Catégorie : Médias

  • Rachat d’El Khabar par Rebrab: vers annulation de la transaction?

    Rachat d’El Khabar par Rebrab: vers annulation de la transaction?

    La justice algérienne devrait  statuer ce lundi 2 Mai sur la validité de la transaction entre la société NESSPROD, appartenant au patron de Cevital Issaad RABRAB,  et la société des actionnaires  de la SPA El Khabar,  suite a  un recours en annulation introduit par l’Etat  à propos du rachat du groupe de presse El Khabar par l’industriel Issad Rebrab. La transaction a été conclue en mars dernier pour un montant de 4 060 797 500  dinars.

    L’Etat, s’appuyant sur l’article 25 de la loi sur l’information qui stipule qu « Une même personne morale de droit algérien ne peut posséder, contrôler ou diriger qu’une seule publication périodique d’information générale de même périodicité éditée en Algérie » . Pour rappel, le milliardaire algérien possède déjà le quotidien Liberté.

    Nessprod, qui a acquits El Khabar, est une filiale du groupe Cevital specialisée dans les nouvelles technologies, les médias et les services. Elle est domiciliée  dans l’immeuble Cevital à Garidi2

    Imbroglio politico-judiciaire à l’horizon  ?  Affaire  à suivre…

  • Décantation dans le monde de la presse ?

    Décantation dans le monde de la presse ?

    « Aucune chaîne de télévision ou de radio ne peut être créée sans l’accord des autorités. L’Etat algérien a été extrêmement tolérant, mais cette tolérance a des lignes rouges qu’il ne faut pas franchir », a déclaré Hamid Grine ,  ministre de la communication en marge d’un séminaire sur l’éthique.

    M.Grine a précisé a propos de l’accréditation des chaînes algériennes de droit étranger, que « le moment venu » des fréquences (actuellement au nombre de 13) seront « allouées », précisant qu’ »il reviendra à l’autorité de régulation de déterminer les chaînes de télévision qui répondent au cahier des charges ». En revanche, le ministre a souligné que cinq chaînes ont déjà été accréditées dont Ennahar, Echourouk et Dzair TV.

    Au sujet de la prolifération de journaux, Hamid Grine rappelle que sur  de 155 titres existants, il y a moins de 20  qui  sont gérés comme des entreprises de presse », avec des journalistes ayant des cartes de presse professionnelle, leurs droits sociaux et des salaires convenables.

  • Hamid Grine à propos du rachat d’El Khabar: « On va voir si cela est legal »

    Hamid Grine à propos du rachat d’El Khabar: « On va voir si cela est legal »

    Hamid Grine, ministre de la Communication, a commenté, ce lundi 25 avril, la situation de la presse, notamment la disparition de quotidiens à cause de l’absence de publicité publique. « On avait 150 journaux. Une vingtaine et peut-être moins a réellement un poids et une importance », a avancé le ministre.

    « Les autres sont comme des supérettes… non comme des épiceries. Certains ont des journalistes qui n’ont pas de cartes professionnelles, d’autres ont des journalistes qu’ils ne déclarent pas à la sécurité sociale », a-t-il ajouté. Pour lui, « la diminution de publicités n’est pas enregistré en Algérie seulement mais partout dans le monde »

    Interrogé sur le rachat du groupe de presse El Khabar par Issad Rebrab, le ministre de la Communication a évoqué la loi. « On va regarder la loi pour voir si le rachat est légal ou pas »,

    Hamid Grine a également été interrogé sur les « attaques de la presse française contre l’Algérie », en allusion à la publication en Une de la photo du président Abdelaziz Bouteflika le liant au scandale des Panama Papers.

    « La presse française, comme la presse algérienne, est libre », a répondu le ministre de la Communication en marge d’une conférence animée par la présidente du Conseil de presse du Québec qui effectue une visite à Alger. Hamid Grine a rencontré son homologue française le 10 avril lors du sommet franco-algérien. « (Lors de cette rencontre), nous avons parlé de la liberté d’expression et elle était surprise de la liberté de ton de la presse algérienne », a-t-il affirmé.