matière de télécommunications.

    Une quinzaine d’années plus tard les choses n’ont pas vraiment bougé, concluent les membres de cette association qui soutiennent publiquement que «les objectifs liés à cette déclaration de politique sectorielle n’ont pas été atteints.

    L’offre reste en deçà de la moyenne, ce qui relègue l’Algérie au bas du classement des pays en termes d’adoption des nouvelles technologies».

    Lotfi Nezzar, PDG de l’entreprise SLC, vice-président de l’association, revient au cours de cette rencontre avec les médias sur les raisons qui ont poussé les opérateurs alternatifs à se regrouper : «Notre association vise à promouvoir le secteur des TIC, mettre en place une situation pour le consommateur afin qu’il ait le choix et défendre les intérêts de ses opérateurs.»

    Et c’est là une préoccupation majeure des membres de l’association qui estiment que leurs intérêts ont souvent été bafoués.
    «Si aujourd’hui, le citoyen ne dispose d’aucune offre à part celle de l’opérateur historique, cela ne veut pas dire qu’il n’existe pas d’autres offres», fait remarquer Lotfi Nezar qui revient sur les lois qui régissent le secteur.

    «Les opérateurs alternatifs,sont obligés d’acheter de la capacité chez l’opérateur historique qui, à son tour, est tenu par les textes d’appliquer en matière de tarification certaines normes, conformément décret 02-159.
    Pourtant, ce texte n’a jamais été appliqué et la tarification à laquelle nous sommes soumis est 10 fois supérieure au coût réel.
    C’est pour cette raison que nous sommes cloisonnés sur une niche entreprise.»

    Et d’ajouter que «cette situation dure depuis des années».
    Une situation qui pénalise ces entreprises qui veulent se développer en faisant profiter le grand public de leurs offres.

    Les entreprises qui se sont accrochées et qui refusent de jeter l’éponge sont convaincues que toutes les difficultés peuvent être aplanies si l’Autorité de régulation joue effectivement le rôle qui est le sien.

    Quel rôle pour l’autorité de régulation ?

    Les opérateurs alternatifs qui ont «survécu», s’interrogent sur le rôle de l’ARPT.
    «Sa mission est de protéger les intérêts des opérateurs alternatifs et de leur permettre d’évoluer dans un écosystème serein. Sauf que le régulateur n’intervient que dans l’éventualité d’une plainte déposée par un opérateur», fait remarquer Lotfi Nezar.

    En clair, l’ARPT n’agit que si elle est saisie et même quand sa réponse n’est pas toujours évidente.
    Sur ce point précis, le PDG de SLC dira qu’en 2008, son entreprise a déposé une saisine au niveau de l’autorité de régulation.

    «Cette saisine était pour dire que les tarifs pratiqués par l’opérateur historique mènent les ISP à la faillite et ceux qui ne sont pas dans le grand public vont se cloisonner dans une niche avec une perte massive de clients.

    Ce qui s’est réellement concrétisé par la suite.» Parmi ces opérateurs, il cite Djaweb, qui a réintégré la maison mère, et l’EEPAD qui a fait faillite suite à des factures exorbitantes.
    Il souligne que cette saisine n’a jamais été traitée.

    Le vice-président de l’association appelle les autorités concernées à appliquer les lois en vigueur, principalement dans la restructuration des coûts.

    «Si ces prix ne sont pas revus à la baisse, qu’on nous permette d’investir. Nous sommes capables de déployer de la fibre à l’international mais notre statut actuel ne nous le permet pas.»

    N’ayant pas d’interlocuteur fiable, efficace, ces opérateurs veulent à la travers cette association donner un coup de pied dans la fourmilière et contribuer à la relancer du secteur des TIC dont le retard est à l’origine du recul de la compétitivité globale de l’Algérie en matière de connectivité à l’heure où les techniques numériques sont en train de bouleverser l’économie mondiale.

    Rétrospective

    [box type= »warning »] [dropcap]S[/dropcap]i l’on se réfère aux textes de 1999, une déclaration de politique sectorielle des TIC a été mise en place. Celle-ci prône l’ouverture du secteur, et la concurrence loyale.

    Appuyée en 2000 par la loi 2000-03 qui définit dans le détail les missions, les objectifs et les rapports qui devraient exister entre les différents acteurs du secteur des TIC. Ainsi, «l’orientation vers les coûts, c’est-à-dire lorsqu’un opérateur alternatif achète des liaisons chez l’opérateur historique, celui-ci est tenu par les textes de ne faire aucun bénéfice.

    Suite à cela, nous avons connu une ère de développement incroyable, que ce soit pour le GSM ou dans le domaine d’internet avec l’installation d’une centaine d’ISP qui ont beaucoup investi.
    Répondant au premier objectif de cette politique sectorielle qui est l’ouverture.
    Cette loi promettait aux acteurs du secteur une concurrence loyale et saine sous l’oeil bien veillant d’une autorité de régulation indépendante et autonome dont le rôle, rappelons-le, est de veiller à l’application des lois».
    Cependant, cette loi a été «occultée», ce qui a entraîné la disparition de nombreux opérateurs tels que l’EEPAD, les opérateurs alternatifs de VoIP et beaucoup d’autres. Laissant le terrain libre à l’opérateur historique.
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    Le secteur des TIC en chiffres

    [box type= »info »] [dropcap]L’[/dropcap]
    offre en termes de services en télécommunication est en deçà des standards régionaux. La télé-densité (qui mesure le nombre de lignes du réseau fixe par 100 habitants) en Algérie est faible et se situe à 5,02% contre 5,44% au Maroc et 8,06% en Tunisie.

    Au sein de la région Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord (Mena), la moyenne est de 8,05%.

    La densité téléphonique se situe à 0.26% (abonnés au réseau mobile par 100 habitants) en 1999. Si l’on prend à titre d’exemple la Tunisie, le taux de pénétration de la téléphonie mobile est de 0,74%.

    La demande non satisfaite de services de télécommunication entrave la croissance économique, affecte les consommateurs, limite la compétitivité des entreprises algériennes et constitue une contrainte pour les investissements potentiels.
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    Par   Zohra Souamès

  • Programme d’appui aux PME/PMI et à la maîtrise des TIC


    Priorité au tissu institutionnel et une approche par filière

    Le programme d’appui aux PME/PMI et à la maîtrise des TIC, communément appelé PME II, lancé en 2009 , ambitionne la prise en charge des PME activant dans des filières à forte valeur ajoutée comme les industries agroalimentaires, mais aussi les matériaux de construction, de la mécanique et transformation des métaux, de la chimie et pharmacie ainsi que de l’électricité, de l’électronique et celui des TIC.

    Autant de missions qui viennent d’être rappelées par le directeur du programme lors d’un déjeuner de presse organisé à Alger le 14 novembre dernier.
    « L’objectif consiste à atteindre, d’ici à 2013, entre 150 à 200 PME qui auront bénéficié de projets d’appui inscrits au titre de «PME II», souligne Abdeljalil Kassoussi, directeur du programme PME II.

    Cofinancé par l’Union européenne et l’Algérie, ce programme, doté d’une enveloppe de 44 millions d’euros -40 millions dégagés par l’Union européenne et 4 millions d’euros par l’Algérie- a, selon son directeur, atteint ses objectifs.

    Abdeljalil Kassoussi, qui d’emblée précise que la rencontre avec la presse n’est pas voulue pour présenter un bilan, mais pour « expliciter » la démarche du programme pour appuyer le développement de l’infrastructure, de la qualité, indique que le nouveau « programme s’articule autour de trois composantes principales : appui direct aux PME, appui à la qualité, appui institutionnel ».

    Un appui qui, tient-il à préciser, offre aux entreprises « une expertise et une assistance en vue de parvenir à une meilleure compétitivité des entreprises» et non à des « euros en cash ».

    Pour rappel, Abdeljalil Kassoussi avait, dans la lettre d’info du programme, la première, qui date de juillet dernier, fait remarquer que « le PME II se caractérise par une approche d’intervention qualitative et sectorielle. En d’autres termes, nous évitons d’opérer en tant que «guichet» avec une logique de «premier arrivé premier servi».

    Par ailleurs, nous veillons à favoriser la dissémination des bonnes pratiques pour une meilleure synergie avec les autres PME du secteur, induisant ainsi un effet locomotive ».

    Priorité au tissu institutionnel

    Une orientation qu’il a tenu à rappeler lors de la rencontre avec les journalistes en soulignant que le PME II est destiné au financement d’activités de conseil, de formation et d’études dans les domaines de la mise à niveau des PME, de la qualité et du développement institutionnel .
    Un intérêt particulier est accordé au tissu institutionnel « et plus particulièrement à l’infrastructure technologique ».

    Ainsi, des institutions et des organismes de contrôle, dont l’Office national de métrologie légale (ONML) et l’Organisme algérien d’accréditation (Algerac), ont bénéficié de ce programme.

    Une aide de 3 millions d’euros a été octroyée à l’ONML pour l’acquisition de nouveaux équipements qui permettent d’effectuer des étalonnages et des contrôles dans divers domaines comme la thermométrie, la pression, le mesurage des volumes et des débits, l’étalonnage des compteurs d’énergie électrique et le pesage.

    Algerac, qui a entrepris une démarche de reconnaissance internationale, a eu recours au programme pour améliorer son système de management mis en place selon le référentiel ISO/CEI/17011relatif aux organismes d’accréditations.

    Aussi, le programme PME II a mobilisé ses experts pour aider l’Agence nationale de développement des PME(ANDPME) chargée de l’exécution du programme algérien de mise à niveau des PME.

    Selon Chahrazade Dahache, l’experte d’appui au PME, le programme PME a atteint 60 % de ses objectifs visant la mise à niveau de 150 à 200 PME privées algériennes.

    Une approche par filière

    Abdeljalil Kassoussi , qui avait lors de cette rencontre à sa droite le président du Conseil national consultatif de la PME (CNCPME), Zaïm Bensaci et Ali Hamani, président de l’association de producteurs algériens des boissons (Apab), a indiqué que la démarche du programme repose « sur une approche par filière qui se matérialise par une intervention cohérente et interactive sur chacune des filières pilotes présélectionnés ».

    La filière boisson, qui en 2011 a enregistré 26 millions de dollars à l’exportation, a été retenue par le programme comme filière pilote du secteur de l’agroalimentaire condamné à se mettre à jour avec la législation en matière d’hygiène et de sécurité et se conformer aux standards nationaux et internationaux.

    Un aspect pris en charge dans le cadre de la norme HACCP qui permet d’assurer la sécurité des denrées alimentaires à tous les niveaux de la chaine alimentaire jusqu’a l’étape finale, a été brièvement abordé lors des interventions d’experts, tels que Joao Monteiros et Etienne Legendre , qui ont mis en exergue l’importance de ce chapitre intégré dans le programme PME qui est en train d’assister les laboratoires des entreprises nationales de production de boissons structurées au sein de l’Apab pour obtenir la certification «ISO 17025» portant sur l’étalonnage.
    Deux guides sur la traçabilité et les bonnes pratiques de fabrication dans la filière boissons ont été édités par l’Apab, a indiqué son président, Ali Hamani

    Un site web pour aider les entreprises dans leurs démarches

    Mis en place en 2009 par l’Algérie et l’Union européenne, le programme PMEII vise à contribuer au financement des activités liées au conseil, à la formation et à la mise à niveau des entreprises privées et de leur environnement.

    Les entreprises intéressées par le programme et remplissant les critères d’éligibilité peuvent télécharger sur http://www.algerie-pme2.dz , site dont une présentation a été faite à la presse par Diary Ba Van Tilburg, experte principal en communication du programme. Site qu’il est conseillé aux entreprises de consulter régulièrement.

    Par Sabrina Mouloud

  • Icosnet CC Solution en mode SAAS présentée à Alger

    Icosnet CC Solution en mode SAAS présentée à Alger

    C’est dans un hôtel algérois qu’Icosnet a présenté au début de ce mois une des solutions que l’entreprise destine aux calls centers Au cours de ce séminaire, d’une demi-journée animé par l’opérateur d’accès internet et de solution de télécommunication et son partenaire Altitude Software, société spécialisée dans la conception de site internet et développement de logiciel, il a été question de nouveaux logiciels destinés aux centres d’appels dénommé Icosnet CC Solution en mode SAAS.

    Cette journée consacrée à la présentation de la solution Icosnet CC Solution en mode SAAS a été l’occasion pour Azzouz Ali, Président-Directeur général d’Icosnet, de présenter son entreprise.
    L’occasion également au Président-Directeur général d’Easyphone, partenaire d’Icosnet, de présenter son entreprise. Avant que n’échoit à Adel Bentoumi, chef de service Marketing, de présenter aux participants l’offre Icosnet CC Solutions. « Une véritable révolution informatique pour les centres de contact qui offre un ensemble de services en matière de communication », soulignent les organisateurs après que Marc Pesah, directeur des ventes, ait fait une démonstration de l’offre Icosnet CC Solutions.

    Un système à la pointe de la technologie qui propose pour les centres de contact, plusieurs packs, chaque pack correspond à une opération précise, à savoir un pack réception, un pack émission, un pack superviseur, et un pack complet afin de gérer au mieux les relations clients explique Marc Pesah au cours de la démonstration de l’offre icosnet cc solution.

    Les avantages de Icosnet cc solution font sa particularité, elle n’implique aucun investissement technologique, assure à ses clients une amélioration continue de ses services, la sécurité d’un éditeur certifié ISO 9001-2008, la mise en oeuvre rapide de la solution ainsi qu’une facturation a l’usage indique t’on par ailleurs.

    Cette solution aux fonctionnalités multiples gère les appels, les SMS, le mailing, et la consultation a travers les réseaux sociaux (facebook, twitter ).

    Installé en Algérie depuis 1999, Icosnet a su s’imposer dans le marché algérien en séduisant bien des entreprises algériennes et grands groupes internationaux implantés dans notre pays grâce a la qualité et la diversité de ses services.

    Par Latifa Abada   

  • Cisco prône le « Bring Your Own Device »

    La tendance devrait se généraliser d’ici 2014

    De plus en plus d’entreprises sont pour le concept de « ramener son propre appareil mobile » au bureau, c’est ce qu’a dévoilé récemment une étude présentée par Cisco.

    Un boom considérable dans la productivité et l’efficacité des employés, utilisant des appareils mobiles sur le lieu de travail, a été enregistré durant ces dernières années. Cela en dépit, des risques sécuritaires liés à ce genre de pratiques notamment tout ce qui porte sur la compromission de données sensibles, les Cyber attaques et les virus.

    D’après l’étude Cisco, destinée aux leaders d’opinion et managers IT, le nombre d’appareils connectés par employé devrait atteindre un taux moyen de 3,3% d’ici 2014. Une croissance pouvant être justifiée par la volonté des employeurs à réaliser, par le billet de ces nouvelles technologies, des économies sur les coûts tout en garantissant une utilisation optimale des technologies de l’information.

    Cette recherche, basée sur l’utilisation du concept de «Bring Your Own Device» autrement dit «Ramenez Votre Propre Appareil Mobile», appelé BYOD dans les entreprises, montre que la plupart des organisations autorisent maintenant le BYOD au sein de leur entreprise. 95% des personnes interrogées affirment que leur organisation, autrement dit société, permet l’utilisation d’appareils mobiles appartenant aux employés sur le lieu de travail. L’étude fait, aussi, état de quelques-uns des bénéfices quantifiables ainsi que les complexités associées au fait d’autoriser les employés à utiliser leurs propres appareils mobiles sur les réseaux de leurs employeurs. Pour la mobilité, l’utilisation d’appareils tierces ne cessent d’augmenter, selon la même source, 78% des cadres se servent d’appareils mobiles pour leur travail, tandis que 65% des cadres supérieurs ont besoin d’une connexion afin de faire leur travail.

    D’après Cisco IBSG, un employé Cisco type ayant choisit d’utiliser son propre appareil sur son lieu de travail, paie pour pouvoir le faire. Ainsi, le nombre moyen d’appareils connectés par cadre supérieur en entreprise devrait atteindre 3,3 d’ici 2014, contrairement au taux moyen de 2,8 en 2012. S’agissant du volet cyber sécurité, Cisco offre des solutions à travers la mise en place de réseaux mobiles hautement performants, avec une itinérance homogène entre réseaux cellulaires et Wi-Fi.

    Cela en assurant que l’expérience accompagnant l’utilisation des services et des appareils soit optimale. Autrement dit, ces technologies permettent aux fournisseurs de service d’adresser la demande toujours croissante pour la bande passante de manière efficace, en augmentant parallèlement leur capacité à monétiser leurs clients au sein de leurs de réseaux et en dehors.

    Par Serine Belhadj