Catégorie : Marketing

  • «Weg Algeria Motors Spa» opérationnelle à partir du 4ème trimestre 2022

    «Weg Algeria Motors Spa» opérationnelle à partir du 4ème trimestre 2022

    L’entreprise internationale «WEG» spécialisée dans la production des moteurs électriques, s’associe avec le Groupe algérien «Cevital» pour la création de la joint-venture «Weg Algeria Motors Spa», détenue à 51% par la première partie et à 49% par la seconde.

    «Weg Algeria Motors Spa» opérera dans la production et la vente des moteurs électriques en Algérie. Son usine basée à Sétif, ses produits seront initialement utilisées pour les machines à laver de Cevital et des entreprises installées dans la même wilaya de Sétif.

    C’est WEG, elle-même, dont le siège principal est situé au Brésil, qui a fait part de ce partenariat à ses actionnaires et au marché. Elle leur a annoncé la signature de documents pour la création de la joint-venture.

    Sur son site web, WEG rappelle que Cevital est fondé en 1971 en Algérie et qu’il opère dans différents secteurs (agriculture, commerce de détail, services et industrie) à travers ses différentes filiales. Le groupe dessert l’Europe, le Moyen-Orient, l’Afrique du Nord et l’Asie.

    «WEG Algeria Motors SPA» serait en production à partir du 4ème trimestre 2022. Les investissements de WEG, apprend-on, seront principalement concentrés sur la technologie et le savoir-faire de la fabrication de moteurs électriques pour les appareils électroménagers en Algérie.

    «Grâce à ce partenariat, nous élargirons notre part de marché mondiale des moteurs électriques pour le segment des appareils électroménagers, en tirant parti de notre diversification technologique et géographique pour saisir de nouvelles opportunités commerciales », a déclaré Julio Cesar Ramires, directeur général de WEG Motors – Commercial and Unité commerciale de l’électroménager».

    Pour rappel, du 13 au 16 novembre dernier, le P-dg de WEG, Harry Schmelzer Jr, était en voyage d’affaires en Algérie. A l’occasion, ses représentants et des diplomates brésiliens se sont entretenus avec de hauts responsables de l’Etat, entre autres, les deux ministres de l’Industrie et des Ressources en eau, ainsi que les représentants des deux compagnies Sonatrach et Sonelgaz.

    Les principaux objectifs de cette mission, est-il indiqué,  étaient de mieux appréhender le contexte économique algérien et d’identifier les diverses opportunités de renforcer la présence de WEG dans ce pays.

    WEG est présente en Algérie depuis une dizaine d’années, à travers son représentant GIMELEC qui est aussi le distributeur de ses produits.

    Sonia Miloud

  • Simem 2021: 382 firmes présentes au CCO du 7 au 11 avril

    Simem 2021: 382 firmes présentes au CCO du 7 au 11 avril

    Après un report d’une année, imposé par la pandémie de la Covid-19, le Salon international du mobilier hospitalier et de l’équipement médical (SIMEM) est de retour, au grand bonheur de ses nombreux fidèles parmi les professionnels de la santé mais aussi des Tech.

    Le Simem revient dans sa 23 édition, en présentiel, au Centre de conventions «Ahmed Benahmed» d’Oran, du 07 au 10 avril 2021, parallèlement à une diffusion en ligne, en partenariat avec la start-up e-tabib.

    Dédié à la santé en Algérie, le SIMEM 2021 est organisé sous le haut patronage des deux ministres de la Santé et de l’Industrie pharmaceutique. Les exposants sont au nombre de 92 pour présenter des équipements et des produits de 382 firmes représentant 28 pays. L’occasion pour les visiteurs de découvrir les nouveautés en matière d’équipements, de mobiliers et de dispositifs médicaux et aux exposants de nouer de nouveaux contacts et conclure des partenariats.

    Au SIMEM 2021, l’innovation technologique et l’intelligence artificielle occupent une place importante. Les start-up ont de quoi émerveiller les visiteurs et susciter l’intérêt des utilisateurs et de revendeurs de solutions digitales. «LE SIMEM accueille également plusieurs sociétés conceptrices ou distributrices de systèmes informatiques et de logiciels destinés au secteur de la santé, proposant ainsi, dans le cadre de l’encouragement de l’économie numérique, des solutions concrètes et immédiatement disponibles». A  précisé l’organisateur lors d’un point de presse animé au centre des conventions d’Oran, par Nassima Chaouche directrice d’Evencia, l’agence organisatrice et Mustapha Chaouche le fondateur du Simem, qui en est à sa 23 éme édition.  

    Et d’ajouter : «le programme de conférences accompagnant le salon fait également la part belle aux innovations en matière d’imagerie médicale et aux espoirs permis par la numérisation et le recours à l’intelligence artificielle dans le domaine de la santé».

    Le Simem 2021 est aussi une opportunité de promouvoir la production nationale dans le domaine médical, voire de la santé, de façon générale. Aux investisseurs intéressés de s’y rendre pour la découverte des créneaux porteurs. Pour ce qui est des conférences, elles sont au nombre de 18 communications scientifiques réparties sur quatre sessions. Aussi, des ateliers de formation en échographie générale et pédiatrique sont prévus vendredi après-midi et samedi matin. De même qu’un symposium sur les produits SNIBE et le principe de la chimiluminescence Immuno-assay.

    Rendez-vous incontournable des professionnels de la santé et plateforme algérienne privilégiée de découverte des nouveaux produits dans ce domaine, le Salon international du mobilier hospitalier et de l’équipement médical, dans son édition 2021, est à ne pas rater par les professionnels de la santé, en cette conjoncture sanitaire particulière qui fait obligation à tous de s’y adapter, tout en se préparant au post-Covid.

    Karima Mokrani

  • La nouvelle génération d’avions Embraer présentée à Alger

    La nouvelle génération d’avions Embraer présentée à Alger

    Fort d’une remarquable performance au salon aéronautique de Farnborough au Royaume-Uni, où Embraer a enregistré une récolte exceptionnelle de nouvelles commandes d’avions, l’E190-E2, la nouvelle génération d’avions Embraer, a visité Alger pour la première fois dimanche. L’avion de ligne le plus silencieux et le plus efficace au monde dans son segment, a accueilli un grand groupe de la communauté aéronautique algérienne pour un vol de démonstration pour présenter ses capacités.

    Des représentants d’Air Algérie, de Tassili Airlines, de Star Aviation et de l’aviation locale ont été invités à vivre l’expérience de l’avion de ligne le plus récent et le plus silencieux sur le marché aujourd’hui. Le groupe comprenait également la délégation officielle de l’honorable ministre brésilien des Affaires étrangères, M. Aloysio Nunes, et l’ambassadeur du Brésil à Alger, M. Eduardo Botelho Barbosa.

    « Le lancement de l’E190-E2 à Alger est une excellente opportunité pour Embraer de montrer cet avion révolutionnaire qui établit de nouvelles normes de rentabilité pour les compagnies aériennes et des niveaux de confort pour les passagers », a déclaré Raul Villaron, Vice-Président Afrique et Moyen-Orient au sein d’Embraer. L’E190-E2 qui réduit la consommation de carburant de plus de 17% est parfaitement adapté pour fonctionner dans des environnements chauds et difficiles.« Nous sommes prêts à soutenir Air Algérie dans son prochain programme de renouvellement de flotte, non seulement avec les meilleurs avions, mais aussi avec les solutions d’accompagnement pour lesquelles Embraer est si bien connu.» a t’il ajouté .

    Depuis sa mise en service, la famille E-Jets a reçu plus de 1 800 commandes et plus de 1 400 avions ont été livrés. Aujourd’hui, les E-Jets volent dans la flotte de 70 clients dans 50 pays. La famille polyvalente de 70 à 150 places évolue avec des compagnies aériennes à bas prix ainsi qu’avec des transporteurs régionaux et principaux.

    À propos d’Embraer

    Embraer est une société internationale dont le siège social se trouve au Brésil,  active dans les secteurs de l’aviation commerciale et exécutive, de la défense et de la sécurité. La société conçoit, développe, fabrique et commercialise des avions et des systèmes, fournissant un soutien et des services à la clientèle.

    Depuis sa création en 1969, Embraer a livré plus de 8 000 avions. Environ toutes les 10 secondes, un avion fabriqué par Embraer décolle quelque part dans le monde, transportant plus de 145 millions de passagers par an.

    Embraer est le premier fabricant d’avions commerciaux avec une capacité pouvant aller jusqu’à 150 sièges. La société gère des unités industrielles, des bureaux, des centres de services et de distribution de pièces, entre autres, à travers les Amériques, l’Afrique, l’Asie et l’Europe.

     

     

     

  • L’innovation est au centre des réussites

    L’innovation est au centre des réussites

    Identifier les facteurs clés de la réussite économique équivaut à mettre le doigt sur ce qui est susceptible d’être un vrai catalyseur pour le pays.
    Beaucoup de pays émergents l’ont fait et sont sortis de leur état de pauvreté et parfois de la dépendance.
    Mais, pourquoi d’autres pays n’ont pas réussi la transition et se débattent dans des problèmes insurmontables ?
    Le docteur Michael P. Ryan, de l’université Georgetown (USA), qui a mené des recherches sur les pôles d’innovation, livre à travers une conférence, animée à l’institut de management algéro-américain, ayant pour thème construire un environnement politique favorable à l’innovation économique , son expérience dans deux pays ; à savoir le Brésil et la Jordanie.

    [dropcap]A[/dropcap]vant d’entreprendre le changement qui a fait d’elle l’une des économies les plus en vue dans la région du Moyen-Orient, la Jordanie passait par une situation des plus critiques.
    Entreprises non compétitives, économie dépendant en grande partie de l’étranger, absence de création de richesses à tel point que la banque mondiale lui avait signifié que sa croissance économique ne saurait être durable.
    Aussi, les responsables décident-ils de prendre le taureau par les cornes pour sortir le pays du marasme.
    La première réforme entreprise a touché le système éducatif.
    Beaucoup d’investissements y ont été consentis au point qu’il est devenu l’un des meilleurs de la région.

    « La Jordanie a fait de son éducation un service commercialisable. Ainsi, les gens vont dans ce pays pour y faire des études », explique Michael Ryan.

    En 1998, c’est la rédaction des lois pour les brevets d’invention qui est entamée.
    Ces deux étapes passées avec brio, le pays a misé sur l’industrie pharmaceutique et en a fait un pôle d’excellence.

    « Aujourd’hui, les laboratoires pharmaceutiques jordaniens sont présents aussi bien en Afrique du Sud qu’en Afrique du Nord mais aussi en Europe et aux États-Unis d’Amérique », ce qui dénote de l’avancement réalisé par le pays.

    L’expérience du Brésil, autre pays émergent, est un peu différente même si le résultat réalisé est tout aussi important.

    « Au Brésil, le leadership est venu de la classe moyenne du gouvernement mais aussi de la communauté scientifique et universitaire.
    Il faut savoir que l’université de São Paulo est classée 19ème dans le monde après celle de Londres.
    Aussi, une question cruciale s’imposait. Pourquoi cette performance sur le plan scientifique et universitaire alors que la situation économique est des plus catastrophiques ?
    C’est à partir de cette question que l’économie et l’université ont réussi leur jonction.
    L’université s’est mise au service de l’économie et le résultat ne s’est pas fait attendre »
    .

    Deux expériences aussi différentes l’une de l’autre mais dont le point commun réside dans la vision et la planification.

    La Jordanie avait déjà tracé le modèle que le pays voulait suivre. Et, cette décision ne s’est pas faite du jour au lendemain.
    Elle a été mûrement réfléchie puis établi une vision pour une économie mondiale.
    « Une vision partagée par toutes les parties prenantes », affirme Michael Ryan.

    À partir de ces deux exemples de réussite, il devient clair que la première clé de la réussite réside en une vision claire et un leadership.
    Deux autres exemples que sont la Chine et l’Inde, deux pays dont les économies sont productrices de richesses, confortent cette vision des choses et nous mettent devant une évidence.

    Les économies qui veulent s’en sortir sont appelées à devenir globales.

    « La globalisation est une nécessité qui doit arriver tôt ou tard.
    Les économies deviennent ainsi plus mondiales et plus compétitives.
    Mais, avant que de se lancer dans pareille entreprise, il faut se demander sérieusement quelles sont les capacités que peut offrir un pays à la lumière de la compétence mondiale et qui lui permettront d’apporter une innovation à même de lui assurer la réussite ?
    Les jordaniens, par exemple, ont commencé par le développement de logiciels, service qu’ils ont ensuite exporté vers les pays du golfe.
    Ils ont aussi commencé par créer des start-up qui se sont bien développées.
    La Corée a carrément créé des centres de développement dans les entreprises.
    Il faut aussi penser à l’intégration régionale de l’économie locale à l’image de l’Union Européenne qui a permis aux pays membres de réaliser une bonne croissance économique malgré la crise, ou à l’accord de libre échange américain, NAFTA, qui a permis au Mexique de tirer une bonne croissance économique »
    .

    Il n’existe pas de solution magique, la clé de la réussite doit être avant tout la vision qui nous permettra d’arriver où l’on veut et la bonne stratégie pour nous y mener.

    Par   Khadidja Mohamed Bouziane

  • Site automobile Autobip : « Il y a déficit en communication non publicitaire »

    Pour toute entreprise quels que soient sa taille et son domaine d’activité, l’acquisition de véhicules de société représente un investissement important.

    dze15autobipC’est donc une opération qui doit être bien réfléchie.
    Depuis quelques années, les entreprises algériennes ne sont plus seules dans cette aventure puisqu’elles se voient guider dans la prise de décision d’achat par des sites automobiles qui proposent des services à la fois utiles et gratuits. Lancée depuis bientôt un an, Autobip se positionne déjà comme leader des sites automobiles en Algérie.
    Autobip est une division indépendante de l’entreprise Ouedkniss qui est spécialisée dans l’édition sur Internet.

    Mr Mehdi Mounis Bouzid est le rédacteur en chef et manager général de l’équipe d’Autobip composée de cinq employés.

    Il revient dans cet entretien accordé à DZEntreprise sur la démarche suivie et les difficultés rencontrées par son entreprise pour développer le site. Il nous explique également son fonctionnement ainsi que les besoins auxquels il répond.

    DZEntreprise : Comment fonctionne Autobip ?

    Mr Mehdi Mounis Bouzid : Notre site mentionne toutes les marques de véhicules, y compris les véhicules utilitaires présents sur le marché en affichant le listing des prix, les promotions, les fiches techniques et l’actualité (dans la section « Actualité Auto » où des articles promotionnels, événementiels ou informatifs traitant du domaine de l’automobile sont à jour. D’autres services font de notre site une référence, à savoir :
    – le forum qui cumule plus de 7000 visites par jour. Il rend possible de discuter avec une communauté partageant le même intérêt pour le secteur de l’automobile.
    – Le comparateur qui comporte deux sections distinctes pour les prix de véhicules : « prix du neuf » pour les véhicules neufs et « prix de l’occasion » pour les véhicules d’occasion.

    Les mises à jour se font en continue, nous maintenons un contact permanent avec l’ensemble des responsables des marques présentes dans nos registres ainsi qu’un certains nombre de leur concessions à travers le pays.

    Autobip offre aussi une fonction de recherche basée principalement sur le budget, vous entrez le montant que vous souhaitez investir dans l’acquisition d’un véhicule et l’outil vous propose une vue général sur le marché en entier, le neuf et l’occasion se rejoignent dans les résultats prêts a être comparés dans les moindres détails.

    Nous avons également développé un outil d’estimation pour les prix des véhicules d’occasion (qui constitue l’atout majeur d’Autobip) à partir des critères suivants : la marque, le modèle, l’année, la finition, le moteur et le kilométrage.

    DZEntreprise : Sur quelles bases s’effectue l’estimation des véhicules d’occasion?

    Mr Mehdi Mounis Bouzid : Elle s’effectue de façon algorithmique sur la base de données des échanges réalisés via Ouedkniss qui, pour le rappeler, collecte entre 1600 et 2000 nouvelles mises en vente de véhicules d’occasion par jour.
    Nous estimons que ce chiffre est statistiquement satisfaisant pour faire sortir des tendances et ainsi donner des estimations à toute personne nous indiquant une liste de critères d’un véhicule à estimer.

    DZEntreprise : Quelle démarche avez-vous suivie pour développer un tel outil ? Quelles sont les difficultés que vous avez rencontrées ?

    Mr Mehdi Mounis Bouzid : Tout d’abord, nous avons bénéficié d’une expertise dite technique puisque le développement d’Autobip dans sa globalité a été effectué par la même équipe qui est derrière la plateforme Ouedkniss.
    Par ailleurs, la véritable difficulté a était (et l’est encore) l’établissement de la passerelle d’informations entre nos services et ceux responsables de la communication pour les marques automobiles en Algérie.
    Nous ne pensions pas avoir de pareilles difficultés qui sont pour, le souligner au passage, d’ordre culturel.
    En effet, certains concessionnaires, ayant pour habitude de communiquer uniquement à travers les canaux dit classiques, refusent totalement de communiquer par rapport au prix du neuf. Pour la majorité des restants, il y a une lenteur dans la communication.
    Pour résumer notre démarche, nous nous sommes basés d’abord sur le cumul de données fait sur Ouedkniss, notamment le recensement de l’ensemble des véhicules présents sur le marché. Puis, à l’aide d’outils statistiques, nous avons établi des tendances de prix pour chaque type de véhicule pour toutes les configurations possibles et imaginables.
    Enfin, nous collectons activement les mises à jour annoncées par les constructeurs, tant au niveau des prix des véhicules, mais également les ajouts ou modifications concernant les packs proposés, et nous affichons cela sous forme de fiches techniques accompagnées du prix, mais aussi sous forme d’articles.

    DZEntreprise : Pourquoi avoir créé Autobip ?

    Mr Mehdi Mounis Bouzid : Tout d’abord il n’est pas difficile de noter le fort intérêt que portent les Algériens pour secteur de l’automobile, et les échanges sur Ouedkniss.com ne font pas défaut à cela.
    Dans cette conjoncture que connait le marché, mais aussi la position quasi- monopolistique de Ouedkniss sur les échanges s’effectuant à l’aide d’internet, il était stratégique de notre part de faire le nécessaire pour ne plus seulement offrir le maximum du marché au consommateur, mais également de l’aider dans sa prise de décision.

    DZEntreprise : Quels sont les avantages d’un tel outil aussi bien pour les entreprises du secteur ainsi que pour celles qui désirent acquérir des véhicules ?

    Mr Mehdi Mounis Bouzid : « Accélérateur de transactions » c’est la mission principale de la plateforme Ouedkniss. Autobip vient à cet effet remplir une fonction complémentaire.
    Et ce, en offrant un cumul d’informations détaillées et facilement accessibles à tous. Le comparateur est donc la solution la plus appropriée au manque d’informations qui caractérise le secteur automobile qui est due au déficit de communication non publicitaire et instructif qui est flagrant. Les consommateurs, y compris les entreprises, y gagnent donc en clarté.

    Quant aux entreprises du secteur, elles y trouvent un canal de communication moderne et totalement transparent les incitant à mieux jouer le jeu de la concurrence d’un point de vue produit, mais également services après- vente.

    En outre, Ouedkniss a toujours constitué pour les entreprises du secteur un excellent vecteur d’indication pour leur positionnement et notamment la stratégie de fixation des prix.
    De ce fait, Autobip vient les éclairer d’avantage et leur montrer de façon plus détaillée les tendances du marché. Tout cela facilement et en temps réel.

    DZEntreprise : Quel est le rôle joué par le forum dans la prise de décisions d’achat de véhicules ?

    Mr Mehdi Mounis Bouzid : Le forum fournit une communication à double sens, même si nos visiteurs peuvent réagir sur les articles des tests de véhicules, ce n’est pas la même chose que de pouvoir poser une question directe à un auditoire large et spécialisé comme le constitue le forum Autobip qui cumule à lui seul plus de 7000 visites par jour.

    Nous pouvons donc dire que le forum a un rôle réconfortant dans la prise de décisions de l’acheteur, il lui permet de discuter de son ou ses choix potentiels, et d’en découvrir de nouveaux via les suggestions et diverses discussions faites sur le forum.

    Entretien réalisé par Hind Slamani

  • Entreprise Algérienne et l’horizontalisation de l’information

    Entreprise Algérienne et l’horizontalisation de l’information

    Un constat peu rassurant quant à l’avenir des entreprises algériennes publiques ou privées que l’expert en TIC Redouane Hamza a apporté lors d’une conférence- débat organisée par le cercle d’action et de réflexion autour de l’entreprise au mois d’octobre dernier dont le thème est

    «Quelle infrastructure et système d’information pour l’entreprise et l’administration algériennes  ».

    Une question à laquelle ont tenté de répondre les participants après un bref rappel de l’état des lieux.
    Le constat fait, tous sont unanimes à dire que tous les ingrédients sont réunis pour que la mutation de l’entreprise se fasse de manière durable si l’on se réfère à l’environnement dans lequel l’entreprise algérienne évolue.

    « Ce dernier est tout à fait stable et dispose d’atouts non négligeables -une population jeune, une situation géographique stratégique et des tas de facilitations.

    Néanmoins, nos entreprises restent en deçà des attentes car elles obéissent à un système d’information archaïque et quand ce dernier devient la clé même de son développement, la mise en garde contre une éventuelle dégradation de l’entreprise est nécessaire », fait remarquer l’invité de CARE, Redouane Hamza.

    L’expert en TIC soutient que pour se libérer, les entreprises algériennes doivent investir davantage dans les technologies de l’information, « elles doivent construire des infrastructures informationnelles aux normes et standards internationaux pour une gestion plus simple de l’entreprises et plus rentable. Pour cela, elles doivent, entre autres, déployer ce qu’on appelle des entreprises ressource planning ERP».

    Ce procédé adopté par 70% des entreprises du bloc occidental est un type de gouvernance visant à coordonner l’ensemble des activités d’une entreprise grâce à un logiciel. L’ERP est donc une base de données regroupant par exemple la gestion de la ressource humaine, la gestion financière, la vente, la distribution …

    L’orateur ajoute que l’adoption de l’ERP par l’entreprise la transforme en une entreprise efficace et efficiente, mais cela demande un investissement tant sur les plans de l’organisation et des ressources humaines que sur les plans architectural et technologique que sur les moyens à mobiliser à cette fin.

    S’agissant de l’adhésion de l’Algérie à l’Organisation mondiale du commerce OMC, le conférencier a indiqué que si l’Algérie venait à y rentrer de plain pied, un nombre significatif d’entreprises algériennes seront laminées car, selon lui, ces dernières ne pourront pas faire face à la compétition. Il le soutient, sans les TIC bon nombre d’entre elles est appelé à disparaitre.

    L’expert en TIC fait remarquer que l’on ne doit pas s’attendre à une prise de conscience des entreprises si rien n’est fait en ce sens  ; il estime que pour faire évoluer les situations et inverser la tendance , l’Etat joue un rôle déterminant s’il permet que certaines technologies puissent être déployées, « l’Etat doit investir dans de grands projets structurants et favoriser l’émergence d’un écosystème autour de toutes les disciplines de métier que ce soit au niveau du matériels ou du transport de données…».

    Pour rappel, l’expert Redouane Hamza est le président directeur général d’ALTAIR, une entreprise de génie conseil et de génie logiciel qui a pour mission d’accompagner les grandes entreprises et les institutions gouvernementales dans la formulation et la mise en œuvre de leurs stratégies.

    Par Latifa Abada

  • La sous-traitance automobile entre la Turquie et l’Algérie

    La sous-traitance automobile entre la Turquie et l’Algérie

    Mr Hasan Aslan, conseiller commercial à l’ambassade de Turquie à DZ-ENTREPRISE

    DZ-Entreprise :Pour commencer, comment se porte l’économie turque au jour d’aujourd’hui ?

    Mr Hasan Aslan :La Turquie est la 17e plus grande économie du monde (et la 6e en Europe) avec un PIB de 780 milliards de dollars. Malgré la crise économique mondiale, l’économie Turque a réussi à accroitre durant les années 2010 et 2011 avec un taux de croissance de 9,2 % et 8,5 % respectivement.
    De plus la croissance des exportations et importations de la Turquie continue avec presque le même rythme.

    DZ-Entreprise :Comment est perçu le marché algérien par les opérateurs économiques turcs ?

    Mr Hasan Aslan :L’Algérie est la 4e plus grande économie d’Afrique et de l’Union arabe. C’est-à-dire un pays économiquement très important aussi bien dans sa région que dans le monde entier en prenant en compte sa richesse naturelle avec une population jeune et qualifiée.
    Les hommes d’affaires Turc n’envisagent pas ce pays seulement en tant que marché d’exportation, mais aussi, comme une porte pour s’ouvrir aux autres pays du continent africain.
    Entre nos deux pays, il existe déjà un volume d’échanges de 5 milliards de dollars dont 3 milliards se composent d’exportations Algériennes alors que 2 milliards sont des exportations Turques. Il est temps, donc, de développer ces relations et augmenter ces chiffres au plus haut.

    DZ-Entreprise :La coopération algéro-turque dans le domaine de l’énergie a été au centre des récentes rencontres, tenues à Alger, entre chefs d’entreprises turcs et leurs homologues algériens. Parlez-nous de l’expérience turque dans le domaine de l’énergie et notamment les énergies renouvelables ?

    Mr Hasan Aslan :La Turquie est un pays importateur d’énergie. Il y a une importation des produits énergétique de 50 milliards de dollars par an. De ce fait les énergies renouvelables sont très importantes pour réduire la dépendance de notre pays dans le domaine énergétique.
    Dans ce secteur grâce au soutien de l’État turc, il y a une centaine de sociétés Turques productrices de systèmes solaire et éolien. Ces sociétés sont aussi exportatrices dans les pays du Moyen-Orient.
    Mais, je crois que dans le domaine de l’énergie l’Algérie a un potentiel dont la Turquie doit profiter.

    DZ-Entreprise :En dehors du secteur énergétique, quelles sont selon vous, les autres opportunités d’affaires qui existent en Algérie et qui retiennent l’attention des investisseurs turcs ?

    Mr Hasan Aslan :Concernant l’investissement, il y a beaucoup de domaines auxquels les sociétés Turques s’intéressent. Tel que le secteur de l’industrie (particulièrement le textile l’habillement, l’agroalimentaire, la sidérurgie et les produits des matériaux de construction), et des services, entre autres (les travaux publics, le logement et le tourisme).

    DZ-Entreprise :L’Algérie amorce une nouvelle politique industrielle où la sous-traitance industrielle et particulièrement automobile tient une place prépondérante. En tenant compte de l’expérience turque dans le domaine quelle pourrait être votre contribution dans ce créneau ?

    Mr Hasan Aslan :L’histoire de l’industrie automobile en Turquie s’étend sur plus d’un siècle. Mais du point de vue modernité, c’est surtout les années 1970 qu’il faut mentionner, années durant lesquelles les grandes marques du monde ont commencé leur production. A l’heure actuelle, la production automobile en Turquie a atteint 1,5 million et se classe au 17e rang dans le monde entier.
    Dans cette industrie, le secteur de la sous-traitance est très développé autour des grands producteurs.
    En précisant, ici, que ces sous-traitants sont aussi des exportateurs.
    Par conséquent, le développement des relations commerciales entre les sous-traitants du secteur automobile Turc avec leur homologues Algériens doit être une priorité pour les deux pays.

    DZ-Entreprise :Existe-t-il des entreprises turques qui pensent s’installer en Algérie?

    Mr Hasan Aslan :Il y a déjà un investissement Turc de un milliard de dollars en Algérie. Avec ce volume, la Turquie est un des plus importants investisseurs étrangers en Algérie.
    Dans cette même vision de l’économie, il existe également des sociétés Turques intéressées par le marché Algérien dans des différents secteurs.

    Propos recueillis par Yanis Koceyla

  • La coopération algéro-polonaise dans le secteur automobile

    La coopération algéro-polonaise dans le secteur automobile

    Mr Maciej Kowalski, chef du service de la promotion du commerce et des investissements à l’ambassade de Pologne, à DZ-ENTREPRISE

    DZ-Entreprise :Tout d’abord un mot sur l’état de santé de l’économie polonaise ?

    Mr Maciej Kowalski :La meilleure caractéristique de l’économie de la Pologne de ces derniers temps est la stabilité de la croissance.

    Au cours de la dernière décennie, la croissance annuelle moyenne était de 4,2%, alors que la croissance de l’économie européenne était quatre fois inférieure ! Ce résultat plaçait la Pologne à la troisième position parmi les pays de l’UE, il montre également l’importance croissante de l’économie polonaise dans la perspective macro.

    La Pologne a résisté aux problèmes extérieurs causés par la crise économique mondiale. En 2009, la Pologne a reçu le surnom d’ « île verte » suite à la croissance du Produit intérieur brut (1,6%), faisant l’exception dans toute l’Union où l’économie des autres pays était en baisse.

    Le succès de l’économie polonaise résulte du haut niveau de la demande intérieure, d’une structure vaste et diversifiée de l’exportation, ainsi que des conditions sécurisées de conduite des activités économiques.
    La Pologne est considérée comme un pays où le risque de survenance d’une crise financière est faible.

    Les produits polonais jouissent d’un grand succès sur les marchés étrangers grâce à son rapport qualité-prix très avantageux. Aussi l’exportation est-elle un élément vital de l’économie polonaise. En 2012, la valeur de l’exportation polonaise s’est élevée à 136,7 milliards d’euros, ce qui représentait 113,5% de la valeur de l’année précédente. La Pologne est le huitième exportateur dans l’Union européenne et le vingt-septième exportateur dans le monde.

    Les plus importants secteurs de l’exportation polonaise sont l’industrie électromécanique et chimique qui, ensemble, représentent plus de la moitié du volume total de l’exportation (55 % en 2011).

    Dans le cadre de ces secteurs, les entrepreneurs polonais exportent notamment les installations et appareils mécaniques et électriques (32,1 mrds d’euros), véhicules, aéronefs et navires (21,8 mrds d’euros), matières plastiques et produits de caoutchouc (9,6 mrds d’euros) ainsi que des produits de l’industrie chimique (9,3 mrds d’euros).

    DZ-Entreprise :Les entreprises polonaises activant dans le secteur des pièces automobiles ont manifesté leur intérêt à investir dans le marché algérien. Que peut faire faire valoir la Pologne dans ce domaine ?

    Mr Maciej Kowalski :À présent, le secteur automobile (construction des automobiles, production des pièces détachées et des accessoires) est le deuxième secteur industriel le plus important dans l’économie polonaise (le premier est le secteur alimentaire).

    En Pologne, l’industrie automobile repose sur deux principaux segments : la construction des véhicules (notamment les camionnettes, camions et autocars) et la production des pièces détachées (avec le rôle essentiel de moteurs).
    Outre la production, le rôle important revient aux échanges commerciaux en matière d’automobiles ainsi que le secteur tertiaire relatif à l’industrie automobile.

    L’industrie automobile polonaise satisfait aux standards internationaux, ses produits sont compétitifs et répondent aux attentes autant en matière de qualité de production que des prix.
    Outre les entreprises nationales, sur le territoire de Pologne plusieurs constructeurs automobiles renommés, européens et internationaux, ont également investi dans différents segments du marché automobile , notamment Volvo, Opel, Fiat, Volkswagen, MAN (construction et montage des véhicules), Toyota, Volkswagen Motor Polska, Fiat Powertrain, Isuzu Motors (fabrication des unités d’entraînement) et beaucoup d’autres spécialisées dans la fabrication : des dispositifs de direction, des systèmes d’éclairage, des systèmes de refroidissement, des carrosseries, des constructions de châssis, des pneumatiques… On pourrait continuer longtemps.

    En 2011, la valeur totale de la production automobile vendue s’est élevée à 26 mrds d’euros. Ainsi, l’industrie automobile a généré près de 10 % de la valeur de production de l’industrie globale polonaise. Cette forte position de l’industrie automobile dans l’économie polonaise est la conséquence d’un développement raisonnable et stable de la branche en Pologne durant les dernières années.

    Le champ de la future coopération algéro-polonaise dans le secteur automobile est vaste. Maintenant, c’est aux entrepreneurs des deux pays de concrétiser les discussions et contribuer au lancement d’un projet intéressant pour les deux parties.

    DZ-Entreprise :Il est question pour les entreprises polonaises de mettre un terme aux intermédiaires. Jusqu’ici, les pièces fabriquées en Pologne et en vente en Algérie proviennent d’intermédiaires des pays occidentaux.
    Comment allez-vous vous y prendre ?

    Mr Maciej Kowalski :Le problème des intermédiaires se pose de temps en temps et il ne concerne pas uniquement le secteur automobile.

    Un certain nombre de produits polonais entre sur le marché algérien par le biais des opérateurs des pays étrangers autres que la Pologne.

    Il y a plusieurs facteurs que les importateurs algériens prennent en considération : une meilleure connaissance des pays occidentaux, la distance géographique, la communication en français…

    D’autre part, les Polonais semblent connaître mieux le marché européen et préfèrent coopérer avec des sociétés de l’UE en évitant tout le risque lié à la recherche d’un nouveau partenaire en dehors de l’Europe.

    Il va de soi que l’élimination des intermédiaires va contribuer à la baisse de prix de certains produits disponibles sur le marché algérien.
    C’est un travail pour nous tous, y compris le service commercial de l’ambassade de Pologne dont je suis le représentant.
    Nous consacrons beaucoup de notre temps pour promouvoir les relations directes entre les entrepreneurs algériens et polonais.

    Nous répondons régulièrement aux demandes de contact, nous participons aux salons professionnels organisés en Algérie. Nous mettons également à la disposition des hommes d’affaires algériens et polonais notre site web (www.alger.trade.gov.pl) et le trimestriel bulletin d’information dans lequel nous publions les offres de coopération et les actualités du marché polonais et algérien…

    Nous constatons avec un grand plaisir que ce travail donne des résultats positifs. En six ans nous avons réussi à quadrupler le chiffre d’affaires entre l’Algérie et la Pologne pour atteindre en 2012 le niveau de 430 millions USD.
    Mais il reste encore beaucoup de choses à faire…

    DZ-Entreprise :Le gouvernement algérien a conclu un partenariat industriel avec le constructeur français Renault pour la réalisation d’une usine de montage de véhicules à l’ouest du pays (à Oued Tlélat dans la région d’Oran). Avez-vous abordé un projet de partenariat dans cette usine avec les autorités algériennes ?

    Mr Maciej Kowalski :Tout d’abord nous félicitons les autorités algériennes d’avoir conclu cet accord pour la réalisation de l’usine de montage et nous sommes persuadés que ce projet va contribuer au développement du secteur automobile en Algérie – ce qui a eu lieu notamment en Pologne grâce à la coopération avec plusieurs constructeurs automobiles internationaux.

    Il n’est pas étonnant que beaucoup d’operateurs algériens et étrangers veuillent participer à ce projet. En ce qui concerne les fabricants polonais, ils sont prêts à travailler en Algérie, mais pas uniquement dans le cadre de l’usine de montage de véhicules Renault.

    Nous n’avons pas encore eu l’occasion de parler des investissements polonais dans la recherche et le développement alors que les fabricants polonais des pièces détachées investissent dans la recherche et développement (R&D) 600 mln d’euros par an ! Il faut bien souligner qu’il s’agit des investissements dans l’innovation et les technologies modernes.
    De nombreux centres de recherche et de développement visent à l’amélioration de la qualité des produits, l’optimisation de la production, la recherche des produits innovants ainsi que de nouvelles solutions technologiques.
    Par conséquent, les produits automobiles polonais répondent aux standards, ils sont aussi pleinement compétitifs aux marchés internationaux.

    Pourquoi ne pas profiter de nos expériences dans ce domaine et transférer notre savoir- faire en Algérie ? A mon avis, il ne faut pas être trop concentré sur le projet de l’usine Renault ; mis à part ce projet historique, il y a beaucoup d’autres possibilités de coopération dans le secteur automobile.

    DZ-Entreprise :Parlez-nous de l’association des producteurs polonais de pièces automobiles ?

    Mr Maciej Kowalski :Comme je viens de le présenter, le secteur automobile en Pologne est bien développé et très diversifié.
    Nous avons un nombre important de sociétés polonaises agissant dans plusieurs branches du secteur.
    Les opérateurs polonais l’ont trouvé utile pour se regrouper en créant des associations afin défendre ainsi leurs intérêts et promouvoir en même temps la qualité des produits polonais sur les marchés internationaux.
    En fait, nous avons plusieurs associations dans le secteur automobile. L’association des producteurs polonais de pièces automobiles (SPCM – www.spcm.pl) que vous avez mentionnée est un exemple de groupement qui a été établi en vue de renforcer le potentiel du secteur automobile en Pologne.
    Les concurrents ont décidé d’agir ensemble pour être plus visibles à l’égard des autorités polonaises. En agissant en tant que groupement, les producteurs ont le droit de soumettre aux autorités les propositions législatives afin de contribuer au développement de ce secteur en Pologne.
    Les représentants de l’association sont très actifs sur les marchés internationaux et profitent de chaque occasion pour promouvoir ses membres à l’étranger.
    Un exemple ? La vice-présidente de l’association, Madame Karolina Dmowska, était présente dernièrement au Salon Equip-Auto (du 4 au 7 mars 2013) sur le stand de l’ambassade de Pologne. Elle a également participé au séminaire organisé en marge de ce salon en présentant les expériences et les offres des compagnies polonaises dans le secteur automobile.
    L’association SPCM peut servir comme un premier contact pour les hommes d’affaires algériens intéressés par la coopération avec des partenaires polonais.

    DZ-Entreprise :Le gouvernement polonais a initié, durant l’année 2013, le Programme de promotion et de rapprochement entre la Pologne et Algérie qui s’étale sur trois années.
    Quelle est la finalité à travers ce programme ?

    Mr Maciej Kowalski :Au fil des quelques dernières années, l’Algérie est devenue le plus important pays pour la Pologne au Maghreb et l’un des plus importants dans toute l’Afrique.

    L’importance de l’Algérie a été confirmée, effectivement, au niveau du ministère de l’Economie polonais par la décision de lancer un programme de promotion et de rapprochement sur une période de trois ans.

    Le programme est une suite de manifestations. C’est-à-dire qui’ il y aura des foires, des conférences, des missions d’hommes d’affaires, des campagnes publicitaires dans les médias, etc.
    Nous estimons que malgré l’évolution importante de nos échanges bilatéraux enregistrée récemment entre nos pays, le potentiel de la coopération algéro-polonaise est toujours très loin d’être épuisé.

    Nous avons parlé des intermédiaires étrangers qui fournissent les produits polonais sur le marché algérien. C’est aussi dans ce contexte que les autorités polonaises ont lancé un programme spécial pour l’Algérie : pour promouvoir la Pologne en Algérie, mais aussi pour faire connaitre l’Algérie en Pologne.

    En réalisant ce programme, nous allons toucher plusieurs secteurs d’activités : secteur automobile (avec notre participation au salon Equip-Auto), agroalimentaire (salon Djazagro et Sipsa), bâtiment et travaux publics (salons Batimatec et SITP), énergies renouvelables (Salon ERA à Oran) et médical (salon SIMEM à Oran).

  • Entreprises – TIC  : la décisive connexion pour la compétitivité

    Entreprises – TIC  : la décisive connexion pour la compétitivité

    Il serait un pléonasme que d’expliquer que les entreprises ayant choisi d’adopter les solutions IT dans leur organisation et fonctionnement jouissent indéniablement d’un facteur de compétitivité déterminant par rapport à leurs concurrentes.
    Des solutions qui évoluent d’une manière spectaculaire.
    C’est pourquoi, un salon de l’envergure du MED-IT (Salon international d’Alger des technologies de l’information et de la communication) est toujours le bienvenu.

    Pour sa neuvième édition, depuis 2004, le MED-IT 2012 s’est tenu cette année aussi dans l’un des espaces les plus prestigieux d’Alger, le Palais de la culture, du 24 au 26 septembre 2012.

    Tenu sous le haut patronage du ministre de la Poste et des Technologies de l’Information et de la Communication, le MED-IT est désormais connu pour être un salon destiné aux professionnels accueillant chaque année près de 5 000 visiteurs, tous secteurs d’activité confondus, dans un espace de près de 5 000 m2.

    Deux données importantes cependant. D’abord, 30% des quelque 150 exposants comptent parmi les entreprises étrangères, dont de célébrissimes multinationales.
    Ensuite, le salon est aussi le rendez-vous annuel pour des start-up algériennes versées dans l’innovation, candidates au podium des Trophées MED-IT pour les rendre plus visibles, mettre en valeur leurs travaux et permettre une évolution dans un domaine ouvert sur tout le possible.

    L’entreprise en ligne de mire

    Aussi, la présence sur place d’acteurs de divers horizons (conseil, téléphonie, internet, CRM, call centers, ERP, Business intelligence, sécurité des systèmes d’information, réseaux, cloud computing, etc.), la programmation de 50 conférences et ateliers spécialisés fait du rendez-vous un véritable carrefour d’échanges tous azimuts, dédiés aux dernières solutions des technologies de l’information (IT).
    Il constitue également une multitude d’opportunités d’affaires pour les fournisseurs de solutions pour qui la première cible reste indéniablement l’entreprise, à côté bien sûr des administrations institutionnelles.

    Il s’adresse plus précisément aux décideurs au sein de ces organisations.

    Il n’est désormais un secret pour personne que depuis près de deux décennies, le domaine des nouvelles technologies de l’information et de la communication (TIC) continue de bouleverser en profondeur les modes de vie et d’organisation des sociétés, notamment à travers la dématérialisation.

    Un bouleversement aussi profond que la révolution industrielle du XVIIIe siècle  ;c’est pourquoi l’entreprise ne peut en aucun cas évoluer à la marge de cette révolution, ces outils devenant de réels facteurs de compétitivité. Le MED-IT se présente alors comme un moyen d’apprécier les grandes tendances du marché.
    Le salon est aussi l’occasion de nouer des partenariats stratégiques entre entreprises.

    «   Depuis l’édition 2010, un outil web accessible via le site du salon permet aux exposants et visiteurs d’établir en ligne leur propre planning de rendez-vous en amont du salon  », apprend-on auprès des organisateurs.

    Les Trophées MED-IT 2012  : 43 candidatures, 15 éligibles et 4 lauréats

    Comme chaque année, le MED-IT décerne des prix aux jeunes entreprises algériennes, des start-up, dont les travaux se distinguent par des solutions innovantes. Ce concours devient « un véritable accélérateur pour propulser de jeunes entreprises technologiques  », nous précise-t-on. Objectif  : mettre en lumière de jeunes talents et encourager les petites entreprises à fort potentiel de croissance dans le domaine des TIC. Un évènement organisé sous le haut patronage du ministre de la Poste et des Technologies de l’Information et de la Communication en partenariat avec l’ANPT (Agence nationale des parcs technologiques).

    Trois grandes entreprises parrainent cet évènement, à savoir Algérie Télécom, acteur majeur des télécoms en Algérie, Sisco Systems, leader mondial dans le domaine des réseaux, Inforama, spécialisée dans les matériels et solutions informatiques.

    Via le site du salon, 43 candidatures ont été déposées pour postuler au concours, dont 15 ont été jugées éligibles par le jury composé de 10 experts qui viennent de sélectionner au final les quatre heureux lauréats.

    Les quatre jeunes entrepreneurs peuvent désormais bénéficier de  :
    – un espace d’exposition au Salon Med-IT  ;
    – une présentation de leur start-up lors de la cérémonie officielle de remise des trophées Med-IT  ;
    un trophée et des cadeaux offerts par les sponsors officiels de l’événement  ;
    – un cocktail pour favoriser les rencontres entre start-up et investisseurs potentiels  ;
    – une forte visibilité auprès de la presse et des décideurs.

    En plus de nombreux sponsors officiels (Algérie Télécoms, Nedjma, Djezzy, Cisco, Inforama), de partenaires (ANPT, Emploitic.com, Group Oxford Business, etc.) et de fournisseurs officiels (SLC, Kompass, MarkBrik, Eurequat Algerie, Kadd, Dziriet), l’évènement jouit du soutien de plusieurs partenaires médias dont la Radio et la Télévision algériennes, Liberté, Horizon, Arabies, N’TIC, L’Actuel, Le Bip, pour ne noter que ceux-là.

    Notons enfin que le salon, soutenu par le ministère délégué au Commerce extérieur français, dispose d’un pavillon France et que le pole Conseil est assuré par le cabinet Ernest&Young.

    Par Manel Sadaoui

  • «   La force de l’Algérie, une jeunesse bien formée et ouverte sur le monde  »

    «   La force de l’Algérie, une jeunesse bien formée et ouverte sur le monde  »

    Rencontré en marge de la 9e édition du MED-IT, M. Karim Cherfaoui, directeur de XCOM Algérie, entreprise organisatrice de l’évènement, a bien voulu répondre à nos questions et nous livrer sa vision de fin observateur d’un secteur en plein boom.

    DZEntreprise : En tant qu’observateur averti du secteur des TIC, quelles sont à votre avis les perspectives de son évolution  ?

    M. Karim Cherfaoui : Je mesure le chemin important parcouru par la filière TIC. Il y a moins de 15 ans que la téléphonie mobile et internet ont surgi dans nos vies. Vous souvenez-vous de la première fois que vous avez envoyé un SMS ? C’était hier et vous le faites aujourd’hui comme si vous l’aviez toujours fait.
    Il y a 25 ans, Steve Jobs amusait le monde avec sa pomme, il a été élu patron de la décennie.
    Bill Gates bidouillait dans son garage. Aujourd’hui, il est l’un des hommes le plus riche de la planète.
    Je suis convaincu que chacun d’entre- nous interroge Google plusieurs fois chaque jour, mais vous souvenez-vous que cette entreprise a été créée par deux jeunes en 1998, il y a tout juste 15 ans, pour valoir aujourd’hui 196 milliards de dollars ?
    J’ai choisi quelques exemples parmi des centaines que j’aurai pu citer comme Yahoo, Youtube, Facebook, Twitter et bien d’autres encore.
    La filière TIC de notre pays est jeune. Notre monde est nouveau, nous vivons dans l’ère du numérique et ce n’est qu’un début.
    Certes, les mégas, les gigas, les teras et tout le jargon technique qui entoure notre monde IT peut être rébarbatif ,et la vitesse à laquelle les technologies se succèdent peut en décourager plus d’un  ; mais ne vous trompez pas, tous ces mouvements, ces changements, ces évolutions témoignent seulement de la force et de la vigueur d’un mouvement de fond qui a déjà commencé à révolutionner le monde moderne.

    DZEntreprise : Qu’en est-il en Algérie  ?

    M. Karim Cherfaoui : Dans notre pays, c’est un secteur toujours en forte croissance et il devrait représenter, d’ici à 2014, quelque 100  000 emplois directs et 300  000 autres indirects.
    Des experts avancent qu’il représentera 4% du PIB. Ceci, entre autres, parce que l’Etat et le gouvernement ont inscrit, avec le programme E-ALGERIE, le secteur des TIC comme secteur prioritaire de notre économie.
    Notre jeunesse peut devenir une force à condition que nos enfants soient bien formés, diplômés, ouverts au monde et aux nouvelles technologies.
    Il est important que nous participions tous à encourager la formation des jeunes, l’innovation, l’émergence et le développement de nouveaux projets.

    DZEntreprise : Quel serait l’apport du salon MED-IT à cette dynamique  ?

    M. Karim Cherfaoui : Med-IT est l’événement fédérateur des acteurs du secteur des technologies de l’information en Algérie. Je tiens d’abord à remercier Monsieur le ministre de la Poste, des Technologies de l’Information et de la Communication de nous avoir accordé son parrainage pour cette 9e édition.
    Le salon est un regroupement qui témoigne de l’élan, de la maturité et de la cohésion de la filière TIC algérienne.
    Le MED-IT c’est aussi et avant tout un rendez-vous destiné aux professionnels pour s’informer sur les grandes tendances du marché, découvrir de nouveaux matériels et solutions IT, rencontrer des experts ainsi que des clients du secteur public et privé. Grâce à sa dimension internationale, le salon est l’occasion de nouer des partenariats avec des entreprises étrangères.

    DZEntreprise : Pouvez-vous nous citer quelques moments forts de cette 9e édition  ?

    M. Karim Cherfaoui : Ils sont multiples, je peux vous citer le pôle Conseil IT, un chapiteau animé par le cabinet Ernest&Young qui accueille les décideurs IT lors de séances d’accompagnement individualisé durant les trois jours du salon.
    L’autre moment fort qui était attendu, surtout par les candidats aux trophées Med-IT, le concours des meilleures start-up IT qui met chaque année en avant les jeunes talents ayant lancé leurs start-up particulièrement innovante.
    Une cérémonie officielle a lieu le mercredi 26 septembre à 16h, elle est sponsorisée par le groupe Algérie Tlécom, Inforama et Cisco en partenariat avec l’ANPT (Agence nationale des parcs technologiques). Un Trophée et des cadeaux récompensent les quatre lauréats.
    Laissez-moi enfin vous préciser que pour cette 9e édition qui coïncide avec la célébration du Cinquantenaire de l’indépendance, nous avons prévu une soirée culturelle intitulée L’Algérie d’hier et d’aujourd’hui, organisée en partenariat avec le Palais de la culture et sponsorisée par le groupe Algérie Télécom, entre autres.

    DZEntreprise : Un dernier mot aux visiteurs professionnels du salon  ?

    M. Karim Cherfaoui : Le MED-IT est un salon de prestige, d’affaires et de réseautage destiné à enrichir votre réseau d’affaires et à développer vos échanges.
    C’est également un salon convivial où nous vous proposons tous les jours de nombreuses festivités. J’espère que avez pris plaisir à y participer autant que nous avons pris plaisir à l’organiser.

    Entretien réalisé par Manel Sadaoui