Catégorie : L’entreprise du jour

  • Ooredoo a accompagné le  «Prix national de la meilleure application numérique destinée aux enfants»

    Ooredoo a accompagné le «Prix national de la meilleure application numérique destinée aux enfants»

    Ooredoo a accompagné la première édition du « Prix national de la meilleure application numérique destinée aux enfants » dont la cérémonie de remise des prix a été organisée le lundi 19 novembre 2018 à l’École supérieure de la Sécurité sociale de Ben Aknoun, à Alger.

    La cérémonie s’est déroulée en présence de la Ministre de la Solidarité nationale de la Famille et de la Condition de la femme, Mme Ghania Eddalia, du Ministre du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale, M. Mourad Zemali, du Ministre de la Communication, M. Djamel Kaouane, du Ministre de la Culture, M. Azzedine Mihoubi et de la Déléguée nationale à la Protection de l’Enfance, Mme Meriem Charfi ainsi que de M. Ramdane Djezairi, Directeur Opérationnel chargé des Relations publiques et des médias, représentant le Directeur général de Ooredoo, M. Abdullatif Hamad Dafallah.

    Lancé par le Ministère de la Solidarité nationale de la Famille et de la Condition de la femme, ce concours vise à encourager les innovations numériques algériennes dans le domaine des jeux éducatifs destinés aux enfants. Il a pour objectif également de créer un esprit de concurrence entre les opérateurs qui s’intéressent à la promotion de l’enfance en Algérie

    Dans son message à cette occasion, le Directeur Général de Ooredoo  M. Abdullatif Hamad Dafallah a déclaré : « Ooredoo est fière d’encourager l’initiative du Ministère de la Solidarité nationale, de la Famille et de la condition de la Femme de lancer ce Prix national de la meilleure application numérique destinée aux enfants, qui vise à valoriser l’innovation technologique algérienne et à protéger nos enfants des dangers de l’Internet. Ooredoo n’a pas hésité à parrainer ce concours dans le cadre de sa responsabilité sociétale, car nous sommes conscients de la nécessité de créer un contenu numérique local qui sert la société algérienne et adapté à ses particularités. »

    Pour rappel, Ooredoo œuvre à mettre la technologie mobile au service du savoir et de la connaissance. C’est ainsi qu’elle a lancé le service « Likoul By Ooredoo », qui offre une plate-forme de cours éducatifs audiovisuels pour les élèves du primaire, du moyen et du secondaire, compatibles avec le programme de l’Education nationale.

    Elle a également lancé son service “Haya! iQraa” pour l’apprentissage en ligne des langues, permettant d’apprendre une nouvelle langue ou améliorer son  niveau en langues étrangères.

    À travers cette initiative, Ooredoo confirme sa volonté d’encourager les jeunes talents algériens à créer un contenu local et à promouvoir les usages utiles et bénéfiques des nouvelles technologies.

     

     

     

  • Elsewedy Electric Algérie inaugure sa nouvelle usine

    Elsewedy Electric Algérie inaugure sa nouvelle usine

    2019  devrait voir la réalisation d’une usine de fabrication de compteurs électriques, ce qui portera à 05 le nombre d’usines d’Elsewedy Electric Algérie qui vient de fêter ses 10 ans par le lancement d’une nouvelle usine. L’information a été donnée par le Directeur Général  du Groupe égyptien Adly Kafafy , en marge de l’inauguration de la nouvelle unité de production d’accessoires de câbles électriques, « la première en Algérie et le 2ème en Afrique » comme se plait à le précise le patron Elsewedy Electric Algérie, filiale du Groupe Egyptien  Elsewedy Electric.

    Elsewedy Electric Algérie, « c’est une décennie de progrès » soutient le top management de la filiale. Tour à tour, la responsable de relations extérieures, le Directeur général d’Elsewedy Electric Algérie et le directeur marketing du Groupe ont raconté , chiffres à l’appui la progression de cette entreprise qui aujourd’hui figure parmi les 5 meilleures entreprises exportatrices hors hydrocarbures.

    Elsewedy Electric Algérie,  exporte 35% de sa production  «  grâce à son investissement, permettant ainsi le renforcement des exportations nationales en plaçant des produits made in Algeria sur de nombreux marchés, tels que la Guinée Équatoriale, l’Égypte, le Chili, le Qatar, la Tunisie, l’Italie, la Jordanie, l’Arabie Saoudite, l’Espagne, la Mauritanie et le Bahreïn.»

    Elsewedy Electric Algérie qui enregistre un taux d’intégration de 35%, contre 5% à sa création  a opté pour le renforcement de ses capacités en ouvrant sa troisième unité de production dédiée à la fabrication des accessoires de câbles avec un investissement estimé à 1 million de Dollars, et une capacité de production de 100 000 unités par an.

    « L’entreprise a ainsi répondu au challenge qu’elle s’est fixé : rassembler tous les métiers que compte la chaîne de valeur de l’électricité ; de la production à la distribution en passant par le transport de l’énergie et l’investissement dans les énergies renouvelables. »

    Elsewedy Electric Algérie,  basée dans la zone industrielle de  Ain Defla  compte 600 employés directs  et plus  de 1000 employés indirects, touchant ainsi les quatre coins de l’Algérie.

    Pour rappel, le géant de l’électrification propose des solutions énergétiques intégrées : câbles et accessoires, transformateurs d’énergie, génération, transmission et distribution d’énergie. Avec une capacité de production de 30.000 tonnes de câbles électriques par an et 3000 transformateurs par an.

    S.A

  • Automobile :le groupe Ival va s’installer à Bamako

    Automobile :le groupe Ival va s’installer à Bamako

    Le groupe Ival et l’agence pour la promotion des investissements (API) au Mali ont signé ce lundi, un mémorandum pour le développement des activités de la marque Iveco au Mali.

    Ce mémorandum signé entre le P-DG d’Ival, Mohamed Bairi, et le directeur général de l’API, Moussa Touré, intervient en marge de la participation de la délégation malienne à la 4ème édition de l’université d’été du Forum des chefs d’entreprise (FCE) qui s’est déroulé à El-Oued.

    Ce jour-là, Ival et l’API avaient annoncé la signature d’un protocole d’accord portant sur l’implantation du groupe Ival à travers sa filiale camion au Mali.

    Selon M. Bairi, «le renforcement des relations économiques et des coopérations bilatérales entre le Mali et l’Algérie, dans divers domaines, étaient au cœur d’une réunion de travail qui a regroupé les deux parties dans les locaux du groupe Ival, à Alger».

    Lors de cette rencontre, «les deux parties ont évoqué plusieurs opportunités de partenariats d’intérêt commun ainsi que pour faire l’état des lieux des relations économiques actuelles entre les deux pays. On va accentuer les efforts du groupe pour ouvrir des horizons de coopération plus vastes dans des domaines qui rejoignent la politique de diversification et nous sommes convaincus que l’industrie automobile, qui est en cours de déploiement en Algérie, va constituer un axe d’expansion économique de notre pays en Afrique. L’implantation d’Ival au Mali va permettre aux véhicules et camions montés en en Algérie d’équiper notre grand voisin», a encore développé M. Bairi.

    De son côté, M Touré a insisté sur la volonté du Mali à développer des partenariats stratégiques entre l’Algérie et le Mali dans divers domaines, notamment dans les secteurs économiques prioritaires et à fort potentiel du Mali à savoir l’agriculture, l’élevage, les infrastructures et l’énergie.

    Il a affirmé que «les relations d’affaires, entre les deux pays peuvent être consolidées dans divers domaines, car il existe une similitude et une complémentarité entre les deux économies, particulièrement dans les domaines de l’agriculture, du commerce et des BTP».

    Pour lui, cet accord qui porte spécifiquement sur l’implantation de la filiale Iveco du groupe Ival au Mali, permettra d’enclencher de fructueux partenariats entre les deux pays.

    Yanis Oumakhlouf

  • Le groupe Goodz commercialise « Déli’So, » une marque de mayonnaise made in Algeria.

    Le groupe Goodz commercialise « Déli’So, » une marque de mayonnaise made in Algeria.

    Le groupe Goodz a annoncé  la commercialisation de « Déli’So, » la première marque de mayonnaise made in Algeria. Il s’agit d’une mayonnaise 100% huile de tournesol, meilleure pour la santé, et fabriquée à partir de 83% de matière première algérienne.

    Cette annonce a été faite à l’occasion du « Déli’So Launch » qui a réuni récemment à Alger les équipes du groupe Goodz avec les représentants de son réseau national de distributeurs.

    Investi depuis des années dans la production nationale, le groupe Goodz a saisi l’occasion des récentes orientations gouvernementales en matière d’importation pour renforcer sa position d’acteur majeur de l’agroalimentaire en Algérie, en axant son développement sur la création de produits de grande qualité, fabriqués localement.

    Au-delà d’un simple produit, Goodz crée une marque, « Déli’So, » qui se veut une garantie de qualité et de sûreté alimentaire pour des consommateurs de plus en plus exigeants.

    Fruit d’une politique de recherche et d’investissement initiée depuis deux ans par le groupe Goodz, la mayonnaise “Déli’So” bénéficie d’un processus de production aux normes internationales, notamment la certification ISO 22000 sur la sécurité des denrées alimentaires. Avec cette démarche qualité, le groupe ambitionne de couvrir le marché national et d’exporter son produit à l’horizon 2020.

    S’exprimant à l’occasion de cette rencontre avec les distributeurs, le PDG du groupe Goodz, Farid Abbas Turki, a déclaré : « Notre groupe est engagé depuis sa création dans une politique de développement de produits algériens de qualité. Nous saluons d’ailleurs les récentes décisions du gouvernement d’encourager les acteurs économiques locaux. Cela représente pour nous un signe de confiance dans les moyens et l’expertise que le groupe Goodz a acquis en vingt-cinq ans d’expérience dans le secteur agroalimentaire »

    Le groupe Goodz confirme ainsi sa volonté de proposer de la valeur ajoutée dans un contexte économique en pleine mutation, à travers l’extension de ses activités et la création d’emploi en Algérie.

    À propos de Goodz Company

    Crée en 1993 sous le nom de sarl SIMPEX AFRIC, Goodz Company fait partie d’un groupe familial présent dans plusieurs secteurs d’activités dont l’agroalimentaire. Le groupe s’est d’emblée positionné comme précurseur sur le marché des produits surgelés, et notamment des produits carné avec la marque »Koft », leader de la viande surgelée en Algérie.

    Depuis 2008, le groupe a réalisé d’importants investissements dans la production de viandes et de légumes surgelés, de préparations fromagères et de sauces mayonnaise et ketchup. En 2017, le groupe a axé son développement sur la transformation des produits agricoles, comme la pomme de terre locale pour la production de frites surgelées, intégrant ainsi un processus qui va de la distribution des semences de pommes de terre à la commercialisation des produits finis.

    Fort d’une expertise de plus de vingt-cinq ans dans le secteur agroalimentaire, Good Company est engagé depuis sa création pour une production algérienne de qualité répondant aux standards internationaux, et ce à travers une politique de développement continu, créatrice de valeur ajoutée.

     

  • Groupe Bali,une usine de transformation de fientes en engrais à Bouira

    Groupe Bali,une usine de transformation de fientes en engrais à Bouira

    Le Groupe Bali annonce l’entrée en production prochaine d’une  usine de traitement et de transformation de fientes en engrais . Elle sera lancée d’ici au mois de juillet prochain rapporte l’Aps qui cite Ali Bali,  président du Groupe  du même nom. Le  coût de cet investissement  privé   destiné à la réalisation d’une unité de traitement de la fiente en  engrais biologique est de 12 millions d’euros.

    Ce projet est financé par la Banque de développement rural (BADR) et par le Crédit populaire d’Algérie (CPA) à hauteur de 60 %.

    Cette usine qui devrait entrer en production cet été est «voulue  pour répondre aux besoins du marché national en matière de produits biologiques utilisés dans la fertilisation des terres agricoles », a expliqué à l’Aps  Ali Bali, qui a indiqué de cette unité est située près du complexe avicole d’El hachimia -appartenant à ce même Groupe et inauguré  en novembre 2016- qui fournira la matière première, et s’étale sur une superficie de  13000 m2.

    Cette unité comprenant  deux grands hangars pour le stockage de la fiente,traitera, une fois entrée en production  près de 200 tonnes de fiente par jour et produira quotidiennement une quantité de 60 tonnes d’engrais biologiques.

    Pour rappel, le complexe avicole de poules pondeuses d’El Hachimia (Bouira),qualifié du plus grand complexe avicole à du pays  a une capacité de production 1 million oeufs/jour  et devrait atteindre  à 1 million et demi d’œufs d’ici fin 2018. Dans sa 1ere  phase le complexe avait démarré avec  455.000 œufs.

  • AZAR AGRO, l’autre filiale du groupe public AMENHYD

    AZAR AGRO, l’autre filiale du groupe public AMENHYD

    Opérationnelle depuis l’année 2014, la coopérative  AZAR AGRO, une filiale du groupe public AMENHYD, est spécialisée dans l’agriculture et dans  l’agroalimentaire.

    C’est à Djelfa, dans la plaine du Sersou qu’est implantée l’exploitation agricole, dont la superficie est de 480 ha.  Dans cette ferme, poussent oliviers et amandiers en mode super intensif.

    « Par le mode super intensif, il faut comprendre  que nous recourons à une grande mécanisation, ce qui n’exige pas une main- d’œuvre nombreuse » nous explique Ghaicimi Ali, responsable technique au sein de cette coopérative agricole et que nous avons rencontré lors du Salon  Med Mag Oliva Algérie 2018.

    Sur une superficie de 50 ha, sont plantés des oliviers, toujours en mode super intensif. « Nous comptons 1800 arbres par hectare. Ces plants viennent d’Espagne. Ce sont des arbres nanifiant, c’est-à-dire qu’ils poussent moins que les autres arbres mais, présentent  l’avantage de répondre favorablement  à la mécanisation.

    Le rendement moyen de ces oliviers est de 12 tonnes par hectare. Pour ce qui est des amandiers, le rendement est de 3 tonnes par hectare  en amandon. C’est-à-dire l’amande décortiquée. »

    En plus des oliviers et des amandiers, la coopérative agricole réserve une superficie de  180 hectares pour l’élevage ovin et la production de la viande. « Dans cet élevage, nous comptons 350 brebis mères qui  nous donnent 3000 têtes par an. Nous comptons à l’avenir agrandir cet élevage pour arriver à 10 000 têtes par an. »

    Des objectifs, les responsables d’AZAR AGRO en ont,  et font beaucoup d’efforts pour les atteindre. En effet, «  nous  aspirons  de passer des 50 ha actuels réservés aux oliviers à une superficie totale de 220 hectares d’oliviers. 100ha pour l’olive  destinée à la production d’huile et  nous comptons planter 120 ha pour l’olive de table. Nous avons également l’intention de passer à 100 ha d’amandiers. Nous comptons aussi investir dans la production des céréales avec une exploitation de plus de 3000 hectares, nouvellement acquise à Ouargla ».

    La coopérative   qui fait aussi dans la transformation et le conditionnement des produits agricoles, commercialise différents produits laitiers comme le lait de chèvre, le beurre ainsi qu’une variété de fromages, de l’huile d’olive extra vierge, du confit de figue sèche et des olives de table. Des produits sur le point d’être exportés vers la France comme le confirme le responsable technique.

    K.M.B

     

  • CUISINOX,une entreprise qui s’impose

    CUISINOX,une entreprise qui s’impose

    L’entreprise CUISINOX, créé en 2006 à Tizi -Ouzou,  a été destinée dès le départ à la fabrication, la vente et l’installation  d’équipements en inox pour les secteurs de l’agroalimentaire, la restauration et les collectivités locales.

    C’est dans un site industriel d’une superficie de  4 000 m2 , situé à Azazga, équipé de tout ce qu’il faut comme machines de dernière génération à savoir, plieuses, cisailles, poinçonneuses numériques, enrouleuses, écorcheuses ainsi que tout le nécessaire pour la manutention et le transport, que sont fabriqués les citernes isothermes  pour la collecte de lait, des cuves mélangeurs, des cuves réfrigérées,  des cuves chauffantes, des cuves à huile, ainsi que des cuves à pression d’une contenance de 1000 litres et des cuves de stockage.

    Le choix, par l’entreprise,  de la matière première qui est l’inox, pour la fabrication des matériels en question, n’est pas anodin. Des cadres de l’entreprise nous expliquent que ce matériau qui ne s’altère pas au contact de l’air, dure plus longtemps que d’autres matériaux.  De plus, le savoir-faire  dont font preuve les ingénieurs, les techniciens et autres opérateurs, fait qu’il est possible de répondre aux besoins exprimés par les clients.

    « En plus des équipements standards, nous faisons aussi du  mesure pour des clients de plus en plus exigeants. Nous leur proposons aussi des solutions en rapport avec ce qu’ils expriment comme besoins» nous confie Yachir  Azouaou, cadre commercial à Cuisinox qui ajoute également que la matière première est importée d’Europe. « C’est de l’inox alimentaire, il faut qu’il soit de bonne qualité ».

    En plus des matériels destinés aux cuisines professionnelles et pour l’industrie agroalimentaire, CUISINOX propose également des équipements pour  divers secteurs comme l’industrie chimique, la distillerie, l’agroalimentaire, l’industrie cosmétique,  la santé  ainsi que la décoration et l’agencement immobilier.

    Présente dans plusieurs wilayas comme Alger, Sétif, Bejaïa, Oran, à travers des show-rooms, l’entreprise se fait un devoir de répondre  d’abord à la demande nationale qui est, nous dit –on,  très importante. « Quand nous arriverons à satisfaire cette demande, il est normal que nous penserons à aller vers le marché international. » Conclue Yachir Azouaou.

    K.M.B

     

     

     

  • IMGSA, envisage d’exporter 60% de sa production

    IMGSA, envisage d’exporter 60% de sa production

    Avec trois unités de production, IMGSA spécialisée dans la fabrication de gant  médico- chirurgical, et agrée en 2013 par le ministère de la santé en 2013, totalise une production de 200 000 paires de gants stériles et  1 000 000 paires de gants d’examen par jour, ce qui est un vrai défi.  Cette production arrive à couvrir le marché national à savoir l’hospitalier et l’officinal.

    L’entreprise s’est fixée comme objectif d’exporter 60% de sa production en gants d’examen en latex et 60% de gants en latex stériles. Une première exportation vers l’Espagne. Pour les gants en nitrile, l’exportation vers l’UE n’est pas loin de 80%. Pour pouvoir assurer toute  cette production, l’entreprise dispose de trois unités de production  dont la première est d’une surface de 5000 m2, avec 02 lignes de fabrication ; la deuxième également de 5 000 m2 et de deux lignes de fabrication.

    La troisième unité qui est encore en cours de montage  viendra à point nommé renforcer les capacités de production avec deux lignes dont la première dispose d’une capacité de production de 1 500 000 gants d’examen pat jour et la deuxième ligne  1 500 000 gants /jour.  La réception de cette troisième unité est prévue pour le courant de  l’année 2018 et permettra de dépasser les besoins nationaux et d’avoir de nouveaux débouchés pour ses produits comme l’Afrique et l’Union Européenne.  La rotation des équipes de production se fait selon le fonctionnement de 3x8h.

    L’usine est  également pourvue d’une zone d’emballage  qui, à son tour comprend une salle de séchage des gants avec 04 machines automatiques, une salle d’inspection des gants avec 03 machines de 18 places et enfin une salle d’emballage cartons avec 03 machines.  La salle blanche qui est destinée à l’emballage D, s’étend sur 1000 mètres carrés. Elle contient 06 machines  d’emballage et 03 machines de poches de surface. Pour procéder à la stérilisation des gants, l’usine dispose  d’une unité pourvue de 02 stérilisateurs dont la capacité du premier est de 20 mètres cube et le deuxième 12 mètres cube.

    La qualité, une exigence

    Produire des gants de qualité est le premier souci du groupe. Ainsi, l’ensemble des activités est  soumis à des exigences de qualité. En plus de l’agrément du ministère de la santé, le groupe dispose du certificat de bonnes pratiques de fabrication également délivré par le ministère de la santé ; l’homologation des gants et  une certification ISO  9001 et une certification marque CE.

    Le contrôle est également rigoureux et intervient à plusieurs niveaux comme la réception des intrants, le contrôle des opérations de production, la stérilisation des produits, le contrôle des flux matières et marchandises.  Fonctionner selon les normes nationales et internationales est un autre souci pour les responsables du groupe  IMGSA.  Ainsi, tout le processus est en conformité avec les normes exigées. En effet, le laboratoire du contrôle est validé par le LNCPP ; les salles blanches sont validées par le système HVAC ; le système de sécurité des autoclaves répond au système SCADA.

    Yasmine Meddah

     

     

  • La Société algérienne des études d’infrastructure (Saeti) met le cap sur l’Afrique

    La Société algérienne des études d’infrastructure (Saeti) met le cap sur l’Afrique

    Fer de lance du programme du ministère des Travaux publics et des Transports (MTPT), la Société algérienne des études d’infrastructures (Saeti), filiale du Groupe d’études d’infrastructures, de contrôle et d’assistance (Geica) a, depuis peu, exporté son savoir-faire vers le marché africain,  favorisé par son étude de la Route transsaharienne (RTS).

    Rwanda, Mauritanie, Niger, Mali, Tchad, Togo et Tunisie, sont les pays au niveau desquels Saeti a implanté ses chantiers relatifs aux études d’exécution, économiques et de faisabilité, de transport, de trafic et études des schémas, ainsi que les études aéroportuaires, géologiques, géotechniques, hydrauliques, hydrologiques et topographiques. Elle y a également effectué des missions d’ingénieurs-conseils, d’expertise technique, de suivi de chantiers, d’assistance et de contrôle technique des travaux.

    « En 43 ans d’activités nous avons acquis une expérience qui s’est davantage affinée malgré le départ de notre partenaire, l’Allemand Dorsch Consult Ingenieur GeseusSchaft MBH, en 2012», nous a confié  Ali Chakroun, directeur général de Saeti, avant de préciser « De 2012 à ce jour, nous avons réalisé plus  de grands ouvrages que nous ne l’avions  fait du temps de notre  partenaire étranger».

    Le partenariat conclu avec des sociétés étrangères de renom a été également à l’origine de l’élan imprimé aux réalisations. On cite, dans ce cadre, celui en vigueur avec le libanais Dar el Handassa, le français Egis, le portugais (TPF Planège), l’espagnol Getinsa, le mauritanien Alpha-Consult, le canadien SNC Lavalin, le coréen Dong Meyong, mais aussi avec les algériens Sapta, Engoa, Seror, Infrafer, Evsm-Meditra. Pour le moment, ces partenariats sont sous forme de groupements auxquels ont été confiés l’étude de 32 projets ainsi que le contrôle et le suivi de 77 autres.

    « La priorité actuelle du MTPT est de conquérir le Sud algérien à partir des Hauts-Plateaux », précise Ali Chakroune, qui tient à rappeler que  « Saeti est partie prenante de ce choix stratégique, en s’attelant à faire mûrir les projets et les imprégner d’une dimension de conquête d’espace et de fluidification des moyens de transport ».

    A propos de Saeti

    Saeti a été créée le 01 octobre 1974 en partenariat avec le la société de droit Allemand, Dorsch Consult Ingenieur GeseusSchaft MBH. Ensuite, l’entreprise a connu une modification de ses statuts et est devenue depuis le 1er janvier 2012 Epe/Spa Saetià 100%, puis  filiale du groupe d’entreprises Geica en 2016.

    Elle compte cinq directions : La Direction opérationnelle des ouvrages d’art, la Direction opérationnelle des  aérodromes, la Direction opérationnelle des routes et chemins de fer, la Direction opérationnelle de la topographie, la Direction de l’assistance technique et du contrôle. Ces directions emploient 726  collaborateurs, dont 70% représentent   le collectif de production  toutes spécialités confondues, à savoir, ingénieurs, techniciens supérieurs, équipes de topographie et équipe de métré.

    Saeti a à son actif, l’étude de la liaison autoroutière Sidi Bel Abbes-Saida sur 120km de la pénétrante autoroutière sur100km wilaya de M’SILA et celle d’un nouvel aérodrome Tin-Zaouatine (Tamanrasset)-Hassi-Berkine (Sud-est de Hassi Messaoud).

    Dans le volet contrôle et surveillance des travaux, la société a pris en charge les travaux liés au dédoublement de la RN 01 dans la wilaya de Médéa, entre Berrouaghia et Boughzoul sur 68 km,  la réalisation de la ligne ferroviaire El Bayadh et Naama (Mecheria) sur 130km,  la réalisation de la ligne ferroviaire Touggourt-Hassi Messaoud sur 180 Km, et les travaux  de la nouvelle ville Hassi Messaoud.

    Zoheir Zaid

     

  • La Sarl Kit Construction se lance dans la formation

    La Sarl Kit Construction se lance dans la formation

    La pérennité d’une entreprise dépend de sa capacité et de sa prétention à se perfectionner. Les organisations patronales ont, dans ce sillage, un rôle prépondérant à jouer, notamment en se focalisant sur les aspects de formation et de recyclage du personnel exerçant les métiers de base et secondaires. Et le recours aux entreprises étrangères (multinationales ou sous-traitantes) et, depuis quelque peu, aux ouvriers subsahariens, n’est pas l’alternative, comme  certains tentaient de nous le faire croire, car, au contraire, cela ne fait qu’assécher davantage le tissu économique local du peu d’énergie qui lui reste, et de la perspective de celui-ci de s’intégrer dans la cour des grands.

    Ce sont là, en résumé, les éléments ayant incité Nadir Cherrouk, directeur général de la Sarl Kit Construction, à lancer le 12 janvier dernier, dans la commune de Baba Hassen à Alger, le premier Centre d’apprentissage et de perfectionnement dans le secteur du Bâtiment et Travaux publics, dédié aux différents métiers du corps d’état secondaire.

    « J’entends, par cet apport, mettre au diapason les métiers d’aménagement et surtout de la maintenance, et de les inscrire dans une approche attractive, et évolutive, qui requiert pour l’ouvrier, une valeur ajoutée par rapport à son métier », nous confie,  Nadir Cherrouk, que nous avons rencontré au Centre de formation  et qui tient à préciser qu’il a adopté le référentiel existant à l’international au contexte algérien.

    « Le programme en question est constitué de six cycles annuels, de 72 heures chacun. Les apprenants disposent  de tous les moyens didactiques indispensables à leur recyclage, que vous êtes en train de voir au sein de cette salle d’apprentissage. Dans la grande salle, une bibliothèque ou sont alignés des manuels de formation, un data-show, une télévision et autres supports audio-visuels constituent l’équipement retenu pour le cycle, pratique plus que théorique. »  

    Le Centre  peut contenir jusqu’à 15 personnes, à recruter parmi les stagiaires, les apprentis, les artisans et le personnel des entreprises désireuses de rehausser le niveau et la qualité de leurs interventions.

    Le certificat d’aptitude professionnelle (Cap) : la problématique !

    « C’est le peu d’engouement des jeunes à l’égard des formations sanctionnées par un certificat d’aptitude professionnelle ou Cap, constaté à compter de 2009, qui m’a incité à lancer ce Centre. Les jeunes considéraient ces métiers comme  salissants et mal-rémunérés.  Etre plombier, électricien, étanchéiste,  plaquiste, serrurier, plâtrier est à leurs yeux très peu valorisant. C’est ce qui fait que ces  formations dotées de  budgets par  le ministère de la Formation ne sont pas prisées par les jeunes ».

    C’est dans ce décor planté que ce jeune directeur général, en appoint des activités en crescendo de Kit Construction, fonctionnelle depuis 2008, a pensé y remédier, « car le manque de main d’œuvre qualifiée contribuera, dans un futur proche, à la disparition  du métier du bâtiment », a-t-il argumenté.

    « Outre le fait que nous en avons fait  profiter  notre personnel qui compte aussi des manœuvriers, chauffeurs, magasiniers, que des financiers, des comptables et des assistants, le perfectionnement assuré par notre Centre a également permis à 4 personnes, plombier, plaquiste, peintre, plâtrier, de se perfectionner  durant le cycle 2016/2017, et de décrocher  un diplôme au bout de 9 mois. C’est dans le cadre du Contrat d’insertion et de formation (CFI), dispositif chapeauté par l’Agence national de la main d’œuvre (Anem), qu’elles ont été recrutées, selon le mode apprentissage, une journée théorique au niveau du centre de formation, et les autres jours de le semaine, elles suivent des séances pratiques chez nous ».

    Nadir Cherrouk a profité de notre passage pour dire ceci : « Je lance un appel via DZEntreprise à toutes les entreprises du Bâtiment de catégorie 4 et plus, de se doter d’un Centre de perfectionnement au sein de l’entreprise, aussi petit soit-il, comme proposé lors d’un atelier à la Confédération algérienne du patronat (Cap). Et cela ne nécessite pas beaucoup d’argent, c’est plutôt une question de mentalité, car Kit Construction, il faut bien le préciser, n’est pas une société prospère, c’est seulement les recettes engrangées par le labeur qui ont été réinvesties».

    Maintenance du bâtiment : 500 000 emplois à l’horizon 2018

    500 000 emplois à l’horizon 2018 dans le secteur de la maintenance du bâtiment, c’est là l’objectif fixé par Kit Construction à l’horizon 2018. « Le  constat fait l’unanimité : les logements livrés dans  différentes  formules enregistrent un manque  d’entretien, de maintenance et d’aménagement. Les promoteurs publics (AAdl, OPGI , Enpi) et ceux privés ont tous dénoncé le déficit en aménagement des cités. Une brèche dont ont profité les entreprises étrangères qui en détiennent, depuis, le monopole : les Portugais peuvent vous refiler en dix jours un logement clé en mains de 100 mètres carrées » fait remarquer Nadir Cherrouk avant d’enchainer « d’où,  l’opération dans la maintenance habitation, que nous avions lancé en 2012, touchant, à ce jour, 37 wilayas, et qui devra être généralisée incessamment à travers le territoire national, afin de créer un réseau national de maintenanciers. L’accompagnement des compagnies des Assurances devra être de mise» tient t-il à ajouter  

    Une contre-attaque, d’ordre technique, que les entreprises locales devaient prendre pour modèle. Le directeur général  de Kit Construction fait référence à 500 000 postes à créer dans le cadre de cette « solution algéro-algérienne », à recruter parmi  les bénéficiaires de projets dans le cadre de l’Ansej, Angem et Cnac. « Des jeunes qui ont eu leur fourgons, mais qui n’ont pas eu de débouchés, on peut les solliciter pour nos missions de maintenance », en se faisant plus précis.

    « C’était le fruit  de démarcheurs qui ont sillonné plusieurs wilayas, ciblant aussi bien les cafés-maures que les Chambres d’artisanat et des métiers (Cam) ».

    L’opération a été renforcée par la digitalisation des données. « Un réseau en ligne  de nos prestataires devra être finalisé et consulté par le public en septembre », rapporte  Nadir Cherrouk . « Récemment, poursuit-il, un ingénieur en Recherche opérationnelle, fraîchement sorti de l’Université Bab-Ezzouar, a été recruté par nos soins. Car, il faut savoir que, dorénavant, toute entreprise qui ne s’appuie pas sur la Recherche opérationnelle, est appelée à disparaitre en peu de temps ».

    Parcours atypique de Nadir Cherrouk

    Après presque une décennie à occuper des postes de responsabilité au sein des entreprises étrangères, Nadir Cherrouk a opté pour l’aventure privée. Constructeur manager au sein de LCC boite américaine d’ingénierie  télécom, directeur commercial Idéal Standard et Porcher Algérie, boite européenne du groupe Hamiani, chef de projet, grand équipements publics et sécuritaires à Runitel, Directeur commercial Knauf Algérie. « Ce sont là les postes occupés au sein de sociétés étrangères, avant de lancer la mienne. Mon esprit était rongé  par leur réussite, rigueur, discipline. Le plus important c’est l’amour de l’entreprise et l’esprit de réussite », conclut-il.

    Zaid Zoheir