Catégorie : Transport et Logistique

  • Air Algérie Cargo met le cap sur l’Afrique

    Air Algérie Cargo met le cap sur l’Afrique

    Air Algérie Cargo, envisage d’accompagner les exportateurs algériens vers  l’Afrique pour contribuer à  concrétiser la politique commerciale du gouvernement sur le marché africain, une destination stratégique pour les opérateurs économiques algériens. Air Algérie Cargo y va  en mettant plus de moyens. « Nous envisageons de mettre à la disposition des exportateurs  des vols tout cargo vers les destinations suivantes à savoir : Nouakchott une capacité de 20 tonnes, une ligne ouverte début novembre, en plus de Dakar et Abidjan.» Nous explique Yahia Hassenaoui, Directeur général d’Air Algérie Cargo que nous avons rencontré en marge du Salon de la logistique qui se tient actuellement à la Safex.

    Le directeur général d’Air Algérie Cargo explique également que le réseau Afrique souffre de manque de capacité puisque les vols qui lui sont dédiés « sont d’une faible capacité car, il s’agit surtout de vols mixtes, c’est-à-dire destinés à la fois aux passagers et à des marchandises  et dont l’emport ne dépasse pas les 3 tonnes, ce qui est très peu. La solution  réside dans la mise en place de vols tout cargo, c’est-à-dire exclusivement destinés à la marchandise.»

    Pour rappel, Air Algérie Cargo a  récemment signé un accord- cadre avec le ministère du commerce, en marge de la 16ème édition du Salon International des Travaux publics et des Transports. « Grâce à  cet accord-cadre, entre le ministère du commerce et le ministère des travaux publics et des transports à travers les trois compagnies de transport, aérien terrestre et maritime, il sera possible de fixer des tarifs de transport plus étudiés, car jusque-là, et spécialement pour la destination Afrique, les tarifs appliqués étaient ceux des vols mixtes » Rappelle Yahia Hassenaoui.

    Il faut savoir qu’Air Algérie Cargo, filiale dédiée au transport des marchandises par voie aérienne,  a été créé en novembre 2016. Elle dessert plusieurs destinations  comme l’Europe, avec la France qui est la destination principale avec un pourcentage de 50%, le moyen –orient, le Canada et le réseau Afrique qui se développe avec l’ouverture de deux lignes, l’une pour Dakar l’autre pour Nouakchott.

    Air Algérie Cargo déploie des efforts «Pour développer les réseaux déjà existant et  avoir plus de parts de marché, nous   offrons  toutes les facilités  aux les exportateurs à commencer par le quai qui permet de traiter cinquante tonnes par jour, et un scanner gros gabarit  double vue qui offre une meilleure sécurisation des marchandises et permet un gain de temps appréciable.  La quantité des produits exportés est en nette augmentation et a atteint les 7400 tonnes en 2018, avec essentiellement des fruits et légumes. »Dira pour conclure  Yahia Hassenaoui.

    K.M.B

  • Section syndicale UGTA d’Air Algérie : « les vols sont techniquement contrôlés »

    Section syndicale UGTA d’Air Algérie : « les vols sont techniquement contrôlés »

    « Les avions d’Air Algérie, alignés pour les vols, sont techniquement contrôlés en matière de navigabilité selon les normes de sécurité prescrites par les autorités nationales et internationales », c’est ce qu’affirme la section syndicale UGTA d’Air Algérie, dans un communiqué dans lequel, elle rassure les usagers  et dément les informations médiatisées ces derniers jours, faisant état d’avions  de la compagnie qui, en raison de la grève déclenchée par le personnel de la maintenance, volent  sans contrôle technique.

    Les rédacteurs du communiqué qualifient ces informations « d’attaques contre le pavillon Air Algérie et contre la maintenance aéronautique algérienne, qui a déjà acquis ses lettres de noblesse depuis des décennies ».

    La section syndicale UGTA d’Air Algérie, soutient que les avions de la compagnie aérienne sont contrôlés et leur entretien est assuré par des mécaniciens et ingénieurs hautement qualifiés et certifiés par l’Autorité nationale (DACM).  Le personnel intervenant sur avion est également détenteur de d’une Approbation Pour Remise en Service (APRS), apposée sur l’ATL (Aircraft Technical Log).

    Les avions d’Air Algérie sont soumis, avant chaque départ,  à des contrôles rigoureux, rassure le communiqué de la section syndicale. Ces contrôles sont assurés par le mécanicien avion, le service de contrôle interne à la compagnie (SACA) et enfin le personnel navigant technique. D’autres contrôles sont également assurés après l’arrivée à destination de l’avion. Il s’agit d’un contrôle technique par les autorités locales habilitées à savoir la SAFA pour l’Europe.

    Le communiqué explique également que la maintenance au niveau d’Air Algérie « est dotée d’agréments aussi bien Européens qu’internationaux lui permettant d’exercer les normes requises. Des agréments, qui il faut le préciser, ont été âprement obtenus par la compagnie après un travail sérieux et soutenu ».

    Pour rappel, le syndicat national des techniciens de la maintenance des avions a déclenché une grève, il y a de cela près d’une semaine. Trois revendications sont à l’origine de cette grève à savoir, « la révision de la grille des salaires et des primes, l’intégration des travailleurs sous contrats à durée déterminée et l’arrêt des mises à pieds abusives et les ponctions sur salaires » selon les déclarations du SNTMA.

    K.M.B

  • Fret : Un Boeing 737-800 BCF pour Air Algérie

    Fret : Un Boeing 737-800 BCF pour Air Algérie

    Le premier Boeing 737-800 BCF, dont la livraison à la compagnie Air Algérie est prévue prochainement, et converti à la Taikoo (Shandong) Aircraft Engineering Company Limited (STAECO), a été dévoilé, le 22 juillet dernier à Jinan.

    Selon le site spécialisé dans le monde de l’aéronautique «cargofacts.com», cette merveille s’inscrit dans le cadre des deux conversions commandées avec Boeing lors de la signature d’un protocole d’accord déposé au salon aéronautique de Farnborough en 2016.

    Selon la même source, la première unité (30202) a été introduite pour être convertie en avril, alors que la compagnie Air Algérie n’a pas encore retiré du service un deuxième passager 737-800 et sans fournir de calendrier actualisé pour l’induction et la conversion.

    Pour Air Algérie, les cargos à fuselage étroit viennent renforcer le plan de déploiement et de développement d’un réseau long-courrier, notamment au niveau du continent africain.

    Mieux, cette nouvelle commande vise essentiellement à dynamiser les activités du service du fret de la compagnie Air Algérie qui a démarré ses activités autonomes en novembre 2016.

    Pour le moment, la compagnie Air Algérie a utilisé deux 737-700-C et un seul Lockheed Hercules pour les vols cargo.

    Du reste, souligne la même source, «suite à une récente commande de conversion de GECAS pour vingt conversions 737-800-BCF, et des options pour jusqu’à 15 autres, Boeing a eu au moins 79 commandes et de sérieux engagements pour l’acquisition du 737-800-BCF».

    Lamara Benarab

  • La nouvelle génération d’avions Embraer présentée à Alger

    La nouvelle génération d’avions Embraer présentée à Alger

    Fort d’une remarquable performance au salon aéronautique de Farnborough au Royaume-Uni, où Embraer a enregistré une récolte exceptionnelle de nouvelles commandes d’avions, l’E190-E2, la nouvelle génération d’avions Embraer, a visité Alger pour la première fois dimanche. L’avion de ligne le plus silencieux et le plus efficace au monde dans son segment, a accueilli un grand groupe de la communauté aéronautique algérienne pour un vol de démonstration pour présenter ses capacités.

    Des représentants d’Air Algérie, de Tassili Airlines, de Star Aviation et de l’aviation locale ont été invités à vivre l’expérience de l’avion de ligne le plus récent et le plus silencieux sur le marché aujourd’hui. Le groupe comprenait également la délégation officielle de l’honorable ministre brésilien des Affaires étrangères, M. Aloysio Nunes, et l’ambassadeur du Brésil à Alger, M. Eduardo Botelho Barbosa.

    « Le lancement de l’E190-E2 à Alger est une excellente opportunité pour Embraer de montrer cet avion révolutionnaire qui établit de nouvelles normes de rentabilité pour les compagnies aériennes et des niveaux de confort pour les passagers », a déclaré Raul Villaron, Vice-Président Afrique et Moyen-Orient au sein d’Embraer. L’E190-E2 qui réduit la consommation de carburant de plus de 17% est parfaitement adapté pour fonctionner dans des environnements chauds et difficiles.« Nous sommes prêts à soutenir Air Algérie dans son prochain programme de renouvellement de flotte, non seulement avec les meilleurs avions, mais aussi avec les solutions d’accompagnement pour lesquelles Embraer est si bien connu.» a t’il ajouté .

    Depuis sa mise en service, la famille E-Jets a reçu plus de 1 800 commandes et plus de 1 400 avions ont été livrés. Aujourd’hui, les E-Jets volent dans la flotte de 70 clients dans 50 pays. La famille polyvalente de 70 à 150 places évolue avec des compagnies aériennes à bas prix ainsi qu’avec des transporteurs régionaux et principaux.

    À propos d’Embraer

    Embraer est une société internationale dont le siège social se trouve au Brésil,  active dans les secteurs de l’aviation commerciale et exécutive, de la défense et de la sécurité. La société conçoit, développe, fabrique et commercialise des avions et des systèmes, fournissant un soutien et des services à la clientèle.

    Depuis sa création en 1969, Embraer a livré plus de 8 000 avions. Environ toutes les 10 secondes, un avion fabriqué par Embraer décolle quelque part dans le monde, transportant plus de 145 millions de passagers par an.

    Embraer est le premier fabricant d’avions commerciaux avec une capacité pouvant aller jusqu’à 150 sièges. La société gère des unités industrielles, des bureaux, des centres de services et de distribution de pièces, entre autres, à travers les Amériques, l’Afrique, l’Asie et l’Europe.

     

     

     

  • Air Algérie migre vers la plateforme digitale Amadeus Altéa Suite

    Air Algérie migre vers la plateforme digitale Amadeus Altéa Suite

    Air Algérie a annoncé la migration de l’ensemble de ses services de réservation, d’inventaire, de billetterie, de gestion des revenus, de fidélisation et de paiement, vers le système Amadeus Passenger Service.

    Initiée en 2017 par Air Algérie, cette mesure fait partie d’un vaste programme de transformation qui s’étalera sur une dizaine d’années. Ce programme, en partenariat avec le fournisseur de solutions technologiques Amadeus, vise à moderniser la plupart des systèmes de gestion opérationnelle et de voyage de la compagnie aérienne.

    Desservant près de six millions et demi de passagers par an, Air Algérie pourra désormais compter sur l’Amadeus Altéa Suite,une solution unique et intégrée qui permettra de gérer les plates-formes critiques de la compagnie tout en préservant ses principales fonctions.

    Cela permettra également à Air Algérie d’accéder à de nouveaux marchés et de prospecter de nouveaux partenaires de voyage, grâce à des solutions intégrées mais flexibles, qui garantissent le choix, la simplicité d’usage, ainsi qu’une meilleure expérience de voyage pour les passagers, et ce pendant toute la durée de leur voyage.

    L’utilisation de la plateforme Amadeus permettra également à la compagnie aérienne et aux agences de voyages d’atteindre plus de clients et de gérer leurs différents processus de paiement de manière plus efficace.

    « La migration vers Amadeus Altéa Suite constitue un véritable succès: il s’agit d’un bon exemple de synergie entre les équipes d’Air Algérie et celles d’Amadeus. Grâce à l’utilisation de cette plate-forme de dernière génération, nous espérons offrir à nos clients la meilleure expérience de voyage possible, tout en optimisant nos coûts, en simplifiant nos procédures internes, en automatisant nos processus et en développant de nouveaux partenariats », explique Zohir Houaoui, Chef de la division commerciale d’Air Algérie. « Même si la migration d’un système de gestion des opérations et des déplacements est un processus complexe, le défi a été relevé haut la main grâce aux efforts de l’ensemble des employés d’Air Algérie qui ont su accompagner ce changement.

    La prochaine étape avec Amadeus consistera à achever le programme dans son intégralité, tout en réservant une partie importante de celui-ci à la mise en œuvre du paiement numérique en Algérie », poursuit Houaoui.

    Pour Maher Koubaa, Vice-Président du pôle « Compagnies Aériennes » d’Amadeus IT Group au Moyen-Orient, en Turquie et en Afrique: « Les systèmes de services passagers sont essentiels pour tous les transporteurs du monde ; ils permettent aux compagnies aériennes de croître et d’optimiser leurs revenus de manière rapide et efficace. Ce sont également des systèmes très complexes qui nécessitent une grande expertise technique dans le domaine du digital. Plus de 200 compagnies aériennes à travers le monde emploient déjà les systèmes de service passagers d’Amadeus et nous sommes impatients de coopérer avec Air Algérie pour développer davantage son avantage concurrentiel et de l’accompagner dans sa stratégie d’expansion ».

    Il convient de noter qu’un tel partenariat intervient à un moment où les compagnies aériennes cherchent à optimiser leurs processus d’affaires grâce à des systèmes de gestion plus intelligents.

    En opérant une migration de ses services vers Amadeus, Air Algérie annonce clairement son intention de moderniser ses outils de gestion et ses systèmes d’information pour améliorer l’expérience de ses clients basés en Algérie, en Afrique du Nord, Centrale et Orientale, en Asie, en Amérique et en Europe du Sud.

    À propos d’Amadeus

    Amadeus est un fournisseur leader en matière de solutions technologiques avancées et destinées essentiellement à l’industrie mondiale du voyage. Le portefeuille de clients comprend des fournisseurs de voyages (compagnies aériennes, hôtels, exploitants de trains et de ferries, etc.), les vendeurs de voyages (agences de voyages et sites Web), ainsi que les acheteurs de voyages (sociétés et sociétés de gestion de voyages).

    Le groupe Amadeus emploie près de 15.000 personnes dans le monde et exerce ses activités dans plus de 190 pays. La société possède des sites centraux en Espagne (siège social), en France (développement) et en Allemagne (opérations), ainsi que plusieurs bureaux répartis dans 70 pays à travers le monde.

    Le groupe exploite un modèle d’affaires basé sur un système de transactions caractéristique.

    Amadeus est coté à la Bourse d’Espagne sous le symbole « AMS.MC » et fait partie de l’indice IBEX 35.

     

  • Port de Skikda (EPS), bilan mitigé pour 2016

    Port de Skikda (EPS), bilan mitigé pour 2016

    La crise touchant notamment le secteur économique n’a semble-t-il pas impacté négativement toutes les activités du Port de Skikda.  En effet l’Entreprise portuaire de Skikda (EPS) a enregistré une hausse du chiffre d’affaires de 0.3% en comparaison entre les 2  exercices 2015 et 2016. La tendance haussière a également été relevée dans le trafic conteneurs, estimée à 6.20%, correspondant à un chiffre record de 170.162 équivalents vingt-pieds (EVP), soit 9.932 (EVP) supplémentaires par rapport à 2015. En détails, cela nous donne : 83.712 EVP de conteneurs pleins, soit une hausse de 5.42 %, et 86.450 EVP de conteneurs vides, soit une augmentation de 6.28%. Par ailleurs,  une progression en termes de tonnage conteneurisé de 6.74% est à signaler,  toujours entre les 2 années références, correspondant à 1.151.405 tonnes contre 1.078.683.

    Ces chiffres ont été communiquées lors de la 2ème édition du Logistical, le Salon international du transport et de la logistique, qui s’est tenu sous le thème « Transport et logistique : perspectives de développement », du 13 au 16 novembre, au Palais-des-Expositions (Safex), Alger.

    Baisse du trafic hydrocarbures

    En revanche, le bilan fait ressortir une baisse du trafic des hydrocarbures et celui des marchandises générales, «due essentiellement à la réduction des exportations des hydrocarbures raffinés, résultant de l’augmentation de la consommation du marché national et la réduction des exportations des hydrocarbures gazeux, suite à la mise à l’arrêt technique du complexe de Gaz- Liquéfié de Skikda (GL2K) durant 2.5 mois, et aussi suite à la mise en place par les pouvoirs publics du mécanisme de régulation des importations par l’application du système des quotas d’importation ».

    Le volume du trafic des hydrocarbures s’est élevé durant 2016 à 22.924.419 tonnes, ce qui représente une baisse de 5.85% par rapport à l’exercice précédent, ou il a été de l’ordre de 24.348.534 tonnes.

    En tête de liste de ce trafic, les hydrocarbures raffinés avec 19.451.257 tonnes, soit 84.85% du taux global du trafic, correspondant à une diminution de 4.85% par rapport à 2015. Même tendance a été constatée pour les hydrocarbures gazeux, qui constituent 14.65% du global du trafic, ils ont été établis à 3.359.841 tonnes contre 3.868.549 tonnes en comparaison entre les 2 années, soit une baisse de 4.85%.

    Comme expliqué précédemment, les importations des produits pétroliers ont enregistrés une régression de 30%,  924.842 contre 1.331.538 tonnes.

    Le pétrole brut, quant à lui, a eu un bond de 209.48%, passant d’un volume de 36.616 tonnes en 2015, à 113.321 tonnes, en 2016.

    L’exportation de la pomme de terre et des fruits et légumes en hausse

    La pomme de terre et les fruits et légumes ont enregistré une hausse en 2016 par rapport à 2015, respectivement de 55 et 153 tonnes. Globalement, les produits agricoles exportés ont augmenté de + 1718 tonnes. Les exportations en hausse de +15.864 tonnes ont également concerné les produits chimiques et les biens d’équipement, respectivement de 39.956 tonnes et 21.306 tonnes.

    En ce que concerne le trafic des marchandises générales, il est souligné que la baisse des importations des métaux ferreux, du ciment et du blé a contribué à une diminution du volume de l’ordre de 06.57%, entre 2015 et 2016, soit 4.196.526 contre 4.462.612 tonnes.

    Zoheir Zaid

  • Oxford Business Group: bonne croissance pour le transport urbain

    Oxford Business Group: bonne croissance pour le transport urbain

    Le 25 juillet dernier, le ministre des  travaux publics et des transports, a procédé à l’inauguration d’un nouveau tramway dans la wilaya de Sidi-Bel-Abbès, au nord-ouest du pays.  Ce projet dont l’investissement a coûté 28,2 milliards de dinars, soit 211,6 millions d’euros, vient renforcer les capacités de l’Algérie en matière de transports en commun.

    Surtout que le nombre des usagers de ces moyens de transport  est plutôt élevé. En effet, à Alger, ce nombre est estimé à 150 000 personnes, à Oran à 90 000 et à Constantine il est de 70 000 personnes.  Selon les informations recueillies à partir d’une mise à jour économique rédigée par OXFORD  Business Group, ce réseau  s’étend sur 14,3 kilomètres de voies, il dessert  22 stations et devrait arriver à transporter  12 millions de personnes par an.  Cette nouvelle ligne s’inscrit dans la démarche de croissance du  réseau de tramway urbain. Elle  est financée  et dirigée par l’Entreprise du Métro d’Alger depuis au moins une dizaine d’années.

    La première ligne de ce réseau  a été mise en ligne à Alger en 2011, puis ce fut au tour d’Oran d’avoir  une ligne de 18,7 kilomètres, puis la ville de Constantine avec une ligne de 8,1 kilomètres.  Aussi, pour arriver à améliorer la circulation des personnes, les pouvoirs publics se sont attelés à lancer des projets dans  les grandes villes du pays. Ainsi, le tramway  d’Ouargla, qui sera mis en service vers la fin de l’année 2017, devrait permettre  de transporter 80 000 personnes par jour. Il s’étend sur une distance de 9,6 km, desservira 16 stations et reliera la vieille ville d’El Ksar à la nouvelle ville de Hai Nasr.

    La construction de cette ligne qui a coûté la somme de 30 milliards de dinars, est assurée par un consortium  d’entreprises Espagnoles à savoir, Rover Alcisa, Elecnor et  Assigna Infraestructuras.

    Pour sa part, le tramway de Sétif devrait être opérationnel vers la fin de l’année 2018. Il peut assurer le transport de 5000 passagers par jour. La construction du réseau qui s’étend sur 15,2 km, il dessert 27 stations, est confiée à une entreprise Turque ainsi qu’au groupe français Alstom qui a déjà assuré la fourniture de tous les équipements nécessaires pour l’extension du réseau de Constantine qui sera normalement livré en 2018.

    Le métro, des extensions en cours

    Deux extensions sont en cours pour le métro d’Alger. Il s’agit de la première de 3,6 km,  qui partira de la station de Hai El Badr vers Ain Naadja,  alors que la deuxième  reliera Tafourah, proche de la Baie d’Alger à la place des martyrs.

    La construction de ces deux lignes est assurée par un Consortium composé  de l’entreprise allemande DYWIDAG-Systems International, de la société italienne Trevi et de la compagnie algérienne Cosider. Il est également question d’une extension de 9,5 km qui reliera El Harrach à l’aéroport Houari Boumediene. La station principale à l’aéroport ainsi que la ligne ferroviaire reliant Bab Ezzouar, devraient être livrées en 2018, alors qu’il est prévu d’achever le projet qui est estimé à 9 milliards de dinars, en 2020.

    Avec 13km de rails et 14 stations, le réseau du métro de la capitale est le deuxième plus grand d’Afrique après celui du Caire en Egypte. le métro d’Alger  connaîtra un plus grand développement dans le cadre des projets prévus pour l’Algérie, avec  l’Union Européenne et qui s’articulent autour de  la recherche et l’innovation, baptisés horizons 2020. Le réseau devra alors s’étendre sur une distance de 40 km. Ce développement répond à la croissance des usagers du métro, qui sa atteint 39% en 2015. Avec la mise en service des  nouvelles extensions, le nombre des usagers devrait atteindre 250 000 passagers par jour.

    Une enveloppe financière de 832,7 milliards de dinars a été allouée en 2015 pour l’extension et la modernisation d’infrastructures à l’horizon 2019.

    K.M.B.

  • MTPT et Business France: les systèmes de pesages en débat

    MTPT et Business France: les systèmes de pesages en débat

    Un décret exécutif limitant le poids des véhicules lourds  sur les chaussées est en cours d’élaboration. L’annonce a été faite par le directeur général des infrastructures au ministère des Travaux publics et des Transports (MTPT), Boualem Chetibi, lors du Colloque algéro-français sur «La sécurité routière et sur les grands ouvrages routiers »,  conjointement organisé par le MTPT et Business France.« Le décret en question examine le cas des pesages des véhicules, particulièrement des camions, qui provoquent  une surcharge sur le réseau routier », a-t-il tenu à préciser.

    Une situation qui à l’origine de la dégradation de la chaussée et la multiplication des accidents de la route. « Un facteur qui, avec le non-respect des règles de la circulation a amené à l’élaboration d’un décret, puisque l’existence de normes limitant le tonnage pour les véhicules sur le réseau routier et autoroutier, n’a pas suffi pour que les conducteurs prenne en considération le danger induit par la surcharge .»A expliqué Boualem Chetibi.

    Ce renforcement juridique sera appuyé par un programme d’équipements et de dotations en matériels de pesage et de contrôle rigoureux. «  Il faut savoir que plusieurs techniques de pesages sont  d’usage pour le contrôle des poids lourds (PL), statique ou dynamique », dira ce cadre du MPTP au cours de cette rencontre consacrée à la sécurité routière.

    «La tenue de ce colloque vise l’amorce de possibilité de partenariat entre l’Algérie et la France, notamment dans le domaine de la sécurité routière et autoroutière. L’intérêt commun porté à cette thématique, par le MTPT et l’Ambassade de France, dont nous sommes le représentant, en est l’indice »  a confié à Dzentreprise , Dominique Boutter, Directeur Algérie à Business France. D’où la présence d’experts et chefs d’entreprises françaises spécialisées dans autres domaines, le pesage.

    « Dispositifs de contrôle des charges des véhicules routiers », est l’intitulé de la communication d’Etienne Lea, président-directeur général de Captels, et Agnes Thomas, Responsable des ventes export à la même société.

    Une entreprise « unique au monde dans la conception, la fabrication et l’assemblage finale des systèmes de pesage, des capteurs électroniques et des logiciels et plateformes dédiés à la protection contre les accidents , et destinés aux secteurs terrestre et aérien », dira Etienne Lea, qui a évoqué  son expérience  dans le domaine  avant d’indiquer  que son entreprise est présente en Algérie  depuis  3ans avec un représentant exclusif, Redouane Cherfi.

    Un expert français en transports routiers et sécurité routière, a au cours de son intervention consacrée au « contrôle des charges véhicules routiers français », mis en exergue la « contribution » des PL dans les accidents en France, « à l’origine de  3.1% des accidents corporels de la route, alors qu’ils ne représentent  que  1.8% du parc roulant».  Et de rappeler que « la France a, depuis 2005, lancé la pesée dynamique, pour permettre un contrôle plus rigoureux de la surcharge des véhicules pendant leur roulement ».

    Zohir Zaid

  • Développement ferroviaire: 5.720 km de lignes en étude

    Développement ferroviaire: 5.720 km de lignes en étude

    5.270 km de voies ferrées sont en étude, selon le programme ferroviaire de l’Agence nationale d’étude et de suivi de réalisations d’investissements ferroviaire (Anesrif). Elles s’ajouteront aux 2713 kilomètres en cours de réalisation, dont 371 km de travaux de renouvellement de voies et ballast, répartis sur 44 grands projets et aux 4000 km actuellement en exploitation, nous précise un  cadre du ministère des Travaux publics et des Transports (MTPT), qui n’exclut pas le lancement d’autres études pour la réalisation de nouvelles lignes ferroviaires.

    Ce programme vise, ajoute cette même source , le  transport de  58 millions de tonnes de fret et 125 millions de voyageurs à l’horizon 2020, et 266 millions de tonnes de fret et de 420 millions de voyageurs à l’horizon 2040. Dans ce contexte, la stratégie déclinée par les pouvoirs publics a entre autres objectifs, le « désenclavement » du Sud algérien, notamment à partir des Hauts-Plateaux.

    Ainsi 5 649 km de nouvelles lignes sont en études , 750 km en études de signalisation, télécommunications et énergie, et 4.225 kms en études  d’électrification. Le tracé touche notamment les deux rocades, Nord et Hauts-Plateaux. Pour la première, ce sont 22 wilayas desservies, représentant plus de 20 millions d’habitants, soit 60% de la population globale. En linéaire, il est fait référence à 1.822 km.  1.250 reliant  Annaba à Akid Abbes (Tlemcen) , le reste , soit 572 km concerne les diverses  dessertes. Le projet touchant cette rocade consiste également en 216 gares et haltes et 9 grands raccords portuaires.

    Cap sur le transport minier

    Le souci de développement minier a induit un renforcement ferroviaire. En témoignent la réalisation de deux pénétrantes minières, Est et Ouest.       La première pénétrante citée est concernée par les  travaux  de renouvellement des voies et ballast (RVB)  de 320 kms, des travaux d’électrification de 141 km, des études de  lignes nouvelles de 310 km et des  études de dédoublement et/ou rectification du tracé 388 km. Quant à la seconde pénétrante , elle est concernée par 574 km de travaux de modernisation et signalisation télécommunications.

    Zoheir Zaid

     

  • Gema : formation en expertise et droit maritime dès septembre 2017

    Gema : formation en expertise et droit maritime dès septembre 2017

    Une formation en expertise et droit maritime sera lancé en septembre 2017 au niveau de l’Ecole de formation, GemaForm, sise à la rue Larbi Ben M’Hidi à Alger,  a indiqué à DZEntreprise Mohamed Dib, directeur général de la Société générale maritime (Gema), une filiale du groupe Gatma.

    « C’est sur proposition de l’Entreprise nationale d’agréage et de contrôle technique (Enact) que nous avons  lancé la formation dans l’expertise maritime, en collaboration avec l’Ecole supérieure de commerce (ESC) de Koléa, et dont le programme vient d’être validé par la commission du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, qui se réunit une fois par an» précise Mohamed Dib qui met en exergue l’intérêt des avocats pour la formation en droit maritime et de la faculté de droit d’Alger pour cette formation. « La multiplication de cas litigieux entre armateurs et consignateurs et surtout armateurs et réceptionnaires et transporteurs, nous a incité à prévoir cette spécialité, que l’on compte inscrire dans la durée en signant incessamment un accord avec le ministère de la Justice. » Dira notre interlocuteur.

    Le coût de la formation annuelle est de 600 000 dinars, par personne, comprenant deux jours de formation par semaine (samedi et dimanche) et la restauration. Le nombre de places est limité à 30 par session de formation.

    Promotion PGS en transport maritime et logistique en novembre 2017

    Notre interlocuteur  a tenu à rappeler que « la première promotion de GemaForm sortira en novembre de l’année en cours, après une année de formation sanctionnée un diplôme en post-graduation spécialisée (PGS) en transport maritime et logistique. Elle est composée de 29 apprenants, qui ont été encadré par des enseignants de l’ESC de Koléa, mais aussi par nos consultants, cadres-dirigeants d’entreprises relevant du secteur des transports » Les fruits de ce PSG seront récoltés à court terme, sachant que chaque mémoire d’étudiant fait office de résolution d’une problématique formulée par le secteur », a tenu à souligner  Mohamed Dib.

    Un pôle de formation Est à Annaba

    Gema a acquis un siège dans la wilaya d’Annaba, destiné à abriter simultanément le siège de l’Agence de cette wilaya et celui du pôle de formation Est, nous a appris le directeur général qui a indiqué que l’objectif étant de regrouper les cadres et personnel des ports de Skikda, Jijel et autres entités de l’Est du pays autour de problématiques liés au secteur. A partir de septembre, un cycle de séminaires traitant chacun d’une thématique donnée sera lancé. Une fois signée la  convention entre Gema et l’Université de Annaba permettra  de lancer des formations alliant volets académique et pratique.

    Zaid Zoheir