Catégorie : Normalisation

  • Inapi: 150 demandes d’invention déposées en 2018

    Inapi: 150 demandes d’invention déposées en 2018

    150 demandes d’inventions ont été déposées au cours de cette années  contre 120  demandes  en 2017.  Ce nombre concerne les  demandes d’invention émanant des nationaux,déposées au niveau  de l’Institut national algérien de la propriété industrielle (Inapi).

    L’information a été communiquée par Youcef Ziane, chef du département de promotion des innovations à l’Inapi, lors de la Journée d’information sur la Qualité et l’Innovation, organisée  par la direction de l’industrie de la wilaya de Skikda, le 16 décembre. Cette  Journée intervient dans le cadre du mois de la qualité, initié par le ministère de l’Industrie et des Mines (MIM) sur le territoire national.

    Cette tendance haussière, poursuit Youcef Ziane, a également concerné le les Centres d’appui à la technologie et à l’innovation (Cati), dont le nombre de dépôt de demande a atteint 54 contre 32 enregistrés en 2017. Sur les 54, 30 Cati ont été intégrées dans le tissu universitaire, dont 23 au sein des Universités) et 7 dans les Centres de recherche.

    Une quinzaine d’entreprises et de start-up ont pris part à l’exposition organisée par l’Inapi  en marge de cet évènement. Les secteurs représentés sont essentiellement, l’agroalimentaire (Groupe Ammar, Groupe Benamor), l’agro-industrie (Semoulerie Baraka Bouchama), l’emballage (Sarep), la cosmétique (Savon Russicada de Noureddine Guira).

    L’ occasion pour certains  participants de mettre en relief des nouveautés. Parmi lesquelles, nous citerons la lingette anti-moustique répulsive (Zahra), mis au point par Pub Car, dirigée par Zoheir Hmimes, et commercialisée, depuis quelques temps, au Mali et à la Mauritanie. Une innovation, faut-il le rappeler, qui a valu à Pub Car, le Prix national de l’Innovation 2017, décerné par le MIM à l’issue des 9ème Journées de l’Innovation à Alger.

    Aussi, la nouvelle unité du Groupe Benamor, Green Grill Manufacturing (GGM), implantée à Boumaiza, dans la commune de Ben Azzouz, produisant en conserve 3 aliments : la confiture de la pulpe de la fraise, de la H’rissa Diari (relatif à Diar, maisons) et Lahmis (mélange pimenté de tomate et de poivron, très prisé dans les restaurants algériens, consommé comme plat d’entrée).

    « Hormis Lahmis mis en vente depuis mars 2018, les 2 autres produits ne le seront qu’en janvier 2019. »A déclaré la commerciale de GGM,

     

    Zoheir Zaid

  • ALGERAC: « L’accréditation est un passeport pour l’export »

    ALGERAC: « L’accréditation est un passeport pour l’export »

    «L’accréditation est un passeport pour l’export » c’est qui ressort en substance de la conférence de Noureddine Boudissa, Directeur Général d’ ALGERAC , lors de la conférence de presse animée  ce 11 décembre 2018 à l’occasion du mois de la qualité. Un événement instauré à l’initiative du Ministère de l’Industrie et de la promotion des investissements, et où des journées d’information et de sensibilisation seront organisées.

    «Beaucoup  de laboratoires demandent à  être accrédités dans divers domaines comme celui de   la santé où des groupes de travail œuvrent pour remettre à niveau l’ensemble des laboratoires, qu’ils soient privés ou publics, il existe aussi une demande assez importante dans le secteur de la pièce de rechange. Dans le domaine du contrôle des produits cosmétique, le laboratoire Venus sera accrédité dans quelques jours » a indiqué à la presse le patron d’ALGERAC.

    L’accréditation devient une démarche obligatoire d’autant que les pouvoirs publics affichent leur volonté de faire de l’année 2019, l’année de l’export. « Aussi, il faut sensibiliser les producteurs  à avoir des documents pour chaque produit fabriqué, délivrés par des laboratoires accrédités. Ce sont ces documents qui sont le vrai passeport pour le commerce international » explique le Directeur Général d’ALGERAC  avant de préciser  que «même au niveau national les donneurs d’ordre exigent dans leurs appels d’offres l’accréditation d’ALGERAC. Nous devons nous organiser pour rattraper le retard que nous accusons en matière de règlements techniques. Ce qui est positif c’est qu’il existe une prise de conscience et une demande. Actuellement nous avons 120 laboratoires accrédités et en 2019, le nombre sera encore plus grand».

    Le Directeur Général d’ ALGERAC  affirme que son organisme a signé des protocoles d’accréditation avec des donneurs d’ordre  à savoir, SONATRACH, le ministère de la défense, SONELGAZ et le ministère de l’agriculture. Il insiste aussi sur le fait que l’accréditation qui est très technique est plutôt coûteuse. « Pour permettre aux entreprises d’aller vers l’accréditation, il faut alimenter le fonds d’aide à  pour pouvoir répondre à la grande demande».

    Pour rappel, ALGERAC,  organisme national d’accréditation a été créé en 2006. Il  a commencé les opérations d’accréditation depuis l’année 2009. Il a bénéficié de la reconnaissance international  par l’european  Accreditation , depuis le 15 octobre 2017 à travers  des accords bilatéraux tout en étant membre associé , ainsi qu’une reconnaissance internationale de l’international  laboratory  Accreditation Cooperation.

    ALGERAC  a également signé des protocoles de reconnaissance mutuelle avec l’Egypte, les pays du Golfe et bientôt avec la Corée du sud. Dès l’année 2019, l’organisme d’accréditation  se lance dans l’accréditation à l’international.

    K.M.B

     

  • Algerac : les laboratoires d’Essais et d’Etalonnage rappelés à l’ordre

    Algerac : les laboratoires d’Essais et d’Etalonnage rappelés à l’ordre

    Les laboratoires d’Essais et d’Etalonnage accrédités  selon l’ISO/CEI 17025 :2005, disposent d’une période de transition de 3 ans (jusqu’au 1er Décembre 2020) pour conformer leurs processus aux exigences de la nouvelle norme ISO/CEI 17025 :2017, rappelle Algerac dans un communiqué  publié sur son site web.

    L’accréditation constitue l’outil principal apte à démontrer la compétence des organismes d’évaluation de la conformité que sont laboratoires d’essais et d’étalonnage, organismes d’inspection et organismes de certification des systèmes, personnes et produits . Elle est devenue une condition nécessaire pour accéder au commerce international et contribue grandement à l’élimination des entraves techniques dans les échanges commerciaux internationaux, rappelle cette même source.

    La  norme  ISO/CEI  17025 contient  les  exigences  générales concernant la compétence  des laboratoires d’étalonnages et d’essais.  Elle leur sert de base à l’accréditation au niveau international.

    Cette norme a récemment fait l’objet d’une révision.  Ainsi,  l’ISO  a  publié  le  30  novembre  2017  une nouvelle édition de la norme  qui englobe les activités et les nouvelles méthodes de travail des laboratoires d’aujourd’hui. Elle tient compte des évolutions techniques du vocabulaire et des  progrès  informatiques,  et  reflète  également  la  dernière  version  de  l’ISO  9001  sur  le management de la qualité. Dans sa nouvelle politique de transition vers la norme ISO/CEI 17025 :2017.

    S.C

    Passage à la nouvelle norme ISO/CEI 17025 :2017

    • A partir du 1 er septembre 2018 : Algerac sera prêt à réaliser des évaluations selon le référentiel ISO/CEI 17025 :2017.
    • A partir  du  1 er mars  2019 :  toutes les évaluations initiales se feront selon les exigences de la dernière version ISO/CEI  17025 :2017.  A partir de cette date, Algerac  n’accepte aucune nouvelle demande d’accréditation selon la norme ISO/CEI 17025 :2005.
    • Les laboratoires actuellement accrédités selon la norme ISO/CEI 17025 :2005, doivent se mettre en conformité par rapport aux exigences de la  dernière édition de la norme,  afin que leur accréditation d’ Algerac soit  maintenue, au  plus  tard  le  30 novembre 2020.
    • A partir du 1erdécembre 2020 :  les accréditations selon la norme ISO/CEI 17025 :2005, ne seront plus valides. Les laboratoires qui ne sont passés à la version 2017, à cette date, ne  pourront plus faire référence à l’accréditation pour leurs résultats d’essai ou d’étalonnage, et leurs certificats (et annexes techniques) seront retirés.

    Processus de transition pour les laboratoires accrédités :

    En préparation de l’évaluation du passage à la nouvelle norme, les laboratoires accrédités doivent réalisés au minimum, les étapes suivantes:

    • Préparation d’un plan d’action documenté pour la mise en œuvre de la nouvelle version, sur la base d’une comparaison entre l’ancienne et la nouvelle norme.
    • Formation du personnel sur les exigences de la nouvelle norme et aux ajustements et modifications qui en résultent dans le système de management du laboratoire.
    • Transmettre à Algerac, une demande et un plan de transition au plus tard le 1er décembre  2019. Le plan doit présenter avec suffisamment de détail, les actions prises par le laboratoire pour répondre aux nouvelles exigences de la norme ainsi que les dates de mise en œuvre.
    • La dernière  date  possible pour l’évaluation de transition vers la norme ISO/CEI 17025 :2017 est fixée au 30 juin 2020, afin de pouvoir finaliser tout  le processus de transition à temps, les actions correctives mises en place par les laboratoires pour répondre aux écarts en rapport  avec les exigences nouvelles ou modifiées de la nouvelle version, devront être réalisées au  plus  tard  le  30  septembre 2020.Les évaluations   seront autant que possible effectuées en combinaison avec les évaluations de surveillance et de renouvellement programmées dans les plans de surveillance et renouvellement des laboratoires accrédités. En cas de nécessité cette évaluation pourrait être réalisée sous forme d’évaluation supplémentaire.

    Autres dispositions

    • La durée minimale de l’évaluation de transition sur site, est d’une  journée (08 heures) ,en  fonction de la taille et de la complexité du  laboratoire,cette durée peut être augmentée  par  Algerac,  si l’évaluation est combinée avec une évaluation planifiée (surveillance  ou  renouvellement), la  durée d’évaluation requise pour latransition sera ajoutée à la durée de l’évaluation planifiée.
    • Aucune demande d’extension d’accréditation selon l’ISO/CEI 17025 :2005 ne sera acceptée après le 31 mai 2019.

    A propos de l’ALGERAC

    L’Organisme Algérien d’Accréditation (ALGERAC), créé en décembre 2005, complète, avec les autres structures déjà existantes, comme l’IANOR (Institut Algérien de Normalisation) ou l’ONML (Office National de la Métrologie Légale), le système national de la qualité essentiel à toute stratégie industrielle.  La création d’ALGERAC s’inscrit dans le cadre du renforcement de la démarche qualité initiée par les pouvoirs publics visant à l’amélioration de la compétitivité des entreprises algériennes et à faciliter leur insertion dans l’économie mondiale. Les objectifs visés à travers sa création consistent en la protection de l’économie nationale et particulièrement les secteurs stratégiques, en la garantie de la qualité des services et produits algériens, en la promotion de la production nationale sur les marchés mondiaux et enfin en la facilitation de l’adhésion de l’Algérie aux standards et organismes internationaux.

  • Partenariat algéro-français: Le CETIT inauguré à Alger

    Partenariat algéro-français: Le CETIT inauguré à Alger

    Le Centre d’expertise technique et industriel textile (CETIT) a été inauguré ce matin à Alger par les représentants de société Safltex, du côté algérien, et de la société  Lainière de  Picardie, côté français.

    Fruit d’un partenariat algéro-français, le Cetit, précise, le communiqué rendu public par Lainière de Picardie, est un aboutissement logique de l’étroite collaboration entre les deux sociétés qui ont réussi à tisser des liens de partenariat durable.

    Le leader mondial de l’entoilage, par ailleurs présent sur le marché algérien depuis 18 ans, la société  Lainière de  Picardie, a connu une croissance naturelle au vu des partenariats développés dans le secteur textile avec des sociétés publiques et privées.

    La société Lainière de  Picardie a estimé que «grâce aux très importants investissements étatiques consentis pour la modernisation de l’outil de production, ces partenaires n’ont jamais cessé d’aller de l’avant».

    Filiale du groupe Chargeurs, un groupe industriel et de services d’implantation mondiale qui exerce sur les segments de la protection temporaire de surfaces, de l’entoilage pour habillement, des substrats techniques et de la laine peignée, la société Lainière de Picardie, a réussi à percer sur le marché algérien et à fructifier ses investissements.

    Du reste, la société Lainière de Picardie, précise que sa principale motivation «est d’accompagner durablement nos partenaires algériens, à travers la création du Cetit. Nous y parvenons grâce aux moyens mis à notre disposition, par notre distributeur algérien Safltex», affirmant que «cette plateforme a pour vocation de transférer le savoir-faire et les nouvelles technologies dans nos différents métiers.»

    Lamara Benarab

     

     

  • Algerac : la reconnaissance internationale obtenue

    Algerac : la reconnaissance internationale obtenue

    C’est lors d’une cérémonie organisée  à Alger que l’Organisme algérien d’accréditation (ALGERAC) a célébré sa reconnaissance par l’European Accreditation dont le comité a tenu une séance les 4 et 5 octobre dernier à Bucarest en Roumanie.

    C’est sur la base du rapport d’évaluation de l’équipe que l’EA a reconnu qu’ALGERAC puisse devenir signataire du Bilateral Agreement dans les domaines des essais (à l’exclusion des examens médicaux), de l’étalonnage et de l’inspection. Thomas Facklam, président de l’EA était présent à la cérémonie à côté de responsables du ministère de l’Industrie pour souligner l’importance de cet événement.

    En marge de la cérémonie, Nouredine Boudissa, DG d’ALGERAC a plaidé en faveur de « la création d’un réseau national multidisciplinaire d’organisme d’évaluation de la conformité qui est un préalable qui va permettre, à coup sûr, aux organes de contrôle et de régulation de s’assurer de la conformité des produits importés et accompagner nos exportateurs à placer nos produits nationaux à l’étranger ». Il a expliqué qu’il devient urgent de rédiger, de formaliser et de valider tous les règlements techniques « qui pourraient permettre efficacement à nos entreprises d’être compétitives et la production nationale industrielle et agricole sera concurrentielle avec les produits des partenaires commerciaux ». Il a ajouté que sans une reconnaissance de la compétence des organismes de qualité, il est difficile de considérer que l’infrastructure y afférente puisse jouer le rôle attendu par les pouvoirs publics et les associations professionnels ainsi que celles de défense des droits des consommateurs.

    Tous les programmes de coopération et d’assistance technique financés par le gouvernement algérien et les organisations européennes doivent se centrer sur cet objectif qui consiste à les mettre à niveau et à les reconnaître comme compétents selon les normes nationales et internationales, dit-il. d’ailleurs, l’Office d’accréditation s’est déjà rapproché du législateur pour le sensibiliser sur le dossier.

    Pour rappel, les membres de la commission des affaires économiques du Conseil de la nation avaient souligné, il y a une année, l’intérêt et l’importance de la transparence dans l’homologation et l’agrément des nouveaux organismes de contrôle par l’Office algérien d’accréditation. Ils ont eu droit à des éclaircissements de son directeur général, Noureddine Boudissa.

    R.N.