Catégorie : L’entreprise du jour

  • Trust assurances Algérie lance sa formule TBC moins chère de 70%

    Trust assurances Algérie lance sa formule TBC moins chère de 70%

    Dans l’esprit de transformer le comportement des conducteurs au volant et de réduire le taux de sinistralité enregistrée, ces dernières années dans la branche automobiles, la compagnie d’assurances Trust assurances Algérie a présenté, hier soir à l’hôtel El-Aurassi d’Alger, une nouvelle formule.

    Labellisée Trust bon conducteur (TBC),  elle entièrement dédiée aux automobilistes censés être nominés, chaque année, «meilleur conducteur en Algérie».

    Lancé au mois de septembre dernier, «ce nouveau produit se veut un système de couverture qui interpelle tout le monde pour atténuer la tragédie sur nos routes devenues un tombeau à ciel ouvert ces dernières années», a indiqué le directeur général de Trust assurances Algérie, Abdelhakim Hadjou, affirmant que «ce produit sera également décliné sous la forme islamique Takafoul, récompensera la bonne conduite et contribuera à la sensibilisation contre les accidents de la circulation».

    Quelles sont alors les caractéristiques de TCB et quels sont les avantages de cette formule qualifiée par Abdelhakim Hadjou de «magique» et d’«innovante» ?

    Moins chère de 70% par rapport à d’autres formules, TBC est contractée au niveau de 240 agences et courtiers de Trust assurances Algérie sans aucune franchise en «tous risques» et le remboursement à hauteur de 100% des réparations. Elle ne limite pas l’âge du conducteur ou encore le millésime du véhicule.

    TBC permet au conducteur non fautif de reconduire et de recharger la garantie dans le cas où celui-ci n’enregistrerait qu’un seul sinistre par année. L’idée étant de créer un club de bons conducteurs avant de l’élargir en mutualité et, enfin, permettra aux bons élèves de gagner des cadeaux et d’être certifié bon conducteur à travers une méga tombola.

    Convaincu que cette nouveauté devra faire la différence avec la concurrence en termes d’innovation, Abdelhakim Hadjou a indiqué que l’Algérie a enregistré, depuis 1970, 1,52 millions d’accidents de la route ayant provoqué le décès de plus de 225 000 personnes et 2,02 millions de blessés.

    Abdelhakim Hadjou fera savoir que «toutes les études et les réflexions engagées à Trust assurances Algérie ont abouti à un seul résultat : le facteur humain est responsable, chaque année, de 96% de la sinistralité sur nos routes, avec 4 000 morts et plus de 60 000 blessés».

    Abordant la santé financière de la compagnie, Abdelhakim Hadjou a révélé que Trust assurances Algérie a enregistré un taux de croissance de 28% en 2018 contre 13% seulement en 2017, alors que le taux de croissance constatée, durant le premier semestre de l’année en cours, est au même niveau que celui enregistré durant la même période de l’année 2018, sachant que la compagnie a enregistré 408 936 contrats d’assurances de janvier à octobre 2019.

    Pour aboutir cet objectif, Trust assurances Algérie a revu à la hausse son capital social à hauteur de 56% pour atteindre 3,2 milliards de dinars en 2018.

    Enfin,Abdelhakim Hadjou  a indiqué que la compagnie mise actuellement sur l’accélération des procédés de digitalisation pour moderniser totalement la relation avec la clientèle et les banques.

    Y. Oumakhlouf

  • Anabib: Des produits révolutionnaires pour l’irrigation dès 2020

    Anabib: Des produits révolutionnaires pour l’irrigation dès 2020

    Le secteur agricole devra connaitre, dès 2020, une mutation en termes des systèmes d’irrigation, et ce, à la lumière des produits modernes et innovants que vient de lancer l’Entreprise nationale de tubes et transformation de produits plats (Anabib), une filiale du groupe Imetal.

    En effet, cette entreprise, qui a marqué une participation active au Salon international de l’agriculture, de l’élevage et de l’agroéquipement (Sipsa-Filaha 2019) qui s’était tenu du 7 au 10 octobre dernier à Alger, a indiqué que ses produits révolutionnaires «portent sur un pivot d’irrigation, pouvant fonctionner à l’énergie photovoltaïque et doté d’une commande à distance pour la télégestion ainsi que sur un module d’une serre multi-chapelle, en tant que prototype d’un produit Made in Algeria».

    Dans un communiqué rendu public, Anabib a précisé que ces deux produits modernes ont été développés par l’unité Irragris, basée à Bordj-Bou-Arreridj, et spécialisée dans les produits d’irrigation et de plasticulture.

    Anabib a souligné, par ailleurs, que l’utilisation de l’énergie solaire a été développée en partenariat avec l’unité de développement des équipements solaires Udes-Cder, à travers un prototype d’un kit photovoltaïque pouvant faire fonctionner, à titre d’essai, un pivot de 4 hectares pour une durée de 4 heures.

    Ainsi, et à partir de 2020, Anabib sera à même de présenter une solution complète de sa gamme pour tous ses clients, notamment dans le Grand-Sud du pays, en remplacement des autres solutions onéreuses.

    Anabib a également présenté, lors du même Salon, une palette de semi-produits liés à l’irrigation, fabriqués localement alors qu’ils étaient entièrement importés auparavant.

    Cette production locale a ainsi permis un gain en devises de quelque 200 000 d’euros en 2019, s’est réjoui l’entreprise en rappelant que cet effort technologique s’inscrivait parfaitement dans la démarche de l’Etat visant à réduire la facture des importations, à travers l’encouragement de l’intégration industrielle locale.

    La serre multi-chapelle, qui sera fabriquée en Algérie grâce à un partenariat avec une société espagnole, leader international en la matière, a été en outre présentée lors de la Sipsa-Filaha-2019.

    Lors de sa visite au salon, le ministre de l’agriculture, du développement rural et de la pêche, Cherif Omari, a salué «l’initiative d’Anabib ayant permis de rassembler les secteurs de l’industrie, de l’agriculture et de la recherche autour de projets innovants et de recherche appliquée au service des agriculteurs».

    Salim Oukaci

  • Tonic Industrie s’achemine t’elle vers la solution de ses problèmes?

    Tonic Industrie s’achemine t’elle vers la solution de ses problèmes?

    Avec l’installation d’une nouvelle équipe dirigeante, l’entreprise Tonic Industrie s’achemine vers la solution de ses problèmes. C’est ce qui transparaît d’un communiqué publié par l’entreprise.

    « Cette nouvelle équipe dirigeante choisie par le Holding CHIMIE ACS est composée de compétences triées minutieusement par rapport aux besoins d’une véritable stratégie de relance » précisent les rédacteurs du communiqué.

    La nouvelle équipe est composée de Yalaoui Idriss, président du Conseil d’administration et Zahar Aomar, Directeur général.

    Elle se dit prête à relever le défi et remettre l’entreprise sur les rails. Aussi, un programme de redressement est déjà mis en place.

    Grâce à ce plan, des salaires partiels sont versés aux travailleurs, les principaux partenaires renouent contact avec l’entreprise et les clients les plus importants sont approvisionnés.

    «  L’entreprise possède toutes les compétences techniques qu’il faut, elle dispose également d’une  nouvelle stratégie économique. Ce qu’il lui faut, c’est un bon conducteur sachant comprendre les motivations de la ressource humaine usée par une crise qui n’en finit pas » explique le président du conseil d’administration dans le communiqué.

    Pour rappel, l’Entreprise Tonic Industrie fait face à des difficultés de relance depuis l’année 2008.

    En 2017, l’entreprise en pleine crise financière, reçoit un montant de plus de 1 milliard de DA pour faire redémarrer le complexe. La somme injectée n’a pas suffi à débloquer la situation et les problèmes persistent.

    Durant l’été 2019, la situation  de l’entreprise Tonic Industrie se dégrade plus encore.  Les salaires ne sont pas versés depuis plusieurs mois. Ce qui pousse les travailleurs, à déclencher un mouvement de grève illimitée.

    Faute d’approvisionnement  en matières premières par manque de trésorerie, les unités de production sont à l’arrêt. Certaines unités fonctionnent à 3% de leurs capacités, affirment les travailleurs qui étaient en grève de travail.

    En septembre 2019, une rencontre a été organisée au sein de l’entreprise, dans la zone industrielle de Bou Ismail, entre les responsables de l’entreprise, les représentants du Conseil de participations de l’Etat, de l’inspection du travail et du directeur de l’industrie de la wilaya de Tipaza.

    Il était alors question de trouver une sortie de crise pour l’entreprise qui offre 3000 postes de travail.

    Tonic Industrie est spécialisée dans la transformation du papier, la production du carton sans oublier l’édition et l’impression. Elle dispose également d’une unité de recyclage de vieux papier qui fonctionne à 60% de ses capacités.

    Rania Derouiche

  • Un incinérateur de déchets industriels pour la cimenterie de Hamma Bouziane

    Un incinérateur de déchets industriels pour la cimenterie de Hamma Bouziane

    La cimenterie Hamma Bouziane dans la wilaya de Constantine, relevant du Groupe industriel des ciments d’Algérie (GICA), compte mettre en service un incinérateur des déchets industriels dès l’année 2020.

    Ce projet permettra d’incinérateur des déchets industriels , selon les déclarations du premier responsable de la société des ciments de « mieux répondre à l’équation difficile qui est d’assurer le développement économique tout en préservant l’environnement ».

    Cette information a été donnée lors d’une journée technique sur « les ciments en Algérie : enjeux et perspectives » organisées par la cimenterie de Hamma Bouziane.

    Une journée à laquelle ont pris part des universitaires et des représentants de l’ordre des architectes, le syndicat national des ingénieurs en génie civil, et l’Agence nationale des autoroutes.

    Plusieurs thèmes en relation avec les ciments verts comme alternative pour réussir un cadre bâti durable, y ont été débattus.

    Pour la réussite de ce projet, la direction locale de l’environnement est mise à contribution et ce, afin de trouver la meilleur façon de développer la chaîne de production du ciment tout en répondant au besoin de protéger l’environnement.

    « Outre l’avantage de réduire le coût de l’énergie qui constitue la plus grande dépense du groupe, bien avant les frais de maintenance et d’entretien, ce futur incinérateur permettra de préserver l’environnement à travers l’élimination de résidus et autres déchets nuisibles à l’environnement et à la santé publique » a déclaré le PDG de la cimenterie de Hamma Bouziane.

    Après la mise en service de cet incinérateur de déchets industriels, des postes de travail, ils sont estimés à une centaine, seront créés.

    Sans oublier que cette mise en service donnera des plans de charge pour les micro-entreprises versées dans la collecte et le tri des déchets.

    Pour rappel, le Groupe public  GICA a déjà fait preuve de son souci pour la préservation de  l’environnement en introduisant en 2018, un nouveau procédé pour le traitement des déchets.

    Il s’agit en fait d’un projet pilote initié par la société des ciments de la Mitidja, qui consiste en l’intégration de déchets industriels transformés en combustibles de substitution, par co-incinération dans le four de la cimenterie.

    R.D

  • Noureddine Seriak: « Baic Algérie vise l’exportation vers l’Afrique et l’Europe»

    Noureddine Seriak: « Baic Algérie vise l’exportation vers l’Afrique et l’Europe»

    Le P-DG de Baic Algérie, Noureddine Seriak, a révélé, aujourd’hui lors d’une conférence de presse animée à Alger, que son entreprise vise l’exportation vers la Libye, la Tunisie, la Mauritanie, mais aussi vers l’Espagne, l’Allemagne et l’Italie.

    «Notre usine est tout à fait conforme à la réglementation sur plusieurs plans. D’un point de vue technique, l’usine, avec la certification du partenaire chinois, est conforme également aux standards internationaux, et produit des véhicules qui répondent aux normes du constructeur», a déclaré Noureddine Seriak.

    En ce sens, Noureddine Seriak dira que l’entreprise a renforcé ses activités d’assemblage automobile au niveau de son usine de Batna et que «ce projet a démontré davantage de persévérance et insistance dans la réalisation de ce projet, et qui annonce aujourd’hui le renforcement des activités de l’usine, afin d’entamer une étape très importante pour tout le pays, l’exportation vers 3 pays d’Afrique, mais aussi, dans un futur proche, vers des pays d’Europe, avec l’autorisation du partenaire Chinois».

    Noureddine Seriak expliquera que son usine répond  à toutes les exigences du gouvernement algérien, en affichant un taux d’intégration de 26 %, qui atteindra 34 à 36 % dès le lancement des nouvelles unités de soudure et peinture, dont les travaux d’installation vont démarrer bientôt, et 55 % dans une troisième phase lors de l’entame de la fabrication des moteurs et boîte de vitesse.

    Notamment après le récent déblocage des kits d’assemblage CKD/SKD où l’usine s’est engagé à se mettre en conformité avec la réglementation et compte assembler 8 000 unités d’ici la fin de l’année 2019, sachant que cette unité affiche une capacité de production de 150 véhicules/jour.

    Baic Algérie a également procédé à la livraison de la Baic D-20 assemblée en Algérie, à quelques-uns de ses clients.

    La Baic est animée d’un bloc moteur essence livré par Mitsubishi, 1.3l de 100 Ch et embarque entre autres de 2 airbags, régulateur de vitesse, climatisation manuelle à affichage digital, des commandes au volant, une radio MP3, le tout au prix de 1 530 000 DA.

    Rabah Nadri

  • VTC Heetch s’installe en Algérie  avec une équipe 100% algérienne

    VTC Heetch s’installe en Algérie avec une équipe 100% algérienne

    La plateforme de voitures de transport avec chauffeur VTC Heetch vient de s’installer en Algérie. L’événement s’est déroulé en présence de son P-DG et cofondateur, Teddy Pellerin, à Alger.

    Depuis son pré-lancement début juillet 2019,VTC Heetch qui emploie une équipe 100% algérienne, a enregistré plus de 5 000 chauffeurs inscrits sur sa plateforme dont 500 déjà formés et confirmés.

    Après avoir levé, début mai 2019, un capital de 38 millions de dollars pour accélérer son développement en Europe et en Afrique francophone et après avoir lancé ses activités au Maroc début 2018, VTC Heetch étend sa présence dans la région.

    Comme deuxième destination au Maghreb, VTC Heetch a opté pour l’Algérie en lançant Heetch El Djazair.

    Pour Teddy Pellerin, «le Maghreb et l’Afrique francophone représentent de magnifiques opportunités pour Heetch. Sur des villes en forte croissance et aux infrastructures de transport public réduites. Nous avons la possibilité de contribuer à améliorer la mobilité des citadins. Puisque nous sommes une entreprise européenne, nous faisons toujours le choix de nous associer avec un entrepreneur local afin de créer une entreprise locale, plus à même de comprendre le marché, la culture et les enjeux locaux».

    Il ajoutera que «le choix du marché algérien est apparu comme une évidence tant il est important et développé par des acteurs locaux qui ont déjà bien éduqué le marché. Les Algérois ne peuvent que se réjouir de voir arriver de nouveaux acteurs qui, en développant le marché vont améliorer leurs conditions de transport. Cette application viendra en effet faire concurrence aux applications similaires déjà présentes sur le territoire national».

    Lors de son intervention, ce responsable a affirmé que cette stratégie de déploiement en Afrique est mise en œuvre en Algérie grâce à un partenariat conclu conformément à la règle du 49-51 régissant l’investissement étranger en Algérie avec un acteur solide de entrepreneuriat dans le domaine du digital en l’occurrence Nassim Lounes connu pour sa grande expérience dans la communication, et tout ce qui a trait aux TIC.

    Outre les éléments à présent classiques attendus à minima d’une application de transport, comme la sécurité, la densité de l’offre, le faible temps d’attente, la qualité du support et du service client,VTC Heetch se démarque en apportant deux éléments nouveaux sur le marché algérien, à savoir la fiabilité de l’application et un rapport de confiance et de convivialité avec les chauffeurs.

    En effet, comme dans tous les pays ou VTC Heetch présent, le chauffeur est au cœur de la stratégie de l’entreprise qui a un rapport de confiance basé sur la transparence et la complicité.

    Tous les chauffeurs Heetch reçoivent une formation lors de leur inscription tant à l’utilisation de l’application qu’au savoir-être nécessaire pour entretenir une relation de qualité avec les passagers.

    Salim Oukaci

  • La cimenterie d’Ain El Kebira envisage d’exporter le ciment pétrolier

    La cimenterie d’Ain El Kebira envisage d’exporter le ciment pétrolier

    Avec la récente certification  internationale de l’usine d’Ain El Kébira , appartenant au groupe public GICA, située à 27 KM au nord-est de  la wilaya de Sétif, pour la production du ciment pétrolier, l’Algérie pourrait se passer définitivement de l’importation de ce produit.

    Mieux encore, cette reconnaissance  lui ouvre de nouvelles perspectives pour diversifier les exportations.

    Les deux certifications en question sont délivrées à l’usine d’Ain El Kébira par l’American Petrolium Institute, un bureau d’études américain, organisme certificateur des produits dédiés au secteur pétrolier dans le monde entier.

    Cette certification concerne la qualité du produit Q1-API  et offre désormais la possibilité d’utiliser le ciment pétrolier fabriqué localement.

    La ministre de l’industrie, Djamila Tamazirt, qui a effectué une visite à l’usine d’Ain El Kébira , il y a quelques jours, a affirmé que la production locale du ciment pétrolier « réduira la facture d’importation, d’autant que l’Algérie importait prés de 200 000 tonnes de ciment pétrolier par année, pour une facture de 30 millions de dollars ».

    La ministre de l’industrie a également affirmé que la production locale de ce produit selon les normes internationales exigées, répondra à la demande et aux besoins des entreprises comme SONATRACH  ainsi que les multinationales pétrolières  étrangères installées en Algérie. Tout comme elle permettra l’exportation vers des marchés africains comme la Libye.

    Pour rappel, la Société de ciment d’Ain El Kebira, a exporté durant l’année 2018, une quantité évaluée à 200 000 tonnes de ciment Portland.

    La société, leader dans son domaine, et dont les produits sont labellisés ISO 18000/2015, a également remporté le premier  prix Algérien de  la qualité. L’entreprise ambitionne d’agrandir ses capacités d’exportations jusqu’à atteindre 800 000 tonnes durant l’année en cours.

    Cette cimenterie a été mise en exploitation en 1978 avec une capacité de production ne dépassant pas 1 million de tonnes. Les investissements consentis ces dernières années par le groupe GICA ont permis de porter cette capacité de production à 03 millions de tonnes.

    Yasmine Meddah

  • SONELGAZ : les énergies renouvelables comme priorité

    SONELGAZ : les énergies renouvelables comme priorité

    Introduire les énergies renouvelables comme une priorité, pour assurer une parfaite réussite du mix énergétique en Algérie, est l’idée véhiculée par Chahar Boulakhras, PDG de  SONELGAZ, lors d’une conférence de presse organisée  pour marquer les 50 ans du Groupe.

    « SONELGAZ a encore un grand rôle à jouer pour mettre à la disposition des industries, l’énergie qu’il faut pour créer de la richesse et échapper ainsi aux désagréments des grandes fluctuations des prix du pétrole et leur volatilité excessive ».

    Chahar Boulakhras affirme que la place réservée au solaire, dans ce mix énergétique est très importante, compte tenu du potentiel dont notre pays dispose.

    Un autre élément est à prendre en compte, il s’agit du gaz naturel : « qui a un avenir prometteur en Algérie, du fait de sa disponibilité, de sa polyvalence, de ses compétences en matière d’environnement et surtout de sa capacité à établir des partenariats visibles avec les énergies renouvelables. Autant dire que c’est le carburant parfait parce qu’il se prête aisément à la transition énergétique ».

    Actions réalisées par SONELAGZ

    Parmi les actions réalisées par le groupe SONELGAZ, nous citerons la création de centrales photovoltaïques dans 14 wilayas, totalisant une puissance de 400 MW.

    De nouvelles centrales seront lancées prochainement dans le  sud du pays, d’une capacité totale de 50 MW et ce, pour l’hybridation des réseaux électriques isolés, selon l’explication du responsable du groupe.

    Depuis sa création  le 28 juillet  1969, et grâce au plan de développement de l’entreprise, SONELGAZ a réussi le défi d’atteindre un taux d’électrification de 98%, et un taux de pénétration de gaz dépassant les 62%, dès l’année 2008.

    Le parc de production électrique qui était de 626 MW lors des débuts de l’entreprise, est passé à 21 000 MW actuellement.

    Pour rappel, les pouvoirs publics tendent à instaurer une véritable industrie des énergies renouvelables. Cette industrie devrait participer à hauteur de 27% dans le mix énergétique à l’horizon 2035. 

    Pour réussir ce défi, 300 chercheurs dans le domaine des énergies renouvelables c’est-à-dire le solaire et l’éolien, son mis à contribution.

    Rania Derouiche

  • AFNOR Algérie intermédiaire entre le client et AFNOR Certification de Paris

    AFNOR Algérie intermédiaire entre le client et AFNOR Certification de Paris

    AFNOR Algérie, un organisme de droit algérien présent depuis 2008,  et faisant partie du Groupe Afnor.

    «Chaque mois, nous recevons entre 5 et 6 demandes de certification. Cela signifie que les entreprises s’orientent de plus en plus vers la certification. Mais, il faut dire que les motivations de chaque entreprise lui sont propres. » Indique à Dzentreprise,  Rahim Nabil, Directeur général d’AFNOR Algérie, un organisme de droit algérien présent depuis 2008,  et faisant partie du Groupe Afnor.

    « En effet, si une entreprise vise à avoir plus de parts de marché, pour une autre il est encore plus important de se distinguer de la concurrence alors que le responsable d’une entreprise donnée, espère arriver à une meilleure organisation. Quelles que soient les motivations qui poussent ces entreprises vers la certification, le plus important est que cette démarche apporte certainement un plus indéniable » affirme Rahim Nabil, le premier responsable d’AFNOR Algérie.

    Le rôle d’AFNOR Algérie

    D’ une manière générale, la certification est une démarche volontaire que l’entreprise choisit d’adopter. Pour ce faire, un auditeur est choisi selon le secteur d’activité de l’entreprise.  Le rôle d’AFNOR Algérie  consiste à évaluer le système de management de cette entreprise et voir dans quelle mesure il est conforme à la norme ISO 9001/2015, comme cela est commun à tous les auditeurs. « En fait nous sommes un intermédiaire entre le client et AFNOR Certification de Paris. » nous précise Rahim Nabil, pour résumer le domaine d’intervention de l’organisme de certification.

    Le choix de la certification se fait donc selon l’activité de l’entreprise et les objectifs qu’elle veut atteindre. Aussi, il existe de nombreuses certification comme le référentiel FSSC 22 000, relatif à la sécurité des denrées alimentaires. « Cette norme est plus sévère que l’ISO 22 000 dont elle s’inspire. Elle est exigée par certains pays comme l’Allemagne, l’Angleterre et les USA », nous explique t- on. Il existe aussi une certification qui s’adresse spécialement aux fabricants des dispositifs médicaux. Il s’agit du référentiel ISO 13 485/2016.

    L’ISO 50 001 s’adresse pour sa part à la bonne utilisation de l’énergie dans tous les secteurs, que ce soit dans les différentes industries ou les services.

    Le secteur automobile n’est pas en reste puisqu’il existe un référentiel l’IATF 16 949 qui concerne en premier lieu les sous- traitants du secteur automobile, c’est-à-dire ceux qui fournissent toute la pièce nécessaire pour le montage automobile. « Entre 2017 et 2019, nous avons lancé plusieurs formations pour faire connaître ce référentiel à tous les sous-traitants afin qu’ils puissent intégrer ce secteur où les exigences sont telles qu’il faut être certifié pour pouvoir y prétendre ».Soutient Rahim Nabil.

    Pour rappel, Il existe aussi une nouvelle norme à savoir, le nouveau ISO45 001 dédiée à la santé et la sécurité au travail et qui remplace l’OHSAS 18001.

    K.M.B

  • Agroalimentaires : Les certifications de Biocert  Algérie

    Agroalimentaires : Les certifications de Biocert Algérie

    « Nous avons crée un standard biologique, qui est équivalent à la Norme Européenne et ce, pour permettre aux entreprises algériennes  d’aller vers la certification de leurs produits d’une manière spontanée, selon leur demande bien entendu» explique à DZEntreprise.net,  Seddiki Brahim, directeur de certification à Biocert, le premier organisme de certification et de contrôle en Algérie, opérationnel depuis l’année 2018.

    Actuellement, Biocert, organisme de certification et de contrôle intervient essentiellement dans le secteur de l’agroalimentaire à travers « l’agriculture biologique où nous avons reçu le plus de demandes, elles dépassent les 200 ; la certification Halal d’autant que ce segment se développe d’une manière continue et peut ouvrir les portes des marchés mondiaux et enfin la certification des denrées alimentaires selon les normes HACCP, IFS…et autres normes » précise notre interlocuteur.

    Le directeur de certification à Biocert tient à expliquer également qu’il existe une grande différence entre la certification telle qu’elle est pratiquée par les entreprises selon les normes ISO, et la certification du produit.« L’entreprise peut avoir toutes les certifications ISO, cela signifie qu’elle a simplement certifié la qualité de son management. La certification du produit est un autre volet qui  concerne la qualité de ce dernier. Cette certification peut se faire selon la demande du client, qui peut  exiger  les normes algériennes établies par l’IANOR ou des normes internationales. Cela dépend aussi du produit.»

    Les exportateurs, principaux client de Biocert Algérie

    Il est à rappeler que les clients de Biocert sont, dans leur majorité des exportateurs, déjà présents sur le marché international. «Ce sont essentiellement des producteurs d’olives et de dattes pour le moment. Nous comptons plus dizaines d’entreprises déjà lancées dans le processus de certification, certaines seront bientôt certifiées ».

    Pour la certification d’un produit, l’organisme de certification et de contrôle intervient à plusieurs niveaux.« Nous commençons par les matières premières qui doivent répondre aux normes exigées, l’emballage qui doit également être certifié, la transformation du produit où tout le processus est sous contrôle sans oublier les analyses et enfin l’exportation où l’inspection est obligatoire pour s’assurer que le produit est conforme». Précise Seddiki Brahim, le directeur certification à Biocert.

    Pour rappel, Biocert est reconnue par les organismes de réglementation aux niveaux local et international,  la marque de certification BIOCERT signifie que le produit est conforme à toutes les exigences standard.

    K.M.B