Catégorie : Industrie

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  • Algerian Consortium Export: un consortium à portée nationale

    Algerian Consortium Export: un consortium à portée nationale

    En moins d’une année d’existence, Algerian consortium Export, a reçu plus d’une vingtaine de demandes d’adhésion.

    Cela prouve tout l’intérêt que les entreprises accordent à leur présence sur le marché international.

    Formé de plusieurs secteurs à savoir, fabrication mécanique, papier, l’agroalimentaire, dispositifs médicaux, literie, matériaux de construction, froid industriel, ce consortium regroupe, pour le moment, huit entreprises « toutes leaders dans leurs domaines, dont certaines exportent déjà, et d’autres qui veulent placer leurs produits à l’international » nous explique Djamil Benosman, de l’entreprise Boublenza, membre du consortium.

    « Ainsi, nous sommes présents sur plus de 30 pays et sur les cinq continents ». Grâce à ce consortium, les entreprises membres peuvent mutualiser leurs efforts pour mieux se faire connaître. « Par exemple, quand le représentant de  l’une des entreprises se déplace dans un pays, non seulement il fait de  la promotion pour son produit mais, aussi pour les produits des entreprises membres du consortium, alors imaginez le bénéfice quand chacune des entreprises visite un pays différent ».

    En effet, le bénéfice est assuré surtout quand on sait qu’aller vers l’exportation n’est pas facile. Le processus est long, les produits à exporter doivent être d’une qualité constante sur toute l’année, ils doivent aussi être certifiés car, c’est une exigence primordiale pour pouvoir placer son produit à l’international.

    «  Toutes ces exigences, l’entreprise peut les concrétiser grâce au consortium. Mise à niveau, formation du personnel…sont, entre autres, des actions que nous privilégions car, nous sommes conscients qu’aller vers le marché international exige un travail permanent ».

    En plus d’être un espace où l’entreprise se prépare à entamer l’export, le consortium  vise à défendre les intérêts des exportateurs et aussi  une force de proposition dans ce domaine.

    K.M.B

     

  • Concessionnaires automobiles : nouveau rappel à l’ordre

    Concessionnaires automobiles : nouveau rappel à l’ordre

    Le ministre de l’industrie et des mines vient, à travers une note de rappeler aux concessionnaires automobiles l’une des obligations du cahier de charge.

    Celle  d’investir dans la fabrication de véhicule ou la sous traitance automobile sous peine de se voir retirer  l’agrément.

    Il est à rappeler que la loi de finances 2014 a fixé un délai de 3 ans maximum (soit le 1er Janvier 2017) à tous les concessionnaires détenteurs  d’un agrément définitif pour procéder aux investissements dans le secteur de l’automobile et des pièces et accessoires de rechange.

    A ce jour seul Renault avec l’usine de Oued Tlilat à Oran fait le montage de véhicule en attendant Huyndai dont les premiers véhicules sortiront  dès septembre prochain de son usine de montage de Tiaret et Volkswagen  dont les véhicules seront montés à Relizane.

  • Foncier industriel: 401 zones d’activités non encore viabilisées

    Foncier industriel: 401 zones d’activités non encore viabilisées

    Alors que le problème du foncier industriel se pose avec acuité,  401 zones d’activités ne sont à ce jour pas encore viabilisées.

    Ce chiffre « effarent » pour les opérateurs économiques est annoncé par Azzedine Kiri,  directeur des ressources et de la solidarité financière locale au ministère de l’Intérieur et des collectivités locales, qui a évoqué la question du foncier industriel au cours d’une rencontre.

    Intervenant au forum mensuel du FCE, M.Kiri a reconnu qu’en procédant à la création de ces zones avant leur viabilisation, l’Etat a mis les charrues avant les bœufs.

    M.Kiri a précisé que le dossier des zones d’activités non viabilisé est au niveau du ministère mais il doit encore attendre quelques temps avant d’être réglé.

    La priorité est donnée, explique le même responsable, au dossier des lotissements sociaux qui connaît le même problème de viabilisation  et pour lequel est dégagée une enveloppe de 17 milliards de dinars.

    Pour le vice président du FCE, Salah Eddine Abdessemed, donner des terres ne suffit pas car le problème de viabilité dissuade beaucoup d’investisseurs de concrétiser leur projet.

    Il insiste sur  que le fait que l’Etat doit prendre en charge cette question dans les meilleurs délais  car tout temps d’attente est contre productif.

    R.N.

  • ENICAB Biskra: le groupe Condor rachète les parts de l’américain General Cable

    ENICAB Biskra: le groupe Condor rachète les parts de l’américain General Cable

    Le groupe Condor vient d’acquérir les 70% de l’Entreprise des industries du câble de Biskra Enicab, jusque là propriété de la multinationale General Cable, dont le siège est aux Etats-Unis, rapporte le quotidien El Watan.

    Cette cession  entre dans le cadre de la restructuration du groupe américain, leader dans la fabrication des câbles au niveau mondial, avec une cinquantaine de sites de production à travers le monde, et qui a décidé de vendre ses actions dans les filiales implantés en Afrique et en Asie, dans la zone Pacifique.

    Pour rappel, ENICAB, Société par actions  dont l’Etat détient 30% des parts  a été filialisée par le groupe américain, General Câble Corporation, à 70% dans le cadre de la privatisation en 2008.

    L’entreprise que l’on dit rentable et financièrement stable, dont le principal client est le groupe Sonelgaz, couvre 35% des besoins nationaux en câbles électriques de tous types.

    Pour rappel, le site de production Enicab a connu des mouvements de protestations des salariés qui ont bloqué la production, dont la plus importante en 2014 avec une grève ininterrompue de 2 mois.

    R.A.

  • Elle a commencé par l’importation, Profert, producteur d’engrais

    Elle a commencé par l’importation, Profert, producteur d’engrais

    « Nous aimons ce que nous faisons et nos aimons le faire », c’est la devise adoptée par l’entreprise PROFERT, dont le siège social se trouve à Bejaia.

    Spécialisée dans les engrais et les différents intrants agricoles, elle ambitionne de participer activement au développement de l’agriculture en Algérie. « Nous travaillons beaucoup avec les agriculteurs surtout pour les programmes de fertilisation soit d’une manière directe, soit à travers les CCLS » nous explique Salah Ait si Amer, chef de vente de l’entreprise.

    PROFERT ambitionne aussi de d’améliorer l’offre existante de produits agricoles et de réduire, un tant soit peu, la dépendance aux importations.

    S’il est vrai qu’au début de son activité en 1996 PROFERT s’est entièrement consacrée à l’importation de ces produits, elle s’oriente dés l’année 2005 vers la production et inaugure, pour ce faire, l’unité de Bejaïa où elle fabrique des engrais solubles à savoir, le Polo et le Khirsol.

    Deux nouveaux produits qui sont alors bien accueillis par les agriculteurs car, le premier est un insecticide efficace contre les mouches blanches, les pucerons, les acariens aussi bien pour les cultures légumières, les agrumes et les autres arbres fruitiers.

    Le deuxième produit est un engrais soluble utilisé en fertigation et peut être employé en pulvérisation quand des carences sont constatées.

    En 2011, une deuxième unité est ouverte dans la wilaya de Mostaganem. Sa vocation est la production d’engrais NPK, c’est-à-dire « l’azote-le phosphate et le potassium, des éléments essentiels pour le développement des plantes. Pour ce faire, une analyse du sol est effectuée dans nos laboratoires. Rien ne se fait au hasard, car, tout dépend de ce que l’agriculteur décide de planter. C’est en fonction de tous ces éléments que le choix des engrais se fait  » explique Salah Ait si Amer.

    L’entreprise PROFERT s’occupe aussi de la distribution de semences, des matériels agricoles, la nutrition végétale mais aussi l’hygiène publique. Soucieuse d’être dans le sillage des entreprises compétitives, elle n’a pas manqué de se certifier selon la norme ISO 9001.

    « Nous nous préparons aussi à la certification selon l’ISO 14 000 relative à la protection de l’environnement. Cette certification nous apportera beaucoup car, les produits que nous fabriquons sont destinés à l’agriculture et doivent être doux avec l’environnement ».

    PROFERT s’investit aussi dans la formation de la ressource humaine ainsi que dans les moyens de la production. La sensibilisation des agriculteurs est un volet important qui se fait à travers des journées techniques où des solutions de l’entreprise pour l’amélioration des cultures et la fertilisation sont présentées dans toutes les régions du pays.

    Malgré la bonne volonté des dirigeants de l’entreprise et leur désir de produire une gamme plus variée d’engrais, utiles à l’agriculteur, il n’en demeure pas moins que des lenteurs sont enregistrées à chaque fois et, gênent la bonne marche de la production, à commencer par les lenteurs rencontrés au port, c’est-à-dire à la réception de la matière première qui sera reformulée en engrais, en passant par les lenteurs remarquées pour l’homologation du produit et enfin les conditions spécifiques de la commercialisation des engrais.

    En effet, la vente des engrais, surtout ceux chimiques, est soumise à l’autorisation des services agricoles comme la chambre agricole. Cela ne manque pas de créer une pression sur la demande surtout durant la période mi-février, mi-mars.

    K.M.B .

  • Cilas Biskra  entrera en production de ciment dès août prochain

    Cilas Biskra entrera en production de ciment dès août prochain

    Annoncée pour fin 2015, la nouvelle usine de ciment Cilas de Biskra  d’une capacité de production de 2.7 millions de tonnes /an, devrait entrer en production dès le mois d’aout prochain.

    Cette unité de production de ciment dont les travaux ont été réalisés  par le chinois Sinoma,  est le fruit d’une joint-venture (49/51) entre le cimentier français Lafarge et le groupe industriel algérien Souakri. Les contrats ont été signés  en 2013.

    Cilas Biskra devrait créer quelques 640 emplois directs et 1200 emplois indirects.

    Dans cette perspective et pour faire face au manque de la main d’œuvre qualifiée qui souvent fait défaut, une convention de partenariat a  été signée entre la direction de la formation professionnelle, la direction de l’emploi et Cilas pour la formation de jeunes des communes proches de l’usine dans toutes les spécialités relatives à l’industrie du ciment.

    Pour rappel, le concept  de cette usine compacte est, selon ses propriétaires  basé sur les technologies les plus innovantes -broyage séparé, silo à 5 compartiments- ce qui devrait engendrer  une diminution de «  20% de la consommation de gaz et de 35% de consommation électrique grâce à l’utilisation de broyeurs verticaux. L’utilisation des filtres à manches pour la réduction des émissions de poussière, et le recyclage des eaux usées » sont voulus  pour réduire l’impact sur l’environnement.

    Le montant  l’investissement est de 35 milliards de dinars, dont 24 par prêt bancaire. Pour rappel 8 banques privées ont participé au financement.

    S.A.

  • Foire internationale d’Alger 2016 : sous le thème « L’investissement et l’entreprise au cœur de l’économie productive »

    Foire internationale d’Alger 2016 : sous le thème « L’investissement et l’entreprise au cœur de l’économie productive »

    La  49ème Foire internationale d’Alger (FIA 2016) se tiendra du 28 mai au 02 juin au Palais des expositions de la Safex (Pins maritimes). Pour l’édition 2016 de la manifestation économique number one en Algérie et dans le Maghreb, son organisateur, en l’occurrence la Société algérienne des Foires et Exportations (Safex), a jeté son dévolu sur le thème « L’investissement et l’entreprise au cœur de l’économie productive ». Un thème symbolique, et tout autant symptomatique, qui s’inscrit, de manière assez explicite d’ailleurs, en droite ligne avec  la nouvelle orientation socio-économique du pays dictée par la baisse des revenus du pays induite par la chute incontrôlable des prix du pétrole.

    « L’économie algérienne connaît des mutations profondes tendant à la diversification de ses activités et productions en offrant un contexte des plus favorables aux contacts et aux échanges professionnels et ouvrant la voie à des opportunités diverses de partenariat mutuellement bénéfiques entre les opérateurs algériens et les entreprises étrangères », explique la Safex en prévision de la FIA 2016 qui pourrait constituer un baromètre pour évaluer les intentions des opérateurs économiques, nationaux et étranger, à escorter le thème choisi par la Safex en armant l’entreprise de l’investissement apte à mener l’économie algérienne vers la productivité. Loin de la trompeuse rente pétrolière.

    Rachid Beldi