Catégorie : Transport et Logistique

  • Air Algérie adopte un plan de modernisation

    Air Algérie adopte un plan de modernisation

    « En 2020, nous aurons un groupe Air Algérie avec ses filiales, sa communication, ses points de profits et un système informatique unifié », c’est en ces termes que Abdou Bouderbala, P-DG de la compagnie aérienne, voit l’aboutissement du plan de modernisation entrepris en 2015.
    Depuis août dernier, 20 groupes se sont attelés à décortiquer tous les problèmes et les faiblesses de la compagnie pour enfin choisir une stratégie dont l’objectif est de donner jour à une compagnie moderne. Formation des pilotes, modernisation des modes de paiement sont, entre autres, les actions principales pour fidéliser le marché.

    [dropcap]D[/dropcap]ifficultés économiques induites par la chute du prix du pétrole, dépréciation du dinar, croissance du trafic mondial, dominance des compagnies aériennes des pays du golfe, le retour de la compagnie aérienne libyenne, l’arrivée sur le marché national d’une nouvelle compagnie….
    voilà autant de facteurs qui ont, quelque peu, motivé ce redémarrage de la compagnie Air Algérie sur de nouvelles bases plus solides.

    « Notre position sur le marché international est acceptable mais nous aspirons à nous améliorer », affirme le PDG d’Air Algérie.
    Les principaux axes de l’amélioration de l’entreprise sont la refonte de l’organisation, l’investissement dans la ressource humaine à travers l’ouverture, dès décembre 2017, de l’école nationale de l’aéronautique et, surtout, la filialisation qui est jugée par les responsables de la compagnie comme une solution adéquate pour aller de l’avant.

    Cette filialisation permettra de réaliser des contrats de performance entre les filiales et la maison mère.
    L’une de ces filiales, celle du catering, est opérationnelle.
    Elle est spécialisée dans la restauration et services associés.
    Une autre filiale, celle de la maintenance, est en cours d’élaboration.
    Elle aura pour but de permettre à l’entreprise de réduire les coûts de la maintenance des appareils pour tout ce qui touche à l’hydraulique, l’électronique, la pneumatique et le moteur.

    Il est question aussi de Air Algérie Cargo pour le transport des marchandises, de Air Algérie Handling qui prendra en charge les opérations commerciales et douanières à l’aéroport ; à savoir, l’embarquement et l’enregistrement des bagages et qui sera opérationnelle à partir de 2017.

    La filiale services, dont le démarrage est prévu pour la fin de l’année 2016, permettra à la compagnie d’inaugurer un nouveau segment qui permettra de développer l’activité low cost.

    Cette filiale prendra en charge aussi les vols charters, les vols privés, le taxi aérien et l’évacuation hospitalière.
    En un mot, le plan de redressement, s’il a pour but l’accroissement des recettes, vise aussi à rationaliser les dépenses et ce, à travers la maîtrise de la masse salariale, la réduction des coûts de carburants, l’affrètement des avions et les escales.
    Cela devrait passer aussi par une nouvelle politique commerciale basée sur des outils modernes qui a pour but de mettre en adéquation l’offre et la demande, tout comme il sera procédé à la suppression de la vente directe de billets et son remplacement par la vente par Internet et à travers des agents agréés.

    « Seules les agences stratégiques qui constituent un symbole pour la compagnie, comme celle de l’opéra et celle de Marseille, seront maintenues », a expliqué le patron d’Air Algérie, lors d’un point de presse, en marge de la rencontre des cadres tenue à Alger.
    Pour répondre à la demande du marché, la compagnie aérienne envisage aussi le renouvellement de la flotte qui atteindra 59 appareils vers la fin 2016.
    « Nous travaillons pour avoir plus de parts du marché, notamment à travers les certifications qui nous permettront d’accéder à tous les aéroports ».

    Le plan de modernisation ne saurait réussir sans la mobilisation de tout le personnel.
    Il est aussi question d’améliorer le dispositif écoute-client avec un nouveau site web en 2016 et un call-center pour prendre en charge les doléances des clients.

    Un autre grand problème sera normalement réglé, il s’agit de la ponctualité.
    « Avant le démarrage de l’avion, il y a toute une chaîne qui se met en marche. Si un maillon est faible, cela perturbe tout le processus. Une amélioration à ce niveau est déjà constatée et nous nous attellerons à mieux maîtriser ce processus pour éviter les retards ».

    Air Algérie signe deux conventions avec Mobilis et Condor

    [dropcap]L[/dropcap]ors de la réunion des cadres d’Air Algérie, deux conventions ont été signées, l’une entre la compagnie aérienne et l’opérateur de téléphonie Mobilis qui va accompagner l’entreprise dans l’installation de son nouveau système d’information et de communication au niveau de la direction des opérations et l’autre avec Condor qui fournira à la compagnie 1 800 smartphones et 500 tablettes.
    Grâce à ces nouvelles acquisitions, il sera possible au personnel navigant et aux services en charge de la planification des vols, d’échanger les informations en temps réel, avec le data 3G de Mobilis.
    Étaient présents à cette cérémonie de signature, Abdou Bouderbala, P-DG d’Air Algérie, Saad Dama, directeur général de Mobilis, et Benhamadi, P-DG du groupe Condor.

    Par   Khadidja Mohamed Bouziane

  • M.Meziane Idjerouidene : « On aspire à développer le long courrier »

    M.Meziane Idjerouidene : « On aspire à développer le long courrier »

    Rencontré en marge du déjeuner presse organisé à Alger par Aigle Azur le 17 janvier dernier, Meziane Idjerouidène, directeur général d’Aigle Azur, a bien voulu répondre aux questions de DZEntreprise.
    Dans ce bref entretien, le jeune directeur d’Aigle Azur revient sur l’ouverture du capital de la compagnie aérienne à un partenaire chinois, les nouvelles dessertes de la compagnie, dont le long courrier, et la formation du personnel.

    DZEntreprise : Vous avez annoncé au cours de cette rencontre la participation de HNA dans le capital d’Aigle Azur que visez-vous par l’introduction du groupe chinois dans votre entreprise familiale ?

    M. Meziane Idjerouidene : D’abord, il faut savoir qu’on reste majoritaire ; le management et la direction restent en place. Ce que l’on vise c’est le développement du long courrier, les mois et les années à venir, l’intérêt c’est de pénétrer un nouveau marché vers l’Asie au départ de la France.
    Ce partenariat permettra à Aigle Azur de se positionner sur un marché de compétition internationale, et au groupe HNA de disposer d’un partenaire reconnu en Europe et de bénéficier de sa capacité d’innovation et de ses compétences sur les nouveaux marchés émergents.

    DZEntreprise : Il est généralement difficile pour une entreprise familiale d’ouvrir son capital à des « étrangers » et à hauteur de 48%. Qu’est ce qui a motivé cette décision ?

    M. Meziane Idjerouidene : Ça serait mentir que de dire qu’il n’ y a pas d’affect, ce n’est pas toujours facile, et franchir le pas exige que l’on mette de coté les sentiments ; ce qui doit primer, c’est la pérennité de l’entreprise et c’est pour cela que l’on a fait le choix de s’adosser à un groupe qui est du métier.
    L’idée n’était pas de financer, mais de rester dans le corps de métier qui est le notre, le transport aérien, nous avons eu beaucoup de propositions que nous avons évacuées.
    Il faut être pragmatique, avec le développement des compagnies low cost, notamment sur le bassin méditerranéen, la concurrence est de plus en plus rude sur les vols court et moyen-courriers, avec ce partenariat nous allons développer le long courrier.

    DZEntreprise : Aigle Azur va donc desservir Pékin ?

    M. Meziane Idjerouidene : Nous travaillons sur l’ouverture de la ligne, je ne peux pas vous en dire plus pour l’instant.Cela devrait se faire dans quelques mois. Nous allons également acquérir un nouvel appareil.

    DZEntreprise : Depuis juillet dernier votre compagnie dessert Moscou à partir de Paris, comment les Algériens accueillent cette nouvelle ligne et combien sont-ils à rallier Moscou à partir d’Alger via Paris ?

    M. Meziane Idjerouidene : Vous savez c’est encore tout frais, techniquement nous nous organisons ; nous sommes passé de quatre fréquences hebdomadaires au quotidien depuis novembre dernier.
    Trop tôt pour faire un bilan. S’agissant du nombre de clients qui se sont rendus à Moscou via Paris à partir d’Alger sur notre compagnie, je n’en ai aucune idée, je sais qu’il y a un intérêt sur cette ligne et nous y travaillons .

    DZEntreprise : Avec un prix attractif ?

    M. Meziane Idjerouidene : Pourquoi pas ! Mais je vous l’ai dit, c’est encore tout frais.

    DZEntreprise : Aigle Azur a mis en place depuis décembre dernier une desserte à destination d’Alger au départ de l’aéroport de Roissy…

    M. Meziane Idjerouidene : Remis, et ce n’est pas exclusivement Paris-Alger, il y aussi Oran, Annaba et Hassi Messaoud et nous l’avons fait pour répondre à la demande des voyageurs du nord de la France et d’Ile de France, c’est une ligne qui a été très bien accueillie, nous restons donc à l’écoute de nos passagers tout en renforçant notre réseau.

    DZEntreprise : En parlant de réseau, 2013 verra- t-elle l’ouverture de nouvelles lignes, vers et à partir de l’Algérie ?

    M. Meziane Idjerouidene : Plutôt renforcer, on adoptera le programme quand le besoin se fera ressentir.

    DZEntreprise : Vous n’avez pas manqué au cours de cette rencontre avec les directeurs des médias et les journalistes de mettre en exergue l’intérêt que porte votre compagnie à la ressource humaine, au recrutement, quelle est la part des locaux ?

    M. Meziane Idjerouidene : Elle est importante. Depuis juillet 2012, nous avons mis en place l’auto- assistance sur onze escales, et ce, avec nos propres moyens. Pour ce faire, nous avons a recruté 350 personnes et dispensé une formation d’ordre technique, sûreté, accueil des clients, etc.
    Il faut savoir qu’Aigle Azur privilégie la formation en Algérie, après quand il s’agit de formation aux métiers spécifiques qui n existe pas sur place, nous faisons appel à la ressource en interne ou en externe.
    Le plus important, c’est qu’il y ait le transfert de technologie.
    Tous les investissements que nous avons faits doivent bénéficier à tout le monde !

    Aigle Azur a réussi à se hisser dans l’espace aéronautique hexagonal au rang de leader français sur les destinations du pourtour méditerranéen et nord-africain.
    « Un succès exceptionnel, qui ne doit rien au hasard … », soutient-on à Aigle Azur où l’on met en évidence
    « la politique de proximité cultivée par une présence forte sur le terrain, à l’écoute du public et de ses habitudes ».

    Aigle Azur par les chiffres :
    – 2éme compagnie aérienne régulière française
    – 330 000 000 euros de chiffre d’affaires
    – 1 800 000 passagers en 2011
    – 800 collaborateurs
    – 300 vols par semaine
    – 40 points de vente Aigle Azur
    – 23 destinations
    – 12 Airbus de la famille A320

    Destinations :
    Aigle Azur a réussi à se hisser au rang de leader français sur les destinations du pourtour méditerranéen tout en développant son réseau sur l’Afrique de l’Ouest et plus récemment l’Europe de l’Est.
    L’Algérie, destination phare de la compagnie, jouit d’une couverture optimale avec 11 villes desservies au départ de Paris (Orly et Charles de Gaule) et des régions : Lille, Lyon, Marseille, Mulhouse, Toulouse, Bordeaux et Nice.
    Le Mali est desservi par la compagnie avec 3 vols par semaine à destination de Bamako.
    Le Portugal représente la deuxième destination vedette d’Aigle Azur ! Lisbonne et Porto, qui connaissent un engouement grandissant, sont desservies en vols quotidiens ; Funchal à raison de 2 vols par semaine depuis Paris (en partenariat avec SATA) et à raison d’1 vol par semaine de Lyon en période estivale ; Faro avec 1 vol par semaine en période estivale et plus récemment les Açores (en partenariat avec SATA).

    Partenariat :
    La Russie nouveauté 2012 est desservie depuis le mois de juillet à raison de 14 vols par semaine au départ de Paris Orly – Sud à destination de Moscou –Vnukovo et Domodedovo.
    La liaison est assurée en collaboration avec la deuxième compagnie russe Transaero Airlines Le 18 décembre dernier, les compagnies françaises Aigle Azur et Corsair International ont signé un accord leur permettant de mettre en résonance leurs réseaux
    respectifs pour favoriser les correspondances à l’aéroport parisien d’Orly.
    Une multitude d’opportunités nouvelles de correspondances s’offre ainsi aux clients des deux compagnies qui ne résident pas à Paris.
    Par exemple, les passagers au départ de Dakar au Sénégal avec Corsair pourront, avec un seul billet, être acheminés à Moscou en Russie en effectuant leur premier tronçon sur Corsair et le second sur Aigle Azur pourra facilement se rendre à Montréal avec un seul billet comportant un trajet Alger – Orly sur Aigle Azur et enchaîner un Orly – Montréal sur Corsair.

    Par Saida Azzouz

  • Air Algérie : Mohamed Salah Boultif pour la création d’un « hub »

    Air Algérie : Mohamed Salah Boultif pour la création d’un « hub »

    La possibilité de créer un « hub » à l’aéroport international d’Alger n’est pas exclue ! C’est même un projet à moyen terme que compte mener à bien le PDG d’Air Algérie.

    M. Mohamed Salah Boultif a affirmé, lors d’un de ses passages à la radio nationale, que la compagnie nationale qu’il dirige depuis juin 2011 prévoit dans son plan de développement la création d’une plate-forme de correspondances ou « hub » pour entrer dans le trafic de transit international.

    « Le projet pour créer un « hub » pour intégrer le marché du trafic de transit international (Air Algérie) est actuellement à l’étude à moyen terme, un projet déjà avalisé par le conseil d’administration, ce qui permettrait d’avoir une vision plus globalisée du concept de « point à point », avait indiqué Mohamed Salah Boultif lors de cette sortie médiatique.

    Air Algérie, est, a tenu à le rappeler son PDG, une compagnie de type conventionnel activant sur le réseau du point à point à l’international et compte sur ses seules lignes domestiques.

    Dans le plan de développement 2012-2016 et pour lequel 60 milliards de dinars ont été consacrés, il est prévu le renforcement des destinations existantes, la création de correspondances. Alger pourrait devenir une passerelle entre l’Afrique d’où l’on devrait aller chercher le trafic pour le transporter au Moyen- Orient et en Europe.

    Dans la stratégie de développement d’Air Algérie, l’Afrique figure en première position, avec le renforcement des dessertes actuelles comme Dakar, Niamey, Nouakchott et, plus tard, Abidjan, en plus de l’ouverture de nouvelles dessertes.

    Pour ce faire, la compagnie aérienne nationale devrait renforcer sa flotte.

    Pour rappel, 42 appareils, dont deux tiers sont neufs, constituent la flotte d’Air Algérie, qui, de l’aveu du PDG, devrait se renforcer avec l’acquisition prochaine de trois modules de 250 places, trois appareils de 150 places et deux avions cargo qui vont coûter à la compagnie 45 milliards de dinars.

    Par Sara Chabi

  • Tassili Air Lines se met à l’international

    Tassili Air Lines se met à l’international

    Elle dessert depuis peu Rome via Hassi Messaoud

    Filiale à 100% du groupe Sonatrach, TAL assure tous les vendredis la liaison Hassi Messaoud-Rome et retour à bord d’un Boeing 737-800.

    Le vol inaugural a eu lieu le vendredi 29 septembre en présence notamment du PDG de la compagnie Fayçal Khalil, qui a indiqué en marge de cet évènement « qu’une convention cadre a été récemment conclue entre TAL et huit compagnies pétrolières italiennes pour le transport de leurs personnels sur cette ligne.
    Ce choix a été bien étudié sur le plan de rentabilité du fait de la forte présence de compagnies pétrolières italiennes dans le Sud algérien et notamment à Hassi Messaoud, pôle énergétique du pays ».

    L’aéroport Fiumicino de Rome offre plusieurs possibilités d’escales vers d’autres destinations européennes et internationales , a fait remarquer Fayçal Khalil pour expliquer les raisons qui ont motivé la décision de TAL de rallier Rome à Hassi Messaoud.

    De nouvelles dessertes assurant d’autres destinations internationales à partir de Hassi Messaoud sont actuellement à l’étude « en fonction de leur rentabilité pour la TAL », a déclaré le PDG de la TAL à la presse.

    Parallèlement à l’étude en cours pour l’exploitation de nouvelles dessertes, le patron du deuxième transporteur public national détenu par Sonatrach a évoqué la possibilité d’assurer une autre liaison sur le territoire italien, à savoir Hassi Messaoud-Milan. Mais cette liaison, si elle est décidée, sera destinée à assurer un service de cargo pétrolier.

    Pour rappel, avant de se lancer dans le créneau du transport aérien international charter, TAL a mené depuis plus de trois ans une série d’actions préparatoires, notamment l’acquisition de quatre appareils moyen porteurs de type Boeing 737-800 nouvelle génération d’une capacité de 150 places chacun pour une somme de 228,4 millions de dollars, soit 48 millions pour chaque appareil.

    Elle a également obtenu,, fin 2011 auprès du ministère des Transports l’autorisation d’opérer dans le transport grand public, avant de décrocher le label international de qualité IOSA (Operational Safety Audit), délivré par l’Association internationale du transport aérien (IATA), synonyme de l’inscription sur la liste verte des compagnies aériennes membres de cette organisation, satisfaisant ainsi toutes les exigences requises (plus de 900) en matière de sécurité opérationnelle de transport aérien.

    Cette compagnie s’est aussi dotée début 2012 de deux centres de maintenance et d’exploitation pour 1,3 milliard DA et employant 430 personnes.

  • La SETRAM est née

    La SETRAM est née

    La gestion des projets de tramways lui sera confiée

    La Société d’exploitation des tramways d’Algérie (SETRAM), chargée de la gestion des projets de tramways, sera lancée en octobre, a indiqué à la presse Djamel Bensalhi, directeur général adjoint de l’Entreprise du métro d’Alger (EMA).

    « Dès octobre, la gestion et l’exploitation commerciale du tramway d’Alger, ainsi que tous les projets de tramways en cours de réalisation ou d’étude en Algérie, sera confiée à la SETRAM, dont le processus de création a été entamé en avril dernier », a annoncé Djamel Bensalhi lors d’une conférence sur les grands projets de transports urbains en Algérie, organisée en marge du Salon national des transports.

    Cette société est détenue à 49% par la RATP- El Djazaïr, filiale algérienne du groupe français « la Régie autonome des transports parisiens », qui est également chargé de l’exploitation du métro d’Alger.

    Quant aux 51% restant, ils sont répartis entre l’EMA (15%) et l’Enterprise de transports urbain et suburbain d’Alger, ETUSA, (36%).

    Initialement, la répartition entre les partenaires algériens était de 30% pour l’EMA et 21% pour l’ETUSA, mais elle a été revue à la demande des responsables de l’ETUSA.

  • TASSILI AIRLINES : La convention collective signée

    TASSILI AIRLINES : La convention collective signée

    Désormais une convention collective lie les employés et la direction de la compagnie aérienne Tassili Airlines (TAL), filiale de Sonatrach.

    Paraphée par le PDG de Tassili Airlines Fayçal Kellil, et les représentants des trois syndicats  : celui des pilotes de ligne, Othmane Sahbane, des techniciens et des agents de la maintenance Benyahia Abdelmoumène et de l’UGTA (Union générale des travailleurs algériens), Hakim Benamar, cette convention, va selon les syndicalistes et l’employeur, permettre une évolution graduelle et conditionnée des salaires de ses employés en fonction d’un business plan s’étalant sur trois ans.

    En vertu de cet accord, les 916 travailleurs de «   Tal  »bénéficieront d’augmentations salariales allant de 3% à 15% en fonction des résultats annuels de l’entreprise.

    « La convention constitue, pour M. Kellil, un «accord social gagnant-gagnant /entre Tal et ses partenaires sociaux pour transformer la compagnie d’une activité de charter au rang de 2ème compagnie publique de transport aérien en Algérie  ».

    Pour rappel Tassili Airlines été créée en mars 1998, en vertu d’une joint-venture entre Sonatrach et Air Algérie avant de devenir filiale à 100% de Sonatrach en avril 2005.

    La compagnie a réalisé un chiffre d’affaires de 4,2 milliards de DA en 2011 contre 3,5 milliards de DA en 2010. Elle dispose d’une flotte de 31 avions, soit une capacité de 1.228 sièges.

    Par Rabah Nadri   

  • Pour Sarens Algérie « Rien n’est trop lourd, rien n’est trop haut  »

    Pour Sarens Algérie « Rien n’est trop lourd, rien n’est trop haut »

    LEADER SUR LE MARCHÉ ALGÉRIEN DE LA MANUTENTION, DU LEVAGE ET TRANSPORT EXCEPTIONNELS

    Par  Saïda Hamadène

    Sarens Algérie, spécialisée dans la manutention, le levage et le transport exceptionnel, s’est engagée dans une démarche intégrée qualité, environnement, santé et sécurité au travail en vue d’une certification multi-référentiel. Pour la qualité ISO 9001  version 2008, l’OSHAS 18001 en ce qui concerne la  sécurité et pour l’environnement  l’ISO 14001.

    « La politique QHSE de Sarens Algérie, sur l’ensemble  des sites, vise la satisfaction de ses partenaires, la maîtrise des impacts environnementaux liés à l’exploitation des moyens de levage, manutention et transport, ainsi que des risques pour la santé qui en découlent », indique le Managing Director Hamid Batata lors de la désignation d’un manager de QHSE  qui doit, entre autres missions, veiller au  respect de la réglementation algérienne opposable à ses activités et services ainsi que toute exigence ou orientation  de la maison mère, et la prévention des risques liés à l’environnement, les accidents de travail et les maladies professionnelles . Filiale du Groupe Sarens, cette jeune entreprise, qui a démarré ses activités en 2003 avec une équipe réduite, à peine 12 employés, et qui en compte aujourd’hui plus de 310, vise à consolider sa position de leader à l’échelle nationale et devenir un acteur dynamique à  l’international.

    « On ne s’improvise pas grutier ou élingueurs» « Nous sommes considérés par les professionnels comme les leaders, et on compte le rester pour pérenniser notre présence sur le marché algérien»,

    affirme M. Bounadja que nous avons rencontré au siège de l’entreprise à Kouba à Alger. Il tient à indiquer au passage que bien qu’elle soit à capitaux mixtes, le personnel de Sarens Algérie est à 100% algérien et la stabilité du personnel est la preuve de la pérennité de cette  société qui travaille à plus de 90% avec des entreprises étrangères.

    «On est dans tous les projets d’envergures, l’autoroute Est-Ouest, différents projets dans le domaine de l’énergie, comme les zones pétrochimiques Arzew et Skikda, la méga centrale électrique de Hadjret  Ennous, ou encore le centre des affaires et le Méridien d’Oran. C’est d’ailleurs à Oran que se trouve la base logistique de Sarens Algérie. Dans cette boîte, on se défend de faire dans la location et le transport exceptionnel.Nous visons à offrir à notre client des solutions complètes, c’est pour cela que  nous développons  l’engineering  qui est un axe de développement.  On ne loue pas les grues on les met à disposition, il y a la supervision et il y a des techniques de levage qui nécessitent une formation, nous avons la responsabilité de l’équipement et du personnel », affirme  M. Bounadja

    Qui regrette qu’il n’y ait pas un institut spécialisé dans les techniques de levage en Algérie. Pour lui on ne s’improvise pas grutier ou élingueur parce que les  métiers du levage et du transport des charges lourdes et exceptionnelles ont leurs  spécificités car ils obéissent  à des normes de sécurité très strictes.

    C’est d’ailleurs pour cela, nous dit-il, que l’entreprise forme les jeunes aux métiers d’élingueur  et grutier durant trois mois sur sa  base à Oran. Les grutiers sont envoyés se former chez le fournisseur chaque fois que Sarens Algérie acquiert un nouveau matériel.

  • Une usine d’assemblage véhicules à Sétif

    Une usine d’assemblage véhicules à Sétif

    LE GROUPE NÉGOCIE UN PARTENARIAT AVEC  HIGER

    Le complexe  d’assemblage de véhicules qu’envisage de monter le GROUPE MAZOUZ, en partenariat avec HIGER, leader mondial dans son domaine,  sera érigé sur une superficie de 150 000 m2, dont 60 000 m2 couverts. Cette usine produira 10 000 véhicules utilitaires, 6 000 industriels et 3 000 bus et minibus. Le coût de l’investissement est de 100 millions de dollars. Le projet du  montage des bus assurera un millier d’emplois. «  Les bus HIGER se vendent aux Etats-Unis car ils répondent aux normes américaines », avait indiqué à la presse Ahmed Mazouz, PDG du groupe.

    Le complexe  permettra la création de  plus de 4 000 emplois directs et indirects. « La production en véhicules industriels devrait couvrir 80% des besoins du marché national »,  indique-t-on à GM-Trade, et où, tient-on à préciser, le  choix d’implanter le complexe à Sétif n’est pas dû au hasard.

    « Le choix s’est porté sur Sétif car cette dynamique ville possède un extra-ordinaire potentiel ouvrier. Ce n’est plus évident de trouver une assiette foncière de 15 ha à Alger. Les facilités accordées par les autorités locales et à leur tête le wali, lequel accorde une grande importance à l’investissement productif, créateur d’emplois et de richesses, ont en outre motivé notre choix. Lequel prend d’ailleurs la même trajectoire que les orientations de Son Excellence le président de la République, faisant du développement des Hauts-Plateaux un axe prioritaire ».

  • « Les Algériens sont exigeants quant à la qualité d’une carrosserie »

    « Les Algériens sont exigeants quant à la qualité d’une carrosserie »

    PATRICE STAUB, DIRECTEUR D’EXPLOITATION CHEZ IVAL, A PROPOS DE LA LOCATION FINANCIÈRE

    Par  Sara Chabi

    il est indéniable que le marché de véhicules poids lourds enregistre une croissance conséquente vue la croissance économique du pays et l’évolution des projets et infrastructures. Il est certain aussi que le client algérien, après s’être rué sur certaines marques de véhicules lourds en raison de leur  disponibilité, ou séduit par l’attractivité des prix, révise ses critères d’évaluation et d’acquisition  d’un  engin.

    « J’ai remarqué que le client algérien devient exigeant quant à la qualité d’une carrosserie spécifique et il est dommage qu’il ne puisse pas, faute d’un financement adéquat, acquérir un matériel de qualité », tient à relever   Patrice Staub, directeur d’exploitation chez IVAL,  que DZEntreprise a sollicité pour faire un round-up sur l’évolution du marché de véhicules lourds en Algérie et de la place d’Iveco sur le dit marché.

    Au cours de l’entretien,  le directeur d’exploitation d’Ival, spécialisée dans la distribution de camions des travaux publics et d’autres engins mécaniques,qui ne cache pas sa passion pour les camions en confiant qu’il possède une collection miniature de quelque 300 camions et autres engins, aborde la question du marché algérien du véhicule industriel, la formation du personnel, le service après-vente, les véhicules chinois et les crash test, mais aussi et surtout la difficulté à concrétiser le  crédit-bail et la location financière.

    « Quand j’ai pris mes fonctions, il y a trois ans, je m’étais fixé comme objectif de développer le crédit bail et la location financière avec Iveco. Je me suis très vite rendu compte  que les banques ne jouaient pas le jeu. Notamment, les banques françaises agréées en Algérie. Pourtant, c’est une prestation très courante en France.» Notre interlocuteur se désole du fait que les établissements financiers n’encouragent pas la location financière.

    « La location pure, comme cela se fait en Europe pour certaines professions, comme la fabrication et la distribution des produits laitiers. On met à la disposition de ces entreprises  des véhicules en location avec lesquels ils peuvent faire un certain kilométrage. Tout est compris dans la location sauf le conducteur et le carburant.»

    Un procédé qui, affirme le directeur d’exploitation d’Ival, qui a fait ses preuves ailleurs et qui a permis de déveloper l’activité du transport.

    Néanmoins, cet obstacle n’a pas empêché Ival de grignoter chemin faisant des parts du marché.

    La démarche commerciale de l’entreprise, que dirige Mourad Bairi, s’articule autour de la qualité du produit , le service après-vente et la formation des chauffeurs. « Il faut savoir que la marque Iveco est très appréciée des clients,  pour sa robustesse  et par le fait qu’elle ne soit pas bourrée d’électronique, pour le châssis cabine elle est  100% Iveco. C’est un produit qui peut durer plus de 10 ans.»

    Un produit qui, soutient notre interlocuteur, qui comptabilise plus de 30 ans d’expérience dans le camion, est aux normes de sécurité puisqu’il a subi tous les crashs tests nécessaires.

    « Ce qui n’est pas le cas des camions industriels asiatiques, d’ailleurs, ils ne sont pas commercialisés en Europe », souligne Patrice Staub, qui indique qu’Ival va faire un nouveau classement des concessionnaires et en recruter de nouveaux car, estime-t-il. « Être agent voiture et  agent poids lourds, ce n’est pas la même chose, le service après- vente est plus pointu » .