Catégorie : Industrie

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  • Sonatrach : Quelles opportunités d’investissement pour les entreprises algériennes ?

    Sonatrach : Quelles opportunités d’investissement pour les entreprises algériennes ?

    Organisées  par la Sonatrach sous le thème « opportunités d’investissement pour les entreprises algériennes »,  des journées d’informations  auront lieu les  9 et 10 septembre  au Centre international des conférences d’Alger.

    Placé sous le haut patronage du Président de la République, Abdelaziz Bouteflika, cet évènement   qui  s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de la stratégie de l’entreprise à l’horizon 2030 (SH2030) vise, selon le communiqué  publié sur le site de la Sonatrach  à « promouvoir le contenu local des plans de développement de Sonatrach de manière à porter en 2030 le taux d’intégration industriel national à 55% ».

    « Pour atteindre cet objectif stratégique de 55% en 2030, Sonatrach fait appel aux entreprises algériennes pour saisir les opportunités d’investissement qu’offre son plan de développement et s’impliquer fortement dans la réalisation des projets porteurs d’amélioration du niveau d’intégration industrielle nationale. » Précise cette même source  qui  ajoute que Sonatrach s’engage à « apporter tout le soutien nécessaire pour l’impulsion et l’émergence d’une économie productive dans le secteur des hydrocarbures, fondée essentiellement sur l’investissement dans les services pétroliers, l’industrie de biens d’équipements et de sous-traitance industrielle, l’ingénierie industrielle et autres services techniques et de maintenance industrielle »

    La première journée de cet évènement  sera consacrée à  de conférences thématiques qui, précise le communiqué  « focaliseront sur les enjeux et les opportunités d’investissement ». La seconde journée est quant à elle dédiée  aux tables rondes et aux débats. « Elle se penchera sur les problématiques qui nécessitent des solutions pour le renforcement et le développement des capacités nationales en mesure de maximiser le contenu local dans le plan de développement de Sonatrach »

    R.N

  • Création d’une joint-venture entre Sonelgaz,IMETAL et BHI

    Création d’une joint-venture entre Sonelgaz,IMETAL et BHI

    Dénommée  BHI Algérie et détenue à hauteur de 35% par le Groupe des industries métallurgiques et sidérurgiques (IMETAL), à 30% par la  Sonelgaz et à 35% par la société sud-coréenne BHI, une nouvelle société mixte vient de voir le jour, a annoncé  sur son site le Groupe Sonelgaz, qui précise que la signature des statuts  de cette société par actions a eu lieu 14 Juin 2018, au siège de Sonelgaz.

    Cette même source  précise que cette société dont le pacte d’actionnaires a été validé par le Conseil des participations de l’Etat (CPE), sera spécialisée dans la fabrication de chaudières de récupération, d’échangeurs thermiques et des auxiliaires pour centrales électriques à cycle combiné. Elle fabriquera  également des condenseurs à surface, des réchauffeurs d’eau d’alimentation, des échangeurs de chaleur, des dégazeurs et des cuves sous pression.

    Cette nouvelle société sera implantée sur le site de l’usine  Chaudral de l’ENCC, filiale d’IMETAL basée à Relizane et spécialisée dans la fabrication de chaudières industrielles.

    « La production envisagée est destinée à satisfaire la demande nationale pour ces types d’équipements ainsi que l’exportation. La société a la capacité de produire, annuellement, quatre chaudières de récupération avec auxiliaires. Elle sera en mesure, en deuxième phase d’exporter des composants et des pièces de rechange des chaudières et les chaudières de récupération. » Précise cette même source après avoir rappelé que les PDG de Sonelgaz, du Groupe IMetal et de B.H.I se sont déclarés satisfaits de cette fructueuse association.

    Pour Mohamed Arkab ce partenariat est une première en Algérie : « Plus qu’un partenariat, cette joint-venture permettra le transfert de technologie ; ce qui va générer de la valeur ajoutée à l’entreprise et au pays», a-t-il déclaré. De son côté, le président de BHI a souligné son intérêt pour le marché Algérien. Il s’est engagé à déployer tous les efforts pour réussir cette association. Il précisera qu’il ambitionne d’élargir ce partenariat à d’autres domaines. Pour sa part, le PDG d’IMETAL a relevé que le principe de cette joint-venture est gagnant / gagnant pour les trois contractants. Il notera que l’expérience de son Groupe et ses compétences dans le domaine de la sidérurgie leur permettront d’acquérir d’autres parts de marché.

  • Biopharm clôture l’exercice 2017 avec un chiffre d’affaires en hausse de 3,9%

    Biopharm clôture l’exercice 2017 avec un chiffre d’affaires en hausse de 3,9%

    Le groupe Pharmaceutique Biopharm a affiché, fin  2017, un chiffre d’affaires en hausse de 3,9% par rapport à l’exercice 2016. C’est ce qu’a annoncé le groupe sur son site internet, affirmant qu’il avait atteint un chiffre d’affaires global de 58,567 milliards de dinars.

    Selon cette même source, «le résultat opérationnel est de l’ordre de 8,309 milliards dinars, soit une hausse de 13,4 % grâce à une amélioration de la marge brute dans la production par la fabrication de produits à plus forte valeur ajoutée et une meilleure productivité».

    Evoquant la baisse du résultat financier à cause de l’érosion du dinar, le groupe a indiqué avoir atteint bénéfice net de 6,498 milliards de dinars en 2017, contre 5,552 milliards de dinars pour 2016, soit une croissance de 17,0%.

    Le groupe côté en bourse a également réalisé un bénéfice net consolidé de 253,11 dinars par action, ajoutant que «le Conseil d’administration proposera lors de la prochaine assemblée générale de distribuer un dividende de 100 dinars par action au titre de l’exercice 2017».

    Selon le communiqué du groupe, l’assemblée générale des actionnaires aura lieu le 26 juin à Alger.

    «Biopharm, grâce à sa stratégie d’intégration verticale, est présent sur les différents métiers du secteur pharmaceutique et sur toute la chaîne locale de valeur du médicament, à savoir la formulation, la production, l’importation, la distribution, la répartition aux officines, la promotion et l’information médicale. Cette stratégie permet à Biopharm de capter toutes les opportunités de développement offertes par le marché», a encore développé ce puissant groupe.

    Le groupe qui a réussi à obtenir la certification aux bonnes pratiques de fabrication de l’Agence nationale française de sécurité des médicaments (ANSM), assure actuellement près de 500 produits pharmaceutiques aux grossistes, alors que sa filiale Biopure distribue plus de 3 500 références au niveau de quelques 4 000 officines à l’échelle nationale.

    Lamara Benarab

  • Industrie : Un arrêté pour « visser » les sous-traitants

    Industrie : Un arrêté pour « visser » les sous-traitants

    L’arrêté interministériel relatif à l’exemption des droits de douane et de la taxe sur la valeur ajoutée pour les composants et matières premières importés ou acquis localement par les sous-traitants agréés, dans le cadre de leurs activités de production d’ensembles et de sous-ensembles destinés aux produits et équipements des industries mécaniques, électroniques et électriques, publié au Journal officiel  n°25,  libère les donneurs d’ordres, tout en recadrant les sous –traitants et les équipementiers.

    S’appuyant sur les dispositions de l’article 110 de la loi 16-14 du 28 décembre 2016 portant loi de finances pour 2017, cet arrêté a défini, dans le fond et dans la forme, les nouvelles modalités et les conditions de cet exemption.

    Pour rappel, le sous-traitant postulant au bénéfice des exemptions devait  être, préalablement, «agréé par un producteur donneur d’ordres, activant dans le domaine des industries mécaniques, électroniques et électriques. L’obtention de la décision d’exemption est conditionnée par la présentation, par le demandeur, d’un dossier, à introduire en deux exemplaires auprès du ministère chargé de l’industrie contre la délivrance d’un récépissé de dépôt.»

    La décision d’exemption est délivrée par le ministre chargé de l’industrie au sous-traitant agréé, dans un délai n’excédant pas 30 jours, à compter de la date d’introduction de la demande. « Le sous-traitant agréé postulant au bénéfice des exemptions doit justifier et disposer des installations, des équipements, des outillages, ainsi que des moyens humains et des compétences nécessaires à l’exécution des opérations de sous-traitance prévus dans le contrat de sous-traitance conclu avec le donneur d’ordres», précise cette même loi.

    Aujourd’hui , cet arrêté vient pour encadrer un peu plus cette activité en octroyant  les exemptions,  que dans le cas  où les composantes et les matières premières destinées aux opérations de production d’ensembles et de sous-ensembles réalisées par le sous- traitant, ont subi  une transformation industrielle,  et que  dans le cas  où «les produits issus de l’opération de production à partir des composants et matières premières, objet de l’exemption sont  destinés exclusivement au donneur d’ordres».

    Du reste, et concernant le suivi et le contrôle de leurs engagements, les sous-traitants, sont tenus de fournir la documentation technique relative aux procédés de fabrication et transformation des matières premières servant à la production d’ensembles et de sous- ensembles, comme ils sont contraints de tenir une comptabilité analytique faisant ressortir le degré de transformation industrielle pour chaque phase du processus de production.

    Des mesures coercitives sont prévues par cet arrêté dans le cas où l’opérateur ne venait pas à respecter ces engagements. «Nonobstant les sanctions prévues par la législation et la réglementation en vigueur, des rappels des droits de douanes et de la taxe sur la valeur ajoutée qui auraient dû être acquittés, sont opérés conformément à la législation fiscale et douanière en vigueur», précise encore cet arrêté.

    Au plan de l’évaluation, «les bénéficiaires doivent adresser, au ministère chargé de l’industrie, des rapports semestriels sur l’activité de sous-traitance et fournir toutes informations statistiques demandées en rapport avec leur activité (…) sous peine des sanctions prévues par la législation et la réglementation en vigueur».

    Enfin, cet arrêté consacre une commission consultative de recours placée sous tutelle du ministère de l’industrie et des Mines pour les sous-traitants qui pourraient introduire des requêtes et des recours.

    Lamara Benarab

  • Les travaux du complexe d’Oued Keberit lancés avant fin 2018

    Les travaux du complexe d’Oued Keberit lancés avant fin 2018

    Les travaux de réalisation du méga complexe du phosphate d’Oued Keberit, à Souk-Ahras, seront lancés avant la fin de l’année en cours. Ce projet ambitieux, qui sera par ailleurs implanté sur un site de 600 hectares, devra créer plus de 5 000 emplois dès le départ, alors que plus de 1300 autres emplois sont prévus dans le plan de déploiement à terme.

    Selon la charte dédiée à ce méga projet, le complexe d’Oued Keberit est composé de trois unités. La première devra produire 4 500 tonnes/jour d’acide sulfurique, la seconde produira 1 500 tonnes/jour d’acide phosphorique et la troisième devra également produire quelques 3 000 tonnes/jour d’intrants d’ammoniac.

    Selon le business plan prévu par l’Etat, 80 % de la production sera destinée à l’exportation et que les 20 % de la production est destinée pour la production de fertilisants et d’engrais pour le marché local.

    Il faut savoir que ce projet recèle d’atouts majeurs, sachant que le complexe de Oued Keberit est situé à proximité de la voie ferrée, à quelques encablures des mines de phosphate de Djebel El Onk et des deux barrages d’Oued Mellag (150 millions mètres cubes) et Oued Djedra (35 millions mètres cubes).

    Pour rappel, l’ex-ministre de l’Industrie et des Mines, Mahdjoub Bedda, avait indiqué que «le programme de développement de la production nationale de phosphate vise à porter la capacité actuelle estimée à 1,2 millions tonnes/an à 6 millions tonnes/an d’ici 2020 et 10 millions tonnes/an en 2022», affirmant que l’Algérie mettra un terme aux importations d’intrants et des acides, mais aussi de fertilisants et d’engrais grâce au potentiel de phosphate que recèle Oued Keberit.

    Lamara Benarab

  • Une délégation de sénateurs tchèques en visite à SOVAC PRODUCTION

    Une délégation de sénateurs tchèques en visite à SOVAC PRODUCTION

    En visite officielle au Conseil de la Nation, la semaine dernière, une délégation du Sénat Tchèque a visité la fin de semaine dernière, l’usine SOVAC PRODUCTION.

    La délégation a été conduite par le Vice‐président du Sénat de la République Tchèque, M. Ivo Bàrek, l’ambassadeur de la République Tchèque à Alger, M. Martin VAVRA et par M. Tahar Khellil, Vice-président du Conseil de la Nation. Cette visite est intervenue dans le cadre de l’encouragement de la coopération commerciale et  économique des deux pays et la volonté des parlementaires à accompagner les deux gouvernements de leurs pays respectifs et les encourager dans cet échange.

    C’est ainsi, que les sénateurs tchèques se sont intéressés à l’ensemble du projet de SOVAC PRODUCTION et sa portée sur l’économie algérienne et sur le développement de l’industrie automobile. Après une visite dans l’enceinte de l’usine et les explications fournies par les responsables de SOVAC PRODUCTION, les sénateurs tchèques se sont félicité de la mise en place de cette usine dans des délais records et ont apporté leur soutien pour les prochaines phases de l’usine qui consistent à développer le CKD et la sous‐traitance.

    Les sénateurs tchèques se sont également intéressés à l’emploi, la formation et le système social appliqué par SOVAC PRODUCTION au profit de ses employés.

    « Nous souhaitons voir SOVAC PRODUCTION prendre la dimension d’un village automobile ou toutes les familles de Relizane puissent un jour avoir un membre à l’intérieur de cette usine, comme c’est le cas à l’usine ŠKODA, à Mlada Boleslav », a déclaré le Vice‐président du Sénat de la République Tchèque, M. Ivo Bàrek.

  • Faderco lance un nouveau produit

    Faderco lance un nouveau produit

    Faderco, société spécialisée dans la fabrication d’articles d’hygiène corporelle, lance un nouveau produit de changes infantiles. Appelé Bimbies confort,  ce nouveau produit  est le résultat d’un travail de proximité, d’écoute des mamans et de  recherches.

    « C’est le résultat de 2 années deux années de recherche et d’une étude, étendue sur l’ensemble du territoire national, réalisées avec l’appui de l’institut international TNS auprès de 1600 foyers algériens » a affirmé Nazim Mokrani, responsable de la stratégie marketing du groupe, qui précise que ce nouveau produit qualifié de premium  est fait selon « les dernières évolutions technologiques, comme le mécanisme duo absorb qui garantit une vitesse d’absorption de 23 secondes, ou encore l’utilisation d’un tissu unique super soft pour les couches des nouveau-nés».

    Testé en Allemagne et certifié Dermatest, ce produit sera  fabriqué dans le complexe industriel de pointe de Faderco, situé à Sétif, et couvrira l’ensemble du marché national.

    Pour rappel,  le complexe industriel situé dans la zone industrielle de Sétif, qui a coûté  plus de 25 millions d’euros, a été inauguré en 2015, visait à mettre sur le marché, annuellement  plus de 650 millions de couches-culottes et quelques 70 millions d’unités de couches.  L’objectif étant,  avait alors déclaré Amor Habes,  le PDG du Groupe,  de satisfaire et à 100% les besoins du marché national.

    Le  groupe  est«aujourd’hui un acteur majeur de l’industrie nationale et de l’hygiène corporelle en particulier. L’entreprise s’est développée avec une croissance soutenue tout au long de ces 30 dernières années. Aujourd’hui, avec 1 600 collaborateurs et 11 marques ,réparties dans 7 domaines d’activités stratégiques et 2 filiales, Faderco poursuit son aventure et continue à apporter ses produits de qualité à tous.»

    S’agissant de l’export, la marque est présente en  Tunisie, au  Maroc, en  Mauritanie et au Sénégal.

    S.C.

  • Complexe des textiles Tayal : l’usine de filature Denim  à l’essai

    Complexe des textiles Tayal : l’usine de filature Denim à l’essai

    Le démarrage de la première usine de filature du Complexe des textiles Tayal, implanté dans la zone industrielle de Sidi El Khatab à Relizane  a été effectué le 15 mars  et se poursuivra en mode d’essai jusqu’au 15 avril 2018 pour l’ensemble de la ligne filature Denim.  Tel qu’il est annoncé dans le communiqué  du ministère de l’industrie et des mines, Les essais se feront d’une manière progressive pour chaque  phase de process.

    Durant cette première période, la production sera de 20 tonnes/jour  et  par équipe. Elle s’organisera  progressivement,   pour arriver finalement  au régime de 03 équipes/ 24 heures. Au fur et à mesure, les installations de tissage, de finissage de tissus Denim et pour la confection, seront réceptionnées  et ce, jusqu’à la fin de l’année en cours.

    L’usine de filature de tissu Denim et non Denim, dispose d’une capacité de production de 30millions de mètres/an. Elle est détenue à 51% par des actionnaires représentés par des entreprises publiques Algériennes à savoir, C&H, TEXALG et la SNTA et  49% par la Société Turque Intertay, filiale du groupe Turc Taypa. Ce partenariat a donné naissance à l’entreprise mixte algéro-turque Tayal.

    Ce partenariat avait pour objectif de réaliser, dans un premier temps, d’un complexe intégré de  production de tissu et d’habillement composé de huit usines, avec un potentiel de production avoisinant les  44 mètres linéaires v pour le tissage , 12 200 tonnes  pour la filature et enfin 30 millions de pièces  entre pantalons, tricots, chemises. 60% de ces produits  sont destinés à l’export.

    Pour la seconde phase, il est question d’installer 10 usines  qui seront spécialisées dans la fabrication des matières premières des tissus, soit la fibre synthétique. Elles fabriqueront également des tissus techniques et linge de maison.

    Pour rappel, le Complexe  des textiles de Relizane a nécessité un investissement de 170 milliards de dinars. 25 000 personnes y seront recrutées au bout de la deuxième phase de son développement.

    S.C.

  • Maghreb Emballage, produire 100000 tonnes de carton ondulé d’ici 2020

    Maghreb Emballage, produire 100000 tonnes de carton ondulé d’ici 2020

    Passer d’une capacité de production actuelle de 55 000 tonnes/ an  de fabrication et de transformation du  carton ondulé à 100 000 tonnes/an,  vers la fin de l’année 2020, est le principal objectif  que se fixe l’entreprise Maghreb Emballage,  la plus ancienne en Algérie, selon ce qu’a annoncé son PDG Abd Samad Merad, dans une conférence de presse en marge du 6ème salon Printpack Alger.

    Avec un investissement  consenti de 20 millions d’euros, l’entreprise compte acquérir une nouvelle unité de production, ce qui permettra également la création de 300 postes d’emplois directs, en plus des 500 emplois actuels, sans oublier les emplois indirects qui seront automatiquement créés à travers le territoire national.

    Grâce à cet investissement, l’entreprise espère offrir aux consommateurs, les meilleurs produits avec les meilleurs prix possibles. Elle compte aussi renforcer sa présence sur le marché international. Un marché qu’elle a déjà  investi, il représente 8% du chiffre d’affaires,  en exportant des produits finis  vers la Tunisie ainsi que  100% de ses déchets en Espagne. D’autres destinations comme la Mauritanie et d’autres pays africains, seront les cibles de l’entreprise à l’export. D’autant que le marché local connaît une autosuffisance.

    Créé en 1948, Maghreb Emballage, dont l’usine est située à Oran, a réalisé un chiffre d’affaires de 5 milliards de dinars et détient une part de marché de l’ordre de 25%. L’entreprise enregistre une croissance annuelle évaluée entre 8 et 12%. En modernisant ses procédés de fabrication et en s’orientant vers la certification  iso 9001, pour le management de la qualité, Maghreb Emballage affiche clairement  ses ambitions d’aller de l’avant et d’avoir plus de parts de marché.

    Parmi ses autres objectifs, l’entreprise Maghreb Emballage compte créer son propre laboratoire de développement pour les nouveaux produits tout comme elle compte ouvrir une unité pour assurer une formation continue à ses employés.

    K.M.B.

  • GE AlgeriaTurbine, entrée en production fin 2019

    GE AlgeriaTurbine, entrée en production fin 2019

    Unique en son genre en Afrique, General  Electric Algeria , complexe de fabrication de turbines,  implanté  dans la wilaya de Batna a été  créé  dans le cadre d’un partenariat  algéro-américain, noué en 2014 entre  le groupe public  Sonelgaz et General Electric. L’entrée  en phase de production du complexe  est prévue  pour  le début de l’année 2019, a récemment annoncé le ministre de l’énergie, Mustapha Guitouni.

    Le complexe, qui  a été réalisé dans le cadre du programme du Président de la République, Abdelaziz Bouteflika, qui prévoit la production de 8000 mégawatts à l’horizon 2024 et 8000 autres en 2028,  produira dès sa mise en service,  1 500 Mégawatts qui seront dirigés vers la centrale électrique d’Oumèche, dans la wilaya de Biskra, afin de renforcer l’approvisionnement en électricité.

    La production  sera ensuite de l’ordre de 2 500 Mégawatts tous les deux ans, jusqu’à l’année  2024. Il est destiné pour  la production de turbines à gaz, les turbines à vapeur, les alternateurs et systèmes de contrôle-commande.

    Ce complexe industriel est composé de quatre usines  de fabrication de turbines à gaz de 100 à 300 MW, de turbines à vapeur de 50 à 160 MW, d’alternateurs couplés aux turbines afin de convertir l’énergie mécanique en énergie électrique ainsi que des systèmes de contrôle-commande  pour équiper les turbines fabriquées dans les deux premières usines.

    Ce projet a nécessité un investissement de 300 millions de dollars, soit 233 millions d’euros. Il permettra de créer 1000 postes d’emplois au démarrage, avec le recrutement immédiat de 400 personnes. Les 600 autres seront recrutées, au fur  et à mesure que le projet avance.

    General  Electric Algeria  Turbine  est détenue à 51% par Sonelgaz et 49% par GE Industrial, filiale de General Electric. Ses  principaux  objectifs sont : répondre à la demande croissante en énergie du pays, encourager la fabrication locale, assurer le transfert du savoir et surtout créer des emplois et assurer des formations aux jeunes.

    K.M.B