Catégorie : Transport et Logistique

  • Mohammed Ayadi, Sg du Clrt: « la Transsaharienne sera livrée en 2019»

    Mohammed Ayadi, Sg du Clrt: « la Transsaharienne sera livrée en 2019»

    « Le projet de la route Transsaharienne (RTS) sera livré en 2019, à la faveur des 200 kilomètres restants, entre le Tchad et le Niger, sur les 4500 km que compte cette liaison routière africaine», a indiqué Mohammed Ayadi, Secrétaire général du Comité de liaison de la route transsaharienne (Clrt), lors de son passage au Forum d’El Moudjahid. « Pour cette circonstance, a-t-il ajouté, une stèle commémorative et commune entre les six pays africains (Algérie, Tunisie, Mali, Nigéria, Niger, Tchad) desservis par le projet, sera érigée en présence des officiels et des bailleurs de fonds de ce projet, dont la Banque interaméricaine de développement ou BID, Banque arabe pour le développement économique en Afrique, Banque africaine de développement ou BAD…».

    Prévue en 2017, puis en 2018, la mise en service de cette liaison  hautement stratégique sur le rehaussement des indices d’échanges intra-africain et considérée comme sécurisante pour les six pays, a buté sur trois contraintes, comme rappelé par l’intervenant « les contraintes sécuritaires, mais pas seulement celles-ci, car il faut leur ajouter les relations souvent tumultueuses entre les entreprises chargées de la réalisation, et du manque des ressources financières destinés au financement du projet , notamment pour le Niger et le Nigéria, du fait de la chute drastique des cours de pétrole ».

    Mohammed Ayadi a également mis en relief que « le contexte sécuritaire a fait que les deux pays qui soient les mieux lotis sont l’Algérie et la Tunisie, dont la situation est plus au moins stable par rapport aux autres ».

    En ce qui concerne la partie algérienne, l’orateur a révélé qu’«elle est terminée, sur 1400 km de kilomètres entre Alger et Tamanrasset. Par ailleurs, sur les 2400 km reliant cette dernière à Bamako, la capitale malienne, 1000 km seront en dédoublement ». Il  rappelle  au passage  que « l’immense réalisation qu’est le tronçon Cheffa-Berrouaghia, sur 57 Km,  est doté d’ouvrages grandioses : 14 ponts, 5 viaducs, etc ». Pour rappel, depuis l’investiture d’Abdelaziz Bouteflika, un peu plus de 200 milliards de dinars, soit 3 milliards de dollars, ont été consacrés au financement algérien. L’hôte d’El Moudjahid a tenu, dans ce sillage, à se faire rassurant, « en dépit de la période difficile que traverse le pays, le financement et le taux d’avancement des travaux sont au vert, c’est en revanche  la pratique administrative qui a  retardé les échéances escomptées ».

    Au sujet des entreprises réalisatrices du projet, il a déclaré que « depuis quelque temps, une forte présence chinoise, reconnue pour sa vitesse d’exécution est à souligner.

    Interrogé sur l’application du péage sur la RTS, le SG du Clrt a eu cette réponse ironique, « au contraire, on doit payer les gens pour qu’ils empruntent cette route, au lieu de leur soutirer de l’argent », tout en plaidant pour que « les six pays, en dépit de leurs différences réglementaires, devraient se doter de postes frontaliers communs, dans le cadre d’une feuille de route à l’horizon des trente prochaines années, afin d’assurer la rentabilité de la RTS comme prévu dans les termes de l’étude de faisabilité ».

    Zaid Zoheir

     

     

  • Première édition de Logistical, un Salon à ne pas rater

    Première édition de Logistical, un Salon à ne pas rater

    Inaugurée aujourd’hui par le Ministre des Travaux Publics et des Transports  Boudjemaa Talai, la première édition du salon du transport et de la logistique Logistical, organisée par la Chambre Algérienne de Commerce et d’Industrie, se tient au palais des expositions de la Safex à Alger et ce,  jusqu’au 24 du mois en cours.

    Cette première édition de Logistical  semble partir d’un bon pied puisqu’elle a pu regrouper une soixantaine d’exposants,  pour la plupart, intervenant dans la chaîne logistique.  Entreprises  du transport maritime, routier, aérien et ferroviaire,  entreprises d’entreposage, de manutention portuaire, fournisseurs d’équipements de transport, de logiciels et solutions,  d’équipements de manutention, consignataires, douaniers, transitaires, plates formes logistiques, sans oublier les compagnies d’assurances et les banques.

    L’objectif premier du Logistical est de développer la chaîne logistique des entreprises Algériennes dans leurs opérations,  qu’elles soient locales ou qu’elles visent l’International  et d’arriver à réduire le coût d’acheminement des marchandises. Il s’agira aussi d’arriver à améliorer le potentiel  du transport de marchandises en Algérie.

    Un potentiel qui, il faut le dire n’est pas exploité comme il se doit. Quatre jours durant, tous ces acteurs vont se côtoyer, exposer leurs offres et services et également aller à la rencontre de nouveaux clients.

    En marge du Logistical, des conférences touchant au thème du transport et de la logistique, seront animées par des experts et permettront d’approfondir le débat sur la problématique du transport et de la logistique et pourquoi pas, trouver des solutions qui permettront le développement de ce secteur d’une manière satisfaisante.

    Yasmine Meddah

  • Symposium International sur la Translogistique, le Transit et l’Entreposage des Marchandises

    Symposium International sur la Translogistique, le Transit et l’Entreposage des Marchandises

    Mettre en contact les professionnels du transport et de la logistique et les chefs d’entreprises, tel est l’objectif du 1er Symposium International sur la Translogistique, le Transit et l’Entreposage des Marchandises (SITTEM), prévu les 26 et 27 novembre 2016 au CICA.

    L’initiative vient de ABOUABCOM et IBC, deux entreprises dirigées par deux jeunes femmes animées d’une réelle volonté de contribuer à amener « les entreprises algériennes à adopter  de nouveaux outils de fonctionnement plus compétitifs et plus performants, et les  opérateurs économiques algériens à comprendre et à  maîtriser la gestion de la chaîne logistique. »

    C’est ce qui ressort de la conférence de presse organisée ce 15 novembre 2016 au Centre International des Conférences d‘Alger, conjointement animée par les directrices générales des entreprises organisatrices du Symposium en présence des premiers responsables de certains sponsors de l’évènement, dont Logitrans, Numilog et DP World Djazair qui se sont également prêtés au jeu des questions réponses pour apporter quelques éclairages sur ce secteur « déstructuré » que l’on souhaite « éduquer » pour une grande efficacité susceptible d’engendrer une réduction des coûts du transport .

    Réduction des coûts que l’on abordera certainement lors de cet évènement international parrainé par le  Ministère des Travaux Publics et des Transports et celui du Commerce.

    « Ce nouvel espace d’échange entre professionnels sera axé sur l’information et la formation des acteurs économiques des métiers de la chaîne logistique. Un programme riche en contenu sera proposé aux 2000 professionnels attendus: 7 conférences plénières pour la matinée du 1er jour, 9 workshops pour l’après-midi. La matinée de la 2e journée sera entièrement consacrée aux 16 tables rondes. Les rencontres « B to B » se tiendront tout au long de l’évènement avec l’objectif d’optimiser le business agenda des chefs d’entreprises présents. » Soutiennent Hind Benghanen et Yasmine Moussaoui, les fondatrices du SITTEM  qui « cible tous les acteurs algériens et internationaux qui activent dans les domaines de la production, de l’agriculture, de la transformation, du conditionnement, du stockage, du transport, du fret, de l’import-export et de la formation » ont- t ’elles indiqué avant de préciser que l’évènement se veut «  une plateforme d’interaction qui réunit aussi bien  l’offre  que  la demande. Trois grands objectifs sont fixés par les organisateurs pour cette première édition : le premier objectif est de sensibiliser les industriels à l’importance de la gestion de la Chaîne logistique, le deuxième est la volonté de faire connaître les logisticiens. Et enfin comme troisième axe, faire rencontrer cette fois ces différents acteurs (logisticiens, industriels et supports). » Plus d’information sur http://sittem.net/

    S.A.

  • Abdallah Seriai :«L’Etat n’est pas tenu de subventionner les marchandises à l’exportation »

    Abdallah Seriai :«L’Etat n’est pas tenu de subventionner les marchandises à l’exportation »

    Abdallah Seriai, président de la  commission transport au FCE considère que  l’on peut définir la logistique comme étant  la gestion efficace des flux physiques et d’informations d’une entreprise, de façon à satisfaire le client et lui livrer la marchandise au meilleur coût, en temps voulu et à l’endroit voulu. Il démontre dans  cet entretien publié  dans la revue « Mutations » comment l’on peut atteindre cet objectif.

    Qu’est- ce que la fonction logistique ?

    La fonction Logistique, même représentée par une structure fonctionnelle au niveau de l’entreprise, devient par la force des choses l’affaire de toutes les structures de cette  entreprise, car satisfaire le client c’est l’objectif de tout son personnel.

    Bien ou mal faites, les fonctions de transport, transfert, les prix, la qualité de service fourni et les délais qui composent la fonction Logistique sont aujourd’hui à l’heure de la compétitivité, des facteurs déterminants pour la survie de toute entreprise.

    Dans ce contexte, on parlera de « chaine Logistique », car une multitude de  facteurs  doivent être rationalisés tant pour les flux  produits, les flux d’informations ainsi que les autres facteurs pouvant influencer cette chaine, tels les procédures bancaires et financières, les procédures douanières, etc. Lors de notre Journée d’Etudes  /Ateliers  organisée par le Forum  des Chefs  d’Entreprises  en date du 02 Juin 2016  à Alger , nous avons mis l’accent sur la stratégie à mettre en place  à l’avenir  pour améliorer  nos performances dans le domaine de la Logistique.

    Où en est la logistique en Algérie. Est –elle développé ou pas. Quels sont ses  points forts et ses points faibles… ?

    L’évaluation de la performance logistique figure parmi  les questions majeures que les entreprises modernes doivent relever.  Des défis émergent principalement à cause de la décentralisation des systèmes de production des entreprises induite par leur réorientation vers le développement de leurs compétences de base et par la nécessité d’implanter des mécanismes d’intégration logistique efficaces.

    Comment peut- on l’évaluer ?

    Lors des dernières années, plusieurs approches ont été mises en avant pour évaluer

    La performance logistique.  Parmi celles-ci, le  benchmarking, les audits, les modèles génériques du type input / output. Mais, avec la modernisation croissante, l’on s’aperçoit que l’élément fondamental pour appréhender les performances logistiques d’une Entreprise reste évidemment l’entreprise elle-même.

    Comment ?

    A travers le contrôle des coûts et les délais d’acheminement, la  satisfaction des clients

    et la productivité opérationnelle.

    D’autre part, il apparait de suite que cette performance peut être limitée par d’autres facteurs totalement exogènes à l’Entreprise elle-même, à savoir toutes les facilités dans le domaine des infrastructures (Ports, Autoroutes, Aéroports, chemin de fer, etc..) ainsi que dans le domaine des procédures administratives  et bancaires (Commerce extérieur, Douanes, Banques, etc..).

    On parle ainsi de compétitivité des Etats, où en plus de tous les indicateurs cités plus haut, on y intègre aussi les indicateurs sur les performances du  système financier et bancaire, la connectivité internet, etc.

    A ce titre, le tout dernier rapport de la Banque mondiale relatif au classement  par Pays   de Juin 2016   du LPI  (Indice de Performance Logistique)  confirme le classement  encore faible de l’Algérie.

    On parle souvent  de déficit en matière de plateformes logistiques. Ces dernières doivent –elles exister  dans les ports, aéroports, zones industrielles, ou alors dans les zones d’activités ?

    Au départ  la  plateforme  logistique est une sorte d’entrepôt où transitent  des marchandises qui sont acheminées  du  lieu de production  vers une zone tampon avant le transfert  vers  le lieu de consommation finale.  Les plates formes permettent un ajustement des flux dans le temps et dans l’espace. Elles  correspondent aux lieux où s’organise la fluidité de ces mouvements de marchandises. Plusieurs opérations élémentaires peuvent y  être effectuées ; la première consiste à collecter de la  marchandise en provenance d’un industriel par exemple pour en assurer ensuite la distribution  vers différents destinataires.

    La seconde revient à des opérations de groupage/dégroupage. Une  troisième fonction permet de passer d’un mode de transport à l’autre. Enfin, dernière fonction élémentaire, la marchandise peut être stockée plus ou moins longtemps dans l’attente de sa  distribution qui dépend du donneur d’ordre.

    Où doivent-elles être localisées ?

    Généralement les plates formes logistiques se construisent en lien avec les contextes  particulier  sur les territoires  qui les accueillent, avant que les Etats ne commencent à les intégrer dans des processus de planification. Au départ , ces zones ont été intégrées  dans les zones industrielles, c’est-à-dire à proximité des lieux de production des biens.

    Et actuellement ?

    Aujourd’hui dans un contexte de compétitivité  très avancé, les plates formes logistiques  doivent répondre à plusieurs critères afin :

    • D’optimiser les implantations des sites de production
    • A l’importance de la demande de la  clientèle qui externalise la fonction logistique.
    • A la spécialisation de plus en plus poussée des unités de production, de rationalisation de la distribution, grâce à la concentration des lieux de livraison qui implique une  grande taille des plates formes de distribution.
    • A l’implantation des grandes surfaces de commercialisation pouvant être  intéressés  par  l’optimisation  de la livraison,
    • A la transformation des produits, la rationalisation des flux, et la réduction des prix et délais d’acheminement  pour l’exportation

    Doivent-elles être accolées aux zones industrielles ?

    Non, leur localisation devient de plus en plus  contraignante dans les zones industrielles trop accolées aux villes, et donc aux embouteillages et autres nuisances des grandes métropoles.

    On privilégie de nos jours leur localisation en dehors des villes, dans des rayons de 50 à 100 Km en liaison directe avec les grands axes routiers, et les liaisons ferroviaires.

    En Algérie, cette mission de développer les plates formes Logistique n’est pas définie d’une manière sectorielle ; dans la pratique c’est le Ministère des Transports  qui suit cette question, et à ce titre la société publique LOGITRANS (ex-SNTR) a été chargée de réaliser plusieurs plates formes.

    Nous considérons que cette action évolue trop lentement et qu’elle demeure  insuffisante ; le secteur privé devrait être intéressé au développement de ce secteur, et ce de manière coordonnée  sur  la base  d’une stratégie  arrêtée  en relation avec  l’Aménagement du Territoire.

     Le développement de la logistique  doit-il  être pris en charge par l’Etat ? Les pouvoirs publics locaux, le privé… ?

    Le développement de la Logistique est l’affaire d’abord de  l’Entreprise elle-même, mais également de l’Etat qui doit  veiller, notamment à définir une stratégie et accompagner  la mise en place de zones logistiques  dans le cadre de l’Aménagement du Territoire. Il doit  veiller à consolider une bonne assise pour l’infrastructure de transport (Autoroutes, Aéroports et Ports modernes, chemin de fer, connectivité internet, etc.) Il faut également encadrer et encourager la formation dans la Logistique  (Ecoles supérieures et  Centres pour la formation de la Logistique et le Transports publics et privés)  et améliorer en permanence les procédures du commerce extérieur (Douanes, Banques, Assurances, etc.

     Y’a t’il un instrument pour évaluer cette performance ?

    Il est temps de mettre en place les instruments  nécessaires à l’évaluation périodique  et la consolidation de la filière  Logistique (Agence nationale de la Logistique)

    Encourager la création d’Associations et Unions  Professionnelles  des  Intervenants dans la chaine logistique, qui sont appelées a jouer un rôle fondamental  dans le  développement, l’organisation et la réglementation du secteur  de la Logistique.

    De son coté l’Entreprise  doit veiller à organiser la fonction Logistique, en assurant une maîtrise  des coûts et des délais d’acheminement ; dans une économie ouverte à la compétition, la fonction Logistique devient une priorité de survie pour toutes les entreprises.

     Le transport de marchandises destinées à l’export doit-il être subventionné ? Si oui  par qui ?

    L’Algérie , par la force des choses , est de plus en plus  tenue, pour  maintenir  l’équilibre de sa balance commerciale , à  forcer le  marché  de  l’ exportations  qui est  demeuré insignifiant  à ce jour en dehors  du secteur  des Hydrocarbures .

    L’Etat n’est pas tenu de subventionner  les  marchandises à l’exportation pour au moins 2 raisons :

    • En a-t-il toujours les moyens aujourd’hui ?
    • Et surtout  dans un système mondial  très  compétitif , cela  risque  d’engendrer  d’autres  difficultés  d’ordre réglementaire

    L’Etat à quand même un rôle à jouer !

    L’Etat  a un  rôle  décisif  à  jouer pour la promotion des exportations et notamment :

    • Mettre à disposition au niveau  national  des infrastructures  modernes  (Ports, Aéroports, Autoroutes, accessibilité aux chemins de fer, etc.)
    • Favoriser les liaisons  maritimes, aériennes, routières et  ferroviaires pour le transfert rapide et au moindre coût des marchandises  vers l’étranger
    • Faciliter les procédures douanières  à l’export  et à l’import des matières premières
    • Faciliter les opérations/procédures   bancaires  avec l’extérieur, ainsi que les couvertures  d’assurance à l’Etranger

     Quel est le mode de transport de marchandise  le plus utilisé en Algérie (routes, chemins de fers….) ? 

    En Algérie le transport  ferroviaire  des marchandises a beaucoup  régressé. Cette situation est justement née de notre économie qui a été longtemps dominée par la pénurie, et où comptait  seulement la livraison du produit  sans trop se soucier du prix.

    Ainsi a-t-on  vu se développer  très rapidement  le transport par camion pour des raisons de facilité, y compris pour les transports de très longue distance.

    Le Transport routier représente plus de 95% des Transports intérieurs.

    Moins de 05% des marchandises sont transportées par voie de chemin de fer ; en effet  seuls aujourd’hui sont acheminés par voie ferrée certains produits de masse tels les  céréales, les hydrocarbures ou encore les minerais.

    Depuis environ une décennie des efforts très importants sont faits pour étendre le réseau ferré ; ainsi prés de 2000 Km sont, soit en fin de réalisation ou sont déjà lancés.

    Il devient impérieux de réorienter  les transports aujourd’hui dominés par le Transport terrestre,  vers les chemins de fer en accordant toute l’attention voulue à ce secteur.

    Ainsi l’Etat doit  entre autres :

    • Exiger que toutes les nouvelles zones logistiques soient reliées au chemin de fer.
    • Encourager en finançant tous les embranchements ferroviaires aux  sites de production lorsque c’est possible.
    • Réaffirmer que le développement du chemin de fer est une composante de   l’Aménagement du territoire.

    Pour l’exportation, le cap est mis sur l’Afrique.  Un forum africain aura lieu à Alger en décembre et  les opérateurs économiques se disent prêts à investir l’Afrique. « Logistiquement » parlant en ont- ils les moyens ?

    Il sera difficile  dans le contexte actuel  de l’organisation de notre économie de faire plus. Le  secteur  de  la Logistique est  directement  affecté  par les dispositions financières de la Banque d’Algérie.  L’operateur algérien ne peut pas acheter un transport à l’étranger ; aussi une société qui  ne dispose pas d’un réseau international de distribution de ses produits lui permettant de compenser les paiements par l’intermédiaire de ses  fournisseurs de services de transport n’a donc aucun intérêt à s’intégrer aux chaînes  d’importation. Cela revient à dire que nos entreprises demeurent sévèrement handicapées par une réglementation archaïque qui n’a pas évolué avec les changements intervenus depuis des décennies. A moins que d’ici là les choses n’évoluent rapidement vers une plus grande fluidification. L’autre grand défi à relever sera la rapidité de notre système bancaire et la  protection  des Assurances à accompagner  les exportateurs  vers  les  pays d’exportation.

     L’édition 2016 de l’indice de performance logistique publié le 28 juin par la Banque mondiale positionne l’Algérie à la 75ème place sur 160. A quel niveau  faudrait-il agir pour améliorer notre classement ?

    Les améliorations se situent à différents niveaux ; c’est un travail de longue haleine qui ne donnera tous  ses fruits que plusieurs années plus tard. Il devient impératif de tracer une Stratégie en la matière pour soutenir une vision d’avenir ; la survie de certaines de nos entreprises  en  dépendra  car  certaines  d’entre elles  vont dépendre entièrement des  exportations. Les  améliorations se situent dans la modernisation des infrastructures, l’allégement des procédures du commerce extérieur  et  la formation dans le secteur de la Logistique. Ce sera le grand défi  que l’économie algérienne  devra relever   au vu de la conjoncture pétrolière  à venir. C’est par les exportations que la croissance interne devra être soutenue, et non plus par les Hydrocarbures.

    Entretien accordé à la revue Mutations de la Chambre  Algérienne de Commerce et d’Industrie  (CACI)

     

  • Première édition de LOGISTICAL: du 21 au 24 novembre 2016 à la Safex

    Première édition de LOGISTICAL: du 21 au 24 novembre 2016 à la Safex

    Le potentiel du marché du transport et de la logistique en Algérie n’est pas exploité comme il se doit mais, détient malgré tout de grandes potentialités et peut être perfectible.

    Ce sont entre autres, les aspects qui seront largement abordés lors du salon du transport et de la logistique « LOGISTICAL »,  dont c’est la première édition et qui se tiendra aux palais des nations du 21 au 24 novembre 2016.

    La partie organisatrice qui est la Chambre Algérienne  de Commerce et d’Industrie CACI   soutient que  l’objectif premier de ce salon vise à faire un point de situation d’un secteur dont les atouts sont  des plus importants à commencer par une superficie de 2,4 millions de kilomètres carrés,  une côte de 1200 kilomètres,  un volume global de commerce extérieur qui tourne autour de 115 milliards de dollars annuellement.

    L’activité transport de marchandises  met en avant le chiffre de 123 millions de tonnes  de marchandises embarquées et débarquées. L’on enregistre aussi 1,5 millions de conteneurs embarqués et débarqués, 11 000 navires à l’entrée des ports Algériens, 38 000 tonnes de fret aérien et 4,87 tonnes de marchandises dans le réseau ferroviaire.

    Les opérateurs dans le secteur du transport de marchandises  atteignent aisément le nombre de 360 000. Un vrai potentiel dont l’exploitation est loin de répondre aux vrais besoin du marché, surtout quand l’on sait que les zones de libre- échanges et les unions douanières ont réussi à faire  démultiplier le commerce mondial.

    Mettre en évidence les atouts et aussi les points faibles pour finalement trouver les solutions  à même de mettre le secteur et de la logistique sur la bonne voie,  est la mission à laquelle s’attelleront  les parties faisant partie du secteur.

    Seront ainsi présentes quatre jours durant , toutes les entreprises activant dans le domaine  du transport maritime, aérien, routier et ferroviaire, sans oublier les entreprises portuaires, les entreprises d’entreposage et d’emballage, les entreprises de manutention portuaires, les fournisseurs d’équipements de transport,  et de manutention, les consignataires, les transitaires, les douanes, les banques, les compagnies d’assurances, les instituts de formation ainsi que plusieurs organismes publics.

    En marge de l’exposition, des conférences assurées par des experts, débattront de la problématique du transport  et de la logistique.

    K.M.B.

     

  • Air Algérie compte acquérir 40 appareils à l’horizon 2025

    Air Algérie compte acquérir 40 appareils à l’horizon 2025

    Afin de renforcer  les destinations  long courrier, la compagnie Air Algérie compte acquérir entre 2018 et 2025  une quarantaine d’appareils.

    L’information a été donnée par le PDG de la compagnie, Mohamed Abdou Bouderbala  à l’APS.

    La première partie de ces acquisitions se fera  entre 2018 et 2020 et consistera en l’achat de quatre appareils, tandis que la deuxième partie entre 2020 et 2025. Grâce à ces nouveaux achats, les appareils de la compagnie atteindront aisément la centaine alors qu’ils sont actuellement une soixantaine, avec 75%  d’avions moyen courrier.

    Pour l’achat de ces avions, Air Algérie envisage de recourir à différentes formes de financement comme le leasing.

    En plus de ces nouvelles acquisitions, la compagnie qui dessert actuellement 44 destinations à l’international-la plus récente étant la ligne Alger-Budapest-  envisage l’ouverture de  nouvelles lignes vers l’Afrique  avant la fin de l’année en cours ou le début de l’année 2017 notamment avec des vols vers  le Gabon et l’Ethiopie.

    Pour rappel, ces nouvelles acquisitions s’inscrivent dans le cadre du plan de restructuration 2012-2017 adopté par la compagnie et, qui prévoit l’achat de 16 nouveaux appareils.

    En effet, en 2015,  Air Algérie avait acheté 8 appareils  dont 3 Airbus A330-200 ayant 250 à 300 places,  3 ATR  avec 66 places  pour desservir  les lignes domestiques et enfin deux Boeing 737-800. Ces acquisitions ont coûté à la compagnie  1,073 milliards de dollars, soit 93,3 milliards de dinars.

    Le renforcement de la flotte et la réception en 2018 de la nouvelle aérogare internationale d’Alger, permettront la réalisation d’un « hub »  régional et continental de transit de voyageurs.  En fait, ce« hub » sera un trait d’union entre l’Afrique, l’Europe, l’Amérique et d’autres destinations.

    Yasmine Meddah

  • Adelhalim Gouar, PDG Polyor :« le taux d’intégration varie entre 65 et 70%»

    Adelhalim Gouar, PDG Polyor :« le taux d’intégration varie entre 65 et 70%»

    Polyor est une entreprise familiale de construction navale implantée, depuis plus de 40 ans, à Oran (Hassi Amer). Elle emploie,  quelques 35 personnes mais ses capacités sont plus importantes. Gérée par le couple Gaouar, l’entreprise attend patiemment que les secteurs de la pêche et de la plaisance  évoluent en Algérie, en termes d’infrastructures, pour pouvoir passer à une vitesse supérieure.

    Abdelhalim Gouar livre, dans cet entretien accordé à DZENTREPRISE, les appréhensions des fabricants soucieux de l’avenir de cette industrie aujourd’hui presque artisanale mais qui, à condition que les pouvoirs publics daignent se pencher sérieusement sur le problème, peut muer en une véritable industrie.

    Polyor est l’une des plus anciennes entreprises privées d’Oran. En quoi consiste aujourd’hui votre activité?

    Nous fabriquons des bateaux de pêche, des bateaux de plaisance et aussi des bassins pour l’aquaculture ainsi que des piscines. Notre corps de métier reste les bateaux. L’usine est située dans la zone industrielle de Hassi Ameur (à l’Est d’Oran) et nous existons depuis 1972. Cela fait donc plus de 44 ans. Nous avons commencé de manière rudimentaire. Peu à peu, nous avons réinvesti et nous avons évolué. C’était et cela reste une entreprise familiale et nous sommes aujourd’hui à la troisième génération. L’entreprise a été créée par mon beau père. Nous l’avons dirigée jusqu’à une date récente et, maintenant, c’est notre fils qui s’apprête à prendre la relève.

    Quelle est votre capacité de production?

    Nous fabriquons entre 200 et 250 pièces par an. Avec un meilleur soutien financier, nous pouvons aller jusqu’à 300 pièces. Le marché existe, la demande est là mais, ce qui manque, c’est le soutien bancaire au profit des acquéreurs. Des gens intéressés, notamment des pêcheurs viennent souvent nous solliciter pour des payements différés mais ce n’est pas notre rôle d’accepter des dossiers de crédits. Le nôtre, c’est de produire et d’investir lorsque le besoin s’en ressent. C’est aux banques de jouer le jeu.

    Quelle est la part du national dans les produits que vous proposez?

    Les produits sont fabriqués chez nous et le taux d’intégration varie entre 65 et 70%. Il y a quelques éléments qui sont importés faute de mieux mais tout le reste est fabriqué chez nous. Il faut savoir que les bateaux en polyester sont fabriqués de manière artisanale. Vous allez dans n’importe quelle région du monde, en Europe ou aux Etats Unis, en Afrique du Sud ou en Suède, les processus et les technologies sont les mêmes.

    C’est vrai qu’il y a quelques petits outillages qui sont venus améliorer la production et d’autres éléments introduits pour améliorer la qualité du produit mais, fondamentalement, peu de choses ont changé. Nous sommes à cheval sur l’évolution de notre métier car nous participons à tous les salons internationaux. Cela nous permet d’apprendre mais, surtout, et c’est notre point fort, d’aller chercher la matière première là où nous estimons qu’elle est de meilleure qualité. La matière commence à peine à être produite en Algérie, et c’est tant mieux, mais pas à Oran où nous sommes installés. C’est un privé qui s’est lancé dans la fabrication de la résine de polyester. Maintenant, il n’y a que la fibre de verre qui est importée. Tout le reste est disponible sur le marché algérien.

    Vous profitez de chaque occasion, exemple votre adhésion au FCE, pour énumérer un certain nombre de problèmes liés à votre activité. Quels sont les plus contraignants?

    Le problème numéro un, c’est l’avenir et le nôtre est bouché. Le client qui vient chez nous et qui a les moyens d’acquérir un bateau nous dit : «Je suis intéressé mais où est-ce que je vais le mettre?» Il n’y a pas de marinas et, pas non plus, de nouveaux ports de pêche. Les pêcheries existantes sont saturées. Ces infrastructures relèvent des prérogatives de l’Etat et non des particuliers. Cela relève de l’aménagement du territoire. Evidemment, si quelqu’un demande une autorisation pour l’aménagement d’un port ou d’une marina, la réponse sera, à n’en pas douter, négative. Notre spécialité touche trois secteurs que sont la pêche et le tourisme (plaisance) évidemment, mais aussi la jeunesse et les sports avec l’aviron, une discipline qui existe mais qui reste un parent pauvre à cause du manque de lieux de pratique. Nous sommes en train de penser à développer le tourisme saharien alors qu’on sait que, durant la saison estivale, 70% de la population algérienne s’entasse sur la frange maritime. Rien n’est prévu pour toute cette masse de touristes nationaux à qui on dit : «Vous avez la mer. Débouillez-vous !». Pas de ski nautique, pas de parapentes, etc. Les sportifs qui optent pour l’aviron n’ont que le port pour s’entrainer. Il suffit qu’un bateau de commerce passe pour que le plan d’eau soit perturbé, etc. Encore une fois, le marché et la demande existent mais les structures d’accueil ne suivent pas. Toute prétention mise à part, nous avons les compétences pour fabriquer plusieurs types de bateaux mais, faute de débouchés, nous restons coincés.

    Quels sont alors vos principaux clients?

    Actuellement, nous livrons beaucoup de bateaux de pêche pour ce qu’on appelle les petits métiers. Certains entrent dans le cadre de la politique de l’emploi des jeunes. Des petits bateaux de près de 5 mètres pour la pêche côtière. Ils sont également utilisés par les pêcheurs dotés de flottes de grand gabarit comme porte-batteries. Ce n’était pas évident pour tout le monde au départ. Les anciens pêcheurs avaient des bateaux en bois particulièrement lourds et quand ils se sont retrouvés face à des embarcations légères comme celles-ci (polyester), ils étaient hésitants. J’ai dit à l’un deux: «Prenez-en un. Essayez-le et si vous n’êtes pas satisfait, rendez-le-moi. Trois jours après, il est revenu payer cash et le bouche à oreille a fait le reste. Les bateaux en bois ne sont pas totalement étanches et sont plus difficiles à manœuvrer. Nous pouvons faire beaucoup mieux car nous avons les capacités d’aller de l’avant.

    Que demandez-vous au ministère pour améliorer la situation de l’activité nautique en Algérie?

    Ce que nous demandons au ministère, c’est l’assouplissement des textes. Pour avoir l’agrément de ce bateau (un 5 m 50 conçu pour la plaisance), il m’a fallu 16 mois. C’est énorme. C’est un cas extrême mais c’est juste pour illustrer les problèmes auxquels nous sommes confrontés en tant que fabricants. Les textes ne sont pas très clairs parfois. Un client a, par exemple, voulu me restituer le bateau qu’il avait acheté car il avait du mal à l’immatriculer. Nos concurrents sont des importateurs qui proposent des prix nettement plus élevés mais qui arrivent à vendre quand même car notre marketing est faible. Le discours politique va dans le sens d’encourager la production nationale mais entre les paroles et ce qui se fait dans la réalité, c’est une toute autre histoire.

    Vous avez aussi formulé des propositions. Quelles sont-elles en résumé?

    Nous avons profité de la mise en place d’un comité mixte FCE-ministère de la pêche pour émettre quelques suggestions. Par exemple, faire sortir les pêcheries des ports commerciaux et aménager des ports mixtes en incluant la plaisance. En Algérie, les clubs nautiques sont situés à l’intérieur des ports de commerce mais relégués dans des coins étroits à tel point que la demande en place de stationnement est si importante que le prix des sous-locations dépasse le million de DA. Il y a également un effort législatif à faire avec la mise en place du nouveau code maritime.

    Y.C.B.

     

  • Une société mixte algéro-espagnole pour gérer la circulation routière

    Une société mixte algéro-espagnole pour gérer la circulation routière

    Une société mixte algéro-espagnole spécialisée dans la régulation et la gestion de la circulation routière sera créée prochainement pour régler le problème des embouteillages à Alger, a annoncé  le ministre des Travaux publics et des Transports, Boudjemaâ Talai lors du forum d’Echaab.

    Et de préciser que  le projet de création de cette société mixte a été  récemment validé par le Conseil des participations de l’Etat (CPE) et devrait être opérationnel d’ici un mois.

    La future société sera chargée de gérer un nouveau système de régulation de la circulation routière par la signalisation avec un centre opérationnel de commandement centralisé (salle de trafic) qui régule les flux de circulation d’une manière automatique.

    Ce système, utilisé dans les grandes villes et capitales européennes, sera appliqué, dans une première phase, à Alger avant de l’étendre à d’autres grandes villes qui souffrent du problème d’encombrement à l’instar d’Oran et de Constantine.

    R.N

     

  • Indice de performance logistique: la BM classe l’Algérie à la 75eme place

    Indice de performance logistique: la BM classe l’Algérie à la 75eme place

    L’édition 2016 de l’indice de performance logistique publié le 28 juin par la Banque mondiale qui concerne 160 pays, positionne l’Algérie à la 75eme place de ce classement qui met l’Allemagne en tête pour la 3eme fois.

    Ce classement tient compte  des procédures de dédouanement, de la qualité des infrastructures ou du respect des délais de livraison.

    Cette enquête internationale menée auprès d’un millier de professionnels entre transitaires et transporteurs a évalué la performance « des principales composantes des chaînes d’approvisionnement (délais, coûts, procédures à l’importation et à l’exportation ».

    Classée 20eme à l’échelle mondiale,  l’Afrique du Sud occupe la 1ere place à l’échelle continentale,  le Kenya  , 42eme sur 160 talonne le pays de Mandela, la 3eme place du Top 10 africain est revenue à  l’Égypte,   49eme  à l’échelle mondiale, suivie du  Botswana (57eme ),  de l’Ouganda (58),  de la Tanzanie (61eme ), du  Rwanda (62eme ), l’Algérie quant à elle occupe la 8eme place sur le continent africain, elle est suivie de la Namibie (79eme) et du  Burkina Faso (81eme) qui  ferme le classement des dix premiers pays africains. Le Maroc qui occupe la  86eme se retrouve à  la 12eme place en Afrique,   positionnée à la 110eme place  dans le classement mondial, la Tunisie occupe la 22eme place sur le classement  Continental que ferment la Guinée Equatoriale, la Mauritanie et la Somalie.

    Pour rappel, le rapport et l’indice de performance logistique  sont élaborés par l’équipe du Groupe de la Banque mondiale chargée du commerce avec le soutien de la Fédération internationale des associations de transitaires et assimilés (FIATA). Ils tiennent compte des 6 principaux critères, à savoir :

    -Efficacité des procédures de contrôle aux frontières (rapidité, simplicité et prédictibilité des formalités)

    –  Qualité des infrastructures de commerce et de transport (ports, chemins de fers, routes et TIC)

    -Compétitivité des prix de transport de marchandises  à l’international

    -Compétence et qualité des services logistiques

    -Capacité à assurer le suivit d’un déchargement

    -Capacité à assurer les livraisons dans les délais

    « L’édition de cette année met encore en évidence la complexité des réformes et la diversité des priorités selon chaque pays et son niveau de performance logistique, Les politiques régissant la logistique ne se limitent plus au transport ou à la facilitation des échanges. Elles s’inscrivent dans un programme d’action publique plus vaste couvrant les services, le développement des équipements, les infrastructures et l’aménagement de l’espace. » Fait remarquer , dans le communiqué de presse de la Banque mondiale Daniel Saslavsky, du pôle mondial d’expertise en Commerce et compétitivité du Groupe de la Banque mondiale et coauteur du rapport.

    R.N.

     

  • Oran : SPA Béthioua Port Minéralier est née

    Oran : SPA Béthioua Port Minéralier est née

    Dénommée « SPA Béthioua Port Minéralier » Une société mixte algéro-turque a été créée à la faveur d’un protocole signé ce mardi 28 juin à Bethioua dans la wilaya  d’Oran entre l’Entreprise portuaire d’Arzew (EPA) qui détient 51% des actions  et la société turque de sidérurgie Tosialy Algérie SPA, qui en détient 49%.

    SPA Béthioua Port Minéralier est dotée d’un capital social de 2 milliards DA. Les travaux de réalisation des installations et des  équipements de manutention portuaires de déchargement et chargement sont prévus pour début septembre prochain. La durée des travaux est estimée à 12 mois.

    Une enveloppe de 6 milliards DA (60 millions USD est dégagée pour la réalisation de ce projet qui prévoit la mise en place d’un système de transfert -un convoyeur long de 12,5 km- de minerais de fer, de ferrailles et autres produits finis ou semi finis entre le port de Béthioua et le complexe sidérurgique de Tosialy, basée à Bethioua et tous autres opérateurs basés dans cette même zone d’activités.

    Le port minéralier devra  traiter annuellement  plus de  06 millions de matière première. Il aura une capacité de déchargement de 50.000 tonnes par jour.

    Pour rappel Tosialy Algérie SPA , installée en Algérie depuis 2008 a mis en service en  juin 2015 la deuxième unité de production de son aciérie de Bethioua d’une capacité de production annuelle de 700 000 tonnes, et entamé  la réalisation d’une troisième unité dont la fin des travaux est fixée à fin 2017.

    S.M.