Catégorie : Industrie

« A fin septembre 2017  nous avons réalisé 24,8 millions de dollars d’exportations vers les marchés européen, asiatique, moyen oriental et africain, pour le seul produit des machines à laver. » A déclaré Tahar Bennadji, directeur général de Brandt Algérie à, l’occasion de la cérémonie de lancement de sa nouvelle gamme TV, sans en dévoiler le prix, qui devrait être fixé dans les tous prochains jours et qui tiendra compte des taxes énergétiques entrées en vigueur depuis peu.

A cette même occasion Tahar Bennadji a annoncé l’entrée en production,  dès le début de l’année prochaine de l’usine implantée sur 110 hectares dans la localité de Guidjel, dans la wilaya de Sétif.  Une unité qui emploiera 7500 personnes.

La production du 1^erTéléviseur Ultra Slim le plus fin au monde (4,9mm seulement) , le programme de soutien scolaire LIKOUL, lancé en janvier dernier et disponible gratuitement et exclusivement sur toute la gamme TV Brandt, Smart et non Smart, avec ou sans internet, le lancement de la 1^èreapplication, en Algérie, de recherche de programmes et de contenus sur toutes les chaines satellitaires et l’intégration de l’Android 6.0 sur la gamme 2018 après Android 5.1 en 2017 et 4.4 en 2016 ont fait l’essentiel des interventions du directeur général de la marque et de Ismail Mehdi responsable TV au sein du groupe  lors de la cérémonie de présentation de la nouvelle gamme que l’on dit équipée des meilleures technologies pour l’image et le son.

« Nous sommes très fiers de lancer des produits constituant une réponse étudiée aux besoins du marché dans toute sa composante en alliant intelligence et utilité. Nous sommes d’autant heureux et fiers de généraliser le programme Likoul à toute la gamme TV 2018 Brandt et le rendre accessible même sans internet. Nous visons le leadership sur le marché Algérien et le développement de nos activités Export et contribuer ainsi à la diversification des exportations hors hydrocarbures de notre Pays». Affirme Tahar Bennadji après avoir rappelé que cela fait seulement 3 ans que son entreprise fabrique des téléviseurs. Il en est convaincu la démarche adoptée et le recours à ce qui se fait de meilleurs dans le monde en matière de technologie permettra sans aucun doute à la marque de se hisser sur la première marche du podium, sur lequel elle est montée en un temps record.

S.A

La fin de l’année en cours devrait voir entrer en activité la nouvelle usine de la société  Aures gaz, avons-nous appris auprès de Shéhrazed Dhif , directrice des finances de cette entreprise. La totalité des unités de production, de conditionnement et de stockage, ainsi que le laboratoire d’analyse devraient être inaugurés très prochainement.

« Le laboratoire , approuvé par le ministère de la santé est équipé de matériel de pointe afin de réaliser l’ensemble des tests et analyses relatifs aux gaz industriels et médicaux, encadré par un personnel qualifié et répondant aux normes de qualité » tient à préciser notre interlocutrice, après avoir fait remarquer que le nouveau site, situé à Ouled Moussa , dans la wilaya de Boumerdes comprend outre le laboratoire, une unité de production d’Acétylène, une autre de protoxyde d’azote, une troisième du dioxyde de Carbonne , celle de production d’hydrogène  et enfin une unité de production des gaz de l’air (oxygène et azote).

Cette réalisation permettra à Aures gaz,  dont le siège social est à la zone d’activité Kaidi à Alger, de répondre aux besoins en gaz industriel et médical de toute sa clientèle répartie à travers tout le pays. « Nous servons actuellement plus de 3500clients, cette nouvelle unité nous permettra de prendre de nouvelle part de marché et de répondre de la meilleure façon qui soit à la demande ».

Composée  de 25 unités de production, conditionnement et vente, réparties sur tout le territoire national, cette entreprise familiale, fondée en 2001 par Sebti Dhif et associés, s’est dotée de matériel de pointe  pour le conditionnement et le transport. « Nous fournissons les hôpitaux et les cliniques en gaz médicaux et les chantiers en gaz industriels adaptés pour toutes les applications et ce par le biais de citernes cryogéniques pour les gaz liquide ou par des cylindres pour les gaz conditionnés », affirme notre interlocutrice.

Le transport des gaz étant soumis à une réglementation rigoureuse et nécessitant une autorisation spécifique, l’entreprise de Dhif Sebti et associés a fait le choix de  livrer elle-même ses produits (gaz industriels, gaz médicaux et réfrigérants) dans toutes les wilayas du pays. « Nous avons notre propre flotte adaptée pour faire les livraisons sur site. Comme nous avons l’agrément du ministère de l’énergie pour procéder  à l’épreuve et à la ré-épreuve de tous les récipients à pression » dira pour conclure Shéhrazed Dhif  après avoir rappelé que son entreprise a reçu par le « Global Trade Leders’Club », le trophée international du leadership en image et qualité. Une distinction qui récompense les entreprises pour la qualité de leurs services.

S.A.

Plusieurs usines de production des médicaments, sous leurs formes liquides et sèches, devront, une fois  réceptionnées, contribuer à réduire davantage la facture des importations des médicaments et ouvrir la voie à leur exportation.

C’est ce qui ressort d’une  analyse d’Oxford Business Groupe (OBG), consacrée au secteur pharmaceutique en Algérie rendue public par un communiqué de TBWA/DJAZ.

Cette même source cite en exemple l’usine de Sidi-Abdallah,  dans la région de Zeralda, qui occupe un terrain de 6,6 hectares et dont les travaux enregistrent un taux d’avancement de  l’ordre de 90%. « L’usine, qui a nécessité 85 millions d’euros, devrait, selon des sources officielles, être entièrement opérationnelle d’ici la fin de l’année. Une fois livrée, elle aura une capacité de production de 100.000 unités par an et emploiera plus de 300 personnes » précise le communiqué dont nous détenons une copie.

Ce  projet est le troisième du groupe Sanofi en Algérie, après celui  d’Oued Smar, spécialisé dans les formes sèches et de  Aïn Bénian, versé dans les formes liquides. La production attendue couvrira 80% des volumes de Sanofi distribués dans le pays, contribuant ainsi à faire de cette firme le plus grand centre de production de Sanofi en Afrique et au Moyen-Orient.

La firme ambitionne de se lancer dans la production d’insuline et d’auto injecteurs d’insuline en Algérie.Ambitions  exprimées il y a un mois  par Haissam Chraiteh, le Président-directeur général de Sanofi Algérie.

Par ailleurs « Le laboratoire pharmaceutique algérien HUP Pharma a signé avec l’entreprise de santé saoudienne Jamjoom Pharma un accord dans le cadre du 49/51, portant sur l’ouverture d’une usine de fabrication de produits ophtalmiques, implantée dans la wilaya de Constantine», nous apprend le communiqué qui précise que  « l’investissement est  de 130 millions de dollars, et que la capacité de production  est de 250 millions de flacons de collyres par an. Y est également prévu la fabrication d’une gamme de 15 produits ophtalmiques actuellement produits à l’étranger par Jamjoom et importée ».

Un marché national du médicament de 3.3 milliards d’euros

Citant Hamou Hafed, directeur général de la pharmacie et des équipements de santé au ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme Hospitalière (Msprs), le communiqué souligne que « la production algérienne de produits pharmaceutiques a quintuplé au cours des cinq dernières années, tandis que les importations ont baissé de 14,5% ». Rappelant que « la production nationale de médicaments couvre 60% de la demande locale, contre 45% en 2015 ».

Enfin, il faut savoir que « le  marché a grimpé de 22% en 2016 pour atteindre 3,3 milliards d’euros, et qu’il  est désormais le deuxième marché du Continent après  l’Afrique du Sud », lit-on dans  ce même le document.

Zaid Zoheir

La production industrielle du secteur public a enregistré une hausse de 0,1% au premier trimestre  de 2017 par rapport à la même période 2016, rapporte  l’APS  qui cite l’Office national des statistiques (ONS).

Les activités de l’industrie de l’ameublement qui ont enregistré une croissance de  54,3% et celles du liège de 68,6% sont à l’origine cette  très légère hausse, bien qu’une baisse  de -10,4%  ait été enregistrée dans la menuiserie générale et les biens intermédiaires et -2,9% pour  la fabrication et transformation du papier en bois. Reste que de tous les secteurs industriels, les industries des bois et papier ont enregistré la hausse la plus importante, soit 14,1% au premier trimestre 2017. Pour rappel cette tranche d’activité avait enregistré en 2016, à la même période une hausse de  +33%.

De +5,8% le trimestre dernier, la production dans le secteur de l’énergie a enregistré une  croissance de seulement 3,5% ces trois derniers mois.

La production dans le secteur des hydrocarbures a enregistré une hausse de 2,5%. Celle du pétrole brut et du gaz naturel a augmenté de 3,6%.

Le raffinage de pétrole brut a enregistré une hausse de  2,3%. La  liquéfaction du gaz naturel a quant à elle baissé de 2,2%.

La production des  industries agro-alimentaires, a enregistré  durant le 4ème  trimestre 2016 et le 1er trimestre 2017 un taux de  croissance de 6,1% attribué à la  production du travail de grains qui a fait un bond de 18,1%.

Avec une hausse de 1,2% grâce notamment à la branche des biens intermédiaires +10,2%,  les industries des textiles ont vu leur production augmenter durant le 2eme trimestre 2017.

Le secteur des mines et carrières a enregistré une baisse de 5,5%.  Le recul est imputé  à la baisse de l’extraction de la  pierre, argile et sable  estimée à -8,2%.  L’extraction du minerai de fer et l’extraction du minerai de phosphate ont affiché des augmentations respectives de 4,7% et de 12,2%.

Les industries sidérurgiques, métalliques, mécaniques, électriques et électroniques ont connu une baisse de 12,4%. Cette contreperformance est attribuée à la baisse de la  fabrication de biens intermédiaires métalliques, mécaniques et électriques -6,1% et celle  des biens d’équipements mécaniques -75,1%.

La transformation de la fonte et acier, et celle des biens d’équipement métallique ont affiché des croissances respectives de 11,3% et de 2,3%.

La fabrication des matériaux de construction et produits rouges a connu une croissance de 13,5%. La production des matériaux de construction a, en général enregistré une baisse de 3,1% au 1^er trimestre 2017.

Moins de 10,6% au premier trimestre 2017  pour les industries chimiques. Baisse enregistrée notamment dans la fabrication des produits pharmaceutiques -21,6% et celle des engrais et pesticides -6,3%. La fabrication d’autres produits chimiques a connu une progression de +37,2%, celle d’autres biens intermédiaires en plastique +4,4%.

L’industrie du lait a accusé une baisse de 0,5%, comparativement à celle observée au même trimestre de l’année 2016 qui était de l’ordre de -4,4%.

Les industries des tabacs manufacturés et allumettes et les produits alimentaires pour animaux ont accusé des baisses respectives de 10,2% et de 9,1%.

La  production des cuirs et chaussures a enregistré  une baisse de 13,1% au 1er trimestre 2017.

R.N.

La 50éme édition de la Foire Internationale d’Alger qualifiée «d’excellente opportunité pour  aller à la rencontre de partenaires » a vu la participation de nombreuses entreprises nationales publiques et privées, dont le Groupe Faderco, que d’aucuns qualifient de  leader algérien des produits d’hygiène corporelle à base de papier, coton et dérivés. Une participation qui, selon Amor Habes, Directeur général du groupe « s’inscrit dans la démarche constante de proximité que prône Faderco, c’est l’occasion d’aller à la rencontre des consommateurs mais aussi de tisser des relations d’affaires en faisant la promotion des produits algériens à des acteurs internationaux présents dans cette manifestation, des produits hautement technologiques, d’une qualité supérieure répondants aux normes internationales tout en respectant l’environnement » Le Pdg avait à l’occasion annoncé l’inauguration en juillet prochain d’un complexe papetier qui va venir appuyer la stratégie du groupe dans le domaine de l’exportation.

Pour rappel le groupe a lancé en 2015 la première unité de production de bobines mères de papier à partir de fibres de cellulose en Algérie baptisée « warak ». D’une superficie de 55 000 M2,  l’usine est située à Sétif, a nécessité un investissement de plus de 70 millions de dollars permettant la création de plus de 1500 emplois entre directs et indirects avec une capacité de production de plus de 30 000 tonnes par an faisant passer l’Algérie du statut d’importateur à celui d’exportateur.

« L’objectif principal du Groupe  est de créer les meilleurs produits pour assurer le bien-être de ses consommateurs, cela implique une parfaite connaissance des préoccupations de ses clients, leurs préférences et leurs attentes, et y répondre avec une gamme très riche et variée de produits d’hygiène touchant tous les âges et tous les profils. »

Acteur majeur dans l’économie nationale, le groupe s’inscrit en droite ligne de la politique de développement industrielle algérienne. Avec 30 lignes de productions réparties sur 4 sites et s’étalant sur plus de 15 Hectares.

Toujours dans cette démarche de production locale, le groupe  a lancé en 2015 la première unité de production de bobines mères de papier à partir de fibres de cellulose en Algérie baptisée « WARAK ». L’usine WARAK d’une superficie de 55 000 M2, situé à Sétif, a nécessité un investissement de plus de 70 millions de dollars permettant la création de plus de 1500 emplois entre directs et indirects avec une capacité de production de plus de 30 000 tonnes par an faisant passer l’Algérie du statut d’importateur à celui d’exportateur.

Après avoir conquis et dominé le marché algérien, Faderco se lance à la conquête du marché international. L’emplacement stratégique de l’Algérie, les avantages liés aux coûts d’énergie, sa position de leader dans le marché ainsi que la qualité de ses produits, sont autant d’atouts qui permettent à au groupe de pénétrer de nouveaux marchés. Ces produits sont déjà présents dans plusieurs pays voisins, africains, moyen orientaux, méditerranéens et européens.

La sous-traitance comme levier pour réussir la politique industrielle en Algérie, est le défi sur lequel tablent les pouvoirs publics. Au début de l’année 2017, le ministre de l’Industrie et des Mines, Abdeslam Bouchouareb, lors d’une visite à la zone industrielle de Sétif,  a annoncé que «  l’année 2017 sera celle de la sous-traitance ». Une déclaration qui exprime la volonté d’assurer la promotion d’un secteur à même  d’améliorer la productivité, de créer de l’emploi et surtout  permettre la substitution aux importations.

A cet effet, des mesures d’encouragement  sont proposées aux investisseurs du créneau de la sous-traitance.  En effet, l’intérêt porté à la sous-traitance commence déjà par la création d’une Direction de la sous-traitance au Ministère de l’industrie et des mines mais aussi, à travers  la loi de finances 2017 qui, dans son article 110 prévoit d’exonérer  des droits de douanes et de la taxe du la valeur ajoutée pour une période de cinq ans,  les composants et matières premières, importés ou achetés localement par les sous-traitants  et destinés aux équipements dans les branches de l’industrie mécanique, électronique et électrique.

L’article 88 de la même loi, assure un régime fiscal préférentiel aux entreprises activant dans le domaine de l’assemblage.  Le code des marchés publics, dans sa section 7 consacrée à la promotion de la production nationale,  précise qu’un avis d’appel d’offres national est obligatoirement lancé par l’entreprise, quand la pièce en question  peut être fabriquée localement.

L’intégration à l’économie nationale est une obligation faite aux entreprises qu’elles soient de droit Algérien ou même étrangères. Pour ces dernières,  elles doivent sous-traiter au moins 30% du montant initial du marché aux entreprises Algériennes.

Il y est aussi précisé que le recours aux importants n’est permis que lorsque la pièce n’est pas produite localement ou qu’elle est de qualité moindre. Pour réussir cette stratégie, le rôle des PME  n’est plus à démontrer car, il va de soi que l’externalisation de certains services par les grandes entreprises permet aux PME de se développer. Conscient  de cette réalité, le ministère  de l’Industrie et des Mines a proposé une nouvelle loi d’orientation sur la petite et moyenne entreprise qui comprend, entre autres mesures, la création d’une structure dédiée à la sous-traitance. Ainsi, l’ANDPME, en collaboration avec les Bourses de la sous-traitance,  aura pour mission d’appliquer la politique de l’état en matière de sous-traitance. K.M.B.

Le président du Groupe Cevital a fait parler les chiffres pour raconter les 10 ans et les ambitions de Mediterranean Float Glass (MFG), 1er producteur de verre plat de qualité premium en Afrique, dont il a inauguré, ce 14 novembre 2016 la 2ème ligne de production de verre Float.

Un évènement auquel ont assisté entre autres invités de marques, des partenaires de MFG et des ambassadeurs. « Nous avons invité tous les ministres et même envoyé une invitation au directeur de cabinet de la Présidence de la République, le ministre de l’Industrie s’est excusé et a délégué un représentant… » Précisera Issad Rebrab à un journaliste qui l’a interrogé sur les motifs de l’absence des membres du gouvernement Sellal à l’inauguration de la 2eme ligne du complexe industriel de MFG, qui aujourd’hui assure quelques 1200 emplois directs.

La parenthèse fermée, le patron de Cevital rappellera que c’est le Président de la République qui avait inauguré la 1ere ligne de production (MFG) spa, filiale du groupe Cevital, créée en 2007 et spécialisée dans la production et la transformation de verre plat.

Depuis, que de chemin parcouru ! Le marché local est couvert et les volumes dédiés à l’exportation représenteront 60% des ventes en 2017, soit environ 48 millions d’euros est destinée à l’exportation. Grâce à mise en place d’une plate-forme logistique pour exporter vers le vieux Continent MFG a atteint les objectifs fixés.

Avec cette 2ème ligne de production qui a nécessité un investissement de 120 millions d’euros, sur fonds propres,  la capacité de production de MFG passera de 600 à 1400 tonnes/jour,  soit 1 /2 million de tonnes/an. « Une prévision de croissance de la production de +133% et de son chiffre d’affaires de +60%, par rapport à l’année en cours. Son chiffre d’affaires prévisionnel d’ici fin 2016 est estimé à 45 millions d’euros, entre float et transformation. » Plus de 60%  de la production sera destiné à l’exportation.

Après la France, l’Espagne, l’Italie et le Portugal où MFG a réussi à bien se positionner, c’est le renforcement de la présence du produit sur les marchés du Grand Maghreb et de la Turquie qui est visé, tout comme l’est le marché Africain. « MFG a positionné l’Algérie comme le plus grand fournisseur de verre clair et feuilleté en Tunisie et le 2ème plus grand en Espagne. Sa production diversifiée répond aux normes de qualité les plus exigeantes notamment avec les marquages de produits obtenus à savoir les certifications CEKAL/ ATG/ UNI/ CE), tout en proposant les produits à des prix très compétitifs. » Renvoyant ainsi l’image« d’une industrie algérienne d’excellence, exportatrice, compétitive et innovante »

S.A

Baisse des importations du verre plat

« Avec l’inauguration de cette nouvelle ligne, MFG marque un tournant majeur pour l’Algérie, en illustrant sa volonté et son engagement à accompagner la croissance et la dynamique économique du pays. Ce nouveau projet s’inscrit en parfaite adéquation avec la démarche et la politique de développement économique du gouvernement algérien visant à faire du secteur privé, le moteur d’une croissance économique durable et soutenue. »

Depuis la création de MFG, les importations de verre plat de l’Algérie ont enregistré une réduction de 30 millions d’euros. MFG compte également diversifier sa gamme de produits, avec la production de verre pyrolytique, verre coloré dans la masse et verre destiné à l’industrie de l’électroménager. Les parts de marchés acquises sur ces nouveaux marchés, favoriseront une baisse supplémentaire des importations de 15 millions d’euros à partir de l’année 2017.

Un taux d’intégration de 99%

La première feuille de verre de la 2ème ligne MFG qui a vu le jour le 25 avril 2016 sur ce site industriel de 30 hectares, a été réalisée en seulement 26 mois, période de test incluse. Elle a nécessité l’intervention de plus de 2000 personnes, entre partenaires nationaux et internationaux.

MFG produit aujourd’hui un verre 100% Algérien. S’agissant de la matière première la filiale s’approvisionne sur le marché local, à l’exception du carbonate de soude qui n’est pas disponible en Algérie.

Certifiée ISO 9001, ISO 14001 et OHSAS 18001, l’usine MFG géré à 100% par des Algériens est dotée d’installations de production de dernière génération, intégrant l’ensemble du process de fabrication du verre et assurant une totale maîtrise des technologies avancées dans ce domaine.

MFG dispose d’une centrale électrique de 17 MW, qui lui assure une autonomie de 100% en matière d’électricité, 5 lignes d’hydrogène d’une capacité de 670m3/h et 6 lignes d’azote d’une capacité de 6600m3/h.